CPETCC Flashcards
TCC, 3e vague → des courants remettent en cause la pertinence des diagnostics (2)
- Modèles PROCESSUELS = transdiagnostics, thérapie centrée sur les processus
- Modèles EN RESEAU = comment symptômes interagissent entre eux
=> Il n’existe pas de modèle qui explique tout, ils sont relatifs, variables, dépendent des cultures, constructions qui évoluent, ce sont des outils
Antiquité Gréco-Romaine (avant JC)
- E descriptions de tb psys
- Hippocrate, Galien → Théorie des humeurs
→ déséquilibre des humeurs crée tb psys
→ traitement = dialogues, médicaments, plantes, saignées
Moyen Age (Ve - XVe s)
Coexistent 2 attitudes en Europe :
- RICHES :
> pratique médicale, inspirée de l’antiquité (4 humeurs) + la médecine arabe (jugement, la mémoire et l’imagination)
> = maladies de la tête qu’il faut SOIGNER et PROTEGER - PAUVRES :
> pratiques sociales, malade = possédés
> torture, exorcisme, bûchers, noyades,…
Conceptions actuelles des troubles psys
Ajd, il existe plusieurs conceptions => attitudes vont de la bienveillance à la maltraitance, rejet, indifférence…
TCC = efficaces selon statistiques mais ne marchent pas à ts les coups => ne suffit pas
Bons psychothérapeutes = ouverts à plusieurs approches
Rythme de la thérapie = rythme du patient (auquel il peut intégrer, accepter et intérioriser chgmts)
Philippe PINEL, le traitement moral (1800)
→ traité médical sur l’aliénation mentale
→ briseur de chaînes, crée champ psychiatrique et psychothérapeutique
→ tb psys = perte de contrôle des passions, émotions trop fortes
→ traitements = raffermir la raison avec bienveillance et autorité
=> prémices des thérapies psychologiques et relationnelles
Théories et Thérapies du Choc (Renaissance à ajd)
→ tb psys seraient dû à chocs (trauma)
→ traitement = contre-chocs (ne marchent pas sauf sismothérapie = électrochocs)
Psychanalyse freudienne
→ symptômes = expression déformée d’un désir refoulé dans la période psychosexuelle de l’enfance
→ traitement = levée du refoulement, réorganisation des défenses
=> repose sur classification catégorielle des tb :
> névroses, psychoses, perversions
OU > névroses, psychoses, états limites
Approches Humanistes (rogériennes)
→ ê H tend vers accomplissement, tb psys = dus aux entraves (société, histoire perso,…)
→ traitement = écoute active, non directif, thérapeute miroir
→ pas de syst de classement des tb ds leur logique propre
Approches systémiques
→ tb = mode de communication ayant fonction relationnelle au sein du système
> on construit notre réalité avec les autres
→ But : relancer potentiel de la personne pour lui permettre d’advenir
→ traitement = modifier l’équilibre du syst, approche non directive
→ pas de syst de classification ds leur logique propre
=> on doit se demander quels sont les effets du tb / de l’amélioration du tb ds vie / entourage du patient
Relativité culturelle des systèmes de classification
H => tb mentaux => syst de catégorisation
Relativité culturelle historique → on retrouve des classifications en Grèce antique, ds l’histoire de Chine, Inde, Pays arabes, indiens d’Amérique
Relativité culturelle : il existe d’autres classifications que DSM, CIM, PDM
e.g. CFTMEA, classification chinoise (DSM+spécificités)
Ds ce cours on verra les modèles qui font consensus scientifique au niv international : DSM, CIM, RdocProject, modèle en réseau, modèle transdiagnostique
RDoc Project
Checheurs collectent toutes infos empiriquement validées (génétiques, physiologiques, cognitives, comportementales,…) pour tenter d’avoir une base scientifiquement + solide que DSM pour comprendre tb mentaux
Idée de la nécessité des diagnostics
Ajd, en TCC domine l’idée de nécessité de se repérer d’abord ds une logique diagnostique catégorielle (DSM, CIM, …)
→ Manuels, formations, cours, stratégies TCC => diagnostics psychiatriques
→ Dans le DSM on peut : poser plusieurs diagnostics (comorbides), ne pas en poser, dire qu’on ne sait pas
Principaux pbms des systèmes de classification en psychiatrie concernant la façon de définir un tb mental (5)
- pas de marqueurs objectifs des tb
=> on doit se rabatte sur critères + subjectifs, interprétatifs
=> critères psychologiques : comportementaux, cognitifs, émotionnels,… = interprétés comme écarts à la norme (= cliniquement significatif) - pas de symptôme pathognomonique, tjrs constellation de symptômes
- symptômes transversaux / plurivoques (plusieurs diagnostics possibles pour un même symptôme) => seul le thérapeute clinicien peut trancher
- un même tb peut s’exprimer par symptômes ≠ + les gens réagissent à leur tb => tableaux cliniques très différents pr un même tb
- débats scientifiques sur l’existence de certains tb
Conseil : pour limiter biais ds diagnostics = mêler nos impressions subjectives avec outils objectivants, croiser les regards
Conception du normal et du pathologique en psychologie
“Normal” = fluide, peut gérer ses émotions
“Malade” = ressent émotions mais peut pas les gérer
Différencier le normal du pathologique (5)
- Les symptômes sont des cpts, pensées et émotions normales mais + forts, + fréquents, +intenses OU à un moment qui n’est pas adapté.
=> il faut connaitre et situer les symptômes - Tb psys peuvent être normal ou patho selon le CONTEXTE
=> le symptôme doit être compris dans son contexte - Question de la fonction du tb (certains peuvent être salvateurs)
- Les tb existent en eux mêmes mais ont aussi une dimension politique et sociale
- Question du continuum
Continuum entre normal et pathologique
Certaines personnes vont très bien, très mal ou sont dans un entre-deux :
→ Peuvent avoir certains symptômes forts et d’autres moins forts
→ D’autres vont mal par périodes
=> Ne pas réduire la personne à son tb !
/!\ On a tendance à penser comme on parle.
2 critères essentiels pour déterminer la pathologie
- Souffrance (pt ê chez proches)
=> DSM = souffrance cliniquement significative - Inadaptation (rapport de la personne avec le monde qui l’entoure)
=> DSM = altération du fonctionnement social, professionnel, etc.
Nouveautés ds le DSM-5 (3)
- Parle de DYSFONCTIONNEMENT PSYCHIQUE (=> on entre ds processus internes)
- Ouvert aux approches + psychothérapiques, + psychologiques car aborde le sous-jacent
- Prend en compte contexte culturel
=> Déviance /r norme ≠ 1 tb (=> il faut ê ouvert mentalement)
Systèmes de classifications, 2 types ppaux
- Catégoriel = binaire, on a ou non le tb
=> + facile à penser - Dimensionnel = continuum, on a + ou - tel symptôme
=> + proche de réalité clinique - On peut les mélanger :
> Catégoriser le dimensionnel = ds 1 échelle dimensionnelle, déterminer un seuil à partir duquel c’est pathologique
> Dimensionnaliser le catégoriel = ds 1 échelle catégorielle, définir la sévérité
2 façons d’envisager la notion de “spectre”
- Toutes les variations possibles du même trouble, tous les profils possibles
- Toutes les personnes concernées, y compris les 90% qui sont hors diagnostic mais qui présentent qd même certains traits (surtout qd même capital génétique)
Définitions “diagnostic” (3)
- Déf médicale : repérer signes chez un patient et déterminer correspondance avec un tb psychique (DSM, CIM, …)
- Déf psychanalytique : déterminer correspondance avec un type d’organisation psychique suivant le modèle psychanalytique (défense, angoisse, relation d’objet = névrose, psychose, état limite,…)
- Déf psycho clinique : décrire fonctionnement psychique = bilan psychologique
=> en TCC, on démarre toujours la thérapie par un bilan qui inclut généralement une démarche diagnostique
Conférence de consensus déf
Tous les soignants d’un domaine font gros travail (conférence) d’où sort consensus sur acception, pec, etc => = référence pour les soignants
Limites des diagnostics psychiatriques (3)
- Fidélité relative : conférence de consensus révèle 30% de désaccord d’une étude à l’autre sur diagnostics d’un même trouble
- Expérimentation a montré que les psychiatres font leur diagnostic en 3 minutes et en changent rarement après
=> on doit rester ouvert et flexible sur hyp diag - Rosenheim
=> psychiatres font faux patients en HP et présentent plus aucun symptômes après internement => hospitalisés entre 19 et 52 jours car tout ce qu’ils font est interprété de façon pathologique (biais de confirmation pour préjugés diagnostiques)
=> dit qu’il va envoyer d’autres faux patients ds HP/cliniques mais ne le fait pas => 73 diagnostiqués faux patients et 40 suspectés
===> scandale ! psychiatres américains veulent diagnostics + fiables => DSM-III
Pourquoi poser des diagnostics (2, 5)
- Limiter les biais
- Enjeux des diagnostics :
→ Clinique : diagnostic = élément pr indiquer traitement, les gens sont + efficaces vàv d’eux-mêmes qd savent ce qu’ils affrontent (communication du diag, psychoéducation,…)
→ Familial : inclure la famille (notamment ds psychoéduc)
→ Identitaire : mettre des mots sur ce qu’on est, permet de se reconstruire
→ Juridique : arrêts maladies, pec, reconnaissance travailleur handicapé, non responsabilité ds procès,…
→ Social : (auto)stigmatisation
Facts sur le DSM (5)
- lui et classifications similaires dominent psychiatrie actuellement
- fondé sur études psychométriques statistiques + infos statistiques sur tb
- DSM = only tb psy VS CIM = toutes les maladies
- fait par APA
- plusieurs livres
Historique du DSM : début 19e s
1ères classifications sont très variées, éparses, dominées par psycha. Aucun accord entre les systèmes.
Historique du DSM : 2GM
Classification psychiatrie militaire = “Medical 203” => devient référence psychiatrique et unifie tous les états
Historique du DSM : 1949
CIM-6 inclut une section sur tb psychiques pr la 1ere fois
Historique du DSM : 1952
Américains s’appuient sur CIM pr transformer Medical 203 en DSM (orienté psycha)
Historique du DSM : 1968
DSM-II (+ de tb)
Historique du DSM : qu’est ce qui nous mène du DSM II au DSM III ?
Etudes sur diag en 3 minutes + études Rosenheim => remise en cause du DSM-II donc évolue :
- Approche descriptive et athéorique des tb
- Approche multiaxiale (on = sensés évaluer situation d’un patient selon 5 axes)
Historique du DSM : 1980
DSM-III => marque rupture et engendre polémiques et débats scientifiques
Historique du DSM : 1987
Révision DSM-III
Historique du DSM : 1994
DSM-IV
Historique du DSM : 2000
DSM-IV R
Historique du DSM : 2013
DSM-5
Objectifs du DSM (3)
Clinique, Enseignement, Recherche
Comment s’est construit DSM-IV(3)
- Système catégoriel
- Chaque catégorie correspond à un diagnostic
- Chaque diagnostic est décrit selon les critères
Conflits d’intérêt ds DSM-IV
=> contrôlés ds DSM-5
→ avancées peuvent être bonnes pour patients ET industries
→ intérêts doivent être contrôlés et transparents
(certains chercheurs = payés pour semer le doute)
E une tendance à…. (ds le domaine de la recherche)
à l’autoconfirmation envers soi, ses recherches, ou industrie dans laquelle on travaille.
Vers le DSM-5 : 2007, combien de personnes travaillent dessus au début ?
150 personnes travaillent sur DSM-5 et 400 experts aident.
Vers le DSM-5 : différentes étapes de création (10), principes de révision (4)
- revue de littérature
- analyse de données
- publication
- enquêtes de terrain
=> Révisions :
→ ê utile à clinique
→ avoir preuves scientifique de sa validité
→ ê conservateur (en continuité avec versions précédentes)
→ aucune limite au changement
- études de terrain
- 2010 : publication version 1 → commentaires
- 2011 : publication version 2 → commentaires
- 2012 : publication version finale (évaluée & votée par comité APA)
- évaluation par comité santé publique
- etc…
DSM-5 : combien de personnes ont travaillé sur le projet au final ?
environ 1800 experts du monde entier
Différences entre DSM-IV R et DSM-5 (12)
- chiffres arabes
- mono axial
- n’évoque plus dim° athéorique
- insiste sur usage clinique et pratique
- insiste sur limite (catégoriel) + adéquation CIM-11
- 21 grandes classes de trouble
- Développemental (enfants peuvent souffrir des mêmes troubles que les adultes + ordre)
- Différences dans les classes de tb
- Echelle de handicap WHODAS
- E questionnaires pr évaluer tb et son intensité
- Prend en compte dim° culturelle
- Ressources et évaluation en ligne
Utilisation et organisation du DSM-5 (5)
- Diagnostic = pr tb actuels
- Si comorbidités => on indique tous les diagnostics présents et celui qui domine (= cause les autres tb)
- On pt spécifier “provisoire”
- Si aucun diagnostic => on l’indique
- Si tb = passés => “en rémission (partielle/totale)”
21 grandes classes de tb du DSM-5
- Tb neurodéveloppementaux
- Spectre de la schizo et autres tb psychotiques
- Tb bipolaires et apparentés
- Tb dépressifs
- Tb anxieux
- Tb obsessionnels compulsifs et apparentés
- Tb liés à traumas / facteurs de stress
- Tb dissociatifs
- Tb à symptomatologie somatique et apparentés
- Tb des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments
- Tb du contrôle sphinctérien
- Tb de l’alternance veille sommeil
- Dysfonctions sexuelles
- Dysphories de genre
- Tb disruptifs, du contrôle des impulsions et conduites
- Tb liés à substance et tb addictifs
- Tb neurocognitifs
- Tb de la personnalité
- Tb paraphiliques
- Autres tb mentaux
- Tb des mvmts et autres effets indésirables induits par un médicament
Troubles de la personnalité
Tb de la personnalité = souvent forts et inscrits ds leur fonctionnement habituel depuis plusieurs années
=> approche + dimensionnelle ds section III
=> rare qu’il y ait qu’un seul à la fois
Tb neurodéveloppementaux
→ commence ds l’enfance, dimensions neurologiques impliquées
→ TSA, TDAH, tb apprentissages
Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
→ tb psychotique bref, schizophréniforme, schizoaffectif, tb délirants (érotomanie, paranoïaque,…)
Tb bipolaires et apparentés
→ Type 1 : au moins 1 ép maniaque (manie domine)
→ Type 2 : au moins 1 ép hypomane (dépression domine)
Tb dépressifs
Tb dépressif caractérisé, dysthymie, tb dépressif chronique, tb dysphorique prémenstruel
Tb anxieux
Tb panique ≠ agoraphobie
Tb obsessionnels compulsifs et apparentés
Obsession d’une dysmorphie corporelle, syllogomanie, trichotillomanie, dermatillomanie…
Tb liés à traumas / facteurs de stress
Tb de l’adaptation, TSPT, tb réactionnels de l’attachement, tb de stress aigu
Tb dissociatifs
Déréalisation
Dépersonnalisation
Tb des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments
Pica (met tout ce qu’il trouve à la bouche), mérycisme (régurgite), TCA, accès hyperphagique
Tb du contrôle sphinctérien
Enurésie, encoprésie
Tb de l’alternance veille sommeil
Insomnies, hypersomnolence, narcolepsie, tb sommeil liés à respiration, tb rythme circadien, parasomnies
Tb neurocognitifs
Tb neurocognitifs léger, pose question de pathologiser le normal
Tb neurodégénératifs -> démences etc
Comment se présente un chapitre de la section II du DSM ? (4)
- Intro : présentation générale du tb, de sa place ds DSM-5 + présentation du chapitre
- Présentation des ≠ tb par description
- Spécification d’INSIGHT (conscience du tb) → bon/mauvais/absent
- Présentation de critères d’un des tb
Comment se présentent les critères diagnostiques ds DSM-5 ? (6)
- Nom du tb (situe tb ds 1 cadre conceptuel)
- Code DSM + Code CIM
- Critères diagnostics (cognitifs, émotionnels, comportementaux, de temps, de conséquences sociales) + critères d’exclusion
→ Polythétiques (A) → tous sous critères n’ont pas à être remplis
→ Monothétiques (B) → dt ê présent totalement
→ Désadaptation/altération d’un domaine important de vie => cliniquement significatif
Comment se présente un diagnostic dans DSM-5 ?
- F42, TOC avec bon insight
- Données liées au tb :
→ spécification : insight, cognitions adaptées, co-morbidités
→ caractéristiques diagnostiques + caractéristiques associées au diag
→ prévalence
→ dvpt et évolution - Facteurs de risque, pronostique :
→ tempéramentaux, environnementaux, génétiques, physiologiques - Questions diagnostiques liées à culture
- Questions diagnostiques liées au genre
- Données sur risque suicidaire
- Données sur retentissement fonctionnel
- Diagnostic différentiel
- Comorbidité
=> Suit même structure pour chaque tb du chapitre
A quoi correspond la Section III du DSM-5 ?
Modèles et mesures émergent(e)s
Quelles sont les nouveautés apportées par la section III du DSM-5 ? (4)
- Prendre en compte le dimensionnel
- Prendre en compte le handicap
- Prendre en compte la dimension culturelle
- Options pour tb de la personnalité
Comment la section III du DSM-5 prend en compte le dimensionnel ? (4, 2)
- Prendre en compte intensité, durée, nb de symptômes
- Démarche en 2 tps :
→ autoévaluation symptomatiq transversale
→ si un domaine pathologique = positif => l’évaluer ac outils niv 2 - Evaluation dimensionnelle symptômes psychotiques
- Evaluation tb personnalité → modèle alternatif avec NIVEAUX d’altération
Comment la section III du DSM-5 pend en compte le handicap ? (1)
WHODAS → évaluation du handicap / retentissement fonctionnel
Comment la section III du DSM-5 prend en compte la dimension culturelle ? (4)
- Q° liées à culture pr chaque diag
- Def° termes (race, ethnie, culture)
- FORMULATION CULTURELLE
- Entretien de Formulation Culturelle (EFC)
La formulation culturelle prend en compte … (5)
- Identité culturelle
- Conceptualisation culturelle de détresse
- Facteurs stress psychosocial, caractéristiques culturelles de vulnérabilité et résilience
- Caractéristiques culturelles de relation sujet/clinicien
- Evaluation culturelle globale
Entretien de Formulation Culturelle (EFC)
→ 2 caractéristiques
→ 5 objectifs
→ explore 4 domaines
2 caractéristiques :
- pt ê utilisé pr tt sujet
- s’appuie sur infos transmises par sujet/proche
5 objectifs :
- aider évaluation diag qd différence culturelle
- éclairer doutes sur expression symptômes
- éclairer doutes sur intensité tb
- lever mésentente patient-clinicien sur relation de soins
- favoriser engagement ds soins
Explore 4 domaines :
- déf culturelle du pbm
- perception culturelle de cause / contexte / soutien
- facteurs culturels gênant ressources internes ds passé
- facteurs culturels gênant ressources internes ds présent
Quelles sont les options pour les troubles de la personnalité ds la section III du DSM-5 ? (4)
Envisager avec modèle alternatif - dimensionnel :
→ car pbm de co-morbidité imp
→ catégories larges et dimensions
→ critères généraux : altération fonctionnement personnalité, min 1 trait de P pathologique, altération rigide et envahissante, stable
E 10 TP répartis en 3 groupes
- A bizarre-excentrique : paranoïaque, schizoïde, schizotypique
- B théâtral-émotif : antisocial, borderline, histrionique, narcissique
- C anxieux-craintif : évitante, dépendante, obsessionnelle-compulsive
Les critiques du DSM-5 (5)
→ Bcp d’attaque (surtout en France)
→ surmédicalisation des tb
→ catégories, surpathologise, trop comportemental, trop médical, prend pas en compte vie psychique sous jacente…
→ nouvelles catégories spécifiques → bas niv de sévérité
→ manque de scientificité (mauvaise fidélité inter-juge)
Ppaux diagnostics des troubles bipolaires et apparentés (3)
- tb bipolaire type 1
- tb bipolaire type 2
- tb cyclothymique (“alterne entre hypomane et hypodépressif”)
Ppaux diagnostics des troubles dépressifs (4)
- tb disruptif avec dysrégulation émotionnelle
- tb dépressif caractérisé
- tb dépressif persistant (dysthymie)
- tb dysphorique prémenstruel
Ppaux diagnostics des troubles anxieux (8)
- anxiété de séparation
- mutisme sélectif
- phobie spécifique
- anxiété sociale (phobie sociale)
- tb panique
- spécification de l’attaque de panique
- agoraphobie
- anxiété généralisée
Ppaux diagnostics des troubles obsessionnels compulsifs et apparentés (5)
- tb obsessionnel compulsif
- obsession d’une dysmorphie corporelle
- thésaurisation pathologique (syllogomanie)
- trichotillomanie (arrachage compulsif des cheveux)
- dermatillomanie (triturage pathologique de la peau)
Ppaux diagnostics des troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments (6)
- pica
- mérycisme
- restriction / évitement de l’ingestion d’aliments
- anorexie mentale
- boulimie
- accès hyperphagique
Ppaux diagnostics des troubles liés à une substance et troubles addictifs (3, 11)
3 aspects :
- trouble de l’usage de …
- intoxication par …
- sevrage de ….
11 catégories :
- une substance
- alcool
- caféine
- cannabis
- hallucinogène
- substances inhalées
- opiacés
- tabac
- sédatifs, hypnotiques ou anxyolitiques
- stimulants
- troubles non liés à des substances (e.g. jeu pathologique)
Ppaux diagnostics des troubles neurodéveloppementaux (6 catégories, 12 diag en tout)
Handicaps intellectuels :
- handicap intellectuel (tb du dvpt intellectuel)
- retard global du dvpt
Tb de la communication :
- tb du langage
- tb de la phonation
- tb de la fluidité verbale apparaissant ds l’enfance (bégaiement)
- tb de la communication sociale (pragmatique)
Tb du spectre de l’autisme :
- tb du spectre de l’autisme
Déficit de l’attention / hyperactivité :
- déficit de l’attention / hyperactivité
Tb spécifique des apprentissages :
- tb spécifique des apprentissages
Tb moteurs :
- tb dvptal de la coordination
- mvmts stéréotypés
- tics
Ppaux diagnostics de la schizophrénie et autres troubles psychotiques (6)
- tb délirant (que du délire)
- tb psychotique bref (max 1 mois)
- tb schizophréniforme
- schizophrénie (+ de 6 mois)
- tb schizoaffectif (symptômes schizo et thymiques en même tps)
- catatonie
Ppaux diagnostics des troubles de la personnalité (.)
- perso dépendante (camille)
- perso obsessionnelle compulsive (tata, karen, louis de funes)
- perso borderline (rebecca bunch)
- perso histrionique (cameron)
- perso paranoïaque
- perso schizoïde (light yagami)
- perso narcissique (rachel berry)
- perso évitante (yaman)
- perso schizotypique
- perso antisociale (joker)
Modèles TCC pour TPA (9)
TPA = Trouble Panique Agoraphobie
- Ds 70% des TP, il y a A
- AP ≠ TP → + peur que ça revienne + impact vie du sujet
- Prévalence 1,5 à 3%, + chez jeunes (25 - 45 ans), + les femmes que les hommes
- Fréquemment associé à d’autres tb → provoque sensations physiques indiquent danger
- Associé à événements déclencheurs (deuil, séparation, surmenage)
- Si AP, penser au burnout, bien questionner travail
- TP → bcp symptômes physiques → nécessite batterie de tests somatiques → à vérifier AVANT de commencer thérapie
- Psychoéducation → “AP s’arrête tjrs” = rassurant
- Croyances irrationnelles (honte, peur du rejet) alimentent AP. Perte de contrôle ds AP.
TPA → Diagnostic CIM 10
TP = ds tb névrotiques (ds sens TA), tb liés à facteurs de stress et tb somatoformes.
- TP (anxiété épisodique paroxystique) (= AP)
- Agoraphobie avec TP
- Agoraphobie sans TP
TP → modèle / programme TCC ordonné, simple et efficace
TPA → Modèle de Clark (1990)
Spirale de l’AP liée aux sensations physiques, interprétées comme dangereuses par cerveau (e.g. coeur qui bat vite = crise cardiaque ; i.e. biais cognitifs) → scénario catastrophe déclenche angoisse ⇒ déclenche nouvelles sensations
But TCC = rompre cercles vicieux
→ analyse fonctionnelle entre ds modèle
→ souvent on pt repérer les causes
→ pas de relaxation pr TP (et AP au début) car sensations même liées à relaxation peuvent être angoissantes
→ puis psychoéducation à partir de l’analyse fonctionnelle (imp demander au sujet si ça correspond à ce qu’il vit)
Thérapie du TPA → faire le diagnostic
- Paroxysme anxieux spontané (sans raison apparente) et brutal (acmé en - de 10 min)
- Impliq plsrs symptômes anxieux intenses (physiologiques, cognitifs et émotionnels)
TP = cara par peur de la peur entre AP + souvent conduites d’évitement
→ anxiété anticipatoire ++, stresseurs psychosociaux, addiction = contextes masquant => faut chercher AP spontanée
Quelles sont les étapes pour diagnostiquer les TPA ? (5)
- Bilan somatique
- Diagnostic différentiel avec d’autres TA
- Comorbidités (addiction, dépression)
- Analyse fonctionnelle = analyse du pbm pour voir ≠ élément et leur fonction
- Faire passer échelles spécifiques
Psychothérapie TCC des TPA (3 étapes)
12 à 25 séances hebdo de 45-60’, mieux en individuel.
1) INFORMER : nommer, expliquer tb, la psychothérapie, exprimer espoir et encourager lectures
→ “fausse alarme” = détecter danger trop sensible → ds AP se déclenche sans danger apparent
Ne cherche pas à enlever peur / sensation mais liens entre tout (pensées ≠ vérités)
2) Travail sur SENSATIONS CORPORELLES :
Contrôle respiratoire : AP → travail sur hyperventilation → faire entrer moins d’air ds corps :
- ↘ nb cycles respiratoires
- respirer en rectangles
- respirer en superficiellement = sans bruit
- respiration abdominale
3) RESTRUCTURATION COGNITIVE : manif° ≠ pbm
manif ° provoq angoisse par l’intermédiaire d’interprétation catastrophique ⇒ faut travailler sur pensées dysfonctionnelles
Les étapes de la restructuration cognitive pour les TPA
→ Les mettre en évidence : on questionne (entretien, analyse fonctionnelle, colonnes de Beck, …)
→ Les faire évoluer ⇒ dvper flexibilité cognitive (via flèche descendante, rationalisation, entretien socratique,…)
→ Trouver pensées alternatives (colonnes de Beck)
→ Ecrire un monologue de sécurité
→ Informer (e.g. on ne meurt pas d’une crise de panique)
→ Repérer les déclencheurs d’une AP sur un carnet (pensées, sensations, émotions, …)
→ Réattribution des déclencheurs : réattribuer bonnes causalités
Lutter contre hyperventilation : respirer air moins oxygéné (mains / sac)
Après repérage déclencheur ⇒ exposition (d’abord sensation puis situation si agoraphobie) ⇒ vise habituation car permet désensibilisation
→ Rationnel (familiarisation avec stimuli panicogènes)
→ Expliquer courbe de l’angoisse
→ Mettre en évidence sit°/stimuli panicogènes/évités
- Evaluer stimuli en intensité d’angoisse (1 à 10), les hiérarchiser, ex en séances et en dehors des séances
- Exercice = activer le stimulus
Les exercices d’exposition doivent être (4, 3)
- suffisamment longs (que l’anxiété ↘ de 50% min, à faire en début de séance)
- répétés
- complets (pas de distraction ni d’évitements subtils)
- toujours avec l’accord, l’engagement et sous contrôle du patient
1) évaluation anxiété + restructuration cognitive (expliquer intérêt de l’ex)
2) exposition interoceptives (sensations) pr AP
3) puis situations en imagination
Pendant exercices :
- entretenir un peu motivation
- évaluer tout au long pour construire courbe et lui montrer
- apprendre à éviter d’éviter
- pas de relaxation (on veut que l’angoisse monte)
Caractéristiques de l’évitement
Evitement marche à court terme mais empêche personne de se désensibiliser => renforce sensibilisation / peur.
TOC → compulsion = évitement
Créateur et nom complet de la CIM
Fait par OMS
Nom complet = classification statistique des maladies et pbms de santé connexes
Historique de la CIM (9)
- 18e s : 1ères classifications des causes de mort en Europe (peu fiables)
- Fin 19e s : 1e liste fiable des causes de mort (Suisse)
- Adoption de “la classification de Bertillon des causes de mort” → référence internationale adoptée par USA
- Fr et En = langues officielles de la CIM
- 1948 : publication 6e édition qui inclut pour la 1e fois la section F : tb psychiques
- L’OMS demande à tous les pays de se doter de statistiques fiables sur les maladies
- Révision CIM ≈ ts les 10 ans
- OMS → rôle coordinateur, centralisateur et moteur ds l’amélioration, les adaptations, l’usage de la CIM
- Les données proviennent de la synthèse des contributions des ≠ pays ou d’agences internationales
NB : ts tb ≠ ds cat’ des tb mentaux → e.g. syndrome dysphorie prémenstruelle
Construction de la CIM
Concepts = noms des maladies = on suppose qu’ils correspondent à une réalité et produisent des effets (symptômes) = ce sont des construits théoriques
Question se pose : est-ce que les maladies E et renvoient à une réalité ? (sans nier souffrances psychiques)
NB : associations de patients revendiquent le terme “maladie” ⇒ reconnaissance de leurs difficultés
Principe général de la psychopathologie cognitive
Interprétation des informations (externes et internes) ⇒ dét’ émotions, cognitions, cpts = système cognitif ⇒ dét’ patho
Interprétation → traitement cognitif = permanent, automatiq, inconscient
Si traitement cognitif adapté : santé silencieuse, illusoire
Si traitement cognitif dysfonctionnel : inadaptation, souffrances, frustrations
Qu’est-ce qu’étudie la psychopathologie cognitive ?
Elle étudie les dysfonctionnements cognitifs produisant les tb psychiques et les symptômes.
Quelles est l’arme principale de la psychopatho cognitive ?
la remédiation cognitive : intervenir sur processus et fonctions cognitives défaillantes
→ se dév depuis 60’, imagerie cérébrale ⇒ accélération récente
→ repose sur exp scientifiques en labo
Quels sont les processus impliqués dans la remédiation cognitive ?
- ATTENTION : biais attentionnels, focalisation et désengagements attentionnels, attention sélective, vigilance,…
- EVALUATION : valences positives/négatives, biais cognitifs, attitudes implicites/patterns de jugement, croyances, jugements explicites…
- MEMOIRE : encodage, récupérations, explicite/implicite…
+ Cognitions sociales (ToM, empathie…), fonctions exécutives, métacognition…
La psychopathologie cognitive : en pratique
Nos théories et croyances dét’ nos actions.
- réentraîner les fonctions pbmatiques (= remédiation cognitive (= RC))
- programmes
- RC s’inscrit ds projets + larges de réhabilitation psychosociale
⇒ ne part pas du tb de la personne mais de ce qu’elle veut faire de sa vie
⇒ complémentaire aux psychothérapies / traitements psychiatriques qu’elle ne remplace pas
→ toujours précédée d’une évaluation approfondie
→ efficacité variable et modérée
L’approche processuelle transdiagnostique
Un même processus peut expliquer des symptômes très ≠ ds tb très ≠
+ on peut avoir mêmes processus ds tb ≠ = transdiagnostique
Ces processus produisent des symptômes
⇒ symptômes produisent pbms fonctionnels et sociaux
⇒ pbms renforcent processus (effet feedback)
→ ds réseau on peut inclure champs sociale, économique… + choses positives
Les approches processuelles transdiagnostiques appartiennent à…
la 3ème vague des TCC
Les approches processuelles transdiagnostiques reposent sur… (1-7 et 1-3)
Reposent sur constat des limites des approches diagnostiques catégorielles classiques (DSM, CIM…) :
→ fragilité des concepts psychiatriques (diagnostics) insuffisamment fondés scientifiquement
→ importance des situations de “autre” et “non spécifié” ds DSM
→ variabilité individuelle imp ds 1 même diagnostic (surtout que pbms vie persos s’ajoutent et interragissent avec tb psychiatriques (e.g. pbms au boulot)
→ importance des comorbidités
→ fréquence de symptômes proches ds tb ≠ (dc stratégies thérapeutiques portent sur mêmes processus)
→ inadéquation relative des stratégies thérapeutiques construites par diagnostic DSM, surtout pour situation clinique complexe comorbide
→ diagnostic a-théorique ⇒ pas explicatif (pas d’étiologie)
Reposent sur études des processus psychiques montrant que :
→ tb (diagnostic) ≠ pour mêmes processus et inversement
→ processus peuvent expliquer les tb
→ psychothérapies interviennent surtout sur processus donc autant se fixer dessus plutôt que sur diagnostic
L’évitement émotionnel se retrouve dans…
dans quasiment tous les troubles !
Qu’est ce qui est intéressant des les processus ?
C’est que les processus permettent d’expliquer les symptômes ⇒ intéressant parce qu’on peut agir sur les processus pour modifier leurs conséquences
Quelles approche a la psychanalyse pour aider les patients ?
On va au fond pour modifier l’expression du fond ⇒ modifie expression du pbm (symptômes)
La TCC a deux logiques pour aider les patients
- la même que psycha (notamment quand on travaille sur traumas et schémas)
- partir de surface pour modifier fond (e.g. relaxation ⇒ effet sur angoisse ⇒ peut avoir effets cognitifs comme prise de conscience)
Déroulé de la TCC
Les TCC sont aussi intégratives
- démarche diagnostique
- conceptualisation du cas global + AF de chaque pbm
- penser stratégie thérapeutique et intervenir
⇒ proche de l’approche processuelle transdiag est + centrée sur analyse des processus impliqués
Les approches processuelles incluent…
Elles sont intégratives et peuvent inclure plusieurs approches : TCC, ACT, pleine conscience, Gestalt,…
Les processus sont de 2 ordres
- Individuels, internes, psychiques (cognitifs, émotionnels, comportementaux) souvent inconscients et automatiques, incontrôlables : e.g. biais attentionnel, évitements, ruminations,…
- Interindividuels, externes, relationnels, sociaux
⇒ interagissent entre eux !
⇒ en interaction avec déterminants bio-psycho-sociaux
Que forment les éléments bio, psycho, sociaux, processus ?
forment un système complexe et dynamique
Les processus sont considérés comme des … entre … et …
considérés comme de médiateurs entre déterminants (bio-psycho-sociaux) et troubles (symptômes, pbm,…)
Que veut dire l’acronyme de l’ACT
Acceptance and commitment therapy
Sur quoi est basée l’ACT ?
basée sur la théorie des cadres relationnels selon laquelle les troubles sont produit par le langage, viennent des mots (car pensée = mots)
⇒ APT = pbm ≠ mot lui-même mais fait d’y croire
⇒ TCC ⇒ amener patient à penser différemment (restructuration cognitive)
⇒ ACT ⇒ amener à remettre choses à leur place, ce ne sont que des mots
Quel est le principe de l’ACT ? Quels sont les deux moyens dont l’ACT se sert ppalement pour aider les patients ?
Un gros pbm des patients est de se débattre contre les troubles, vouloir les éviter car vouloir échapper à la souffrance est une illusion, il faut accepter qu’elle soit là et faire avec.
⇒ accepter ≠ soumission / résignation ⇒ = acceptation expérientielle, que ça fait partie de la personne
1) exercices ⇒ ramener pensées au statut de pensées, ≠ réalité, faire en sorte que patient y adhère moins, se concentre moins dessus
2) travail sur les valeurs (philosophiques, existentielles) ~ lui demander ce qu’il veut qu’on retienne de lui après sa mort
Qu’est ce qu’on essaie d’aider le patient à dvper dans l’ACT qui pourra agir sur ses troubles ?
Sa capacité à se décentraliser = métaprocessus = flexibilité psychologique
ACT → 6 processus vont être évalués avec thérapie et entretien, et stratégie thérapeutique est d’agir pour les dvper
- contact avec l’instant présent
- valeur
- action (= agir dans le sens de ses valeurs)
- soi comme contexte
- défusion (se défusionner des pensées / angoisses / émotions)
- acceptation