Psycho de l’adolescent Flashcards
1
Q
Que signifie adolescence ?
A
Adolescentia. Ce qui signifie «grandir vers». Soulie, caractère dynamique de cette période.
2
Q
Quelle est l’approche que l’on utilise pour décrire l’adolescence ?
A
Une approche développementale. Chaque phase dépend de la précédente et aura un impact sur la suivante. On considère l’individu dans sa globalité avec tous les facteurs qui vont avoir une influence sur cette période (biologie, environnement, ami, famille, contexte social).
3
Q
Quelles sont les caractéristiques de la période adolescente ?
A
Développement cognitif
Grande réactivité émotionnelle
Évolution du raisonnement moral
Évolution du soi
Modification des relations avec les parents, les amis
Vulnérabilité, ajustement
Émergence et déclenchement de troubles de l’humeur
4
Q
Comment définir quand commence et quand se termine l’adolescence ?
A
Très difficile de le dire puisque ça varie selon les époques, les régions du monde et que pour certains l’adolescence n’existe pas.
On parle plutôt d’un ensemble de critères pour déterminer cela.
5
Q
Quelles sont les visions de Platon et Aristote au sujet de l’adolescence ?
A
Platon : plutôt négative - opposition, mais pris de l’autorité, défiance.
Aristote : plutôt positive -amitié, espoir, changement, courage.
6
Q
Que peut-on dire à propos de la conception de l’adolescence à travers le monde ?
A
Le fait de concevoir ou pas de cette période varie selon les cultures, région et époque. Les conceptions qu’on a sur les ados sont liés aux caractéristiques sociaux, économiques et politiques.
7
Q
Qu’est-ce que le mythe du Storm and stress de Stanley et al. ?
A
Décrit l’adolescence comme une période où l’on a des difficultés émotionnelles : labileté, impulsivité, hyper émotivité. Des difficultés avec les parents, des comportements problématiques avec de la prise de risque et des comportements antisociaux.
Cependant, selon une étude 73 % des adolescents se porterait bien donc on est loin du Storm and stress.
8
Q
Que dit Anna Freud sur cette période ?
A
Elle dit qu’être normal durant l’adolescence, c’est ne pas être normal.
9
Q
Quel est le problème des stéréotypes qu’on a sur les adolescents ?
A
Va impacter notre travail en tant que psychologue.
Normalise le mal-être des adolescents, ce qui empêche ceux qui ont besoin d’être aidé de l’être vraiment.
10
Q
Quelles sont les neuf facteurs latents que Christy M Buchanan à mesuré selon la personnalité et le comportement des ados ?
A
Prise de risque/rebellions.
Amabilité (toujours cool/ingrat)
Problèmes comportementaux.
Comportement typiquement adolescent (aimer certains vêtements/musique)
Sociabilité.
Troubles internalisés (difficulté émotionnelle)
Niveau d’activité (dynamique ou pas)
Conformité.
Effort au travail et comportement pro sociaux.
Ce sont des descriptions qu’on attribue plus aux ados qu’aux enfants. Montre qu’il y a des caractéristiques spécifiques aux ados, et que ces croyances sont partagées par tous. Peu importe l’âge.
11
Q
En prenant le big Five, quels sont les résultats que l’on observe pour les adolescents ?
A
Les adolescents sont considérés comme plus névrotique, extravertie et ouvert, mais comme pas agréable, et pas consciencieux.
12
Q
Globalement, quelles sont les croyances que l’on a sur les adolescents ?
A
Les croyances que l’on a sur eux sont le plus souvent négatives. Les éléments qui les décrivent sont socialement peu désirables.
13
Q
Qu’est-ce que les travaux de Sankey nous montrent ?
A
Les ados ont conscience des croyances qu’on a sur eux qu’ils ont sur eux-mêmes, et pourtant ils se décrivent bien plus positivement.
Post-scriptum : plus on a eu une adolescence difficile, plus, on aura tendance à avoir des croyances et à percevoir cette période comme étant difficile.
14
Q
Les croyances que l’on a sur les adolescents vont avoir des conséquences à quel niveau ?
A
Au niveau des émotions.
Au niveau du comportement.
Au niveau des interactions sociales.
15
Q
Études : on demande aux adolescents. Comment est-ce que c’est l’adolescence. On mesure leur névrome et leur régulation émotionnelle. Qu’est-ce que l’on observe ?
A
Il y a un lien entre les stéréotypes qu’on a sur les ados et les émotions qu’il va exprimer. Plus on pense que c’est une période sensible émotionnellement, plus on aura des expressions émotionnelles négatives.
16
Q
Quel est l’impact de nos croyances sur les comportements des adolescents ?
A
Il y a un lien entre les stéréotypes négatifs et les comportements négatifs : prise de risques, désengagement, scolaire, troubles du comportement externalisé, influence des pairs.
17
Q
Les comportements agressifs et anti sociaux peuvent être définie comme
A
Des troubles du comportement externalisé.
18
Q
Pourquoi peut-on parler de prophétie auto réalisatrice, lorsque l’on observe les croyances que l’on a sur les adolescents et les conséquences qui en découlent ?
A
Les croyances qu’on eux vont avoir une influence sur leurs interactions et avoir des conséquences sur leurs comportements.
19
Q
L’adolescence est une période où on a des difficultés de régulation émotionnelle, mais c’est quoi ?
A
C’est la capacité à réguler ses émotions pour avoir un meilleur contrôle, qu’elle soit moins forte et moins récurrente
20
Q
Quel est l’impact des stéréotypes qu’on a sur l’adolescence sur ses relations sociales ?
A
Les croyances du parent sur son ado sont associés à une communication moins bonnes, des pratiques parentales, moins bénéfiques, plus de conflits, une perception du parent par ado qui est moins satisfaisant.
Globalement, plus le par des croyances négatives sur l’adolescence, moins les relations sont belles.
21
Q
Face a un adolescent, à quoi doit-on faire attention en tant que psychologue ?
A
Il faut faire attention aux croyances et stéréotypes que l’on peut avoir et les remettre en question pour pouvoir aider la personne.
22
Q
Quelle est la classification que l’on utilise pour classer le développement de l’ado ?
A
La classification de Tanner qui contient cinq stades.
23
Q
Quels sont les deux caractéristiques de la transition pubertaire ?
A
Activation de la fonction hypothalamo-hypophyso-gonadique qui permet la reproduction.
Métamorphose physique.
24
Q
Au sujet de l’âge des premières règles chez les filles, qu’est-ce que l’on observe ?
A
Envoie une diminution de l’âge de ces premiers règles. Aujourd’hui c’est autour de 12 ans avant c’était 16 ans.
Les adolescents sont plus grand maintenant qu’à l’époque.
25
Comment expliquer que la puberté soit plus précoce de nos jours ?
Facteurs environnementaux et génétiques.
26
Quelles sont les facteurs qui peuvent accélérer ou ralentir l’âge d’arriver dans la puberté ?
L’hygiène et la nutrition.
Le stress physique et génétique.
Le surpoids et le sport.
Les perturbateurs endocriniens.
27
En quoi la transition pubertaire est-elle difficile ? Et en quoi est-ce une période à risque ?
Les modifications hormonale génère des émotions fluctuante et plus extrêmes.
Les modifications corporelles peuvent entraîner une dysharmonie et générer une mauvaise image de soi.
Les relations se modifient du fait du comportement de l’ado et du regard et de l’attente des adultes.
C’est à cette période que des troubles comme l’anxiété, la dépression ou la brise polarité peuvent émerger.
28
Quand parle-t-on d’une puberté précoce et d’une puberté tardive ?
7-8 ans : puberté précoce.
17-18 ans : puberté tardive.
29
Comment est-ce qu’on mesure l’âge du début de la puberté chez les garçons et chez les filles ?
Fille : stade de Tanner et questionnaire sur l’âge des premiers règles.
Garçon : âge de la première éjaculation.
30
À propos de la puberté précoce, quelle est la différence entre les garçons et les filles ?
Il y a plus de conséquences négatives quand la puberté est précoce chez les filles que chez les garçons. Ces conséquences négatives sont plus présentes quand la puberté vient trop tôt que quand elle arrive trop tard.
31
Que signifie « internalisés » ?
Synonyme d’intérioriser. Difficulté émotionnelle, chose que l’on garde en soi.
32
Étude sur des adolescentes qui ont eu leurs règles tôt, résultat.
Celles qui ont eu leurs règles tôt ont des difficultés qui restent dans le temps.
Hypothèse : stress à l’apparition des règles, déviation par rapport à la norme, maturation.
33
Étude avec des adolescents qui traînent dans des groupes mixtes Vs non mixtes, résultat.
Le niveau de stress des adolescents est plus élevé dans les groupes mixtes que non mixte. Les situations pubertaire précoce sont plus difficiles pour les filles que pour les garçons.
34
Qu’est-ce que l’on observe avec l’âge chez les femmes qui ont eu une puberté précoce ?
Les femmes qui ont eu leurs règles tôt ont plus de troubles anxieux.
35
Donnez des exemples de problèmes externalisés.
Délinquance, abus de substance, opposition, comportement sexuel à risque.
36
Selon la théorie freudienne, que se passe-t-il à l’adolescence ?
La folie des pulsions fait irruption.
Le corps revient de façon transformée peut entraîner un sentiment d’étrangeté et des inquiétudes.
La sexualité qui était fantasme peut être agit
Le vécu de la pulsion va être différent selon la façon dont la personne est structurée
37
Que dit Tobie Nathan ?
L’adolescence est une période d’intériorisation de quatre règles fondamentales
38
Quels sont les quatre règles fondamentales que l’on intègre à l’adolescence ?
Prohibition de l’inceste
Différence des sexes
Différence de dégénération
La parenté et l’affiliation
39
Quelle est la pensée de Mélanie Klein ?
Le bébé a déjà un MOI. Il est dans une position schizo paranoïde, c’est-à-dire que son corps n’est pas encore unifié et il comprend que quelqu’un peut ou ne peut pas l’aider.
Le réel moi arrive ensuite, et l’enfant se sent unifié dans son corps .
40
Par quoi se caractérise aussi le passage de l’âge enfant à l’âge adolescent ?
L’enfant doit faire le deuil de ce qu’il a cru jusque-là et de nouvelles questions existentielles vont émerger comme la vie, la mort, l’amour.
41
Qu’est-ce que le complexe du homard ?
Idée que l’enfant va devoir se détacher de sa carapace de l’enfance. Cette carapace est physique mais aussi psychique et ce sera un moment de vulnérabilité pour lui.
42
Qu’est-ce que le « pubertaire » ?
Concerne ce qui se passe d’un point de vue psychique. Réactualisation des problématiques œdipienne après la phase de latence. Recherche d’expérience pubertaire.
43
Pourquoi est-ce que les enfants s’éloigne de leurs parents à l’adolescence ?
Il cherche à évacuer la pensée parentale de leur propre pensée pour pouvoir penser par eux-mêmes. Étape qui peut être source de conflit.
Ils vont également créer de nouvelles identification en idéalisant des stars.
44
qu’est-ce qui explique que les adolescents qui ont une puberté précoce ont des difficultés plus tard ?
Théorie psychosociale.
En fonction de notre niveau de développement cognitif, on est pas armé de la même manière pour gérer les émotions et faire face au stress. Quand la puberté est précoce, l’adolescent n’a pas suffisamment de modèle pour savoir comment se comporter et s’adapter.
45
Quelles sont les facteurs qui expliquent les variations de l’âge de la puberté ?
Génétique, nutrition, taux de graisse, contexte familial, toxines environnementales.
46
Description de la théorie de Piaget.
Développement par stade. Constructivisme. Interaction entre l’enfant et l’environnement via l’action. Équilibration par assimilation et accommodation avec 3 stades.
47
Quels sont les trois stades chez Piaget ?
Stade sensorimoteur.
Stade préparatoire.
Stade des opérations formelle (11-12 ans jusqu’à 16 ans). C’est ce stade qui nous intéresse.
48
Qu’est-ce que le stade des opérations formelle ?
L’ado acquiert la capacité de raisonner sur les idées, l’abstrait, les hypothèses. Il peut considérer différentes variables qui peuvent influencer un phénomène. Pensée critique, opposition au système et première théorie sur le monde.
49
Quel est notre vision actuelle sur la conception de stade ?
On a plus une vision Stalled, et on sait que certains éléments peuvent apparaître plus ou moins tôt. La maturation cognitive n’est pas atteinte à l’adolescence et la cognition est influencé par des facteurs sociaux et émotionnels.
50
Selon Piaget, comment se fait le développement ?
Grâce a la construction de nouvelles stratégies cognitives et grâce à l’inhibition des stratégies non pertinente.
51
Que peut-on dire de l’inhibition ?
Fonction exécutive, qui a un rôle important dans le fonctionnement cognitif, la régulation des comportements, le contrôle émotionnel et les interactions sociales. Fonction régi par le cortex préfrontal.
52
Quels sont les deux différents systèmes de raisonnement que l’on observe ?
Système 1 : pour le raisonnement, quotidien, automatique, rapide, humoristique. Celui qu’on utilise le plus pour prendre des décisions rapide, mais pas forcément le plus correcte.
Système 2 : raisonnement logique, analytique, coûteux, qui mobilise des ressources attentionnelles.
53
Que peut-on dire sur l’adolescence et la vitesse de traitement ?
Cette vitesse de traitement augmente de façon exponentielle durant l’adolescence. Malgré tout, le cerveau est encore immature, notamment au niveau du lobe frontal.
54
Qu’est-ce que l’on voit quand on fait une étude sur les saccades oculaires chez les adolescents ?
Le temps de réaction se stabilise à un niveau adulte à l’âge de 15 ans.
Nous montre que la vitesse de traitement augmente à l’adolescence
55
Quel est l’impact de la vitesse de traitement sur l’intelligence et les capacités ?
Travaux de Coyle.
L’âge prédit le niveau de vitesse de traitement de l’information.
C’est grâce à cette vitesse de traitement augmenté que notre intelligence progresse.
Cela nous permet de faire des tâches cognitives de plus au niveau.
A un impact sur la scolarité et sur l’expertise développé dans certaines matières et pas dans d’autres.
56
Que peut-on dire sur l’adolescence et la mémoire ?
Les performances en mémoire à court terme en mémoire visuo spatiale progressent à 15 ans et se stabilisent à 19 ans.
57
Lorsque l’on propose une tâche d’empan qui évalue la mémoire à court terme et la mémoire de travail, qu’est-ce que l’on observe ?
Grosse progression durant l’enfance.
Progression entre 13 et 16 ans.
Donc les performances de mémoire à court terme et de mémoire de travail, phonologique et verbale, évoluent de manière non continue.
58
Que peut-on dire sur la mémoire prospective à l’adolescence ?
Les performances de mémoire prospective augmentent à l’adolescence.
ATTENTION : ELLE N’AUGMENTE PAS EN TERME DE JUSTESSE DE RÉPONSE (pas plus de réponse juste) c’est la vitesse de traitement qui augmente avec l’âge.
59
Dans la mémoire prospective, qu’est-ce que l’on observe à l’imagerie ?
Même quand on ne constate pas d’évolution avec l’âge, on peut voir ses différences en imagerie en région pariétale.
60
Pourquoi est-ce que c’est dur de mesurer les fonctions exécutives ?
Les taches qui évaluent les fonctions exécutives évalue aussi d’autres choses.
61
Que peut-on dire sur les fonctions exécutives à l’adolescence + exemples.
Les fonctions exécutives se développent à l’adolescence.
La mémoire de travail évolue entre 15 et 21 ans.
La flexibilité évolue entre 15 et 21 ans.
Toutes les fonctions exécutives évoluent avec l’âge.
62
Que mesure le test de Stroup émotionnel + explication.
Il mesure les fonctions exécutives chaudes. C’est-à-dire des taches où l’on va devoir inhiber une réponse + la partie émotionnelle associée à cette réponse.
63
Explication de l’expérience avec le test de Stroop émotionnel.
On prend des adolescents, des jeunes adultes et des enfants.
On va dire à l’enfant de ne pas manger le Chamallow. Dans ce cas là, l’enfant doit faire deux inhibition différentes. Une inhibition cognitive qui est de ne pas faire le geste de manger + inhibition émotionnelle (inhiber l’émotion associée).
64
Qu’est-ce que l’on observe chez les enfants/ados dans une tache de Stroop émotionnel ?
Les items émotionnellement, négatifs génère des temps de réponse plus long et plus d’erreurs.
Interférence émotionnelle et cognitive.
Pas d’effet de l’âge sur l’interférence cognitive, mais des effets de l’âge sur l’interférence émotionnelle (notamment chez les ados)
Paternes d’activation corticale, différent entre les deux groupes d’âge pour les deux types d’interférence.
65
Qu’est-ce que la méta cognition ?
Capacité à réfléchir au sujet de ses propres pensées et comportements. Conscience et connaissances de sa propre activité mentale.
Activité qui est possible quand la pensée peut se libérer du concret est formulé des hypothèses.
66
En quoi la méta cognition est-elle importante ?
Permet de générer un plan, de voir différentes options et donc de prendre des décisions.
Permet de réfléchir à des stratégies d’apprentissage, à comment améliorer ses performances et donc de réussir dans ses études.
67
À quoi la méta cognition est-elle reliée ?
Relié à la théorie de l’esprit (capacité à attribuer des états mentaux aux autres).
Reliés au développement du self (connaissance/confiance en soi).
68
Quelle est la méthode mise en place dans l’étude sur les capacités d’un sujet à évaluer sa performance et quels sont les résultats ?
On fait passer une tâche au sujet, on lui demande à quel point il pense avoir réussi sur une échelle de un à 10. On regarde si l’avis qu’ils ont de leur performance est proche ou non de la performance réelle.
La capacité de méta cognition augmente à l’adolescence et se stabilise à l’âge l’adulte.
69
Que peut-on dire sur la substance blanche et grise à l’adolescence ?
Augmentation linéaire de la substance blanche et grise de 7 à 19 ans. Cette augmentation est en lien avec la myélinisation et explique l’augmentation de la vitesse de traitement et de meilleures performance cognitive.
70
Que peut-on dire sur la substance grise à l’adolescence ?
La substance grise augmente, puis diminue dans les zones frontales et pariétal. Cette diminution en lien avec les performances cognitives. Pour des tâches de mémoire épisodique et de mémoire visuelle, il y a une corrélation entre la substance grise et les différences de performance inter-individuel.
71
Qu’est-ce que le soi moral ?
Voir dans quelle mesure, on fait appel à une dimension morale pour se décrire.
72
Qu’est-ce que la morale ?
Ensemble de règles de conduite, considérée comme bonne de façon absolue ou découlant d’une certaine conception de la vie.
73
Pourquoi le développement moral durant l’adolescence est un sujet d’intérêt ?
On regarde comment résonnent les individus au fur et à mesure qu’il se développe, et dans quelle mesure ils jugent la manière de faire de quelqu’un d’autre.
Si l’adolescent se met à penser sa réflexion sur les règles morale devrait aussi progresser.
74
Comment piéger a-t-il observé le jugement morale de l’enfant ?
Il a observé des enfants qui jouaient au lit pour voir les règles qu’ils utilisaient.
75
Quels sont les trois stades observés par Piaget dans la pratique des règles ?
Jeux égocentrique
Coopération naissante
Codification des règles
76
Quels sont les deux stades observés par Piaget dans la conscience des règles ?
Règle coercitive
Règle rationnelle
77
Globalement, comment évolue le jeu chez les enfants selon Piaget ?
Le juge chez l’enfant passe d’une morale hétéronome à une morale autonome.
L’enfant fait d’abord ce qui lui a été appris, puis les règles morales vont être intériorisées et ce n’est plus autrui qui va lui dire comment faire.
Au début, tous les enfants jouent avec les règles apprises. Quand les enfants grandissent ils coopèrent et vont codifier des règles communes ensemble. La règle n’émane plus d’une autorité extérieure et elle peut être changée si tout le monde est d’accord.
78
Description de la théorie classique de Lawrence Kohlberg.
S’est intéressé au jugement moral et au discours des enfants et ados quand on leur présente des dilemme moraux (dilemme moral de Heintz)
À identifier 3 niveaux de raisonnement en 6 stades.
79
Jugement moral chez les 4-10 ans
Jugement basé sur les bénéfices et les risques (punition). Les concepts moraux n’entrent pas en compte et l’individu s’intéresse à lui.
80
Jugement moral chez les 10-13 ans.
Influence du groupe et conformité importante. On fait les choses pour être accepté dans un groupe et avoir des bonnes relations.
81
Jugement moral chez les 13 ans et +
Les principes moraux universel sont mobilisés dans le raisonnement.
Exemple : justice, égalité, droit à la vie.
Post-scripturale : le conformisme et l’importance des relations avec les autres progresse pendant l’adolescence et ne diminuent pas au profit de ses principes moraux.
82
Quels sont les limites de la théorie de Lawrence Kohlberg au sujet du jugement moral et de ses différents stades ?
Limites méthodologique.
Des différences observées en fonction des cultures et d’un individu à l’autre et d’un sexe à l’autre.
Différence entre les dilemme moraux et les dilemme de la vie réelle.
Différence entre ce que l’on devrait faire et ce que l’on fait.
Les intérêts personnels, la motivation et les affect entre en jeu.
Corrélation faible entre le jugement et le comportement moral.
83
Quels sont les deux différentes théories concernant le jugement moral ?
Conception rationaliste du jugement moral
Conception sentimentaliste du jugement moral
84
Conception rationaliste du jugement moral, explication.
La raison influencent le jugement moral et déclenche une réaction émotionnelle
85
Conception sentimentaliste du jugement moral
C’est la réaction émotionnelle qui influence le jugement moral.
86
Quelle est l’approche du jugement moral de Piaget et de Kohlberg ?
Approche rationaliste.
Développement moral est issu du développement cognitif/de la capacité de raisonnement. Les émotions ont un rôle mineur.
87
Conception néosentimentaliste du jugement moral, explication.
Le jugement moral est le fruit des sentiments/ressenti/intuition. Il permet de justifier les réponses intuitive et de discuter et de partager nos intuitions avec autrui. La raison permet d’aider le jugement en cas d’intuition conflictuel.
88
Que peut-on dire sur les émotions et le jugement moral ?
Les émotions ont un rôle avéré dans nos jugements moraux.
Le raisonnement semble peu lié à nos jugements moraux.
89
Dans une expérience où on mesure le jugement moral en manipulant, des odeurs et des sujets, tell que le mariage, le sexe, la conduite et les films, qu’est-ce que l’on observe ?
Induire une émotion, positive ou négative peut affecter la manière dont les individus jugent les évènements (acceptables ou pas moralement) et la manière dont ils se comportent.
Cela dépend aussi de la sensibilité des individus à leur propre, sensation et réaction corporelle. Résultat intéressant pour la période de l’adolescence.
90
En ce qui concerne la morale, qu’est-ce que l’on observe pendant l’enfance ?
Dès l’âge de 2 ans, on observe des comportements pro sociaux, spontané. Une compréhension des règles morales et l’émergence d’émotion morale négative (honte, culpabilité)
Mais il y a une déconnexion entre les cognition morale et les émotions morale.
91
Explication du Happy Victimizer effect.
92
Jugement moral et adolescence. Qu’est-ce que l’on observe ?
Plus de réponses morales que immorales.
Déclin des paternes de réponse de type « happy victimizer » entre 7 et 15 ans. (émotion, morale, négative plus saillantes).
Augmentation du paterne « happy moralist » par rapport à « unhappy moralist » et internalisation.
93
Quel est le lien entre les émotions morales et les comportements pro et anti sociaux ?
Il y a un lien entre l’attribution d’émotion négative (honte, culpabilité) ou positive (fierté) et le fait de s’engager dans des comportements pro ou anti sociaux avec autrui.
94
Qu’est-ce que le Soi moral ? (Moral self, moral identify)
Exprime dans quelle mesure être un individu moral est important pour notre propre identité.
Est-ce qu’être morale fait partie de la manière dont je me décris/de mon concept de moi ?
95
Que peut-on dire sur le développement du concept du Soi Moral ?
Arrive dès l’enfance, grâce aux interaction avec les parents. L’enfant ressent l’empathie, la honte et la culpabilité.
Progresse durant l’adolescence grâce aux interactions sociales. La morale est moins soumise à des facteurs extérieurs (punition/réciprocité) et est plus internalisée. L’ado se perçoit comme étant plus responsable et il est plus sensible aux attentes/attitude/besoin d’autrui.
96
Quels sont les facteurs qui corrèlent avec un Soi Moral ?
Caractéristiques individuelles : corrélation positive avec la réussite académique/la présence d’émotions positives. Corrélation négative avec la présence de troubles internaliser.
Caractéristiques contextuel : corrélation positive avec les pratiques parentales/chaleur parentale/implication et soutien parentale.
La possibilité de rencontrer des opportunités d’agir moralement
97
En quoi l’adolescence est une période de grande transformation et quels types de transformation
Transformation physique/cognitive/affective/sociale.
Impact psychologique de la puberté.
Bouleversement du corps et de l’image corporel.
Émotivité et éveille à la sexualité.
Égocentrisme intellectuel.
Univers social changeant (relation avec les pairs et avec la famille).
98
Que signifie le concept « d’égocentrisme intellectuel », décrit par Elkind.
Illusion d’invincibilité, fabulation personnelle et auditoire imaginaire.
99
À quelle période du développement identitaire correspond l’adolescence ?
Selon la théorie psychosociale d’Erikson, l’adolescence correspond à la période d’identité et de confusion des rôles.
100
Quelles sont les postulat de la théorie du développement identitaire de Erikson ?
Interaction entre processus biologique/psychique/socioculturel.
À chaque phase une crise particulière de développement, c’est-à-dire un tournant, une période cruciale où on est vulnérable, et où nos potentialités sont accentuées.
2 pôles à chaque fois qu’ils mettent en jeu des tendances opposées.
Exemple : 1an = confiance versus méfiance. 40-64 ans = générativité versus stagnation…
101
Expliquez en quoi consiste l’identité et la confusion des rôles selon Erickson …
Question du type : qui suis-je ? Que serais-je ? Que voudrais-je faire ?
Ce questionnement est acquis pendant l’adolescence, parallèlement au développement cognitif et moral.
Mélange des identifications et des identification futures.
On a besoin d’unité : je suis moi
On a besoin de singularité : je suis différent des autres
On a besoin de continuité entre le temps et l’espace.
Il y a une confusion des rôles quand l’ado à des difficultés à harmoniser les différentes facettes de son identité.
102
Quelles sont les différents statuts identitaire selon la théorie de James Marcia ?
Il y a deux paramètres, l’exploration et l’engagement.
Quand exploration et engagement : identité achevé
Quand engagement mais pas d’exploration : identité forclose.
Quand pas d’engagement, mais exploration : identité moratoire
Quand pas d’engagement et pas d’exploration : identité diffuse
103
Comment se développe le concept de l’estime de soi l’adolescence ?
Les adolescents se décrivent par rapport à leurs caractéristiques physiques, mais plus par rapport à leur trait de personnalité et comportement.
Il parle de leur manière de faire/penser/agir (grâce à de meilleures compétences méta cognitives).
Distingue de plus en plus leurs points de vue du point de vue des autres (le soi est plus autonome) et les informations qu’il donne sur eux sont organisées/cohérence/logique.
Le soi est multiple et se développe grâce aux expériences sociales.
Distinction entre le soi actuel, le soi idéal et le soi redouté.
104
Quels sont les deux types d’estime de soi et comment les mesurer ?
Estime de soi globale.
Estime de soi spécifique.
l’échelle toulousaine d’estime de soi.
l’échelle multidimensionnelle de l’estime de soi
Échelle de mesure d’estime de soi pour adolescents
105
Description de l’échelle multidimensionnelle de l’estime de soi.
On évalue le soi créatif, le soi émotionnel, le soi physique, le soi scolaire et le soi social.
106
Que peut-on dire sur l’estime de soi pendant l’adolescence ?
Augmentation de la stabilité de l’estime de soi globale.
107
Comment évolue les dimensions de l’estime de soi avec l’âge ? Résultat d’une méta analyse.
Augmentation générale de l’estime de soi dans les domaines académique/relations sociales/romantique.
Diminution de l’estime de soi entre l’enfance et l’adolescence dans le domaine de la moralité.
Peu d’évolution dans le domaine de l’apparence physique et des capacités sportives.
Autrement dit pas de baisse drastique de l’estime de soi dans différents domaines pendant l’adolescence, contrairement à ce qu’on pouvait penser. Seulement une veste légère et très transitoire. Attention variabilité un terrain individuel et possibilité de fluctuation quotidienne plus ou moins prononcé en fonction de l’âge.
108
Quels sont les facteurs qui influencent les estime de soi ?
Intériorisation des jugements des autres.
Sentiment d’attachement/style éducatif parental/relation parents-enfants.
Relation avec les pairs.
Perception des réussites et des échecs.
109
Explication de l’étude de Paxton au sujet de l’image corporelle ?
L’objectif est de voir si l’insatisfaction corporelle prédit l’évolution de l’estime de soi ou de symptômes dépressifs au cours du temps. En comparant fille versus garçon et à différents âges d’adolescence.
110
Insatisfaction corporelle : quels sont les résultats pour les early adolescent girl and early adolescent boy ?
Girls : l’insatisfaction corporelle a un T1 prédit l’augmentation du niveau de dépression et la baisse de l’estime de soi à un T2.
Boys : l’insatisfaction corporelle à un T1 ne prédit pas l’augmentation du niveau de dépression et la baisse de l’estime de soi à un T2.
111
Insatisfaction corporelle : quelles sont les résultats obtenus pour les mid adolescent girl and mid adolescent boy ?
Girls : la satisfaction corporelle à un T1 ne prédis pas l’augmentation du niveau de dépression et à la baisse de l’estime de soi à un T2.
Boys : l’insatisfaction corporelle, prédit l’augmentation du niveau de dépression et la baisse de l’estime de soi à un T2.
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Concrètement, quelles sont les résultats de l’étude de Paxton sur l’image corporelle ?
Satisfaction est un facteur de risque dans l’augmentation de la dépression et la diminution de l’estime de soi pendant l’adolescence.
On observe ça chez les filles et les garçons. Différence entre les deux sexes avec des filles qui sont conscients de l’idéal social, lié au corps avant les garçons. L’insatisfaction provoque des troubles et des difficultés plus précocement chez les filles.
L’insatisfaction corporelle est associée à une faible estime de soi à une humeur dépressive, mais l’humeur dépressive est aussi associée à une insatisfaction corporelle.
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Quel est le lien entre l’estime de soi et la dépression ?
Les liens sont bidirectionnel. Chez les ados de 14 à 18 ans, l’effet de l’insatisfaction corporel sur la dépression et l’anxiété est entièrement médiée par l’estime de soi
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Qu’est-ce que la quête d’autonomie ou d’indépendance selon Steinberg ? Quelles conséquences ?
Capacité de penser, ressentir, prendre des décisions et agir de son propre, chef.
Cela modifie les relations entre parents et enfants, puisque cette quête d’autonomie augmente pendant l’adolescence et peut créer un malaise chez l’adolescent est chez les parents.
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Qu’est-ce que les études sur la quête d’autonomie/indépendance nous montre ?
Le besoin d’autonomie augmente pendant l’adolescence de la même manière chez les garçons et chez les filles entre 12 et 15 ans.
Pic d’autonomie vers l’âge de 16-17 ans. Les garçons vont avoir besoin de plus d’autonomie que les filles (choix des amis, des loisirs, gestion d’argent, moindre influence des parents, décoration de la chambre).
Tout ceci est une source de négociation et de conflit
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Que peut-on dire sur l’attachement ?
Théorisé par Bowlby.
The adult Attachments interview mesure l’attachement à l’adolescence
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Description de l’attachement sécurisant ou autonome par l’adolescent
Expérience d’attachement sont rapportées de manière cohérente/équilibrée qu’elle soit positive ou négative.
L’ado aborde des expériences passées et la réalité avec facilité.
Valorise les relations d’attachement : sécurité émotionnelle.
Ils intègrent les expériences passées dans leur vision et leur développement.
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Description de l’attachement préoccupé par l’adolescent.
Difficulté à distinguer les expériences d’attachement passé et présente.
Oscillation entre évaluation positive et négative de ses expériences.
Expérience associée à des émotions de colère et de passivité
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Description de l’attachement, évitant par l’adolescence.
Discours incohérent avec une idéalisation des parents et une incapacité à rapporter des expériences.
Minimise l’importance des relations avec le parent pour le développement.
Nie les expériences négatives passé et les besoins affectifs
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Dans l’attachement sécurisé autonome, comment est perçu le parent ?
Parents sécurisant qui recherchent la proximité et le dialogue comme l’enfant est en détresse.
Les conflits sont résolus de manière coopérative. Facilite les compétences sociales de l’adolescent, son bien-être, son estime de lui et sa régulation émotionnelle.
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Dans l’attachement préoccupé, comment est perçu le parent ?
Par peu sécurisant, peu de coopération pour résoudre les conflits.
Forte dépendance à la vie des autres et rejet.
Émotion extrême avec de la jalousie de la possessive et de la proximité à tout prix.
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Dans l’attachement, évitant, comment est perçu le parent ?
Le parent est perçu comme ils ont peu de qualités relationnelles.
Réticence à entretenir des relations proches, avec autrui et méfiance.
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Est-ce que la qualité de l’attachement évolue entre l’enfance et l’adolescence ?
Qualité de l’attachement peut s’améliorer avec le temps, ce qui permet aux adolescents d’être plus conscient par rapport à la figure d’attachement.
La qualité d’attachement baisse durant l’adolescence en raison des conflits.
L’évitement augmente durant cette période d’adolescence.
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Est-ce qu’il y a une continuité développemental dans le style d’attachement ? Quelles sont les deux perspectives à ce sujet ?
Revisionist contextual perspective.
Prototype perspective.
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Postulat de la revisionist contextual perspective.
Des changements dans les modèles de figure d’attachement sont possibles quand la figure d’attachement évolue ou que les relations se déroulent dans un nouveau contexte environnemental
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Postulat de la prototype perspective.
Les expériences sociales des individus sont déterminées par les modèles d’attachement antérieures. Ce qui ne le leur pas d’opportunités de changement dans les styles d’attachement.
Lien entre la qualité d’attachement avec le parent et les autres relations sociales.
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Quels sont les résultats de la méta analyse de Gorrese et Ruggieri ?
Possibilité d’avoir une diversité de figures de style d’attachement pendant l’adolescence, même si impacté des relations d’attachement précoce avec les caregivers.
Importance des pratiques parentales dans la compréhension, des style d’attachement.
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Description de l’approche typologique de D.Baumrind.
S’intéresse au rôle du style éducatif parental.
2 dimension cruciale :
- responsiveness (affection, sensibilité)
- demandingness (règle, cadre)
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Quels sont les quatre styles éducatifs parental identifiés ?
Autocratique : pas d’infection et de sensibilité, mais un cadre et des règles.
Permissif : affection et sensibilité, mais pas de cadre et de règles.
Désengageé : pas d’affection, de sensibilité, pas de cadre pas de règles.
Démocratique : affection et sensibilité, cadre et règles
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Conséquences d’un style éducatif autocratique
Manque d’estime de soi chez l’ado, inquiétude et anxiété.
Manque de responsabilisation et d’autonomie
Étouffement et hostilité et troubles externalisé.
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Conséquence d’un style éducatif permissif
Manque de confiance en soi et faible, estime de soi.
Difficulté à gérer la frustration
Présence de conflits
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Conséquence d’un style éducatif désengager
L’enfant n’est pas soutenu et livré à lui-même
Gros risque de troubles externalisé et internalisé
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Conséquence d’un style éducatif démocratique
Responsabilisation et autonomie
Bonne estime de soi et bon contrôle de soi
Bonne compétences faciales et peu de troubles internaliser externalisé
Convient le mieux à l’ajustement psychologique.
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Dans le développement social de l’adolescent, comment sont les relations avec les pairs ?
Plus saillante : plus de temps passé ensemble, plus d’attente et d’opinion, moins de supervision des adultes.
Plus complexe : émergence de nouveaux types de relation (romantique).
Importance du statut : relation structurée de manière hiérarchique
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Dans le statut avec les pairs, quels sont les deux indicateurs ?
Socialmetric popularity (l’individu est-il apprécié ou non ?)
Perceived popularity (degré de prestige/statut donné à un individu)
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Au sujet des deux indicateurs du statut au sein d’un groupe, que peut-on dire ?
La corrélation entre ces deux indicateurs est modéré.
Il y a des groupes de haut statuts peu apprécié et à l’intérieur d’un groupe de statut, il y a des individus plus ou moins apprécié.
Les groupes et les statuts changent aussi.
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Quel est le lien entre la popularité et l’agressivité ?
L’agressivité est corrélée positivement au statut mais négativement au fait d’apprécier l’individu.
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Que peut-on dire sur l’agressivité à l’adolescence ?
Chez les filles, l’agressivité est relationnelle.
Chez les garçons, l’agressivité et physique.
Pendant l’adolescence l’agressivité relationnelle est fréquente/acceptée/banalisée.
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Que peut-on dire au sujet de l’amitié durant l’adolescence ?
Elle est caractérisée par la similarité et la complémentarité. Apparition fréquentes du paterne suivant : l’un est en retrait socialement tandis que l’autre est plus accepté.
Cependant, en tendance à surestimer le degré de congruence entre nous et nos pairs et à négliger leurs mauvais comportements.
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Que peut-on dire sur la qualité de l’amitié durant l’adolescence ?
Les filles ont des relations plus intimes et de meilleure qualité que les garçons.
Les relations sont de meilleure qualité quand l’adolescence se décrit comme pro social.
De faible relation sont corrélées à un faible ajustement psychologique, des performances académiques moins bonnes.
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Que peut-on dire au sujet de l’influence socioculturel durant l’adolescence ?
Méta analyse vient montrer que lorsque l’on présente des images de femmes très mince, il y aura un impact sur la satisfaction corporelle des femmes de moins de 18 ans.
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Quels sont les influences sociales qui jouent sur l’insatisfaction corporelle chez les jeunes filles ?
Influence des amis et des pairs : comparaison et conformisme
Influence socioculturelle : fille mince dans les magazines.
Il existe des programmes pour augmenter la satisfaction corporelle et l’estime de soi.
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Comment définir la prise de risque ?
Fait de s’engager dans un comportement désirable parce qu’il active le système de récompense, mais qui a une issue négative.
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Quels sont les deux tâches utilisées pour mesurer la prise de risque chez les adolescents
Tache IGT2
Tache Ballon Analogue Risk Task
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Tache IGT2 description
On doit choisir des tas de cartes associées à des gains ou des pertes. Au début les gens choisis de manière aléatoire. Avec le temps on devrait choisir des tas moins avantageux mais qui ont aussi des pertes moindres.
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Taches du ballon description.
On doit gonfler un ballon. Plus il est gonflé, plus, on gagne mais il peut aussi exploser. Il faut trouver un équilibre entre les bénéfices et les risques.
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Que peut-on dire sur la prise de risque et les fonctions exécutives ?
Entre 8 et 17 ans, on voit une augmentation de la prise de risque alors que les fonctions exécutives se développent. On voit aussi de la prise de risque lorsque les fonctions exécutives ne sont pas encore développée. Donc la prise de risque est en lien avec les fonctions exécutives, mais pas seulement.
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Quelles sont les facteurs qui peuvent expliquer la prise de risque ?
L’âge
Le Qi
Les fonctions exécutives
Les facteurs affectif et de personnalité
Le style d’attachement
Les facteurs psycho sociaux
L’influence parentale
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Que nous montre l’étude de Steinberg où on manipule la prise de risque avec un jeu vidéo ?
Les adolescents prennent plus de risques que les jeunes adultes et que les adultes qu’ils soient seuls ou en groupe.
Plus les participants sont jeunes, puis l’influence du groupe joue.
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Que nous montre l’étude sur la prise de risques chez les adolescents en situation d’exclusion sociale ?
Plus les individus ont été sensibles à l’exclusion sociale, plus ils vont prendre les risques. Le faite d’avoir été exclu n’est pas suffisant pour prendre un risque, sauf pour les adolescents qui montrent une faible résistance aux influences sociales.
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Que nous montre l’étude sur l’estimation d’un danger ?
On voit moins le danger quand on est ado que quand on est enfant.
Quand on est adulte, on ne tient pas compte de l’influence de l’autre dans notre perception.
Les enfants modifient plus leur perception que les ados comptent un adulte, leur parle.
Les ados changent plus d’avis quand c’est un autre ado qui donne son avis
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Quelle est l’influence des parents sur la prise de risque ?
Prise de risque plus important importante lorsque conflit parental ou lorsque peu de soutien parental.
Corrélation entre la qualité perçue par l’ado de la relation avec son parent et la prise de risque.
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Comment expliquer que les prises de décision ne soient pas optimales à l’adolescence ?
Développement cognitif inachevé : manque de raisonnement.
Système de récompense plus activé : recherche de nouveautés/sensation.
Déséquilibre cognitif et affectif.
Interaction des facteurs cognitifs/émotionnel/psychosociaux peut expliquer les décisions que prend un adolescent
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Hormonal influence hypothesis
Les hormones gonadales influencent le développement cérébral, ce qui a des conséquences sur le comportement.
Elle a accentuer la sensibilité au stress.
Elles sont secréter en plus grande quantité chez ceux qui ont une puberté tôt.
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Maturation disparity hypothesis
Et écart entre la maturité physique et la maturité psychosocial. Les ados ne sont pas préparés sur le plan cognitif et social pour les changements biologiques et psychosociaux qui arrivent à la puberté.
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Contextual amplification hypothesis
Idée que le contexte environnemental peut exacerber ou pas les effets délétère de la puberté.
Exemple : les effets délétère d’une puberté précoce sont d’autant plus visible si l’environnement social est source de stress.
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The accentuation hypothesis
La puberté précoce peut accentuer des difficultés émotionnelles déjà présente.
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Le Pubertal tempo
Fais référence à la vitesse à laquelle les ados changent pendant la puberté. L’adaptation est plus complexe lorsque les changements sont rapides.
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Secular changes in puberty
Idée que la puberté est de plus en plus précoce dû à de multiples facteurs. Si elle commence plutôt, elle ne finit pas forcément plus tôt donc elle dure plus longtemps. Donc c’est encore plus une période de vulnérabilité qu’avant.
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Self perception of development
Idée qu’il est en décalage entre l’examen physique qui nous montre qu’on est un ado versus ce que l’ado rapporte de lui-même. La perception de l’individu pourrait être la plus pertinente. Distinction entre la maturation biologique et la maturation telle qu’elle est perçu par l’adolescent.
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Maturationnal deviance
Les filles précoce et les garçons tardifs ont le plus de difficulté d’ajustement. L’existence d’une déviation par rapport au développement normal est un stress qui augmente la vulnérabilité.
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Developmental readingness or early timing
Les filles précoce ont plus de difficulté car il y a une synchronie entre la maturité physique/cognitive/socio émotionnelle.
Nécessite du temps pour s’adapter et faire face aux multiples changements.
