Attributions causales Flashcards

1
Q

Les attributions sociales, c’est quoi ?

A

Processus par lequel les gens expliquent pourquoi quelqu’un fait quelque chose.
Sert à donner une cause à un comportement.

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2
Q

Explication de la théorie de la psychologie naïve de Heider.

A

Idée qu’on cherche tous à donner du sens et expliquer.
On le fait pour remplir trois fonctions.
Cela nous permet de donner un sens et de comprendre un monde complexe.
Nous permet de repérer des éléments stables pour nous adapter.

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3
Q

Définition des attributions causale selon Heider.

A

Processus par lequel l’homme appréhende la réalité, peut la prédire et la maîtriser.

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4
Q

Quels sont les 3 fonctions des attributions chez Heider ?

A

Fonction de compréhension.
Fonction d’adaptation.
Fonction de mémorisation et de prédiction.

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5
Q

En plus des 3 fonctions des attributions chez Heider, quels sont les 2 autres fonctions des attributions causale ?

A

Heider : compréhension–adaptation–mémorisation et prédiction

Il y a aussi : la fonction de protection du soi et la fonction de communication sociale .

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6
Q

À propos de la fonction de compréhension chez Heider…

A

Comprendre comment une personne jeune et sportive peut mourir d’un AVC précocement.

Suedfeld propose une échelle de style attributionnel.

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7
Q

En quoi consiste l’échelle de style attributionnel de Suedfeld ?

A

Voir la façon relativement constante d’expliquer les choses.

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8
Q

Résultats de l’expérience sur les juifs, déportés versus réfugiés…

A

Même profil de style attributionnel : expliqué par des éléments externes.

Déporter fournissent beaucoup plus d’explications : s’explique par la nature horrible de l’évènement.

Lien entre nature de évènements et besoin de trouver des explications.

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9
Q

Fonction de mémorisation et de prédiction chez Heider…

A

Permet de mémoriser le lien entre l’évènement et les causes.

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10
Q

Étude sur la mémorisation selon la présence ou non d’explication du comportement : résultats.

A

Gens mémorise mieux les comportements non congruent, qu’il soit positif ou négatif.
Meilleur mémorisation des comportements négatifs, expliqué par des facteurs personnels.
Meilleures mémorisation des comportements positifs, expliqué par des facteurs situationnelles.

Ce qui compte c’est la valence du comportement et pas par quoi il est expliqué.

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11
Q

Fonction d’adaptation des comportements chez Heider…

A

Si on ne peut pas revivre une situation, on doit changer de comportement car on sait qu’il y a un lien.

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12
Q

Étude menée en salle de sport : description des 3 profils et résultats.

A

Trois types de profil d’entraîneur détectés

Défensif : explique par des facteurs externes
Indifférent : rien n’explique ça
Adaptatif : à la fois des facteurs externes et interne

L’entraîneur adaptatif est associé au plus fort pourcentage de maintien de l’activité.

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13
Q

Étude pour démontrer la fonction de protection du soi.

A

Joueur de tennis interviewé après match que ce soit après victoire ou défaite. Doivent donner une cause. Mesure niveau d’estime de soi des sportifs.

Joueurs avec estime de soi élevé vont adapter attribution en fonction de ce qu’ils veulent expliquer.

Si réussite : attribution interne
Si échec : attribution externe

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14
Q

Fonction de communication sociale dans les attributions, explication.

A

À la fois un rôle d’échange et de régulation.

Échange : attribution nous permettent d’échanger, trouver des explications et un sujet de discussion.

Régulation : façon dont tout prend la responsabilité de l’autre va nous amener à réguler la relation.

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15
Q

Pourquoi est-ce important de faire attention aux attributions que l’on fait ?

A

Car les attributions que l’on fait vont avoir un impact sur la façon dont ton agit avec les autres.

Exemple dans l’étude où on présente une scène au couple, plus le couple remet la responsabilité sur l’autre moins ils auront la capacité de pardonner.

Quand on tient compte des la responsabilité du contexte, on aura d’autres types d’émotions et on pourra pardonner.

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16
Q

Quels sont les 3 sources d’un comportement selon Heider ?

A

La motivation.
La capacité.
L’environnement.

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17
Q

La motivation, comme source de comportement, explication.

A

Dans la motivation, il y a la notion d’intention et d’efforts.

Il faut que la personne soit motivée, ait l’intention de faire et fournisse un effort dans le sens de cette intention.

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18
Q

La capacité comme source du comportement, explication.

A

Concerne les compétences de l’individu à faire.

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19
Q

L’environnement, comme source du comportement, explication.

A

Se demander si l’environnement permet ou à pu permettre l’évènement.

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20
Q

Chez Heider, qu’est-ce que l’origine personnelle englobe ?

A

La motivation et les capacités qui serait lié aux caractéristiques de la personne.

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21
Q

Qu’est-ce que l’origine impersonnelle chez Heider ?

A

Ce sont tous les facteurs environnementaux autres qui peuvent expliquer le comportement de la personne.

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22
Q

Quelle distinction fait Heider entre la motivation et la capacité ?

A

La motivation est de l’ordre du vouloir : I want
La capacité et l’environnement sont de l’ordre du pouvoir : I can

Idée qu’on peut vouloir, mais ne pas pouvoir et inversement.

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23
Q

Les différentes catégories d’attribution, définition.

A

Les catégories d’attribution sont les raisons invoquées par les gens pour expliquer un évènement.

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24
Q

Quelles sont les 4 catégories d’attribution ?

A

Le lieu de causalité.
La permanence/stabilité.
La contrôlabilité.
La globalité.

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25
Q

Qu’est-ce que le lieu de causalité ?

A

Où se situe la cause du comportement : causalité externe ou interne.

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26
Q

Définition de la causalité externe.

A

D’autres caractéristiques que celle de la personne permet permettent d’expliquer l’évènement.

Exemple : il a réagi comme ça parce qu’on l’a agressé.

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27
Q

Définition de la causalité interne.

A

Les caractéristiques de la personne sur la condition nécessaire et suffisante à l’émergence de l’action.

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28
Q

Explication de la notion de permanence/stabilité.

A

Il est qu’une attribution peut être caractérisé par son caractère stable ou instable. C’est-à-dire, est-ce que l’explication que je donne est temporaire ou perdure dans le temps ?

Exemple : je tombe en vélo. Si j’explique que que j’étais fatigué, c’est instable si j’explique que le Carrefour est dangereux c’est stable.

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29
Q

Explication de la notion de contrôlabilité.

A

La cause est-elle contrôlable ou pas. Est-ce qu’on peut agir dessus ?

Exemple : j’étais fatigué, c’est contrôlable, mais le carrefour est dangereux c’est incontrôlable.

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30
Q

Définition de la notion de globalité.

A

Idée qu’on peut différencier les attributions selon que la cause qu’on invoque et globale, c’est-à-dire qu’elle peut expliquer un tas de choses différentes ou spécifique, c’est-à-dire propre à l’évènement qu’on explique.

Exemple: j’ai réussi l’examen examen parce que je suis intelligent, l’intelligence peut expliquer plein d’autres choses. Par contre si on dit j’ai réussi l’examen parce que j’ai beaucoup travaillé c’est spécifique à cette situation.

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31
Q

Qui est à l’origine de l’ajout du facteur de globalité et quel est son problème ?

A

Abrandson l’a proposé.

Ce facteur de globalité est beaucoup beaucoup critiqué et n’ajoute rien aux explications.

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32
Q

Résumé du modèle de Weiner.

A

Toute attribution et caractérisé par trois dimensions : lieu de causalité, permanence, controlabilité.

On peut toujours dire si c’est externe/interne, permanent ou pas, contrôlable ou pas.

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33
Q

Quelles sont les deux visions de l’intelligence ?

A

Vision statique et vision dynamique.

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34
Q

Définition de la vision statique de l’intelligence.

A

On est intelligent ou on l’est pas.
Théorie fixiste.
Stable et non contrôlable.

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35
Q

Définition de la vision dynamique de l’intelligence.

A

On peut développer son intelligence.
Théorie dynamique.
Instable et contrôlable.

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36
Q

Quelle est la vision de Weiner à propos de l’intelligence ?

A

S’inscrire dans la théorie fixiste.
Inné : on est intelligent ou on l’est pas.

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37
Q

Quelle est la question qui se pose autour de la notion de contrôlabilité ?

A

La situation n’est parfois pas contrôlable de la même manière pour soi que pour autrui.

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38
Q

Comment et par qui le problème que pose la notion de contrôlabilité a été réglé ?

A

McKalley propose de subdiviser la notion de contrôle habilité et de faire la distinction entre ce qui est contrôlable par soi Vs ce qui est contrôlable par autrui.

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39
Q

Quels sont les deux types d’attribution que l’on distingue ?

A

On distingue la recherche attributionelle réactive de la recherche attributionelle spontanée.

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40
Q

La recherche attributionnelle réactive, c’est quoi ?

A

Attribution que l’on fait quand on nous demande une explication.

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41
Q

Recherche attributionelle spontanée, c’est quoi ?

A

Correspond à toutes les situations. Nous demande rien mais on va chercher à comprendre. C’est dans ces cas-là qu’on veut qu’on identifier ceux qui nous pousse à chercher des explications.

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42
Q

Selon Weiner, quels sont les 3 facteurs qui nous pousse à chercher des attributions ?

A

L’incertitude.
L’inattendu.
L’échec.

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43
Q

Que nous dit Fletcher sur les différences entre les individus en terme d’attribution ?

A

Il y a des gens avec une forte complexité attributionnelle et des gens avec une faible complexité attributionnelle.

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44
Q

Forte complexité attributionelle, définition.

A

Gens qui font plus facilement des attributions et qui en font plus.

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45
Q

Quelle est la différence majeure entre les gens qui ont une faible et une forte complexité attributionnelle ?

A

Les gens qui ont une forte complexité n’ont pas besoin des trois éléments cités par Weiner (échec, inattendu, incertitude) pour faire des attributions.

Les gens qui ont une faible complexité ont besoin de ces éléments pour rechercher une cause.

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46
Q

On observe une corrélation entre attribution et besoin de contrôle, comment expliquer cela ?

A

Les gens qui ont besoin de contrôle élevé font plus d’attribution. S’expliquent par le fait que plus on comprend plus on peut prédire et contrôler.

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47
Q

Description de la théorie des inférences correspondantes de John et Davis.

A

Ils se sont intéressés à un cas d’attribution : les attributions dispositionnelles.
Ce sont des attributions internes et stables.

Comment, sur la base d’un seul comportement observé, on peut dire que c’est une dispositions de l’acteur qui est à l’origine du comportement ?

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48
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes, quel est la première chose à vérifier ?

A

Avant toute chose, il faut qu’il y ait une intention spécifique.

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49
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes, quelles sont les deux facteurs qui déterminent qu’il y a une intention spécifique ?

A

La conscience des conséquences : la personne savait ce qu’elle faisait.

La capacité capacité à réaliser l’action : la personne est en mesure de faire ça.

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50
Q

Selon la théorie des inférences correspondantes, dans quel cas est-ce qu’on ne peut pas faire d’attribution ?

A

Si il n’y a pas d’intention spécifique, on ne peut pas faire d’attribution.

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51
Q

Dans la théorie des inférences correspondantes, quelles sont les trois éléments qui nous permettent de déterminer le degré de responsabilité de l’individu dans le comportement ?

A

La liberté d’action
La désirabilité sociale
Le caractère distinctif.

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52
Q

Théorie des inférences, correspondantes et liberté d’action. Explication.

A

Est-ce que la personne a été libre de faire ce qu’elle a fait ? Liberté et conditionnée par le nombre d’options.

Plus il y a de liberté, plus on peut s’autoriser à faire une attribution dispositionnelle.

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53
Q

Théorie des inférences, correspondantes et désirabilité sociale. explication.

A

Si l’action n’est pas désirable socialement, on peut en déduire une disposition de la personne.

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54
Q

Description de l’étude sur la désirabilité sociale.

A

Les gens écoutent un entretien d’embauche. On recherche un profil d’astronaute introverti et un profil de plongeur sous-marin extravertie. Les gens se présentent de manière congruent et non congruent. Ils doivent ensuite évaluer les candidats sur ses dimensions et dire dans quelle mesure ils sont sûr de leur choix.

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55
Q

Résultats de l’étude sur la désirabilité sociale avec entretien d’embauche.

A

Les gens évaluent de façon plus extrême les candidats dans les situations non congruent.

Idée que si la personne se présente de façon contre productive, elle doit vraiment être comme ça car ce n’est pas dans son intérêt. Les autres répondent peut-être juste à la désirabilité sociale.

Plus on s’écarte de la désirabilité sociale plus on peut faire une attribution dispositionelle.

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56
Q

Par quelle notion John et Mcgillis remplacent-t-il la notion de désirabilité et qu’est-ce que cela induit ?

A

Il remplace la notion de désirabilité par la notion d’attente. Plus le comportement est différent de ce qui est attendu plus on est dans l’attribution dispositionelle.

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57
Q

Théorie des inférences, correspondantes et caractère distinctif. Explication.

A

Dès que ce qui est distinctif est informatif, et c’est là-dessus qu’on peut faire une une attribution dispositionelle.

Exemple : qu’est-ce que je vais faire samedi soir soir ? Soirée–resto–film–réviser. Réviser est un élément distinctif sur lequel on peut faire une attribution dispositionnelle - pers sérieuse

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58
Q

Résumé de la théorie des inférences correspondante.

A

On fait une analyse cognitive des informations disponibles. Plus on a une combinaison des trois éléments (liberté, désirabilité, caractère distinctif) plus on peut faire une attribution dispositionelle.

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59
Q

Quels sont les deux autres facteurs qui ont été identifiés et qui nous poussent à faire des attributions dispositionnelles ?

A

La pertinence hédonique.
Le personnalisme.

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60
Q

Attribution dispositionelle et pertinence et hédonique.

A

Quand le comportement de l’acteur porte sur quelque chose d’important, pour nous, on va avoir plus tendance à faire une AD.

Exemple : je suis écolo et et il jette un mégot. C’est un irresponsable.

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61
Q

Attribution dispositionelle et personnalisme.

A

Quand le comportement de l’autre nous implique ou s’adresse à nous, on fait plus des AD.

Exemple : si une personne s’agressive envers moi, je vais dire qu’elle est violente et ne pas tenir compte du contexte.

62
Q

Quel est le postulat de la théorie de la co variation chez Kelley ?

A

Permet d’expliquer tous les types d’attribution.

Si quand A elle est là, B est là et que quand A est absent B est absent, alors il y a une relation entre A et B. A est la cause de B.

63
Q

Dans la théorie de la co variation quelles sont les trois causes possibles comportement ?

A

La personne
L’entité
Les circonstances

64
Q

Théorie de la co variation et la personne

A

La personne est celle qui émet le comportement : nous ou autrui.

65
Q

Théorie de la co variation et l’entité.

A

L’entité est l’objet du comportement : si je suis en colère, l’objet est la colère.

66
Q

Théorie de la co, variation et circonstances.

A

Les circonstances correspondent au contexte dans lequel le comportement est émis.

67
Q

Quels sont les trois notions introduite par Kelley dans son modèle de la co variation ?

A

La différenciation
Le consensus
La consistance

68
Q

Explication du concept de différenciation.

A

Correspond au poids de l’entité dans l’explication du comportement. Est-ce que la personne se comporte comme ça seulement avec cette entité là ou pas ?

Si le comportement est propre à l’entité, la différenciation est élevée et l’entité peut expliquer le comportement de la personne.
Si le comportement n’est pas propre à l’entité, la différenciation est faible et l’entité ne peut pas expliquer le comportement de la personne.

69
Q

Exemple avec la différenciation.

A

Pierre est allé voir le bourgeois gentilhomme au théâtre. Pierre est la personne, le bourgeois gentilhomme et l’entité, le théâtre sont les circonstances.

Si Pierre est allé voir juste le bourgeois gentilhomme dans sa vie, la différenciation est élevée et donc le comportement de Pierre est propre à cette entité-là.

70
Q

Explication de la notion de consensus.

A

Correspond au comportement des autres envers l’entité. Est-ce que les autres ont eu le même comportement ?

Si le comportement des autres est le même le consensus a été élevé. On ne peut donc pas expliquer le comportement par la personne.
Si le comportement des autres est différent, le consensus est faible.

71
Q

Explication de la notion de consistance.

A

Correspond au poids des circonstances sur le comportement. Est-ce que la personne a agit pareil dans d’autres circonstances ?

Si le comportement est le même dans d’autres circonstances, la consistance est élevée. Donc les circonstances ne comptent pas et on peut attribuer ça à la personne.
Si le comportement n’est pas le même dans d’autres circonstances, la consistance est basse.

72
Q

Résumé de la théorie de la co variation de Kelley.

A

Il s’agit d’un modèle avec trois causes possibles au comportement : la personne, l’entité, les circonstances. Pour faire l’attribution, il faut prendre trois éléments en compte : la différenciation, le consensus et la consistance.

Ps : parfois, le comportement n’est propre à aucun de ces trois éléments et n’est pas possible de faire une attribution.

73
Q

Quel est le problème du premier modèle de Kelley ainsi que des autres modèles qui expliquent les attributions causale ?

A

Ils sont complexes, et ne correspondent pas forcément à la manière dont on fait des attributions au quotidien.

74
Q

Après avoir testé le modèle de Kelley, de quoi McArthur s’est-il rendu compte ?

A

Les gens attribuent le plus souvent la responsabilité à la personne.
Dans les situations complexes, les gens négligent des informations et simplifie les explications.
Les gens tiennent très peu compte du consensus.
Les gens ne demandent jamais des informations sur les trois causes possible au comportement.

En gros : simplification + négligence de certaines infos par rapport à d’autres

75
Q

Quel est le deuxième modèle introduit par Kelley pour pallier le problème ?

A

Il s’agit du modèle du schéma de causalité avec l’introduction de la notion de script.

76
Q

Le modèle du schéma de causalité stipule que…

A

La plupart du temps, on fait des schémas de causalité plutôt que des analyses complexes pour expliquer les comportements

77
Q

Explication de la notion de script.

A

Séquence d’évènements cohérent qu’on peut attendre dans une situation donnée.

Exemple : je rentre dans une pièce, je dis bonjour.

78
Q

Explication de l’expérience de la photocopie.

A

Les gens étaient dans une file pour faire des photocopies. L’individu voulait les dépasser en donnant soit une justification Vs pas de justification. Puis une justification pertinente Vs une justification non pertinente. Selon les cas il voulait faire 5 ou 20 photocopies.

79
Q

Quels sont les résultats observés suite à l’expérience de la photocopieuse ?

A

Les gens qui voulaient faire 5 copies ont eu un taux d’acceptation élevé, peu importe la justification (absence, pertinente ou pas)

Les gens qui voulaient faire 20 photocopies avez besoin d’une justification pertinente pour ne pas qu’on leur refuse.

80
Q

Comment comprendre les résultats sur l’expérience de la photocopieuse à la lumière de la notion de script ?

A

Quand on veut passer devant quelqu’un, on doit demander. C’est le script qui est attendu.

Quand le comportement n’est pas coûteux, on accepte tant tant que le script est respecté, même si ce n’est pas pertinent.

Quand le comportement écoute, les gens font une analyse de la situation et besoin d’avoir une justification pertinente pour accepter.

81
Q

Les schémas de causalité, c’est quoi ?

A

Connaissance générale qu’on a sur les choses. Grâce à des expériences passées on repère des invariants et on en déduit des schémas causaux.

Exemple : quand je ne dors pas assez, je suis de mauvaise humeur.

Dans des situations classiques, on se rattache à des schémas causaux qu’on a en tête.

82
Q

Quels sont les deux principes du schéma de causalité ?

A

Le principe d’ignorement.
Le principe d’augmentation.

83
Q

Quand est-ce qu’on utilise le principe d’ignorement et le principe d’augmentation ?

A

Qu’en plusieurs explications sont possibles pour un comportement.

84
Q

Le principe d’ignorement, c’est quoi ?

A

On ignore certaines causes pour au final en garder une.

85
Q

Le principe d’augmentation, c’est quoi ?

A

On donne plus de poids une cause quand elle est présentée en même temps qu’une autre.
Une cause facilitant aura plus de poids si elle est présentée en même temps, tant qu’une cause inhibitrices.

Exemple : j’ai réussi mon examen car je suis intelligent (facilitation) mais j’étais malade ce jour-là (inhibition) donc on me voit comme encore plus intelligent.

86
Q

Selon Gilbert, comment se passe le processus attributionnel ?

A

Les attributions se font en une ou deux phases.

1- La première phase est automatique, rapide, peu coûteuse et mène à uje AD.

2- Si on est motivé et capable, on fera une correction situationelle, c’est-à-dire une analyse plus fine en prenant en compte les autres éléments que la personne pour expliquer la situation.

87
Q

Description du modèle des 3C de Gilbert.

A

Catégorisation du comportement : que fait la personne ?
Catégorisation de la personne : il a fait ça, il est comme ça.
Correction : quelles sont les contraintes et éléments qui ont pu avoir une influence sur le comportement de la personne ?

88
Q

Quel est le point important à prendre en compte dans la théorie des 3C de Gilbert ?

A

La charge cognitive : si peu de ressources cognitives sont disponibles, pas de correction donc mène à une AD.

89
Q

Théorie des 3C De Gilbert et expérience de la vidéo et de la personne déprimée, explication.

A

Les gens regardent une vidéo Samson, on voit une personne déprimée répondre à des questions. Ils doivent évaluer dans quelle mesure la personne est triste. Les questions peuvent être joyeuse ou triste.

90
Q

Selon le modèle de Gilbert, à quel résultat devrait-t-on s’attendre dans l’expérience de la vidéo ?

A

Si pas de correction : on voit une personne triste, on dit qu’elle est triste sans tenir compte de la nature des questions. Conditions avec surcharge.

Si correction : on tient compte de la nature, des questions pour juger de la tristesse de la personne. Conditions sans surcharge.

91
Q

Quels sont les résultats sur l’espérance de la vidéo à la lumière de la théorie de Gilbert ?

A

Les gens qui ont fait une correction de situationnelles disent que la personne n’est vraiment triste car elle n’a pas de raison de l’être si les questions posées sont joyeuses. La correction situationnelles a renforcé l’attribution dispositionelle.

92
Q

Lorsqu’une personne est en situation de surcharge cognitive, qu’est-ce que l’on observe ?

A

Analyse automatique et superficiel des éléments. AD.

93
Q

Quel est le postulat de la théorie de l’épistémologie naïve ?

A

Les gens font une analyse plus ou moins approfondie en fonction de la motivation et pas en fonction des ressources cognitives.

94
Q

Dans la théorie de l’épistémologie, naïve, de quoi dépend la motivation ?

A

L’impact de l’erreur
Le besoin de clôture
Le besoin de cognition

95
Q

Théorie de l’épistémologie naïve : impact de l’erreur

A

Correspond aux conséquences de mes attributions.
Plus l’impact de l’erreur est importante plus l’analyse est fine.

96
Q

Théorie de l’épistémologie naïve : besoin de clôture

A

Les individus ont fort besoin de clôture sont moins motivé à faire une analyse fine de la situation.

97
Q

Théorie de l’épistémologie naïve : besoin de cognition.

A

Les gens ont fort besoin, vont privilégier les analyses fines.

98
Q

Description de l’étude de Webster sur le besoin de clôture.

A

Une étudiante fait un discours en défaveur des échanges internationaux. Libre Vs forcer de tenir ce discours.
Les participants ont ensuite deux tâches à réaliser. Soit on dit que la première est mieux soit on dit que la deuxième est mieux. Et ils doivent donner leur avis sur la position réelle de la femme.

99
Q

Quels sont les résultats sur l’étude de Webster et le besoin de clôture ?

A

Quand la personne est libre d’avoir un discours en défaveur, les gens pensent qu’elle est contre.

Quand la personne n’est pas libre, la nature de la tâche va rentrer en jeu.

Quand c’est la première tâche qui est moins bien, ils disent qu’elle est contre.
Quand la première tache, et celle qui est la meilleure, ils disent que son discours n’est pas ce qu’elle pense et tienne compte du fait qu’elle a été forcé à le dire.

100
Q

Qu’est-ce qui est manipulé dans l’étude de Webster ?

A

On manipule le besoin de clôture en fonction de l’intérêt de la tâche. On voit que ça amène les gens à se positionner différemment. Quand la tâche est intéressante ils vont moins vite et ils prennent plus d’éléments en compte.

Ici pas de choix, donc pas d’intention, donc on ne sait pas ce qu’elle pense vraiment pas possible de faire une attribution dispositionnelle.

101
Q

Comment peut-on définir les biais attributionnel ?

A

Erreur systématique d’attribution que l’on fait tous.

102
Q

Le biais de correspondance, c’est quoi ?

A

Surestimer les facteurs dispositionnels au détriment des facteurs contextuels alors qu’aucune intentionnalité n’a été déterminée.

Exemple : on s’autorise à faire une attribution dispositionelle, même quand on sait qu’une personne a été forcée de dire ce qu’elle dit.

103
Q

Description de l’expérience sur Fidel Castro.

A

Une personne devait lire un texte en faveur de Castro Vs en défaveur.
Libre Vs pas libre de le lire.
Aux USA, le discours anti Fidel, Castro et socialement désirable.

104
Q

Résultats de l’expérience sur Fidel Castro.

A

Quand la personne était libre - AD.
Quand la personne n’était pas libre - aussi une AD.

Les gens n’ont pas tenu compte du faite qu’elle n’était pas libre et ils ont privilégié une AD à une AS.

105
Q

Quel est le terme utilisé par Ross pour parler du biais de correspondance ?

A

Il parle d’erreurs fondamentales d’attribution.

Erreur : biais
Fondamental : présent chez tout le monde
Attribution : tendance à surestimer les facteurs internes au détriment des facteurs externes pour expliquer le comportement quelque soit la situation.

106
Q

Vidéo - effet Julien Lepers - erreur fondamentale d’attribution - explication et résultats.

A

Un questionneur et un questionné avec des questions de culture générale.

Le questionné se considère moins intelligent que le questionneur.
Les observateurs considèrent le questionneur plus intelligent que le questionné

C’est une erreur fondamentale d’attribution puisque la personne qui posait les questions les a choisi donc forcément elle connaît la réponse.

Le questionneur considère que le questionné est tout aussi intelligent.

107
Q

Quelles sont les 3 éléments qui expliquent le biais de correspondance ?

A

Explication cognitive.
Explication motivationnelle.
Explication normative.

108
Q

Explication cognitive au biais de correspondance : la focalisation.

A

On se focalise toujours plus sur le comportement de l’auteur (celui qui dit et qui fait) ce qui nous amène à privilégier une AD

109
Q

Explication cognitive au billet de correspondance : la non prise en compte du consensus et le caractère économique

A

On se soucie pas de savoir si les autres auraient fait pareil.
Faire une AD demande peu d’efforts. Donc c’est ce qu’on utilise de manière privilégiée.

110
Q

Explication motivationnelle du biais de correspondance.

A

On croit en un monde juste : chacun mérite ce qu’il a donc on est responsable de ce qui nous arrive - pousse à faire des AD.

111
Q

Explication normative du biais de correspondance.

A

Les explications internes sont socialement plus valorisées.
Notion de clairvoyance normative et de norme d’internalité.

112
Q

Explication des concepts de clairvoyance normative et de norme d’internalité.

A

Clairvoyance normative : valorisation d’un certain type de jugement.
Norme d’internalité : du fait que certaines attributions sont valorisées.
Transmission normative : adoption du comportement socialement valorisé.

113
Q

Le biais acteur observateur, c’est quoi ?

A

Tendance des acteurs à faire des attributions situationnelles et tendance des observateurs à faire des attributions dispositionnelles.

114
Q

Comment sont définies l’acteur et l’observateur ?

A

Acteur : celui qui doit expliquer ce qui lui arrive (Kelley)
Observateur : celui qui explique ce que qui arrive à l’acteur (Jones)

115
Q

Positionnement de Jones et de Kelley sur le biais acteur observateur.

A

Pour Kelley, la différence entre l’acteur et l’observateur n’a pas de sens car l’acteur est aussi observateur de son comportement.

Pour Jones, il y a une différence entre l’acteur et l’observateur car ils ne sont pas dans la même position.

116
Q

Quelles sont les explications cognitives aux biais acteur-observateur.

A

La centration cognitive et la centration perceptive.

117
Q

La centration cognitive c’est quoi ?

A

L’acteur et l’observateur ne sont pas focalisé sur les mêmes éléments. L’observateur est focalisé sur l’acteur alors que l’acteur perçoit les facteurs externes et tout ce qui peut contribuer à son comportement.

118
Q

La centration perceptive, c’est quoi ?

A

L’acteur voit les éléments extérieurs et l’observateur voit le comportement de l’acteur. Leur attention n’est pas au même endroit.

119
Q

Description de l’étude qui monte l’importance de l’attention dans le biais acteur observateur + résultats.

A

2 pers discutent. L’observateur 1 regarde l’acteur 1 et l’observateur 2 regarde l’acteur 2.

Trois condition :

–Les acteurs parlent et les observateurs observent.
–On filme tout et les acteurs et observateur vont revoir la scène.
–On filme et l’acteur va revoir, sa situation et les observateurs vont voir un autre acteur que celui qu’ils avaient observé.

Dans les situations 1 et 2 on observe des attributions internes de la part des observateurs.
Dans la situation trois, quand les observateurs voient autre chose que ce qu’ils ont vécu, il y a une baisse des attributions internes de la part des observateurs. Vont se dire que si un autre se comporte comme ça, c’est peut-être que la situation joue.

De la part des acteurs qui se sont vus, il y aura plus d’attribution disposition positionnel car ils seront plus centré sur eux et sur ce qui peut expliquer leur comportement

120
Q

Que nous explique Buss à propos de l’explication dans le biais acteur observateur.

A

Pour lui, il n’est pas nécessaire que la hauteur fasse une AS et l’observateur une AD, il faut juste qu’il y ait une différence entre ce qu’ils disent.

L’acteur et l’observateur n’ont pas la même motivation, lorsqu’ils font une attribution.

L’observateur cherche à expliquer un comportement (cause).
L’acteur cherche à justifier socialement son comportement (raison).

121
Q

Lorsque l’on observe les explications données au comportement, qu’est-ce que l’on observe comme différence entre l’acteur et l’observateur

A

Pour un évènement, négatif, les acteurs privilégient une attribution externe et les observateurs une attribution interne.

Pour un évènement positif, les acteurs privilégie, une attribution interne et les observateurs une attribution externe.

122
Q

En quoi consiste le biais d’auto complaisance/égocentrisme ?

A

Attribuer nos échecs à des causes externes et nos réussites à des causes internes

Attention : on utilise ce biais pour expliquer ce qu’on fait et pas ce que font les autres.

123
Q

Quand est-ce que l’on utilise généralement le biais d’auto complaisance/égocentrisme ?

A

On l’utilise généralement quand il y a un enjeu à réussir.

124
Q

Quels sont les deux composantes du biais d’auto complaisance/égocentrisme ?

A

Promotion de soi : quand il s’agit d’expliquer les réussites.
Protection de soi : quand il s’agit d’expliquer les échecs.

125
Q

Dans une étude où on manipule la réussite et l’échec en disant que si on réussit au test, c’est prédictifs de notre réussite professionnelle = intérêt élevé Vs si on rate le test, ce n’est pas prédictif de notre réussite professionnelle = intérêt bas. Quels sont les résultats que l’on s’attend a observé selon le biais d’auto complaisance ou d’égocentrisme ?

A

Quand les gens réussissent : promotion de soi

Quand les gens sont en échec en intérêt bas : il n’y a pas d’enjeu : font une attribution dispositionnelle = sur attribution.

Quand les gens sont en échec en intérêt élevé : attribution externe.

126
Q

Quand est-ce que le biais d’égocentrisme ou d’auto complaisance apparaît-il ?

A

Il s’active quand l’image de soi de la personne est menacée.

127
Q

Quel est le point important pour que le biais d’auto complaisance prenne le pas sur le biais de sur attribution ?

A

La question de l’enjeu est important pour que le biais d’égocentrisme prenne le pas sur le biais de sur attribution.

128
Q

Quelles sont les deux explications au biais d’égocentrisme ou de complaisance ?

A

Un lien entre les attentes et les attributions.

Une dimension motivationnelle.

129
Q

Biais de complaisance/égocentrisme : lien entre les attentes et les attributions explications.

A

Quand on fait une action, on veut réussir. La réussite est donc notre attente.
Si on réussisse, ça correspond à nos attentes, donc on fait des attributions internes stables, c’est-à-dire qu’on cherche en nous ce qui nous a permis de réussir.

Les chèques n’est pas dans nos attentes, donc on va chercher dans l’environnement ce qui explique notre échec et plus il y a d’enjeu plus il y a d’attente.

130
Q

Billet d’égocentrisme/complaisance : dimension motivationnelle, explication.

A

Plus il y a d’enjeux plus notre valeur est menacée.

Si j’ai échoue mais que ce n’est pas de ma faute, je maintiens mon estime de moi.

131
Q

Quels sont les deux dimensions qui entrent en compte dans la dimensionnelle dans le biais d’auto complaisance/égocentrisme ?

A

Maintenir l’estime de soi : image qu’on a de soi

Maintenir la présentation de soi : image qu’on donne aux autres

132
Q

Qu’est-ce que l’erreur ultime d’attribution ?

A

Tendance à attribuer des causes externes aux comportements négatifs de l’endo- groupe.
Tendance à attribuer des causes internes aux comportements positifs de l’endo, groupe.

Tendance à attribuer des causes internes au comportement négatif de l’Exo groupe.
Tendance à attribuer des causes externes au comportement positif de l’exo, groupe.

133
Q

Comment expliquer l’erreur ultime d’attribution ?

A

On veut qu’il y ait une performance entre la valeur qu’on attribue à notre groupe et ce qu’ils font.
La protection de l’image de soi passe aussi par la protection de l’image de notre groupe.

134
Q

Les théories attributionnelles, c’est quoi ?

A

Théories qui expliquent les conséquences que vont avoir nos attributions.

135
Q

Quels sont les deux types d’émotion observées suite à un évènement ?

A

Des émotions dépendantes de l’évènement : positif ou négatif.

Des émotions dépendantes des attributions : en fonction du type d’attribution, pas la même émotion, associée.

Exemple : si j’ai réussi, car je suis intelligent : attribution stable, interne, contrôlable : sentiments de confiance.

136
Q

Selon, quelles sont les trois étapes des émotions ?

A

1) Évaluation superficielle de la situation : émotion positive ou négative.

2) Attribution : émotion spécifique.

3) Impact de l’attribution sur le plus long terme : confiance/estime de soi…

137
Q

Donnez un exemple qui montre l’impact des attributions sur le type d’émotion ressentie ?

A

Examen raté : je suis triste : si je dis que c’est parce que je ne suis pas intelligent : sentiment d’incompétence

Examen raté : je suis triste : si je dis que c’est parce que le prof était sévère : je suis en colère : maintient mon estime de moi.

138
Q

Comment s’appelle la théorie qui explique l’impact que les attributions vont avoir sur nos émotions ?

A

C’est la théorie attributionnelle des émotions.

139
Q

Que stipule la théorie attributionnelle de la motivation à l’accomplissement ?

A

Idée que la façon dont on explique les évènements va avoir un impact sur la motivation qu’on aura dans le futur.

140
Q

Selon la théorie, attributionnelle de la motivation à l’accomplissement, de quoi dépend la motivation ?

A

L’attente

La valeur

141
Q

Théorie attributionnelle de la motivation à la accomplissement : explication de la notion d’attente.

A

On évalue la probabilité de réussir à l’avenir.

L’attente peut être élevée : possible de réussir.
L’attente peut être basse : on ne sait pas si on va réussir ou on pense qu’on ne va pas réussir

142
Q

Théorie, attribution de la motivation à l’accomplissement : explication de la notion de valeur.

A

On s’intéresse au type d’émotion, associées à la réussite et à l’échec.
Idée qu’un évènement n’a pas la même valeur en fonction des émotions qui déclenche.

143
Q

En quoi le type d’explication que l’on donne va avoir un impact sur la motivation ?

A

Le type d’explication va moduler les attentes et donc la motivation. Va avoir un impact sur le fait de persévérer ou pas.

144
Q

Dans la théorie attribution Nelle de la motivation à l’accomplissement, par quoi l’attente est-elle déterminée + exemple

A

L’attente est déterminée par la stabilité et la controlhabilité. Plus est contrôlable, plus on a l’impression qu’on peut faire quelque chose.

Exemple : réussite grâce a la chance = instable et incontrôlable
Exemple : réussite grâce au travail = stable et contrôlable

145
Q

Dans la théorie, attribution Nelle de la motivation à l’accomplissement, par la valeur est-elle déterminée + exemple ?

A

La valeur est déterminée par le lieu de causalité et la controlhabilité.

Exemple : j’ai réussi grâce a la chance : le caractère positif est atténuée par l’explication : valeur moindre

Exemple : j’ai réussi par ce que j’ai travaillé : valeur plus importante

Exemple : je n’ai pas réussi parce que je n’ai pas eu de chance : négatif, mais pas contrôlable donc atténue le caractère négatif.

146
Q

Quels sont les types d’attributions les plus délétère ?

A

Les attributions internes, stables, incontrôlable sont les plus délétère.

Ça vient de moi, ça sera toujours comme ça, et je ne peux rien faire.

147
Q

Dans la théorie, attribution, Nelle, des émotions et la théorie attribution Cionel de la motivation à l’accomplissement de Weiner, quelle est la chaîne causale que l’on retrouve ?

A

Évènement–attribution–dimension affective et cognitive (valeur+ attente) –impact motivation–impact comportement.

148
Q

Qu’est-ce que la réattribution ?

A

Processus qui aide les gens à trouver d’autres attributions/explication.

Pour cela, on peut travailler sur la notion de contrôlabilité.

149
Q

Dans une étude où l’on prend deux groupes d’élèves et on les place dans des situations différentes. Le premier groupe d’élèves va avoir un enseignement de qualité et le deuxième groupe d’élèves va avoir un enseignement de mauvaise qualité. Quelles sont les résultats que l’on observe ?

A

Les élèves qui pensaient que la responsabilité venait de l’extérieur, c’est pas de changement dans le résultat quand on change l’extérieur. Montre l’importance de travailler sur la notion de contrôlabilité pour modifier le type d’attribution que l’on donne.

150
Q

Qu’est-ce que le modèle de la mésa attribution ?

A

Consiste à sortir du cercle vicieux des attributions en remplaçant un type d’attribution par d’autres. Ces nouvelles attributions ne seront pas forcément plus juste, mais permettent de briser ce cercle.

Exemple : étude avec des personnes stressées qui disent qu’elles sont simplement stressées parce qu’elles sont comme ça.

151
Q

Étude : personnes insomniaque qui entretiennent leurs insomnie car elles sont stressées avant d’aller au lit. On fait trois groupes. Le premier groupe a une pilule placebo et on leur dit que ça va les relaxer, le deuxième groupe n’a rien. Le troisième groupe prend un médicament et on leur dit que ça va les exciter. Quelles sont les résultats que l’on observe ?

A

Les gens avec la pilule, placebo qui devaient être relaxé sont encore plus stressés, car ils ne dorment pas alors qu’ils devraient mieux dormir.

Les gens avec le médicament excitant se sont endormis plus vite car ils ont trouvé une causalité a leur insomnie.