Impacts humains Flashcards

1
Q

Introduction : mauvaise attitude

A
  1. La taille du système et l’aspect qu‘a le milieu marin, pour des espèces terrestres comme nous, a mené à certains biais dans les considérations apportées aux écosystèmes marins: Ce que l’on ne voit pas, ou ne sais pas, ne fait pas mal…
  2. Les ressources halieutiques sont inexhaustibles (T. H. Huxley; 19ème siècle)
  3. Industrialisation de la pêche a eu d’importants impacts
  4. Augmentation des populations humaines (actuel = 6,3 milliards; projeté pour 2050 = 8,9 milliards)
  5. Besoin des produits de la mer comme source de protéines animales (et végétales)
  6. Impacts directs (pêche, pollution, etc.) et indirects (couche d’ozone, réchauffement, etc. ) sur les écosystèmes marins
  7. Altérations physiques et/ou écosystématiques
  8. Bris de la banquise antarctique (formation d’immenses
    icebergs) et fonte de la banquise arctique.
  9. Altération générale des conditions climatiques mondiales, notamment sur la fréquence et l’intensité de phénomènes clés (El Niño, typhons/ouragans, mousson, circulation thermohaline, etc.).
  10. La pollution marine
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2
Q

La pollution marine: c’est quoi exactement ?

A

Selon l’ONU: C’est l’introduction directe ou indirecte [par l’humain] de substances ou d’énergies dans l’environnement marin (incluant les estuaires) qui résultent en des effets préjudiciables et comportant un danger pour les ressources vivantes; dangers pour la santé des humains; entrave aux activités marines, incluant la pêche; altérations à la qualité de l’eau de mer et pertes de jouissances [e.g. pour les hôtels].

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3
Q

Sur une note positive…

A
  1. Il y a de plus en plus de recherche, et la pollution marine est prise en considération pour évaluer les projets proposés.
  2. En 1998, c’était l’année des océans: Voir message du
    directeur général de l’UNESCO et le site de l’année des
    océans.
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4
Q

Les grands menaces

A
• Extractions
– Pêcheries
– Minéraux
• Additions
– Polluants
– Espèces envahissantes
• Empreintes
– Localement : destruction des habitats
– Globalement : changement climatiques
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5
Q

Les prises accessoires

A

– La pêche implique nécessairement des prises accessoires; tout dépendant de l’engin de pêche employé ou encore de l’espèce visée, les prises accidentelles seront plus ou moins importantes. A
– Le ratio des prises visées vs. accessoires peut aller de 1:1 jusqu’à 1:100 (pour certaines espèces de crevettes)
– Au total, les prises accessoires seraient d’environ 30 MT par année, soit près du tiers des prises totales.
– Les prises accessoires qui ne sont pas utilisées (e.g. pour faire de la farine) sont rejetées à la mer
– La moitié des prises accessoires seraient consommées par les oiseaux marins

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6
Q

Extraction II: Minéraux

A
• Il s’agit du pétrole
• Impacts directs
– Minimal
• Impacts indirects
– Déversements
• Bonne publicité pour protéger les
écosystèmes marins
– Impacts locaux
– Hautement visible
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7
Q

La pollution pétrolière

A

• Les hydrocarbures sont en fait composés de plusieurs milliers de composés.
• L’ensemble de ces composés ne réagit pas de façon
similaire lorsque relâchés en milieu naturel
• L’impact d’un déversement sera fonction de la composition du « pétrole » déversé et des conditions environnementales
• Les composés peuvent:
1- Se dissoudre
2- S’évaporer
3- Sédimenter
4- Décomposer par les processus biologiques
• Tout dépendant des conditions environnementales
prévalent où il y a le déversement, les impacts ne seront pas les mêmes.
• Les communautés biologiques seront plus ou moins résilientes mais aussi les processus physiques moduleront la résultante du déversement.
• Les conditions environnementales qui auront un impact
1. Les vents (affectent le mélange et la diffusion)
2. Les vagues (affectent le mélange et la diffusion)
3. La température ambiante (plus la température est basse, plus la dégradation est lente)

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8
Q

L’exploitation pétrolifère

A

• Plusieurs gisements pétrolifères sont localisés sur les
plateaux continentaux.
• Le forage et le pompage sont des activités à haut risque car les plateformes sont directement localisées en mer et sont à la merci des tempêtes qui peuvent être très violentes
• Mentionnons la plateforme Ixtoc #1 s’est brisé et pris en feu le 3 juin 1979 a relâché pas moins de 468 000 tonnes d’huiles dans le golfe du Mexique avant d’être « bouché » le 24 Mars 1980 (près de dix mois plus tard)

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9
Q

Nettoyage? Moins pourrait être mieux!

A

Le nettoyage aurait entraîné plus de dommages que réglé des problèmes. Notamment en employant des jets d’ eau chaude pour déloger le pétrole attaché sur les rochers.

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10
Q

Autres exploitations du milieu marin

A

1- Exploitation minière
– Au fond des océans et dans les sédiments se trouvent de riches gisements minéraux qui sont exploités.
– Le forage perturbe les zones à proximité des têtes de forages mais en plus tout le panache de sédiments crée va perturber la colonne d’eau, amener des nutriments et générer des zones où les sédiments vont s’accumuler de nouveau.

2- Source d’eau (désalinisation)
– Dans les régions désertiques (e.g. Moyen-Orient), il existe des usines de désalinisation.
– Dans ces endroits l’eau vaut le même prix que l’
essence.
– Un problème associé à la désalinisation est la formation de résidus salés très chauds qui sont largués dans le milieu côtier.

3- Le sable et le gravier
– Leur exploitation se fait surtout le long de la côte. Les besoins en sable sont immenses dans nos sociétés.
– Dans certains pays l’exploitation marine de sable peu être très importante.

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11
Q

La pollution côtière

A

• L’eutrophisation est de loin l’observation la plus évidente, mais il y a de nombreuses facettes à la pollution côtière qui ont des conséquences tout aussi
pernicieuses. Notamment avec des toxines, des composés pharmacologiques (e.g. oestrogènes et dérivés)

Mentionnons certains impacts :
• Altérations des communautés
• Destruction des habitats (par élimination des espèces
structurantes)
• Impacts sur les activités humaines (pêche, récréation, etc.)
• Extinction d’espèces, de communautés, d’écosystèmes

Voir diapo 30

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12
Q

Rejets agricoles

A
  • L’emploi de pesticides et d’engrais chimiques est une activité typique de l’agriculture moderne
  • Lorsque utilisés parcimonieusement, les effets recherchés peuvent êtres maximisés par rapport aux effets néfastes
  • Coûts relativement faibles + manque de règles strictes = surutilisation
  • Les surplus entrent dans le sol (couche aquifère) et /ou vont s’écouler dans les rivières jusqu’aux océans
  • Un effet souvent oublié est la percolation des engrais dans les sols agricoles et leur relâchement à long terme
  • Il expliquerait l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des marées rouges et des blooms d’algues nuisibles.
  • Il semble que l’aquaculture crée un problème analogue dans les zones côtières.
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13
Q

Égoûts

A

• Rejets de nutriments et d’autres produits variés par les
citoyens mais aussi par certaines PME dans les égouts
municipaux
• La présence ou non d’usines de traitement des eaux (et l’efficacité de ces dernières) modifiera grandement l’impact
• Dans certains cas, les égouts pluviaux vont simplement rejeter directement les eaux de ruissellement dans l’environnement
• Lorsque c’est le cas, tous les produits recueillis par le ruissellement (huiles, pesticides, petits déchets, etc.) vont êtres transportés vers la mer.

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14
Q

Répartition des zones mortes

A

Voir diapo 36

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15
Q

Pollution thermique

A
  • C’est un aspect peu considéré mais qui a localement de grand impacts
  • Plusieurs usines ou centrales nucléaires vont rejeter de l’eau de refroidissement ayant une température relativement élevée (par exemple 10-15°C)
  • L’eau chaude aura comme impact (surtout dans les zones tempérées où l’eau environnante est froide) de tuer ou de limiter le nombre d’espèces pouvant survivre dans la plume d’ eau
  • L’eau chaude contient beaucoup moins d’oxygène
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16
Q

Rejets en pleine mer

A

Le dumping en eau peu profonde (au-dessus de 1 000 m de fond) à été en principe banni au Etats-Unis en 1981 (Le Clean Water Act de 1972), cependant des permissions spéciales ont été accordées jusqu’en 1986
• La pratique du dumping en eau profonde (plus de 1 000m de fond) à été arrêté en 1993 aux Etats-Unis. Le dumping en pleine mer à été banni en 1995 (traité signé par 60 pays)
• Cette mesure pourrait limiter d’environ 10% la pollution
marine
• Pour la ville de New York la quantité de déchets rejetés dans les zones de largages était de 8 Millions de tonnes annuellement (150 km2).
• Des projets parlent maintenant de rejeter les effluents des usines de traitements des eaux d’égouts au large en profondeur

17
Q

Rejets de déchets nucléaires

A

• En principe, les accords internationaux empêchent le
rejet de déchets nucléaires (principalement des centrales nucléaires).
• Il y a peu de projets réalisés pour éliminer des déchets qui vont de véritables bombes à retardement.
• Le non-respect serait plus important que l’on croit. À titre d’exemple, en 1993, la Russie s’est fait prendre à larguer 900 000 litres de déchets radioactifs en pleine mer du Japon. Cet événement à mené à la ratification par 37 pays du bannissement permanent du dumping de produit nucléaire en mer.
• Alors quoi en faire… L’enfouissement en mer (encore) mais contrôlé cette fois : Les régions MGP (Mid-Plates, mid-Gyre).

18
Q

Bioaccumulation

A
  • Que ce soit des composé d’origine naturelle (e.g. les toxines provenant du plancton) ou encore de composés issus d’activités anthropogéniques, ils peuvent d’accumuler dans la chaîne alimentaire et devenir très dangereux pour les espèces au haut de la pyramide.
  • Il faut donc considérer, non seulement la concentration dans l’eau de mer, mais surtout sont effet sur les divers maillons de la chaîne alimentaire, notamment sur l’humain.
  • Mentionnons des composés notoires : les BPC, le mercure, le plomb, les autres métaux lourds, l’arsenic, le DDT, les pesticides en général, etc.
19
Q

Les plastiques en mer

A
• Entiers
– Impacts sur les oiseaux
• Dégradés
– Filtreurs
– Libération des toxines
• Biodegradable = Bon?
> Microplastique
• Échelle océanique
20
Q

Les espèces envahissantes

A

« le polluant biologique »

  • Il a été souvent discuté dans les médias des impacts des espèces invasives d’eau douce ayant été introduites volontairement (e.g. les carpes) ou accidentellement (e.g. la moule zébrée)
  • Les impacts sont tout aussi importants et lorsque des espèces sont implantées dans les écosystèmes marins, elles sont très difficiles à éliminer (à cause de la taille et la connectivité des systèmes) et leur dispersion pratiquement impossible à contrôler.
21
Q

Les espèces peuvent être introduites initialement par:

A

1- Relâche accidentelle dans le milieu (e.g. Caulerpa taxifolia dans la mer Méterranée)
2- Altération des barrières naturelles (e.g. le canal de Suez – invasions lessepsiennes)
3- Transport par l’eau de ballaste (e.g. les méduses dans la mer Noire)
4- Transport d’auto-stoppers (e.g. balanes attachées, bryozoaires, etc.)
5- Introduction volontaire (e.g. Morone saxatilis en Californie)

22
Q

Empreinte I: destruction d’habitats

A
• Intentionnel
– Développement côtière
– Marais salants, palétuviers, etc.
• Non intentionnel
– Chalutage
– Érosion des berges
23
Q

Altérations de la côte

A

• Les villes et grandes agglomérations ont la « fâcheuse » habitude de se retrouver exactement là où les conditions environnementales favorisent la productivité naturelle, par exemple les estuaires, les zones côtiers, les deltas, les terres arables de haute qualité, etc.
• Il s’en suit un préjudice inacceptable: les zones les plus
productives et donc celles que l’on devrait protéger, sont exactement les mêmes qui sont mises en péril par le développement urbain.
• Sur un autre aspect, l’attirance qu’ont les humains pour la mer et la beauté des zones côtières fait en sorte que la côte est habituellement très développée.

24
Q

Tourisme

A

• Le tourisme, et même l’écotourisme, peuvent être des sources de revenu non négligeable pour plusieurs régions ou pays, mais la facture «écologique » à payer est très lourde.
• De simples questions :
– Y a-t-il des grandes plages de sable « vierges » de
toute activité humaine?
– Y a-t-il des grands récifs où la plongée est interdite ?
– Y a-t-il des zones où la pêche est interdite aux
touristes ?

Naturellement il y a des parcs et des réserves, mais ces
dernières n’empêchent pas le dérangement par les humains.
• En fait dans plusieurs parcs côtiers aux États-Unis, la densité de touristes est telle que ces environnement subissent un impact plus important que dans les zones « privées ».
• Un autre effet pernicieux du tourisme est la demande en eau douce, en nourriture, en espace de plage « propre », en souvenirs, la disposition des déchets / rejets d’égouts, etc
• De plus, sur les îles touristiques, ces effets sont aggravés par l’espace restreint
• Encore une fois, la beauté de la nature est un couteau à deux tranchants; ce qui attire les touristes est mis en péril par ces derniers. Des plans de développement durable se doivent donc d’être entrepris.

25
Q

Empreinte I: changements globaux

A
  • Réchauffement climatique

* Acidification des océans