Neurosciences cognitives de l’attention BONNEFOND Flashcards

1
Q

Quels sont les trois systèmes de l’attention ?

A

Sous système de l’alerte.
Sous système de l’orientation.
Sous système du contrôle cognitif.

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Q

Fonction du sous système de l’alerte.

A

Nous dit quand faire attention. Module notre vigilance.

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3
Q

Fonction du sous système de l’orientation.

A

Nous dit à quoi faire attention. Sélectionne l’info parmi d’autres.

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4
Q

Fonction du sous système du contrôle cognitif.

A

Nous dit comment traiter les informations. Quelle est la chaîne de traitement appropriée pour réaliser une tache.

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5
Q

Quelle est l’impact de la préparation de l’attention dans l’espace ?

A

Quand on fait une tache et qu’on anticipe les différentes étapes de traitement, on utilise des paradigmes ou le sujet est dans l’attente, et ça aura un impact sur le comportement et les différentes étapes de traitement.

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6
Q

Quels sont les deux modes d’orientation de l’attention dans l’espace ?

A

Endogène et exogène

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7
Q

Description du mode endogène

A

Top Down
Volontaire
Dirigé vers un but - quand on décide de déplacer son attention.
Sous tendu par le réseau dorsal fronto pariétal.

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8
Q

Description du mode exogène.

A

Bottom up
Involontaire
Guidée par un stimulus–quelque chose attire mon attention.
Sous tendu par le réseau ventral fronto pariétal

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9
Q

À quel type d’orientation correspond l’activation du réseau dorsal et comment est-elle ?

A

Réseau dorsal = attention endogene = soutenue dans le temps = le sujet se prépare à voir apparaître la cible.

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10
Q

À quel type d’orientation correspondent l’activation du réseau ventral et comment est-elle ?

A

Réseau ventral = attention exogène = s’active de façon transitoire.

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11
Q

Qu’est-ce qu’on entend par réseau d’activation ?

A

Chaque mois d’orientation de l’attention repose sur un réseau spécifique, ce qui correspond à l’activation simultanée de différentes régions.

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12
Q

Quelle est l’impact de l’tension exogène sur le traitement des informations ?

A

Le sujet sera plus rapide dans les essais valide (bénéfices - le fait d’avoir déplacé son attention en bon endroit améliore le traitement traitement) et plus long dans les essais invalide (coûts).

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13
Q

Quel est l’impact de la tension endogène sur le traitement de l’information ?

A

Facilitation du traitement de l’information attendue et suppression du traitement de l’information non attendue.

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14
Q

À propos de la facilitation attentionnelle.

A

Activation et synchronisation des neurones des cortex sensorielle.
Sensibilité neuronale augmentée.
Activité électrique synchrone.

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15
Q

À propos de la suppression attentionnelle.

A

Sensibilité neuronale réduite dans les régions sur lesquelles mon attention ne se porte pas.

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16
Q

Orientation de l’attention dans l’espace :

A

Activation à droite

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17
Q

Orientation de l’attention dans le temps :

A

Activation à gauche

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18
Q

Que permet un paradigme d’indiçage temporel ?

A

De voir l’orientation de l’attention dans le temps.

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19
Q

Description d’un paradigme d’indiçage temporel.

A

On donne un redis temporel (met le sujet dans l’attente et dit si la cible va apparaître vite ou pas).

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20
Q

Lors d’un paradigme d’indiçage temporel, qu’est-ce que l’on observe d’un point de vue cérébral ?

A

Activation du cortex pariétal gauche quand l’indice est présenté.
Cette région va ensuite communiquer avec d’autres régions nécessaires pour faire la tâche.

Si c’est une tâche visuelle, qui nécessite une réponse motrice : activation du cortex visuel et du cortex, avant que la cible n’apparaisse.

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21
Q

Taches de préparation temporelle et résultat.

A

Quand l’intervalle entre l’indice et la cible est court., le temps de réaction est plus court que dans les essais ou le sujet ne connaît pas la durée du SOA.

Cette différence de temps de réaction n’existe pas quand le SOA est long.

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22
Q

Qu’est-ce que le système Biosemi ?

A

On pose des électrons sur l’escape et des sujets pour enregistrer l’activité cérébrale. On présente plusieurs évènements et on regarde ce qui se passe au niveau du signal. On aura alors une succession de déflexion positive et négative qu’on appelle des potentiels évoqués.

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23
Q

Les potentiels évoqués c’est quoi ?

A

Déflexion positive et négative que l’on retrouve au moment d’apparition du composant.

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24
Q

Théorie du filtre sélectif.

A
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25
Q

Théorie du filtre atténuateur.

A
26
Q

Quels sont les effets du vagabondage sur la sélection ?

A

P3 plus amples dans la condition On task Vs Off task.

Quand on vagabonde, ça a un impact à la fois sur le traitement précoce des informations (P100 moins ample en off task) mais aussi sur le traitement traitement beaucoup plus tard tardif.

Impact sur le traitement sensoriel et sur le traitement attentionnel.

27
Q

Comment définir le contrôle cognitif ?

A

Tous les mécanismes qui conduisent de la perception à l’action.
Mécanisme qui connectent les stimuli de l’environnement avec des réponses spécifiques.
Mécanisme de haut niveau, qui permettent de réguler coordonner tous ces mécanismes.

28
Q

En gros : c’est quoi le contrôle cognitif ?

A

Tous les mécanismes qui permettent de mener à bien un comportement dirigé vers un but (planifier, sélectionner, initié, superviser…)

29
Q

Quand est-ce que les processus de contrôle cognitif entrent-t-il en en jeu ?

A

Dans les situations nouvelles, compliquées, non apprise, non automatisé.

30
Q

Quelle est la différence entre le traitement automatique et le traitement contrôlé ?

A

Au quotidien, on fait beaucoup de choses de manière automatique et sans réfléchir. Dans ces actions-là, le contrôle cognitif n’entre pas en jeu.

31
Q

Quel est le premier premier modèle à avoir essayé de rendre compte de la différence entre traitement automatique et traitement contrôlé ?

A

Le modèle du système attentionnel superviseur de Norman et Shallice.

32
Q

Quels sont les trois niveaux du modèle du SAS ?

A

Le niveau automatique
Un niveau guidé par la perception
Un niveau supérieur

33
Q

Modèle du SAS : niveau automatique, description.

A

Schéma d’action et comportement automatisé.

34
Q

Modèle du SAS : niveau de la perception, description.

A

Le stimulus va activer les schémas d’action cognitive nouveaux motrices, qu’on a en fonction de la stimulation, sans faire intervenir le niveau supérieur.

35
Q

Modèle du SAS : niveau supérieur, description.

A

C’est le modèle qui est au-dessus de tout. Ne va intervenir que dans les situations nouvelles ou qui nécessite du contrôle.

36
Q

Quels sont les cinq situations dans lesquelles le système intentionnel superviseur va entrer en activité et pourquoi ?

A

Il entre en activité car on ne peut plus fonctionner en mode automatique.

  • situation qui nécessite de maintenir un but ou un objectif à long terme.
  • situation où il faut planifier une activité ou prendre une décision.
  • situation où il faut corriger une erreur.
  • situation jugée et dangereuse ou difficile d’un point de vue technique.
  • situation où on doit réfréner une réponse habituelle.
37
Q

Quelle est la partie du cerveau qui soutient les processus de contrôle cognitif ?

A

Le cortex frontal.

38
Q

Quelle est l’idée générale entre les processus automatisés et les processus de contrôle cognitif ?

A

Idée qu’au quotidien, il y a des comportements automatisés car surappris.

Face à des situations nouvelles, il va falloir mettre en place plus de planification, ce qui nécessite l’intervention du contrôle cognitif.

39
Q

Quelles sont les différents paradigme utilisés pour étudier le contrôle cognitif ?

A

Test neuropsychologique
Paradigme de conflit
Paradigme d’inhibition de la réponse
Paradigme de switch.

40
Q

Quel est le principe des test neuropsychologiques ?

A

On évalue la performance du patient par rapport à un groupe. Permet d’évaluer différentes choses comme la planification ou la flexibilité. Permet de savoir si le patient est dans la norme ou pas.

41
Q

Quelle est l’avantage des paradis de mes tâches expérimentales par rapport au test neuropsychologiques ?

A

Il nous permettent de manipuler la contribution de chaque processus cognitif dans une tâche. Il nous permet de les distinguer. On peut étudier plus spécifiquement un processus cognitif.

42
Q

Quel est l’objectif de Miyake dans ses travaux ?

A

Il a voulu rendre compte de la variabilité inter individuel et intra individuel en terme de capacité de contrôle cognitif.

43
Q

De quoi Miyake s’est-il rendu compte lors de ses travaux ?

A

Il s’est rendu compte qu’on observait une grosse différence, un terrain individuel et en train individuel, lorsqu’il s’agit des processus de contrôle cognitif. On observe pas une aussi grande variabilité en ce qui concerne les capacités perceptives par exemple.

44
Q

Sur quelle fonction exécutive spécifique se sont concentrés les recherches de Miyake ?

A

Updating
Shifting
Inhibition

45
Q

Qu’est-ce que Miyake a fait avec ses trois fonctions exécutives spécifiques et de quoi s’est-il rendu compte ?

A

Il a fait passer des taches qui évaluent ses trois performances.
Il a également fait passer des tests neuropsychologiques.

Il observe des corrélation très fort entre les performances, obtenu ses trois tâches : signifie qu’il y a un dénominateur commun pour faire ses trois taches = unité

Il observe une différence de corrélation entre les tests Neuro psy, et les résultats observés à ces trois tâches : ces capacités sont donc différemment reliées à différentes mesures psychologiques.

Donc à la fois un socle commun à ses différentes fonctions, mais aussi des spécificités.

46
Q

Description d’une tâche de mise à jour et de mémoire de travail.

A

Les sujets doivent se souvenir des trois dernières lettres.

Nécessite capacité de mise à jour et mémoire de travail.

Le maintien et la mise à jour en mémoire de travail, nécessite du contrôle cognitif.

Pour manipuler ce contrôle cognitif, on augmente la séquence de l’aide à retenir.

47
Q

Description d’une tâche de Shifting.

A

Les sujets doivent donner la couleur et puis ensuite donner la forme.
Dans les deux premiers essais, ils doivent donner la couleur et ensuite donner la forme.
Lorsque l’on change la consigne, il y a besoin de + de contrôle, et on manipule le contrôle cognitif comme ça.

48
Q

Description d’une tâche d’anti saccades.

A

On demande au sujet de déplacer son attention du côté opposé ou le stimulus apparaît.
Il doit donc inhiber un déplacement automatique.

49
Q

Que mesure le paradigme N-BACK ?

A

Il mesure la mémoire de travail et les capacités de mise à jour.

50
Q

Dans une tache de type N-BACK, avec trois conditions : une où il faut appuyer à la présentation d’une lettre, une où il faut appuyer, lorsque la lettre présentée et la même que celle d’avant, une où il faut appuyer quand la lettre et la même que celle présentée trois essais avant, qu’est-ce que l’on observe ?

A

Le cortex préfrontal, dorsaux latéral et la région la plus sensible à l’augmentation de la charge en mémoire de travail.
Plus la tâche est exigeante, plus l’activité dans cette région augmente.

51
Q

Dans une tache de N-BACK, pourquoi introduire trois conditions différentes et qu’est-ce que cela va induire ?

A

Dans la première condition, il n’y a pas de mise à jour et pas de mémoire de travail.

Dans la deuxième condition, on sollicite la mémoire de travail.

Dans la troisième condition, on sollicite les capacités de mise à jour et la mémoire de travail.

On voit une implication du cortex préfrontal dorsolatéral de plus en plus importante en fonction que la tache se complexifie.

52
Q

En quoi consiste une tache de Flanker ?

A

On présente des flèches au sujet. Il y aura des essais congruent (flèche qui pointent dans le même sens) et des essais non congruent (flèche qui pointent dans des sens opposés).

On veut voir l’impact de ce conflit sur les performances du sujet.

53
Q

Quels sont les deux types de conflit auquel le sujet est confronté dans une tâche de Flanker ?

A

Les flèches peuvent être dans un sens opposé : inférence, perceptive.

On peut aussi lui demander d’appuyer à droite quand le stimulus s’apparaît à gauche et inversement : inférence lié à la réponse.

Pour tout ça, le sujet a besoin de contrôle cognitif.

54
Q

Qu’est-ce que l’on observe comme résultat lors d’une tâche de Flanker ?

A

N200 plus amples dans les essais non congruent. Reflète la détection d’un conflit qui nécessite d’engager plus de contrôles pour ne pas se tromper.

300ms après la présentation du stimulis, Activité négative en région fronto centrale pour les essais congruent. Négativité généré par le cortex cingulaire antérieur.

55
Q

Donnez un exemple de tâches qui entre dans le paradigme d’inhibition de la réponse

A

La tache de GONOGO

56
Q

Description d’une tâche de GONOGO.

A

La majorité des essais sont des GO. Il faut appuyer.

De temps en temps, il y aura des NOGO, il faudra inhiber sa réponse.

On compare ensuite l’activité cérébrale des NOGO à l’activité cérébrale des GO.

57
Q

En quoi une tache de GONOGO évalue-t-elle le contrôle cognitif ?

A

Parce qu’il faut inhiber une réponse motrice dominante.

58
Q

Quels sont les résultats électroencéphalographiques que l’on observe lors d’une tâche de GONOGO ?

A

N200 plus amples dans les essais NOGO, reflète un conflit.
Positivité en frontale et en pariétale plus amples dans les essais NOGO 300ms après la présentation du stimulus.

59
Q

Que signifie une plus grande positivité en région frontale pour les essais NOGO ?

A

Reflète l’engagement d’un plus grand contrôle pour inhiber la réponse.

60
Q

À quoi correspondent une N200 et la P300 plus amples dans les essais NOGO ?

A

Détection et engagement du contrôle.