Corail Flashcards

1
Q

Un corail ≠ un récif corallien

A

Un récif corallien = coraux + algues + invertébrés + poissons

De plus….
Un corail = un invertébré + une algue
> l’invertébré = un anthozoaire
> l’algue = un zooxanthelle (dinoflagellé)

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2
Q

L’invertébré → Phylum Cnidaria

A

Class Anthozoa (6000 spp)
• Anémones, coraux, « sea fans », « sea pansies ».
• En forme de polypes; stade méduse absent.
> Sous-classe Zoantheria
• solitaires et coloniaux
• > 8 tentacules par polype
• tentacules rarement pinnate

Les scleractinia
(coraux rocheux = hermatypiques)
• la formation des récifs coralliens
• squelette de carbonate de calcium.
• presque tous coloniaux.
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3
Q

L’algue → Em. Dinophyta (dinoflagellés)

A

Zooxanthellae (≠ groupe taxonomique)
• Unicellulaire
• Sans flagelles*
• Mixotrophe

  • Pas besoin de flagelle car vit à l’intérieur de son hôte. Aucun déplacement nécessaire
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4
Q

Relation symbiotique

A

• Le polype fournit
– une protection à l’algue
– produits métaboliques de déchets (N, CO2)
• L’algue fournit
– hydrates de carbone
– oxygène aux tissus de l’hôte
– protection contre le rayonnement UV
• Co-évolution aux conditions pauvres en nutriments.
• Zooxanthellae aussi importante dans le procès de
déposition du carbonate de calcium

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5
Q

Nutrition chez les coraux

A

• Autotrophe – grâce aux zooxanthelles
• Hétérotrophe
– Capture du zooplancton (nématocystes, mucus)
– Absorption du COD
• Adapté pour les conditions faible en nutriments
– Les eaux tropicales (transparentes, stratifiées)
• Recyclage des nutriments
• Production primaire = 1 500 – 5 000 g C/m2/an
• Croissance : 10-20 cm/an chez Acropora

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6
Q

Vie coloniale

A
  • L’unité est le polype
  • Les coraux ont une croissance modulaire
  • Connectivité physiologique
  • Morphologie très diversifiée et plastique
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7
Q

Diversité des morphologies chez les coraux

A
  • Formes ramifiées : espèces structurales
  • Formes des Scleractinia (coraux rocheux)
Classe Anthozoa
> Sous-classe Octocorallia
• Tous coloniaux
• 8 tentacules pinnates
• Souvent zooxanthellae en symbiose.
• Pas de batisseurs des récifs
• Diversité et beauté
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8
Q

Facteurs déterminants

A
• Température
• Salinité
• Lumière
- Profondeur
- Turbidité
• Action des vagues
- Force de traînée
- Sédimentation
• Émersion (vagues, marées)
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9
Q

Construction d’un récif

A

• Deux composants principales
– Squelette des coraux (vivants ou morts) = briques
– Algues calcaires = colle
• Plein de trous et d’espaces vides → habitats
• Toute la structure → biogenèse = « ecosystem engineers »
• Accumulation à l’échelle géologique

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10
Q

Types de récifs coralliens

A
• Récif fringant
- Pâté corallien
• Récif barrière
• Atolls
• Récif plateforme
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11
Q

La formation des récifs

A
Trois types principaux
• récif fringant
• récif barrière
• atolls
--> Tous très épais

Voir diapo 15

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12
Q

La zonation d’un récif corallien

A
  • Zone intertidale
  • Lagune
  • L’arrière du récif
  • Crête du récif
  • Zone remparts
  • Talus récifal
  • Pâté corallien
  • Platier récifal

Voir diapo 16

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13
Q

Les gradients à travers le rivage

A

Voir diapo 17

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14
Q

La formation des récifs selon Darwin

A

Une île volcanique est colonisée par des coraux, créant un récif fringant.

L’île s’affaisse, mais les coraux continuent leur croissance formant un récif barrière avec un lagune.

L’île disparaît sous la surface, le récif continue sa croissance formant un atoll.

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15
Q

Les facteurs qui limitent la distribution:

A

À grande échelle
> Température (>18 oC)

À petite échelle

1) Lumière
2) Les sédiments et la salinité.
3) Vagues et émergence
4) Les sels nutritifs.

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16
Q

Les interactions écologiques : la compétition

A

La compétition par exploitation:
Ressources = lumière
Les coraux ramifiés poussent plus vite que les coraux
massifs ou ceux qui forment des croûtes. En conséquence, les formes ramifiés arrivent à surmonter les autres formes en créant des zones d’ombres. Les espèces ombragées finissent en mourant; les formes ramifiées accaparent une ressource (ce cas, la lumière) au détriment d’une autre espèce.

La compétition par interférence:
Comment les espèces à croissance plus lente sont-elles capables de persister dans la communauté?
> Les filaments digestif! Les tissus des voisins qui
viennent en contact avec ces filaments sont tués, littéralement digérés. Chaque espèce de corail attaque certaines autres espèces, de telle façon qu’un ordre hiérarchique de dominants et de dominés s’établit parmi les espèces de coraux.

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17
Q

Les interactions écologiques : la prédation

A

Prédation? Non, souvent le broutage!!

Il y a beaucoup de prédateurs de corail, mais ils sont généralement petits par rapport à une colonie de corail. Donc la prédation est plus semblable au processus de broutage chez les herbivores.

Les morceaux de la colonie sont enlevés, mais la colonie n’est pas détruite au complet. La colonie est tout à fait capable de régénérer des polypes. Ces petits prédateurs comprennent les gastéropodes, les nudibranches, les vers polychètes et les crabes.

Il y a cependant deux types de prédateurs qui sont tout à fait capables de détruire les colonies de coraux et de modifier leur structure; des poissons, comme la famille de Scaridae, et l’étoile de mer « crown-of-thorns » (Acanthaster planci) est une grande espèce qui s’alimente uniquement de corail.

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18
Q

Herbivorie

A
  • Les algues ne dominent pas les récifs coraux
  • Une pression de broutage intense des poissons et des oursins
  • Plus de poisson herbivores sur les récifs que dans n’importe quel autre habitat marin (taux de digestion)
  • Capables d’enlever entre 50 et 100% de la production algale totale
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19
Q

Changement majeur des récifs des caraïbes

A
  • Maladie mystérieuse – 1984
  • Mortalité moyenne de 98%
  • Dominance par des algues
  • Récupération minime
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20
Q

Menace algale pour les récif coralliens

A

• Effets néfastes d’une prolifération des macroalgues
• Causes principales
- Trop de nutriments
- Diminution de l’herbivorie

21
Q

Reproduction chez les coraux

A

75% des espèces de coraux sont des «broadcast spawners».

Les larves planctoniques s’appellent les planula. La production de larves est énorme afin de compenser pour les taux de mortalités très élevés.

Sur beaucoup de récifs, la reproduction a lieu comme un événement massif synchrone, dont toutes les espèces relâchent leurs gamètes au même moment.

Ils peuvent rester dans le plancton normalement entre 2 jours et 3 semaines.

22
Q

Perturbations : un rôle clé

A

• Agents
– Biotique : maladies, prédation, compétition
– Abiotique : tempêtes, surtout des ouragans

• Impacts
– Destruction de la structure des récifs (-)
– Fragmentation des coraux (+)
– Réduction de la compétition (-/+)

23
Q

Théorie des perturbations intermédiaires

A

Il y aura une plus grande diversité lors des perturbations moyennes

24
Q

Diversité et distribution des coraux hermatypiques scléractiniens

A
  • Pas dans les zones de upwelling, car la température est trop froide
  • Pas dans l’estuaire du fleuve Amazone, car trop de particules en suspension, donc pas assez de lumière
25
Q

L’écologie des poissons sur les récifs

A

• La plus grande richesse de poissons de récif se trouve autour des Philippines et de l’archipel Indonésienne; il y a une décroissance dans toutes les directions autour de ce centre. Un seul récif dans le système de la grande barrière de l’Australie peut abriter 500 spp. de poissons.

• Une des raisons pour cette diversité est liée à la
diversité des habitats qu’on trouve sur un récif.

26
Q

La diversité de poissons est davantage reliée à la morphologie des colonies individuelles de coraux.

A

Par exemple, les coraux ramifiés abritent les poissons papillons, Chaetodon et Forcipiger, les Pomacentridae comme Chromis et Dascyllus, les Labridae comme Epibulus, Thalasoma, Stethojulus, Gomphosus…
….tandis que les coraux en forme de plaques sont associés avec les Balistidae, les Tetraodontidae comme Arothron et les poissons écureuils (Holocentridae) comme Holocentrus.

27
Q

Patrons d’activité (niches temporelles)

A

Une façon que les poissons des récifs minimisent les interactions est d’utiliser différentes périodes d’activité. Pendant la journée, les espèces nocturnes occupent les crevasses et grottes du récif tandis que pendant la nuit, ses mêmes refuges sont occupés par les espèces diurnes.

28
Q

Stratégies de la quête alimentaire

A

Autour de 80% des poissons du récif corallien sont carnivores et 20% sont herbivores.

  • Les carnivores généralisés
  • Les carnivores spécialisés
  • La chasse par embuscade
  • Ceux qui profitent de la dérive
  • Les chasseurs de crevasses
  • Les chasseurs de proies cachés
  • Les prédateurs diurnes
  • Les nettoyeurs
  • Planctivores diurnes
  • Planctivores nocturnes
29
Q

Les carnivores généralisés

A
  • Les prédateurs nocturnes possèdent les grandes yeux et s’alimentent d’invertébrés benthiques pendant la nuit, e.g. Holocentridae.
  • Les prédateurs crépuscules chassent le soir quand la faible luminosité offre un degré de protection contre leurs prédateurs mais suffisamment de lumière pour voir leurs proies, e.g. Serranidae, Carangidés, Lutjanidae.
  • Les prédateurs diurnes patrouillent pendant la journée, e.g. les requins.
30
Q

Les carnivores spécialisés

A

La majorité des poissons sont hautement spécialisés dans leurs habitudes alimentaires, reflétant la complexité structurale des récifs. Plusieurs espèces partagent les mêmes stratégies alimentaires et forment huit guildes alimentaires.

31
Q

La chasse par embuscade

A

Stratégie principale de chasse sur les récifs. Cette stratégie est accompagnée par l’utilisation du camouflage pour rester presque invisible aux proies.

32
Q

Ceux qui profitent de la dérive

A

Un autre groupe de poissons qui se spécialise dans le camouflage pour les rendre invisibles. Mais ces poissons sont très allongés et argentés. Ils se laissent dérivés à la verticale et chassent par accélération rapide vers le fond pour capturer des poissons.

33
Q

Les chasseurs de crevasses

A

Ces prédateurs actifs chassent des poissons qui prennent refuge dans les nombreuses crevasses des récifs. Tous ces poissons possèdent des corps anguilliformes et des petits têtes.

34
Q

Les chasseurs de proies cachés

A

Se spécialisent dans la chasse des invertébrés et des petits poissons qui se cachent sous la surface des récifs ou les lagunes. Ce groupe est composé surtout des poissons de la famille Mullidae. Ces poissons possèdent des barbillons sensoriels très longs sur le menton qu’ils utilisent pour fouiller dans des sédiments. Un fois localisé, la proie est aspirée par une bouche flexible subterminale.

35
Q

Les prédateurs diurnes

A

Ce sont des invertébrés benthiques sont les
plus colorés et spectaculaires de la communauté. Ces poissons utilisent leur vision pour chasser les invertébrées les plus visibles sur le récif, comme les éponges, les polypes de coraux, les ascidies, les oursins et les gastéropodes.

36
Q

Les nettoyeurs

A

Ces poissons se spécialisent dans la récolte des ectoparasites invertébrés et du tissu mort d’autres espèces de poissons. Pour les gobies nettoyeurs de l’ouest Atlantique et les labres nettoyeurs de l’indo pacifique, c’est la stratégie principale d’alimentation.

37
Q

Planctivores diurnes

A

Ces poissons utilisent le récif surtout pour refuge. Ils forment les bancs pour chasser le zooplancton dans les eaux ouvertes autour des récifs; Le corps fusiforme et la nageoire caudale en forme lunaire sont des adaptations pour la nage rapide; nombreuses branchiténie pour filtrer l’eau.

38
Q

Planctivores nocturnes

A

Semblable aux précédentes, mais avec de très grandes yeux, généralement rouge. Ils quittent le récif pendant le nuit afin de manger du zooplancton et les invertébrés qui quittent également le récif pendant la nuit pour s’alimenter dans la colonne d’eau.

39
Q

Diversité et la structure de la communauté

A
  • L’hypothèse de la niche différenciée → Compétition
  • L’hypothèse de la prédation → Prédation
  • L’hypothèse de la limitation du recrutement → Physique
  • L’hypothèse loto → Physique
40
Q

Hypothèse « Loto » (premier arrivé, premier servi)

A

Quatre observations:

1) le nombre d’espèces est très grand et la densité de leurs populations est très élevée;
2) Il y a beaucoup de variabilité dans les assemblages des poissons associés aux récifs qui sont séparés dans l’espace;
3) à petite échelle spatiale, il y a beaucoup de variabilité dans le temps, mais une certaine cohérence dans la composition spécifique à plus grande échelle spatiale;
4) les poissons produisent des millions de propagules qui se déposent continuellement sur les récifs.

41
Q

Reproduction et la structuration des populations

A
• Larves pélagiques
– Dissémination importante
– Mortalité élevée
• Rétention possible
– Preuves diverses
• Conséquences
– Métapopulations
– Planification des APM
42
Q

Six menaces principales des récifs coralliens

A
  • Développement côtier
  • Pollution maritime
  • Surexploitation des ressources
  • Sédiments
  • Maladies
  • Réchauffement planétaire (T, pH)
43
Q

Développement côtier

A
  • Dragage
  • Construction
  • Égoûts municipaux
  • Sédiments
  • Tourisme
44
Q

Pollution maritime

A

• Déversements de pétrole
• Rejets des eaux de ballast
> Espèces envahissantes

45
Q

Pêcheries destructives

A
  • pêche au cyanure
  • pêche à l’explosif
  • Chalutage
  • Pêche artisinale
46
Q

Transport de la pollution et des sédiments par les cours d’eau

A
  • Déforestation

* Agriculture

47
Q

Les maladies des coraux

A
  • Maladie bande-noir

- Maladie du blanchissage du corail

48
Q

Réchauffement planétaire (T, pH)

A
• Hausse de la température de l’eau
– Métabolisme
– Maladie (e.g., blanchissement)
• Baisse du pH
– Acidification → carbonate de calcium
• Élévation du niveau de la mer
> Les coraux doivent pousser plus vite afin de rester à une bonne profondeur pour recevoir la lumière
49
Q

Les communautés coralliennes profondes (les coraux des eaux froides)

A

• Jusqu’à 2000 m de profondeur aux températures de 4 C
• Trois groupes principaux: Scleractinia, les coraux noirs et corneux (Antipathéria) et les coraux mous (Alcyonacae), comprenant les gorgoniens
• Absence de toute lumière → pas de zooxanthellae
• Filtreurs de matière en suspension
• Taux de croissance très lents (1 – 2.5 cm par an) comparativement aux taux des coraux tropicaux, comme pour le genre Acropora (de 10-20 cm par
an).

Seulement 4 genres de coraux (Lophelia, Desmophyllum, Solenosmilia, Goniocorella) constituent la majorité des récifs entre les profondeurs de 400
et 700 mètres. Une espèce particulièrement importante est Lophelia pertusa. Elle est l’espèce la plus commune dans les agrégats coralliens aux profondeurs de 200 à 1000 m.

En conséquence, les récifs de grande profondeur sont très vieux; certains d’eaux profondes datent d’il y a 10 000 ans.