Recueillir et analyser des données sur l'activité Flashcards

1
Q

Selon Rabardel et al. (1998), qu’entend-on par « observations ouvertes » et sur quoi peuvent-elles porter ?

A

L’observation ouverte se réalise lors de la prise de contact avec la situation que l’on veut analyser. Elle a pour objectif de recueillir un premier ensemble de données en restant le plus ouvert possible à ce qui vient des situations, des personnes, et plus généralement de l’entreprise.

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2
Q

Selon Rabardel et al. (1998), à quoi peut servir l’analyse des déplacements ?

A

Les déplacements mettent en évidence des caractéristiques du travail réel en fonction de l’organisation de l’espace de travail (circulations, implantations des machines et des postes). Ils permettent d’avoir des renseignements sur les prises d’informations, les opérations effectuées, les communication échangées. Ils donnent des indications sur la fatigue physique de l’opérateur, les possibilités de limiter ou non les trajets. Ils donnent des indications sur l’organisation collective du travail.

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3
Q

Selon Rabardel et al. (1998), quel est le rôle principal des communications dans l’activité ?

A

Les communications participent à l’activité de travail de l’opérateur. Elles s’inscrivent dans un cadre collectif pour établir un échange avec une ou plusieurs personnes au cours du travail. Ces communications sont spontanées et sont souvent indispensables à la réalisation de la tâche.

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4
Q

Selon Monod et Kapitaniak (1999), une intervention ergonomique doit tenir compte de la situation de l’entreprise sur trois plans : économique, technique et social. Expliquez ce que signifie chacun de ces éléments.

A
  • Économique : Détermine l’opportunité d’une intervention et son ampleur. Plus les finances sont limitées, plus la politique ergonomique sera exercée à court terme.
  • Technique : Concerne le développement de l’entreprise et sa modernisation. Limite les possibilités d’Action efficaces des bureaux de méthodes, des ingénieurs de production ou d’organisation du travail et justifie le recours à l’intervention ergonomique.
  • Sociale : Concerne les conditions de travail qui peuvent comporter des risques pour la santé des travailleurs, entraîner un sentiment d’insatisfaction au travail ou des situations d’inconfort.
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5
Q

Selon Monod et Kapitaniak (1999), les demandes d’intervention peuvent être de nature diverses. Quelles sont-elles (6) ? Expliquez brièvement (une phrase max par nature).

A
  • Demande économique : Concerne soit la conception, soit la correction d’un poste de travail ou d’un produit.
  • Demande technique de conception : Au moment de concevoir un produit et/ou un poste de travail
  • Demande technique de correction : Sur un poste existant afin d’augmenter l’efficacité et la productivité.
  • Demande de santé et confort : Demandée par les syndicats ou la médecine du travail.
  • Demande sociale : Lorsqu’il y a un conflit social, sert à calmer le tout en s’intéressant au bien être des travailleurs.
  • Demande externe à l’entreprise : Par des chercheurs ou des étudiants en ergonomie.
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6
Q

Selon Monod et Kapitaniak (1999), quels sont les avantages d’un poste de travail bien adapté ?

A

Le poste est plus commode, assure une meilleure qualité du travail, est plus volontiers choisi par les opérateurs, provoque moins d’accidents et d’incidents au travail et diminue le taux d’erreurs

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7
Q

Nous avons vu qu’il est important d’instruire la demande. Qu’est-ce que ça signifie? Qui instruit cette demande ?

A

Essayer de comprendre pourquoi cette demande-là à ce moment-là. Généralement c’est le gestionnaire qui fait la demande d’un ergonome.

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8
Q

Nommez les cinq étapes de la démarche ergonomique. Expliquez brièvement chacune de ces étapes.

A
  1. Décrire la situation de travail : Observer et s’entretenir avec l’opérateur. L’entretien permet de comprendre le déroulement du travail et la représentation de l’opérateur sur son travail. Il faut réaliser un plan (croquis) de la situation de travail et documenter le modèle de la situation de travail.
  2. Analyser la situation de travail : Établir des liens de causalité entre les déterminants, le travail réel et les effets.
  3. Formuler une ou plusieurs hypothèses : Pré-diagnostic. Regarder les déterminants, les activités et les effets et essayer de donner une hypothèse de ce qui cause le problème.
  4. Valider une ou plusieurs hypothèses : L’analyse peut être approfondie ou pas, mais l’analyse approfondie c’est elle qui cherche à valider une hypothèse. Il peut y avoir plusieurs outils pour recueillir des données comme les observations systématiques, les vidéos, photos, mesures, étude de documents internes, etc.
  5. Proposer des mesures d’amélioration de la situation de travail : Lister des propositions, hiérarchiser ces propositions, concrétiser les changements et faire le suivi des changements.
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9
Q

Pourquoi est-il parfois nécessaire de réaliser des observations systématiques ?

A

Car elles sont focalisées sur le recueil de certaines catégories d’informations avec des objectifs précis

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10
Q

Il est possible de faire verbaliser les travailleurs au moyen d’autoconfrontations croisées. Qu’est-ce que c’est exactement ?

A

Il s’agit d’une co-analyse du travail, différenciant le travail réel du travail prescrit, qui fait interagir des collègues et les pousse à verbaliser car on pose des questions comme « qu’est-ce que tu fais? » ou « Tiens! Comment tu fais cela toi? » Concrètement, il faut faire un enregistrement vidéo d’une séquence d’activité et confronter le professionnel à l’enregistrement vidéo de son activité en présence du chercheur (Auto confrontation simple). Par la suite, il y a une confrontation du même professionnel au même enregistrement, en présence du chercheur et d’un pair s’étant lui aussi confronté à ses propres images de son activité (ACC).

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