Psychopathologie et TCC Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la taxonomie ?

A

C’est la science de la classification des organismes. Et les classification, en psychologie s’inspirent de la taxonomie des sciences naturelles.

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2
Q

Darwin, et la taxonomie…

A

Parle de l’importance de la taxonomie pour classer les espèces de végétaux, en faisant des dessins détaillés des espèces.

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3
Q

Quel est l’étymologie du mot taxonomie ?

A

Taxis ce qui signifie ordre.
Nomos ce qui signifie règle.

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4
Q

Que signifie morbus ?

A

Cela signifie maladie/pathologie.

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5
Q

Comment peut-on définir la maladie/pathologie ?

A

C’est une altération de l’état normal, qui se manifeste par des signes et des symptômes.

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6
Q

Que dit Thomas Sydenham à propos des maladies ?

A

Il explique que les maladies sont des catégories naturelles, car elles peuvent être décrites et se distinguer par des signes discriminant.

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7
Q

Définition d’une maladie.

A

Ensemble de signes et symptômes observables et réguliers avec une évolution prévisible.

Hystérie, manie, mélancolie = maladie naturelles

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8
Q

À propos de William Cullen…

A

À l’origine du premier système de nosologie médicale.
Insiste sur le fait qu’il faut trouver la causalité des maladies et pas juste. Décrire les symptômes.
Les troubles sont regroupés avec les troubles neurologiques, sous le nom de névrose ou affliction du système nerveux.

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9
Q

En quoi la catégorisation est-elle utile en médecine ?

A

Appliquer un traitement efficace.
Informer le patient du pronostic.
Favoriser la formation et la recherche.
Estimer le taux de prévalence.
Communication patience/médecin.
Organiser les systèmes de santé.

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10
Q

Quelles sont les trois questions que l’on se pose en médecine et quelle est la différence avec la psychologie ?

A

Normal/pathologique ?
Critères distinctif ?
Quelles étiopathogénie (cause) ?

En psychologie, on ne peut pas regarder le cerveau du patient. Donc on écoute, c’est le principe de subjectivité.

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11
Q

Pourquoi est-ce que c’est compliqué de catégoriser les troubles psy ?

A

C’est difficile de faire la différence entre le normal et le pathologique.
Les commorbidités sont fréquentes.
La cause est souvent complexe et méconnue.

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12
Q

À propos d’Hippocrate…

A

A décrit la manie et la mélancolie.
Partie du postulat, il y avait quatre tempérament liées aux fluides corporelles (sanguin, bile noire, bile jaune, flegme).

Donc à chercher à trouver une cause et à pratiquer des soins grâce aux saignées

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13
Q

Quels sont les apports de Sydenham et Cullen ?

A

Sydenham nous apporte la classification.
Cullen nous parle de l’importance de la classification et des causes sous-jacente des maladies et propose le terme de névrose.

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14
Q

Qu’est-ce que nous introduit Pinel ?

A

Il propose la première classification pré moderne. Les troubles mentaux sont regroupés en quatre classes : mélancolie, manie, idiotie, démence.

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15
Q

Qui est l’origine de la notion de traitement moral pour les malades ?

A

Il s’agit de Pinel.

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16
Q

Comment Pinel souhaite-t-on que l’on s’occupe des malades ?

A

Il propose un traitement moral, il faut faire tomber les chaînes des aliénés.

Il faut arrêter de stigmatiser et de violenter les malades, et plutôt chercher à les isoler et les protéger d’eux-mêmes.

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17
Q

Quelle est la remarque que font les médecins à Pinel ?

A

Pour eux, si les maladies psychiatriques sont des vrais maladies, alors elles doivent être traitées avec des moyens physiques et pas moraux.

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18
Q

À propos de Georges T…

A

Selon lui, il faut faire la distinction entre les troubles psychologiques organiques et les troubles psychologiques non organiques.

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19
Q

À propos de Kraepelin…

A

Il s’intéresse aux quatre troubles psychiatriques décrit par Pinel, ainsi qu’aux autres troubles psychiatriques sévère.

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20
Q

Quel est le point sur lequel Kraepelin insiste ?

A

Il faut voir l’évolution du trouble dans le temps pour comprendre comment ça fonctionne.

Exemple : il remarque que certaines pathologies comme la schizophrénie évoluent vers une démence (déclin progressif).

Alors que les gens maniaque ou mélancolique ont des moments de vie normale entre deux épisodes.

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21
Q

À propos de Charcot, Freud et Jannet.

A

Neurologue qui ont un intérêt pour les troubles psychiatriques.

Insiste sur la différence entre les convulsions épileptiques et les convulsions hystériques.

On fait l’hypothèse que l’étiologie des troubles sont liés à des souvenirs traumatiques accessible par l’hypnose.

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22
Q

Comment Charcot et Freud catégorisent-ils l’épilepsie, l’hystérique, la névrose et la psychose ?

A

Épilepsie : cause organique
Hystérique : cause psychogène
Névrose : origine psychogène
Psychose : origine psychiatrique avec un soubassement biologique.

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23
Q

Qu’est-ce que le DSM ?

A

Manuel des classification psychiatrique.

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24
Q

Qu’est-ce que la CIM ?

A

Classification internationale des maladies fait par l’OMS.

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25
Q

Histoire et contexte du DSM I.

A

Apparait en 1952, aux USA.
La psychanalyse est à la mode, les psy ont besoin de légitimité.
Après la guerre, on observe le trouble PTSD, en se sert donc de ce manuel pour améliorer la communication entre les techniciens et faire la sélection dans l’armée.

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26
Q

Description du DSM I.

A

Basé sur un consensus entre psychologue.
102 catégories diagnostic divisée en 2 catégories : les troubles organiques et les troubles liés à des difficultés d’ajustement avec les psychose et les névroses.

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27
Q

Dans le DSM I, à quoi correspondent les psychoses et les psychonévroses ?

A

Psychose : maniaco-dépressive, schizophrénie.
Psychonévrose : anxiété, dépression.

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28
Q

Comment peut-on décrire les catégories dans le DSM I ?

A

Elles sont très pauvres et les causes sont organiques et psychosociales.

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29
Q

Comment est considéré l’homosexualité au fur et à mesure des DSM ?

A

DSM I : c’est un trouble de la personnalité sociopathique.
DSM II : une déviance sexuelle
DSM III : l’homosexualité est égo dystonique.
DSM IV : l’homosexualité n’est plus considéré comme égo dystonique.

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30
Q

Que veulent dire les psychologues quand ils parlent d’une homosexualité égo dystonique ?

A

Cela signifie qu’il y a une homosexualité pathologique et homosexualité non pathologique. Si l’homosexualité est source de souffrance alors elle est pathologique.

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31
Q

Que pense Freud à propos de l’homosexualité ?

A

Pour lui, ce n’est pas une maladie, mais le résultat d’une immaturité du développement sexuel.

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32
Q

À propos du DSM II.

A

Apparaît en 1968.
Abandonne le terme de «réaction» qui est un terme psychanalytique.
Les troubles ont toujours une origine psychogène.

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33
Q

Caractéristiques principales des DSM I et II.

A

Catégorie large/peu défini.
Étiologie basée sur la psychanalyse - limite le traitement car postulat de l’inconscient.
Le terme de réaction est abandonné.

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34
Q

Contexte et nouveauté du DSM III.

A

On a fini les catégories et on arrête de tout psychiatriser.
On différencie les troubles et on veut savoir comment est-ce qu’on les traite.
Déclin de la psychanalyse pour la psy, psychologie scientifique.
Découverte du lithium et de ses effets bénéfiques sur les troubles bipolaires.

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35
Q

Description du DSM III.

A

A descriptif et a théorique.
265 catégories avec des définitions précises.
Validité du diagnostic et fidélité inter-juge.
Basé les données empiriques recueillies.
On ne mentionne pas l’éthologie si on ne la connaît pas.
Modèle bio-psycho-sociale des troubles.

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36
Q

Description du DSM IV.

A

Apparaît en 1994.
410 catégories diagnostic.

On passe la littérature en revue pour faire des diagnostics, on regarde si les critères doivent être modifiés et on regarde si il y a une adéquation entre le diagnostic et la pratique clinique.

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37
Q

Quelle est la notion introduite dans le DSM IV ?

A

Notion de détresse et d’impact significatif sur le plan social, professionnel et dans d’autres domaines importants du fonctionnement.

Signifie que sans impact sur le fonctionnement, ce n’est pas un trouble.

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38
Q

Quelles sont les trois éléments pris en considération dans le DSM IV ?

A

Critère, durée, impact.

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39
Q

Description du DSM V.

A

300 catégories.
L’approche n’est plus catégorielle, mais dimensionnel.
On regroupe les troubles.
Les découvertes génétiques nous permettent de repérer des combinaisons de gêne, responsable des maladies.
On s’intéresse à la sévérité des troubles.

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40
Q

En quoi consiste l’approche catégorielle ?

A

L’approche catégorielle est dichotomique. On est malade ou on l’est pas.

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41
Q

En quoi consiste l’approche dimensionnelle dans le DSM V ?

A

On part du principe qu’il y a un continuum entre le normal et le pathologique. Exemple : continuum entre la timidité et l’anxiété sociale.

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42
Q

Évolution de la catégorisation de l’autisme au fur et à mesure des DSM.

A

DSM I : schizophrénie infantile.
DSM III : autisme, infantile
DSM IV : troubles envahissants du développement

Aujourd’hui, l’autisme n’est pas un trouble psy, mais un trouble d’une neuro développement.

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43
Q

Aujourd’hui, comment est considéré le trouble dans le DSM ?

A

Le trouble est considéré comme une majoration d’une chose chez un individu. Si il y a pathologie, il y a une majoration du trouble.

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44
Q

Comment expliquer l’évolution des DSM ?

A

Découverte génétique et biologique.
Manifestation.
Traitement qui était inadapté, car on signait les gens avec une conception psychanalytique des troubles.

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45
Q

Quelles sont les questions que posent la catégorisation ?

A

Est-ce que le modèle théorique est bien et est-ce que ça n’aboutit pas à un sur diagnostic ? Exemple : Beaucoup plus de diagnostic de troubles anxieux dans le DSM V que dans le DSM III.

Est-ce qu’il y a des catégories de maladie plus naturelles que d’autres ? Exemple : le trouble bipolaire est naturel, universel et biologique. Ce n’est pas une construction sociale. Alors que l’hystérie a disparu.

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46
Q

Quels sont les avantages de la catégorisation ?

A

Facilite l’emploi
Facilite la communication
Facilite la recherche

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47
Q

Quels sont les inconvénients de la catégorisation ?

A

Difficile de faire la différence entre le normal et le pathologique
Comorbidité fréquente
Quelle étiologie

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48
Q

Quelles sont les alternatives au DSM ?

A

Le RDOC
Le HITOP
La non classification

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49
Q

Description du RDOC

A

Modèle dimensionnel
Les catégories sont basées sur une explication des troubles avec une étiologie connue.
Basée sur des connaissances en génétique et en neurosciences, plutôt que sur les symptômes.

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50
Q

Description du HITOP.

A

Modèle dimensionnel.
Catégorie ne se font pas à partir d’un consensus entre les experts, mais à partir des données statistiques recueillies. Ce sont les chiffres qui doivent faire les catégories.

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51
Q

Description de la non classification.

A

On conceptualise des cas individuels.
On a connaissance des processus psychologiques.

On prend en compte les facteurs biologiques sociaux et la vie du patient pour adapter le soin, et on a pas besoin de catégorisation pour traiter une personne.

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52
Q

Quels sont les facteurs auquel on s’intéresse en TCC ?

A

Prédisposition
Protection
Précipitant
Comportement problème
Perpétuation

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53
Q

En tant que psychologue TCC, qu’est-ce que l’on utilise ?

A

On utilise la catégorisation pour faire l’analyse fonctionnelle.
On se sert de nos connaissances + du modèle et on prend en compte le patient.

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54
Q

L’immigration volontaire c’est quoi ?

A

Personnes qui viennent pour le travail, les études, le regroupement familial.

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55
Q

Les migrations forcées, c’est quoi ?

A

Personne qui quitte leur pays à cause de la politique, de la guerre, qui sont déportés.

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56
Q

Que peut-on dire sur les personnes migrantes ?

A

Elle souffre plus d’anxiété et de dépression.
Elle souffre 2 à 5x plus de psychose.
Elles sont moins vite orientées vers des centres de crise que les autres.

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57
Q

Que peut-on dire des personnes exilée ?

A

Elles sont plus vulnérables aux maladies psychiques par rapport aux migrants et à la population générale. C’est encore plus le cas pour les femmes, les LGBT, les chômeurs, les gens a faible revenus…

Le risque est plus élevé d’avoir une pathologie et de ne pas être soigné.

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58
Q

Quel est l’impact des différences culturels sur le soin ?

A

Difficultés dans la communication médicale.
Diagnostic plus compliqué.
Stéréotypes et discrimination.
Inégalité des soins.

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59
Q

Définition de la culture.

A

Caractéristiques de la vie quotidienne d’un groupe de personnes liées dans le temps et dans l’espace qui partagent un système de signification commun (politique, morale, juridique, éthique).

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60
Q

Quel est le point important à noter à propos de la culture ?

A

On ne se rend pas compte de sa culture avant de se confronter à une autre !

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61
Q

En terme de pathologie, sur quoi la culture a-t-elle une influence ?

A

Le normal et le pathologique
La façon de s’exprimer
Les causes et modèles explicatifs
La façon d’y faire face
L’interprétation qu’on a de la maladie et du besoin d’aide
Ce qu’on considère être un soin

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62
Q

Quels sont les trois niveaux dans le modèle explicatif de la maladie de KLEINMANN ?

A

ILNESS : niveau du patient - comment ils interprètent et exprime les symptômes.

SICKNESS : comment la société juge est se positionne sur la maladie.

DISEASE : conception que les professionnels de la santé ont de la maladie.

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63
Q

À quoi faut-il faire attention lorsque l’on prend en charge des personnes étrangères ?

A

Il faut faire attention à la façon qu’on interprète ce qui est dit. La façon d’exprimer sa souffrance et culturelle. Exemple : je vais tomber dans les pommes. Si on prend ça de manière littérale, on pourrait penser que la personne est folle. Mais pour une personne française c’est OK.

Il faut faire attention à ne pas catégoriser les gens trop vite, même si ce qu’ils nous disent peut nous faire penser à de la psychose et ne pas hésiter à refaire un diagnostic.

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64
Q

Que permettent les modèles explicatifs des troubles psychologiques ?

A

Améliorer le diagnostic
Succès de la thérapie
Meilleure relation patient-thérapeute
Moins d’interruption de la thérapie

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65
Q

Comment sont les modèles explicatifs dans la culture occidentale ?

A

Les modèles explicatifs sont biologiques, génétique et psychosociaux.

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66
Q

Comment sont les modèles explicatifs dans la culture orientale ?

A

Modèle explicatif sont religieux/surnaturel. On parle de volonté de Dieu, de mauvais esprit de malédiction.

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67
Q

Quel est le type de question que KLEINMANN nous invite à poser lors d’un entretien ?

A

Comment appelez-vous votre problème de santé ?
Que pensez-vous de la cause ?
Comment votre problème se manifeste ?
Que craignez-vous le plus avec ce problème ?
Quel traitement pensez-vous que vous devriez recevoir ?

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68
Q

Un diagnostic sensible à la culture est aussi un diagnostic sensible au contexte. Quelles sont les facteurs à prendre en compte lorsqu’il s’agit du contexte ?

A

Contexte personnel (santé, qualité de vie)
Contexte physique et social (professionnel, communauté, proche)
Organisation et réseaux (hébergement, milieu de travail)
Contexte politique économique (valeur, contexte politique, culturel et social)

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69
Q

Description des cultures collectiviste.

A

Grande famille, sentiment d’appartenance, loyauté et protection.
Évitent le conflit.
Communique uniquement lors des situations de problèmes.
La violation des règles est une honte pour soi et pour la famille.
Les relations sont prioritaires sur les tâches et obligations.

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70
Q

Description des cultures individualistes.

A

Chacun grandit pour soi, sentiment du moi très fort.
Exprimer son opinion et signe d’honnêteté.
Communication, même quand il n’y a pas de problème.
La violation des règles en train de la culpabilité et une perte d’estime de soi.
Les devoirs et les obligations ont priorité sur la relation.

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71
Q

Modèle migratoire de SLVZKI

A

Décrit les différentes phases de migration et les différents types de stress associés à celle-ci.
Phase de transit et phase post-migratoire sont des facteurs déclencheurs de troubles psychiatriques.

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72
Q

Qu’est-ce qui explique les troubles psychologiques chez les migrants ?

A

Avenir et séjour incertain.
Déracinement et crise identitaire.
Réseau social réduit.
Problème de compréhension.
Perte de statut.
Conflit familiaux/couples.
Difficultés pour trouver un emploi et un logement.
Traumatisme.
Discrimination.

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73
Q

Selon le modèle de Berry et al, quels sont les 4 orientations d’acculturation ?

A

Assimilation.
Marginalisation.
Intégration.
Ségrégation.

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74
Q

Définition de l’assimilation.

A

Entrer en contact avec une nouvelle culture et oublier la sienne.

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75
Q

Définition de la marginalisation.

A

Ne pas vouloir rentrer en contact avec la nouvelle culture et ne pas vouloir garder la sienne.

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76
Q

Définition de l’intégration.

A

Entrer en contact avec la nouvelle culture et garder la sienne.

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77
Q

Définition de la ségrégation.

A

Ne pas entrer en contact avec la nouvelle culture et vouloir garder la sienne.

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78
Q

L’assimilation et la marginalisation amène à…

A

Une tendance à la dépression.

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79
Q

L’intégration et la ségrégation amène à…

A

En effet plutôt producteur

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80
Q

Quels sont les compétences que doivent avoir les psychologues et à quoi doivent-ils faire attention à des patients étrangers ?

A

Les psys doivent avoir des compétences trans culturelles pour comprendre les valeurs, attitude et croyances de chaque culture.

Ils doivent avoir conscience que leurs valeurs sont relatives et être inconscient, de l’impact de notre propre culture et des soucis spécifiques que rencontre les migrants.

Les maladies sont des constructions et évoluent avec le temps. Il faut être capable de remettre en question notre perspective pour éviter des erreurs de diagnostic.

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81
Q

Quels sont les 2 types perspectives que l’on retrouve dans les classifications ?

A

Perspective éthique.
Perspective émique.

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82
Q

Classification : perspective éthique, explication.

A

Les chercheurs adapte d’un point de vue externe à la culture et différencient fortement la culture et l’individu. C’est deux entités différentes.

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83
Q

Classification : perspective émique, explication.

A

Idée que la culture n’est pas externe à l’individu et qu’on est tous influencé. On ne peut pas dissocier la culture et l’action de l’individu et on est obligé de prendre en compte la culture de l’individu pour comprendre sa maladie.

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84
Q

Prise en compte de la diversité culturelle dans le DSM.

A

DSM II : incohérence dans les diagnostics entre différents pays.
DSM III : existence de syndrome liés à la culture + introduction de l’Outline pour fournir un cadre pour évaluer les informations culturelles.
DSM IV : concept culturel de la détresse + une section sur la culture.

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85
Q

Quelles sont les faiblesses du DSM et de notre pratique en tant que psychologue ?

A

Les échantillons pris dans nos tests sont à 95 % composé de gens blancs et occidentaux. Ce qui représente 12 % de la population mondiale.

Notre vision occidentale est très normative et tout ce qui est en dehors du cadre et tout de suite pathologique.
Question de savoir qui détermine ce qui est normal et ce qu’il n’est pas.
Le genre, et la classe sociale ne sont pas pris en compte.

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86
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie cognitive ?

A

Appuie sur les connaissances outils et méthodes de la psychologie expérimentale pour étudier les troubles.

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87
Q

Quelle est la pensée de Beck et Ellis ?

A

Ils font partie de la vague cognitive. Pour eux, les processus cognitifs sont au cœur de la psychopathologie (biais cognitif, perception distordue…)

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88
Q

Quelle est la différence entre l’approche catégorielle et l’approche transdiagnostic ?

A

Approche catégorielle : centrée sur une constellation de troubles.

Approche transdiagnostic : centré sur les processus commun affectés dans les différents troubles.

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89
Q

En quoi consiste l’approche transdiagnostique/processuelle ?

A

On s’intéresse au mécanisme commun, altéré dans différents troubles. Dans tous les troubles il y a des symptômes communs et des régions cérébrales, communes impliquées.

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90
Q

Quels sont les deux principes de l’approche trans diagnostic ?

A

On s’en fout du diagnostic.
On part du principe que les facteurs de maintien sont spécifiques à un troubles un cas donné.

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91
Q

Grands principes de l’approche transdiagnostic ?

A

Le diagnostic n’est pas nécessaire car on peut traiter le trouble en soi.

Les mêmes variables sociales/cognitive/émotionnel sont impliqués dans un tas de troubles.

On s’intéresse aux processus commun.

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92
Q

Que nous dit Haise à propos de la recherche?

A

Selon lui, les processus commun d’éthologie et de maintenance devraient être à la base de la recherche clinique.

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93
Q

Quel type de processus commun retrouve-t-on dans les différentes pathologies ?

A

L’évitement des ressentis.
L’évitement des pensées/sensation/émotion.
Un. Focus intentionnel, tourné vers soi.

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94
Q

Si les mécanismes sont communs entre différents troubles, comment expliquer le fait que tous les troubles ne se présentent pas de la même façon ?

A

S’explique par le fait que les mécanismes sont communs mais que les préoccupations sont différentes d’un trouble à un autre. Chaque trouble est associé à une préoccupation principale.
Ce qui différencie un trouble d’un autre, c’est comment le mécanisme commun entre en interaction avec la préoccupation.

Exemple : troubles panique-préoccupation–sensation corporelle.
Exemple : TCA–préoccupation–le poids

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95
Q

Quels sont les avantages de l’approche transdiagnostic ?

A

Idée d’un continuum entre le normal et le pathologique.

Donne une explication aux problèmes de la comorbidité dans les troubles.

Chaque scientifique bénéficie un ensemble de troubles.

Permet d’identifier des facteurs cibles dans la thérapie.

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96
Q

Quels sont les grands principes de l’approche catégorielle ?

A

Chaque trouble a une étiologie est un seul facteur de maintien.

Les facteurs de maintien sont les mêmes pour tous les gens qui se trouble.

Le diagnostic est indispensable pour la prise en charge.

Chaque trouble est appréhendèrent de manière isolée et chaque avancer s’applique à un trouble particulier.

C’est l’approche que l’on a dans les classifications.

97
Q

Quels sont les avantages de l’approche catégorielle ?

A

Langage commun entre les practiciens et chercheurs.

Facilite la recherche car les groupes sont homogène en termes de symptômes.

Mettre un mot sur les difficultés du patient, le soulage et normalise la maladie. Exemple : c’est normal d’avoir des flash-back dans le trouble post-traumatique.

98
Q

Quels sont les inconvénients de l’approche catégorielle ?

A

Les manifestations cliniques sont complexes pour chaque trouble

Plusieurs diagnostics sont possibles, ils ne correspondent pas toujours à la réalité du patient et le diagnostic peut être stigmatisant.

Ne prends pas en compte les variations individuelles.

Problème du seuil pathologique : que faire des personnes qui sont à la limite de ce seuil ?

99
Q

En quoi consiste l’approche fonctionnelle ?

A

On ne s’intéresse pas au diagnostic, on fait simplement une analyse fonctionnelle. On identifie le problème, le moment d’apparition et on utilise les infos recueillies pour proposer un traitement.

100
Q

Quels sont les inconvénients de l’approche fonctionnelle ?

A

L’analyse fonctionnelle sera différente pour chaque personne, ce qui rend difficile à répliquer scientifiquement.

Repose sur le jugement clinique de chaque psychologue.

101
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie cognitive ?

A

Se focus sur les mécanismes cognitifs impliqué dans les troubles : attention, pensée, mémoire, raisonnement.

102
Q

En psychopathologie cognitive : quelles sont les quatre facteurs qui nous intéressent ?

A

Facteur prédisposants
Facteur précipitant
Facteur déclencheur
Facteur de maintien

103
Q

Que se passe-t-il dans la tête d’une personne qui a de l’anxiété sociale ?

A

Avant l’évènement : anticipation et sélection en mémoire d’expérience passée. Rumination. se souvient du négatif. Anxiété. Évitement.

Pendant la situation : attention, focaliser sur les ressentis/sur soi. Comportement de sécurité. Aggrave l’anxiété.

Après l’évènement : rumination sur les ressentis anxieux et sur sa perception négative. Sur interprétation.

104
Q

Quels sont les cinq grandes fonction cognitive transdiagnostique ?

A

Mémoire
Attention
Raisonnement
Évitement
Rumination

105
Q

Quel est le billet que l’on retrouve sur le plan attentionnel ?

A

Biais d’attention sélectif.

106
Q

Biais d’attention sélective, définition.

A

On est plus ou moins focalisé sur certains éléments internes (ressenti) ou externes (environnement) et on évite.

107
Q

Quel est le biais que l’on retrouve sur le plan de la mémoire ?

A

Mémoire explicite sélective.

108
Q

Mémoire explicite sélective, définition.

A

Certaines infos vont être sélectionnée par rapport à d’autres. Les souvenirs vont être récurrent avec une sur généralisation et une mémoire autobiographique hors de son contexte.

109
Q

Quel est le biais que l’on retrouve sur le plan du raisonnement ?

A

Biais d’interprétation

110
Q

Biais d’interprétation, définition.

A

Raisonnement basé sur nos émotions et nos attentes.

111
Q

Quel est le biais que l’on retrouve sur le plan des pensées ?

A

Biais métacognitif.

112
Q

Biais métacognitif, définition.

A

Pensée négative et suppression de pensée.

113
Q

Quels sont les biais que l’on retrouve sur le plan comportemental ?

A

Évitement et comportement de sécurisation.

114
Q

Quels sont les résultats de la méta analyse menée sur 29 personnes qui ont 29 pathologies différentes ?

A

On retrouve des déficits cognitifs dans toutes les pathologies. Ces altération sont en lien avec trois structures.

115
Q

Quels sont les trois structures importantes TCC ?

A

L’amygdale.
L’hippocampe.
Le cortex préfrontal.

116
Q

Quelles sont les fonctions respectives de l’amygdale, de l’hippocampe, et du cortex préfrontal ?

A

Émotion
Mémoire
Contrôle.

117
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective ?

A

Billet attentionné qu’on retrouve dans beaucoup de pathologies. On va être très attentif à certaines informations et éviter les autres.

118
Q

Comment se traduisent les biais attentionnels ?

A

Hypervigilance face à certaines informations et évitement d’autres informations.

119
Q

Quelle différence peut-on faire au niveau de l’attention dans la pathologie versus dans la normalité ?

A

Notre attention à tous, et biaisé pour nous permettre de nous adapter. Mais dans la pathologie, notre attention est dirigé vers nos préoccupations.

Exemple : anxiété sociale : l’attention va être focalisé sur les gens qui rit ou parle pendant qu’on explique quelque chose plutôt que sur les gens qui écoutent.

120
Q

En thérapie, comment est-ce que l’on mesure les biais attentionnels ?

A

Grâce à des questionnaires
Grâce à des tests

121
Q

Qu’est-ce que l’on observe chez les patients atteints de PTSD dans une tâche de Stroop émotionnelle ?

A

Ils sont plus longs pour dénommer la couleur de l’encre des mots traumatique.

Les stimuli subliminaux menaçant affectent le traitement du stimuli subliminal neutre.

Quand le stimuler est menaçant, il y a un ralentissement du temps de réaction.

122
Q

Quels sont les limites du test de Stroup émotionnel ?

A

Le ralentissement observé n’a peut-être rien à voir avec l’attention, mais peut-être dû à l’éveil émotionnel

Peut-être que les patients sont plus lent car ils essayent d’éviter la menace.

123
Q

Qu’est-ce que l’on repère chez les patients atteints de PTSD dans une tâche de recherche visuelle ?

A

Ils sont plus rapides pour trouver le visage menaçant parmi les visages joyeux que l’inverse.

124
Q

Quelles sont les différentes tâches que l’on peut utiliser pour démontrer l’impact du trouble dans l’attention ?

A

Stroop émotionnel
Indiçage spatial dot probe
Tache de recherche visuelle

125
Q

Dans une tache d’indiçage spatial, quels sont les types de résultats que l’on observe pour la dépression, la phobie sociale et le PTSD ?

A

Patient PTSD : plus rapide pour fixer les mots neutre que les mots traumatiques. Se focalise sur le neutre.

Patient dépressif : évite les mots négatifs.
Patient phobie sociale : évite les visages menaçant.

126
Q

Quel facteurs sont à l’origine des biais attentionnel ?

A

Génétique
Conditionnement
Fonctionnement cérébral

127
Q

Quel est le rôle de l’amygdale et du cortex préfrontal et en quoi sont-ils liés ?

A

L’amygdale détecte les stimulus et active le corps. Elle libère des glucocorticoïdes qui ont un effet néfaste sur le corps préfrontal. Or, le cortex préfrontal est censé réguler l’activité de l’amygdale.

L’amygdale s’active quand il y a une menace–génère une émotion.
Le CPF doit réguler l’attention et l’émotion. Or, dans les pathologies il est déficitaires.

128
Q

En quoi les biais attentionnels participent-t-il au maintien des symptômes ?

A

Focus sur la menace plutôt que sur les informations qui contredisent les attentes pathologique.

Évitement de la menace qui ne permet pas de réévaluer les stimulus perçu comme menaçant.

Focus sur les informations internes plutôt que sur les informations externes.

Mémorisation préférentielle des informations menaçantes.

129
Q

Comment réduire les biais attentionnel ?

A

En thérapie. Après une thérapie, maintient des bénéfices jusqu’à 20 mois après chez les personnes souffrant de troubles anxieux généralisés et d’anxiété sociale.

130
Q

Quel est l’impact des biais attentionnel sur les émotions ?

A

Les biais attentionnels peuvent prédire la détresse émotionnelle à la suite d’un évènement de vie négative. Les personnes qui ont le plus de biais vis-à-vis des éléments menaçants sont aussi les personnes qui ont le plus de stress et le plus de détresse émotionnel.

131
Q

Quels sont les techniques que l’on a en TCC pour aider les gens à contrôler leurs focus attentionnel ?

A

Psychoéducation et cercle vicieux.
Technique comportementale et cognitive.

132
Q

En quoi consiste la psychoéducation ?

A

Informer expliquer aux patients, comment l’attention contribue à maintenir certaines de ses difficultés.

133
Q

Pour régler les biais attentionnels, qu’est-ce que vont faire les techniques cognitives et comportementales ?

A

Elles vont essayer de restructurer le fonctionnement intentionnel en s’intéressant à ce qui pose problème.

134
Q

Comment faire changer le focus attentionnel de quelqu’un en thérapie ? Exemple concret.

A

On peut amener le patient porter son attention sur l’environnement, notamment en dehors, des périodes de préoccupations et à questionner les informations et voir si les interprètent de la même manière.

Quand vous êtes dans une situation où vous ne ressentez pas d’anxiété, comment sont les gens ? Qu’est-ce que vous remarquez ? Qu’est-ce qui change entre ce moment-là et le moment où vous êtes très anxieux ? On peut aussi pousser les gens porter leur attention sur quelque chose en particulier ou sur tous les éléments positifs dans leur environnement.

135
Q

Quels sont les objectifs de la procédure de ré entraînement attentionnel de Wells ?

A

On essaye de porter son attention sur les informations qui invalide nos préoccupations.
On essaye d’amener les personnes à se désengager des informations qu’il capte automatiquement.

136
Q

Quelle est la méthode utilisée dans la procédure de réentrainement attentionnel de Wells ?

A

On fait ça en dehors des périodes de stress.
Psychoéducation pour réduire le focus attentionnel interne ou inadapté.
On entraîne la tension en donnant des stimuli à regarder et en apprenant à déplacer son attention sur commande.

137
Q

Dans des procédures type dot probe où l’on cherche à entraîner l’attention, qu’est-ce que l’on observe ?

A

Les personnes qui ont une procédure d’entraînement attentionnelle, présentement d’anxiété que les autres.

Signifie que l’on peut entraîner cette attention pour la rendre moins sensible aux stimuli menaçant et pour aider les gens à mieux faire face aux situations anxiogène.

138
Q

Quels sont les limites des entraînements attentionnels ?

A

Ne sont pas suffisants. Cible un mécanisme du trouble mais ne va pas régler tout le problème.

Efficacité, démontrer dans les troubles anxieux, mais pas trop dans les autres, troubles.

Peut être perçu comme rébarbatif et ennuyeux.

Surtout efficace auprès des personnes qui présente des biens intentionnel, et ce n’est pas dans toutes les pathologies qu’on a des biens intentionnel vis-à-vis des visages menaçant.

Nécessite de faire beaucoup de session d’entraînement.

139
Q

En résumé : que peut-on dire concernant les biais attentionnels et la pathologie ?

A

Les personnes souffrant de troubles psychologiques, manifestent des biais associés à leurs préoccupations.

C’est bien entraînent un traitement préférentiels de certaines informations qui viennent confirmé les croyances des malades.

Mais possibilité d’intervenir thérapeutiquement.

140
Q

Quelle est la particularité de la mémoire traumatique ?

A

Souvenir intrusif
Incontrôlable
Chargé en vécu/sensation/ressenti émotionnel
Reviviscence

141
Q

Comment décrire le mécanisme du PTSD ?

A

Vécu traumatique - réaction émotionnelle intense - création d’un souvenir traumatique spécifique

142
Q

Quels sont les symptômes qui se développent à partir de la mémoire traumatique dans le PTSD ?

A

Symptômes d’évitement (on évite tout ce qui peut nous rappeler le vécu traumatique)

Hypervigilance

Altération des commissions et de l’humeur (dépression, changement de perception de soi du monde)

143
Q

D’un point de vue cérébral, quelles sont les trois structures importantes dans la pathologie ?

A

Hippocampe
Amygdale
Cortex préfrontal

144
Q

Que se passe-t-il d’un point de vue cérébral lors du PTSD ?

A

Émotion intense lors de l’évènement - sur activation de l’amygdale

Amygdale diffuse informations pour se préparer à l’action - elle informe l’hippocampe et le cortex préfrontal.

Quand l’amygdale est suractivée - libère des neurotransmetteurs qui inhibent l’hippocampe et le cortex préfrontal.

Donc la sur activation de la amygdale et inhibition des deux autres structures va mener à la création d’un souvenir traumatique particulier.

145
Q

Rôle de l’hippocampe

A

Structure centrale de la mémoire.
Intègre les informations dans les autres, structures cérébrales.

146
Q

Rôle de l’amygdale.

A

Structure centrale des réactions émotionnelles.
Prépare le corps et le cerveau à réagir.

147
Q

Rôle du cortex préfrontal

A

Rôle de régulation.

148
Q

Les activations atypiques du réseau cérébral, lors d’expérience traumatisante à des souvenirs émotionnels :

A

Perceptif
Facilement déclenché par les éléments de l’environnement (sont, odeur, couleur)
Peu contextualisés et un peu contrôlable

149
Q

À propos du flash-back dans le PTSD ?

A

Par le souvenir, la personne âgée comme si elle était de nouveau en danger. À ce moment, la personne ne sait pas que c’est un souvenir persuadé de revivre l’expérience traumatique.

150
Q

Amnésie dissociative, définition.

A

Lorsque le souvenir n’est pas complet et cohérent et qu’il y a des moments vides.

151
Q

Pourquoi observe-t-on des amnésie dans le PTSD ?

A

Le cerveau est en surcharge. Il nous prépare à réagir mais vu qu’on est dans le trauma, on ne peut pas réguler l’émotion par l’action. Le cerveau n’est pas capable de gérer cette activation émotionnelle la seule façon qu’il a de nous protéger est de nous couper.

152
Q

Comment décrire la dissociation ?

A

Impression de ne pas être présent, d’être dissocié de son corps, d’être la troisième personne.

153
Q

Comment prendre en charge le PTSD ?

A

On confronte le patient au souvenir traumatique de manière répétée et prolongé. L’objectif est de créer un souvenir complet cohérent et qui Cottance et qui va ressembler aux autres souvenirs négatifs qu’il a dans sa vie. On cherche à augmenter la capacité des personnes à faire face aux souvenirs en passant par l’exposition.

154
Q

Au-delà de la mémoire traumatique, quelles sont les autres dysfonctionnements de la mémoire qu’on observe dans le PTSD ?

A

Exacerbation de la mémoire traumatique (très active).

Fonctionnement de la mémoire biaisée en faveur de tout ce qui peut rattacher au vécu traumatique.

Sur activation de l’amygdale.

Diminution du volume du cortex préfrontal

155
Q

D’un point de vue cognitif, quelles sont les difficultés que rencontrent les patients atteints de PTSD ?

A

Des défauts d’inhibition, des informations menaçantes avec une hypervigilance vis-à-vis de celle-ci.

Des déficits mnésiques généraux, même sur ce qui n’est pas menaçant.

156
Q

Quelles sont les différents systèmes de mémoire qui sont altéré dans le PTSD ?

A

Système de mémoire de représentation perceptive
Mémoire implicite
Mémoire de travail
Mémoire épisodique

157
Q

Comment expliquer dans le PTSD une mémoire préférentielle pour les informations traumatiques et une mémoire dysfonctionnelle pour d’autres informations ?

A

Mémoire adaptative : meilleure des éléments associés à la survie.

Billet émotionnel : on se rappelle plus des choses émotionnelles que des choses neutres + on se rappelle plus des choses liées à nos préoccupations.

158
Q

Quels sont les deux hypothèses qui ont été émises pour expliquer le fait que les gens qui souffrent de PTSD vont mémoriser de manière préférentielle des informations menaçante ?

A

lié à l’attention : mais c’est faux, car même quand ils ne voient pas beaucoup stimuli menaçants, il les mémorise mieux.

Lié a un défaut d’inhibition.

159
Q

Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas expliquer une meilleure mémorisation des éléments traumatiques par un défaut d’inhibition dans le PTSD ?

A

L’inhibition est préservée pour les mots menaçants et traumatique et déficitaire pour le reste. Meilleure capacité de contrôle des informations menaçante.

160
Q

Dans le PTSD, comment expliquer que les capacités d’inhibition sont préservés pour les stimuli menaçants ?

A

Question de ressources attentionnelles. Vont mettre toute leur attention sur ça et fournir des efforts et de la concentration parce que c’est menaçant.

161
Q

Finalement, est-ce que les capacités d’inhibition sont préservés pour les stimuli menaçants dans le PTSD, parce que l’allocation intentionnelle est plus importante pour ceux ci ?

A

Non. En situation de charge cognitive élevée, la charge cognitive va avoir un impact sur les mots positifs, négatifs et neutre, mais pas sur les mots traumatiques. Donc il se rappelle des mots traumatiques même quand la charge est forte, donc ce n’est pas lié aux ressources attentionnelles disponibles.

162
Q

Comment expliquer les biais en mémoire dans le PTSD ?

A

Les stimuli menaçant déclenchent les symptômes. On aura un encodage associatif accentué. Ils mémorisent mieux, et de plus en plus d’éléments peuvent déclencher les symptômes. Tout ça se fait de manière automatique.

163
Q

Description et objectif de la procédure COMET.

A

Utilisée dans la dépression.
On encourage les personnes à rappeler un maximum de souvenirs positifs personnel avec beaucoup de détails. Contre le biais de négativité que l’on retrouve dans la dépression. pourrait avoir un effet sur les biais en mémoire car fourni des souvenirs associatif plus positif et plus saillant.

164
Q

Quels sont les deux protocoles que l’on utilise pour la surgénéralisation des souvenirs autobiographique en mémoire ?

A

Protocole MEST
Protocole LRT

165
Q

Description du protocole MEST

A

Demander aux gens de se remémorer des souvenirs positifs et d’introduire de la spécificité.

Augmente la spécificité en mémoire et améliore la symptomatologie dans la dépression et le PTSD.

166
Q

Description du protocole LRT

A

Même principe que le protocole MEST mais on cherche à poser des questions encore plus spécifiques. Exemple : quelle est la situation la plus plaisante que vous vous rappelez de votre enfance.

On observe une diminution des symptômes, du sentiment de désespoir et une augmentation globale de la satisfaction.

167
Q

Quelle est la technique qui marche le mieux dans la prise en charge des souvenirs traumatiques ?

A

L’exposition.

168
Q

En quoi consiste la stimulation magnétique transcrânienne ?

A

On utilise une bobine qui stimule le cerveau. Elle envoie une impulsion pour activer des neurones cibles. On essaye de réactiver des zones sous activer dans différents troubles.

169
Q

D’un point de vue cérébral, quel est l’objectif de la stimulation magnétique transcrânienne ?

A

Prendre le patern neuronal associé au souvenir traumatique, plus normal.

Baisser l’activation de l’amygdale - augmenter l’activation de l’hippocampe et du cortex préfrontal.

Le but est d’augmenter le rôle régulateur du cortex préfrontal.

170
Q

La consolidation, c’est quoi ?

A

Processus qui permet de faire passer les informations de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme.

171
Q

Que peut-on dire à propos de la consolidation ?

A

Cette étape est sensible au stress, au choc, électrique, à certaines molécules et aux informations interférant. Ces différents éléments peuvent empêcher un souvenir d’intégrer la mémoire à long terme.

172
Q

La re consolidation, c’est quoi ?

A

Quand on se rappelle de certains souvenirs, ils sont labiles, passe par une phase de consolidation pour être remis en mémoire à long terme.

Les souvenirs sont labiles–stable– consolidé–reconsolidé.

173
Q

En quoi les notions de consolidation et re consolidation sont-elles intéressantes dans le PTSD ?

A

Parce que on peut modifier/agir sur les souvenirs.

174
Q

Quelle est la méthode que les chercheurs ont mis en place pour voir si on pouvait agir sur la phase de reconsolidation dans le souvenir traumatique ?

A

Ils ont cherché à activer un souvenir traumatique en lisant un script traumatique, tout en donnant un bêtabloquant qui affecte le mécanisme de reconsolidation.

Ils ont mesuré la fréquence cardiaque, la réponse cutanée et la réponse musculaire.

175
Q

Quelles sont les résultats de l’expérience qui associe souvenir traumatique et bêtabloquant ?

A

Diminution importante des réponses physiologiques lors de l’activation du souvenir traumatique.
Le souvenir n’est pas modifié, mais la réactivité émotionnelle est moins forte.

176
Q

À propos de la re consolidation, quel est le processus thérapeutique mis en place ?

A

Pendant six séances, on administre un bêtabloquant et en même temps, on réactive le traumatisme.

Les symptômes s’améliorent grandement et on pourrait éventuellement agir sur la consolidation tout de suite après un souvenir traumatique.

177
Q

Qu’est-ce qu’un biais de raisonnement ?

A

Manière de penser qui tend vers des conclusions particulières, et qui sont biaisé, de manière systématique et régulière et qui se maintient dans le temps.

178
Q

Quels sont les 5 grandes fonctions du raisonnement en psychopathologie ?

A

Interprétation
Attribution
Prédictions
Détection des covariations
Test d’hypothèses

179
Q

Fonction du raisonnement : interprétation

A

Permet de tirer des conclusions sur le sens d’une situation ambiguë.

180
Q

Fonction du raisonnement : attribution

A

Permet d’inférer des causes explicatives à un évènement.

181
Q

Fonction du raisonnement : prédictions

A

Probabilité d’évènements futures et conséquences de différentes actions/situation.

182
Q

Fonction du raisonnement : détection des covariations

A

Capacité à détecter le lien entre deux choses qui arrivent en même temps.

183
Q

Fonction du raisonnement : test d’hypothèse

A

Évaluer si les croyances qu’on a sont cohérente ou si elles doivent être revue pour garder de nouvelles informations

184
Q

Donnez un exemple de biais de raisonnement dans l’anxiété sociale.

A

On surestime la probabilité d’être embarrassé ou humilié en public.

185
Q

Que pense le modèle cognitif sur les éthologie et le maintien des troubles ?

A

L’étiologie et le maintien des troubles est lié à la manière d’interpréter les évènements, d’expliquer les causes et de prédire les évènements futures.

186
Q

Expérience sur le biais d’interprétation et résultat.

A

On présente un mot qui peut avoir une interprétation positive ou négative. Les participants sont plus rapides avec les mots menaçants.

Leurs biais d’interprétation valorise le négatif. C’est un des biais que l’on retrouve dans les troubles.

187
Q

Les biais d’attribution, c’est quoi ?

A

Explication causale des évènements, selon trois dimensions :

Interne versus externe
Stable versus transitoire
Global versus locale

188
Q

Quelle est la fonction des biais d’attribution et qu’est-ce que l’on observe généralement ?

A

Ils sont là pour préserver notre estime de nous. Protection du soi.

Les évènements négatifs sont expliqués par des causes externes, transitoire, locales.

Les évènements positifs sont expliqués par des causes internes, stables, globale.

189
Q

dans la pathologie, qu’est-ce que l’on observe au niveau des biais d’attribution ?

A

Les évènements négatifs sont internes, stables et globaux. Exemple : j’ai raté un examen, c’est ma faute, je suis bête.

Les évènements positifs sont externes, transitoire et locaux. Exemple : j’ai réussi l’examen parce que j’ai eu de la chance et que c’était facile.

190
Q

Comment mesurer les billets d’attribution dans la pathologie ?

A

On donne une série de scénario positif et négatif à une personne, elle doit en donner les causes.

Exemple : vous allez chercher du travail pendant longtemps, sans réussir, quelle est la cause principale ?

191
Q

Quels sont les principaux biais d’attribution que l’on retrouve dans la pathologie et pourquoi ?

A

Des biais pessimiste, avec un mécanisme contraire à ce qu’on retrouve chez d’autres personnes.
Lié à des comorbidités dépressives qu’on retrouve dans de nombreuses pathologies.

192
Q

Le biais de prédiction, c’est quoi ?

A

Biais qui va impacté notre investissement et les efforts qu’on va fournir dans une tâche. Il est basé sur des heuristiques comme la disponibilité, la représentativité ou le raisonnement émotionnel.

193
Q

Biais de prédiction : heuristique de la disponibilité, explication.

A

Jugement influencé par ce qui est facilement accessible en mémoire.

194
Q

Biais de prédiction : heuristique de la représentativité, explication.

A

Jugement influencé par ce qui est considéré comme typique.

Exemple : on joue à un jeu de pile ou face, ça fait 10 fois que pile sort, on se dit qu’il y a de fortes chances que la prochaine fois ce soit face, alors que ce n’est pas forcément vrai.

195
Q

Biais de prédiction : heuristique du raisonnement émotionnel, explication.

A

Jugement influencé par les ressentis émotionnels.

Exemple : si je me sens anxieux, ça veut dire que la soirée va mal se passer.

196
Q

Qu’est-ce que le biais le test d’hypothèse ?

A

Permet de faire des hypothèses sur la cause d’un évènement.

On retrouve un biais de confirmation, on va favoriser les conclusions qui collent à nos croyances et attentes.

197
Q

Le biais de détection des cooccurrences, c’est quoi ?

A

Création de lien entre des évènements qui sont peu ou pas reliés.

Exemple : on associer une image de sauterelle à un choc électrique. L’image devient synonyme de douleur et est associé à ça alors que de base il n’y a pas de lien.

198
Q

Que peut-on dire sur les différents biais de raisonnement ?

A

Il renvoie aux distorsion cognitive de BECK.
Il nous aide à confirmer nos croyances.
Ils ont un impact et prédisent l’anxiété, la prise de substance toxique, la folie, la dépression dans le futur.
Ils ont un lien très étroit avec la psychopathologie.

199
Q

Comment agir sur les biais pour modifier les croyances et les préoccupations ?

A

On le fait grâce a la restructuration cognitive et notamment grâce au dialogue socratique.

200
Q

En quoi consiste le dialogue socratique ?

A

On pose une série de questions qui permettent à quelqu’un de prendre conscience de quelque chose, qu’il sait déjà, mais qui ne réalise pas.

201
Q

Que permettent la restructuration cognitive et le dialogue socratique ?

A

Examiner l’évidence (argument)
Aider la personne à avoir des pensées alternatives (colonnes de Beck)
Sortir du raisonnement émotionnel pour se baser sur des faits
Se rappeler les victoires plutôt que les échecs.

202
Q

En dehors de la restructuration cognitive, quelles sont les autres outils que l’on a ?

A

Mise en place de nouveaux comportements.
Table des contingences.
Camembert des responsabilités.
Analyse enchaîne.

203
Q

La table des contingences, en quoi ça consiste ?

A

Si on associe le fait d’être anxieux et d’être humiliant public. On va regarder combien de fois c’est arrivé, combien de fois on a été humilié quand on était anxieux. Et combien de fois on était anxieux, on a pas été humilié.

204
Q

Que sous-entend l’idée d’un continuum en thérapie ?

A

On lutte contre la vision, échec ou réussite, et on place les éléments qui arrivent sur un continuum.

205
Q

En quoi consiste l’analyse en chaîne ?

A

On fait une liste de tout ce qu’on redoute et on estime la probabilité que ça arrive.

206
Q

Comment définir les intrusions ?

A

Pensée//image qui sont spontanées, non, désirées, incontrôlable, discrets, et qui s’impose à nous, sans qu’on le veuille.

Exemple : pensée –je suis inutile
Image–s’effondrer dans la rue
Besoin.–se laver les mains de manière répétée.

207
Q

Comment différencier les intrusions normales, des intrusions pathologiques ?

A

Bien sûr, on a tous des intrusions.

Degré d’intensité : durée, fréquence
Degré de contrôle : est-ce qu’on arrive à passer à autre chose ou pas
Détresse associé : dans quel état ça nous met

208
Q

Quels sont les facteurs qui aggravent les intrusions ?

A

La rumination
Tenter de les supprimer

209
Q

Comment expliquer les intrusions ?

A

Elle reflète nos préoccupations et sont déclenchée par des indices liées à ses préoccupations. Cela aboutit aux pensées récurrente négatives.

210
Q

Comment définir l’inquiétude ?

A

Chaîne de pensée et d’images, chargées d’affect, négatif et incontrôlable.
Inquiétudes sont des pensées négatives sur le futur et on retrouve souvent les mêmes thèmes (relation, compétences, confiance) «et si»

211
Q

Comment définir les ruminations ?

A

Pensée, dysfonctionnelle, redondante, stéréotypé.
Sont centrés sur le passé.
On se focalise sur les causes/signification/conséquence des évènements négatifs.
Question est celle du «pourquoi»

212
Q

Comment évaluer le contrôle de la pensée ?

A

On utilise un questionnaire de contrôle de pensée.

213
Q

Description de questionnaire de contrôle de la pensée.

A

Que faites-vous quand vous avez une pensée désagréable ?
- j’essaye de me rappeler le positif.

Permet d’évaluer la différence entre les ruminations, dépressive et anxieuse, les stratégies de distraction, la punition, le partage social.

214
Q

Troubles et rumination…

A

Les ruminations sont des marqueurs de nombreux troubles.

Dans le PTSD et la dépression s’prédit les symptômes qu’ils auront dans deux ans.
Les pensées intrusives augmentent l’anxiété et la dépression.

215
Q

Quelle est la fonction des pensées récurrentes ?

A

On les met en place pour résoudre nos problèmes et atteindre nos objectifs. Mais l’inquiétude et les ruminations sont inutiles pour se préparer aux évènements négatifs et donner du sens à ce qui est arrivé.

216
Q

Les pensées récurrentes sont dysfonctionnelle si :

A

Le problème est insoluble ou improbable.
Le mode de pensée est émotionnelle.
Le mode de pensée est ambigu peu clair.

217
Q

Qu’est-ce que la suppression de pensée ? Et quel problème cela pose ?

A

Stratégie pour éviter la survenue des pensées ou les supprimer.
Provoque l’effet rebond.

218
Q

Que peut-on dire à propos de l’effet rebond ?

A

Plus on essaye de supprimer nos pensées plus elles vont avoir tendance à augmenter. Dans les troubles on a une tendance forte à la suppression de pensées, ce qui amène à encore plus de pensées.

219
Q

Quels sont les deux processus qui expliquent l’effet rebond ?

A

Un processus intentionnel.
Un processus ironique.

220
Q

Quel est le rôle des deux processus dans l’effet rebond et qu’est-ce que cela induit ?

A

Le processus intentionnel, coûteux et conscient et il dirige la tension des pensées non désirées vers d’autres pensées.

Le processus ironique est un processus de monitoring automatique et non conscient qui va rechercher à trouver tous les échecs de la suppression et c’est ça qui va augmenter la saillance des pensées qu’on essaye d’éviter.

221
Q

Comment expliquer que dans la pathologie, on n’ arrive pas à contrôler nos pensées ?

A

Dans la pathologie, les ressources cognitives sont épuisées donc on n’ arrive pas à diriger nos pensées vers d’autres pensées. Et en plus de ça le processus automatique de monitoring continue de nous montrer qu’on n’arrive pas à supprimer les pensées.

222
Q

Comment remédier aux pensées récurrentes ?

A

On expose les gens aux indices qui déclenche les inquiétudes et ruminations. Permet de trouver des réponses alternatives et permet de s’habituer.

Dès qu’on est stressé, on se met en situation de relaxation.

On travaille sur l’image mentale en essayant de lui donner un maximum de détails pour que le souvenir soit plus spécifique et la pensée soit plus concrète.

Session de rumination

Écriture expressive

Apprentissage des étapes de la résolution d’un problème

223
Q

Comment lutter contre la suppression de pensée ?

A

Passe par la psychoéducation et le fait de comprendre que vouloir supprimer nos pensées et contre-productif.

224
Q

Que peut-on dire sur la régulation émotionnelle et la psychopathologie ?

A

On retrouve des déficits de la régulation émotionnelle dans la plupart des troubles.

225
Q

Quelles sont les cinq motivations principales que l’on a à réguler nos émotions ?

A

Motivation hédoniste
Motivation pro sociale
Motivation de protection de soi
Gestion des impressions
Motivation utilitaire

226
Q

Régulation émotionnelle : motivation hédoniste.

A

Diminuer le désagréable et augmenter l’agréable.

227
Q

Régulation émotionnelle : motivation pro sociale.

A

Ménager les sentiments des autres pour ne pas les rendre triste.

Exemple : faire semblant d’être content quand on a un cadeau pourri.

228
Q

Régulation émotionnelle : motivation de protection de soi

A

Les autres peuvent réagir négativement à certaines de nos émotions, donc on essaye de ne pas les montrer.

229
Q

Régulation émotionnelle : gestion des impressions

A

Sert à donner une bonne image de soi.

Exemple : se montrer humble quand on réussit

230
Q

Régulation émotionnelle : motivation utilitaire.

A

Chercher à augmenter les émotions qui peuvent nous rendre plus performant et atténuer les émotions qui peuvent nous rendre moins performant

231
Q

Comment arrive une émotion ?

A

On évalue une situation. Cette situation va induire des réponses physiologiques/cognitive/comportemental.

232
Q

Quelles sont les quatre étapes de la création d’une émotion ?

A

Situation : émotion est une réponse à une situation

Attention : on porte son attention sur la situation qui génère l’émotion.

Évaluation : positive ou négative

Réponse

233
Q

Quels sont les cinq grandes stratégies que l’on peut utiliser pour réguler nos émotions ?

A

Sélectionner les situations (Si ça me stresse d’aller ici je vais éviter d’y aller).

Modifier les situations (je vais y aller, mais avec quelque chose qui me rassure).

Redéployer son attention

Réévaluer la situation

Modifier la réponse

234
Q

Quelles sont les deux types de processus que l’on distingue dans la régulation émotionnelle ?

A

On distingue les processus qui précèdent l’émotion de la réponse émotionnelle

235
Q

Que peut-on dire sur le redéploiement intentionnel et la réévaluation cognitive ?

A

Ces processus sont altéré dans la pathologie. Pourtant ils sont naturels et nous aide à mieux supporter les évènements. Permet de diminuer le ressenti négatif subjectif et de réévaluer l’émotion.

236
Q

Quels sont les trois types de réponse émotionnelle que l’on a ?

A

Des réponses physiologiques
Des réponses expressives
Des réponses émotionnelle

237
Q

Pour modifier les réponses émotionnelles, quelles sont les trois stratégies que l’on peut utiliser ?

A

La suppression de pensée : mais effet rebond

La confrontation volontaire : permet habituation et traitement approfondi.

Le partage social : négatif sur le court terme car active l’émotion mais effet positif sur le long terme

238
Q

Que peut-on dire de la suppression de pensée ?

A

Spontanée automatique
Coûteuse cognitivement
Risque d’effet rebond
Nous rend moins efficace
Augmente les comportements impulsifs
Augmente les émotions négatives

239
Q

Que peut-on dire de la réévaluation cognitive ?

A

Stratégie volontaire
Effet bénéfique
Meilleures relations sociale
Meilleure gestion du stress
Plus d’émotion positive