Recombinaison VDJ Flashcards
Immunorécepteurs
- molécules effectrices de l’immunité adaptative.
- immunoglobulines: chaînes légères k et g chaîne
lourde H. - récepteurs T: a/b et g/f (combinaisons
mutuellement exclusives) - molécules qui reconnaissent l’antigène soit directement (anticorps), soit complexé aux molécules du CMH
- les structures de reconnaissance doivent être variables (« DIVERSITÉ »), car les antigènes le sont.
Structure de la mIgM vs RcT ab
- mIGM d’une cellule B = hétététramère, va chercher Ag soluble
- récepteur d’une cellule T ab = digère, rencontre son Ag grâce à CPA, relation de surface
RcT ab
- a un domaine variable et un domaine constant
Complexe CMH 1 peptide RcT ab
- « complementarity determining regions » (CDR) = CDR3 encodé par la jonction V(D)J
- CDR3 sont les plus collés avec leur peptide antigénique (directement encodé dans la portion VDJ)
Localisations chromosomiques
- le locus TCRB (chaîne b du TCR) et le locus TCRG (chaîne g) sont sur le même chromosome, mais sur des bras différents et dans une orientation opposée.
- le locus TCRD (chaîne g) est inclus (« interspersed ») au sein même du locus TCRA (chaîne a)
- proximité chromosomique ont évolué par duplication (un seul gène ancestral)
Organisation schématique : loi d et g
- certaines régions J sont utilisées également par la chaîne a et la chaîne b
- le réarrangement de la chaîne a entraîne une délétion du locus d
- ainsi, ces deux chaînes sont exprimées d’une façon exclusive.
- comme le locus TCRB, le locus TCRG
possède deux modules « J-C » qui sont fonctionnellement équivalents, probablement issus d’une duplication ancestrale. - chaine g est similaire a b (fonctionnellement équivalente)
Organisation régionale : loci a et d
- régions sont bien conservés entre l’humain et les souris
- régions variable sont les partie les plus importantes
- gènes autour de la partie variables sont plus ou moins les mêmes entre l’humain et la souris
- pas juste le locus alpha qui est conservé mais toute la région
Organisation régional : loci b et g
- Gama est un peu différent
- mais pour b, l’organisation chromosomique ne change pas vraiment
Composition des loci du RCT
- relativement plus d’ADN répétitif (i.e. éléments mobiles) dans les loci RCT que la moyenne du génome complet.
- moins d’ADN répétitif dans les régions D-J-C des loci
- contiennent beaucoup d’ADN répétitif (plus que la moyenne dans le génome)
- n’encode pas vraiment des trucs fonctionnels, plus là pour la structure et important pour les parties variables car favorise la diversification (polymorphisme)
- diminution soudaine car protéines sont importantes pour transduction du signal et de la structure du récepteur
Diversité des immunorécepteurs
DIVERSITÉ GERMINALE
- multiples copies de chacun des différents gènes rassemblées au sein de locus complexes, le polymorphisme de ces gènes est élevé.
DIVERSITÉ COMBINATOIRE
- les immunorécepteurs sont des hétérodimères
- chacune des chaînes contribue à la reconnaissance de l’antigène.
- bien qu’il existe des préférences au niveau de l’appariement, cette propriété augmente le potentiel de reconnaissance de manière significative.
MODIFICATIONS SOMATIQUES
- les régions hypervariables des immunorécepteurs
(« complementarity-determining regions-CDR ») sont directement impliquées dans la reconnaissance de l’antigène.
- les plus variables de ces zones correspondent aux régions touchées par les modifications somatiques.
4 types de modifications somatiques
- réarrangement génique (recombinaison somatique, recombinaison VDJ, commun à tous les immunorécepteurs
- commutation de classe (immunoglobulines)
- hypermutation somatique (immunoglobulines)
- conversion génique (diversification des Ig chez le poulet)
Recombinaison somatique
- sondes correspondant aux régions V et C de la chaîne légère k des Ig révèlent des fragments d’ADN de tailles différentes sur les cellules B matures que dans l’ADN germinal.
- il y a eu un réarrangement de l’ADN et il a eu lieu au niveau somatique
- le mécanisme qui permet la fusion des gènes V et C reste obscur
- démontre sur led régions V et C se sont déplacés de l’ADN donc il y a eu un réarrangement de l’ADN
Identification de la recombinase
- RAG-1 1000x plus active en présence de RAG-2
RAG-1 et RAG-2
- interagissent avec l’ADN au RSS sous forme d’un complexe multimérique composé d’un dimère de RAG-1 et d’un dimère de RAG- 2
- structure très conservée à travers l’évolution.
- pas d’introns, (inhabituel; comme les transposases bactériennes)
- médient le clivage double-brin in vitro; déterminent la règle 12/23
- profil d’expression très restreint (i.e. thymocytes), principalement contrôlé par le promoteur de RAG2
- recombinases = coupe ADN
- RAG-1 : partie localisation nucléaire, dimérisation, interaction ADN et site actif (clivage, réaction catalytique)
- RAG-2 : partie PHD finger
Phases recombinaison somatique
- initiation
- synapse
- clivage
- protection et apprêtement
- résolution