Psychotropes - Del Negro Flashcards
Psychotropes, kécécé ?
Substances chimiques de molécules pouvant influer sur état mental, processus mentaux et cpt.
→ Médicaments → légaux → e.g. antidépresseurs
→ substances psychoactives → drogues
4 facts sur les psychotropes
- Fr → gros consommateurs de médicaments psychotropes
- Femmes → + de médicaments /r hommes
- augmentation de la conso avec l’âge
- E bcp publications récentes sur le sujet → évolution année par année
Historique de la psychopharmacologie : 19e siècle
- chimistes extraient ppes actifs des plantes => action + imp
- chimistes synthétisent new substances
- inventent seringue => direct ds sang => effet + rapide
Opioïdes
Opioïdes = famille des opiacés
Opiacés = héroïne, morphine, tramadol,…
Opioïdes = très efficaces pour doses minimes
=> action antidouleur, euphorie calme, apaisement, somnolence, bien-ê + diminution rythme cardiaque et respiratoire, diminution température
=> effets physiologiques trop imp => overdose
Opiacés = super addictifs => intérêt porté uniquement vers le produit
Historique de la psychopharmacologie : fin 19e siècle
Morphine = prescrite aux blessés de guerre comme antidouleur
=> Conséquences des traitements découvertes par médecins :
- phénomène de tolérance (tjrs + pr même effet)
- syndrome de sevrage (symptômes de manque)
+ rechutes nombreuses
5 C de l’addiction
Addiction = Tb du cpt caractérisé par perte de contrôle
- perte de Controle
- Craving (envie irrépressible de consommer)
- activité Compulsive
- usage Continu
- malgré les Conséquences négatives connues du sujet
Evolution des conceptions sur les psychotropes (4 étapes nous ont menées au modèle bio-psycho-social actuel)
- Début 20e s : Modèle MORAL => vu comme vice, faiblesse
- Modèle PHARMACOLOGIQUE-BIOLOGIQUE => substance responsable, addict = délinquant => prohibition, législation restrictive
- 30’s : Modèle PSYCHOLOGIQUE :
→ addiction = rencontre entre 1 substance et 1 personne
→ facteurs individuels
→ perte de la liberté - E-U : Modèle SOCIAL : faut prendre en compte contexte social
====> Modèle bio-psycho-social
=====> au fur et à mesure : Déstigmatisation
Evolution des conceptions : conceptions actuelles des addictions aux psychotropes (4)
- 60’s : Accent mis sur dépendance psychique
- Arrivée neurosciences : même mécanismes neurobiologiques pour addictions substances et certains cpts
- Addiction aux drogues mais aussi à d’autres types de cpt
- frontière + floue entre cpt normal et pathologique
Qu’ont permis les études sur l’addiction à l’alcool ?
DSM-5 → 11 critères + niv de sévérité
Substances → autres risques qu’addiction (4)
- dépendance aux cpts, rituels de préparation
- pbm physique, mort = toxicité
- conséquences sociales négatives + dangerosité sociale
- risques d’émergence de tb de tb
Lien tb psychologique et consommation
Types de relation peuvent être multiples (4)
Tb psychologique = + souvent diagnostiqué chez consommateurs de substances psychoactives et réciproquement ds population générale.
= Comorbidité (co ocurrence)
Personnes traitées pour addiction → 40-60% présentent au - 1 tb psy
Personnes consultant pour tb psy : 30-50% présentent addiction à substance
Types de relation peuvent être multiples :
- Aucune relation → co-existence
- Tb psy = csqce / aggravés par conso°
- Tb psy précédent et dét conso (= automédication)
- Tb & conso ont causes communes → vulnérabilité
= pathologie duale
=> faut traiter les 2 en même temps
Découverte fin 19e (1)
Extraction principe actif cocaïne qui a son effet propre
La cocaïne est un psychostimulant
Le premier à observer les conséquences négatives de l’usage chronique de la cocaïne (nom et date)
Freud en 1884
Amphétamine, dérivés et cocaïne, qu’est ce qui permet d’avoir un effet bien plus rapide ?
Les coupés (pas purs)
Effets psychologiques et physiques des psychostimulants (6 + par qui ils sont bcp utilisés)
Effets sur le système sympathique (augmentation du rythme cardiaque, fréquence respiratoire, etc)
Phase d’excitation (physique et psychologique) :
- augmentation de l’énergie, diminution fatigue, retarde sommeil
- effet anorexigène
- sensation d’euphorie
- sentiment de puissance intellectuelle, confiance en soi
- instabilité psychomotrice
=> utilisées pour rendre soldats/étudiants + performants
Effets qui peuvent suivre les effets psychologiques et physiques des psychostimulants (4 et pourcentages)
- sensation d’épuisement
- trouble du sommeil (insomnie)
- attaque panique, anxiété (plusieurs jours, ou +), dépression, suicide
Consommation répétée => risque d’addiction ++ (craving)
→ 5% pour 1e année, 20% pour plusieurs années
Relations possibles entre psychostimulants et troubles psychotiques (3)
- Psychostimulants peuvent être à l’origine de l’émergence d’un trouble :
=> peuvent provoquer comportements étranges, violents, répétitifs, hallucinations, délires paranoïdes (d’autant + que conso devient régulière)
ex : psychose amphétaminique (surtout symptômes positifs)
→ traitement = arrêt et antipsychotique - Psychostimulants augmentent sévérité des symptômes psychotiques (schizo)
- Comorbidités avec troubles comme dépression / troubles bipolaires
=> cocaïne augmente énergie donc utilisé comme automédication
Effets pour lesquels amphétamines sont utilisées (4)
- 1932 : inhalateur à base d’amphétamine => effet stimulant
- 2GM : utilisation dans l’armée
- 1957 : rapport cas de psychoses chez utilisateurs
- coupe faim dont certains encore légaux ajd (médiator)
Psychostimulants prescrits comme médicaments : le cas des enfants TDAH
Enfants TDAH > 6 ans → recommandations :
- 1e intention = suivi psychologique
- 2nde intention = méthylphénidate (= psychostimulant)
Méthylphénidate : aussi pour narcolepsie chez adultes
Méthylphénidate /r à placebo/thérapie dans TDAH chez enfants :
- ↘↘ symptômes TDAH, tb cpts et amélioration clinique globale
- efficacité traitement combiné (PEC + méthylphénidate (même seul))
Effets secondaires du méthylphénidate (5)
- instabilité psychomotrice, insomnie, céphalées
- vertige, dyskinésie, ↘ appétit, ↘ croissance
- labilité émotionnelle, agressivité, agitation
- modification pression artérielle et fréquence cardiaque
- trouble psychiatrique
Etudes sur méthylphénidate chez adultes TDAH (4)
- médicaments => effet rapide
- thérapie => effet + lent
=> résultats similaires / mieux pour thérapie
=> Risque de mauvais usage / usage détourné chez l’adulte
=> + de risques de TUS chez adultes TDAH /r à population générale
Niveaux d’organisation du système nerveux (6, du plus particulier au plus général)
- Molécule
- Synapse
- Neurone
- Réseau de neurones
- Région cérébrale
- Réseau de régions cérébrales (syst ou autre)
La transmission synaptique
Neurones émettent un signal électrique (PA) qui, arrivé à l’extrémité de l’axone, va être transformé en un signal chimique (neurotransmetteur) qui va agir au niveau de la synapse.
Types de transmission chimique / synaptique (3)
- Excitatrices (+), favorise envoi du PA dans neurone suivant
- Inhibitrices (-), empêche envoi du PA dans neurone suivant
- Modulatrices (+ ou -)
Plusieurs familles de neurotransmetteurs (4)
Acides aminés
- glutamate (excitateur)
- GABA (inhibiteur)
=> Neurotransmetteurs
Monoamines
- DA (dopamine)
- NA (noradrénaline)
- 5HT (sérotonine)
- Ach (acétylcholine)
Gaz solubles
- NO (monoxyde d’azote)
Neuropeptides
- Endorphine
- Enképhaline
- Ocytocine
etc…
Le + souvent neuromodulateurs.
Mécanismes de transmission synaptique (5)
- arrivée d’un message nerveux électrique (PA)
- Vésicules remplies de substances chimiques migrent vers la fente synaptique
- vésicules déversent substances chimiques dans fente synaptique
- molécules se fixent sur récepteurs => réponse +/- rapide
- mécanismes agissent pour inactiver molécules de nt quand mauvais timing
2 grands types de mécanismes d’inactivation des molécules de nt
- Recapture = molécules de nt = recaptées par un transporteur (= une pompe)
- Dégradation par une enzyme = molécule = modifiée et ne peut plus se fixer sur récepteurs
2 grands types de récepteurs et ce qu’ils déterminent
Ils déterminent si nt est un nt ou nm
- Récepteurs canaux / ionotropiques :
→ type de réponse (chgmt électrique) va dépendre du type d’ions qui vont entrer dans neurone post-synaptique
→ Nt excitateur => entrée d’ions positifs => dépolarisation => propagation de l’influx nerveux
→ Nt inhibiteur => entrée d’ions négatifs => hyperpolarisation => blocage de la transmission de l’influx nerveux - Récepteurs couplés à protéine G / métabotropiques :
→ si protéine G est activée => chgmt dans production du 2nd messager (= molécule) => réponses biologiques à court et long terme
Etapes pour récepteurs ionotropiques et métabotropiques
Etape 1 : nt se lie à récepteur canal ou récepteur protéine G
Récepteur canal :
Etape 2 : canal s’ouvre et laisse entrer et sortir les ions
Etape 3 : effet rapide
Récepteur protéine G :
Etape 2 : protéine G activée
=> chgmts ds production 2nd messagers
=> chgmt de l’excitabilité du neurone
Etape 3 : effet rapide
Récepteur protéine G :
Etape 2 : protéine G activée
=> chgmt de production 2nd messagers
=> chgmts ds activité d’enzymes dépendantes de ce 2nd messager
=> chgmt ds production de facteurs de transcription
Etape 3 : effet lent
Effets possibles des récepteurs à protéine G (4)
- ADN dans noyau porte informations génétiques
- Seule une partie des gènes = transcrits en ARN messager (puis en protéines)
- L’expression de ces gènes requiert des “facteurs de transcription”
- Si l’activation de ces facteurs de transcription changent : chgmt dans l’expression de certains gènes (long terme)
Les 4 types de récepteurs
- Agoniste = molécule ayant même action que nt
- Antagoniste = empêche nt d’avoir son action car bloque récepteur donc par de réponse (on en donne pour overdose)
- Agoniste partiel = réponse ne dépasse pas un certain seuil même si on augmente quantité (= seuil limite)
- Agoniste inverse = réponse contraire de celle induite par le nt
Localisations possibles des récepteurs (4)
- Récepteurs ionotropiques => post synaptique
- Récepteurs métabotropiques => pré ou post synaptique
- Pré = impliqué dans modulation / synthèse et stockage du nt
- Post = tous les phénomènes liés à l’influx nerveux
Modes d’action des psychostimulants au niveau synaptique → tous les psychostimulants
=> Agissent au niveau de 2 types de synapse :
- celles qui ont comme nt la dopamine (DA)
- celles qui ont comme nt la noradrénaline (NA)
Augmentation de transmission synaptique au niv des synapses à DA et à NA
Mode d’action :
- blocage de la recapture
- 80% de la DA ou NA = recaptée par un transporteur
- NA et DA agissent sur + de récepteurs et + longtemps
Modes d’action des psychostimulants au niveau synaptique → amphétamines et dérivés
Existent également autre mode d’action :
Augmentation de transmission synaptique au niv des synapses à DA et NA :
- blocage de la recapture de DA et NA
- effet sur stockage de DA et NA dans vésicules (sortie de DA et NA des vésicules et passage dans synapse)
(molécules d’amphétamines prennent la place de DA et NA)
=> sur plusieurs heures : - de DA et NA dans vésicules de stockages
=> réponse + faible, fatigue, déprime, descente
NA et DA sont des…
Neuromodulateurs et n’ont que des récepteurs métabotropiques
DA a 2 grands types de récepteurs
- Récepteurs D1 couplés positivement au système de 2nd messager
=> augmentation excitabilité du neurone => + de PA - Récepteurs D2 couplés négativement au système de 2nd messager
=> diminution excitabilité du neurone => - de PA