Prévention des maladies Flashcards

1
Q

Quatre-vingt pourcent de ces décès sont imputables aux maladies cardiovasculaires, aux cancers, aux maladies respiratoires chroniques et au diabète. Ces quatre groupes d’affection ont en commun quatre facteurs de risque, lesquelles ?

A

le tabagisme, la sédentarité, l’usage nocif de l’alcool et la mauvaise alimentation.

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2
Q

Que peut-on en conclure ?

A

L’amélioration des habitudes de vie sera donc un enjeu majeur de santé au 21ième siècle, dans un contexte où la pratique médicale est souvent axée sur la technologie médicale complexe et couteuse. Ces interventions souvent négligées et peu revalorisées dans notre système de santé sont pourtant essentielles, puisque les principales causes de mortalité dans les pays occidentaux sont directement reliées à nos habitudes de vie.

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3
Q

L’histoire du tabagisme est renversante. Il s’agit, de loin, du produit de consommation le plus meurtrier.

Vrai ou faux. Le tabac tue davantage d’individus que le SIDA, les drogues licites et illicites, les accidents d’auto, les meurtres et les suicides réunis.

A

Vrai.

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4
Q

Combien d’individus le tabac tue annuellement ?

A

7 millions d’invididus, comparativement aux 500 000 décès dûs à la COVID-19 pendant le premier semestre de 2020 et aux 50 millions de victimes de la grippe espagnol de 1918.

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5
Q
  • Quel % des fumeurs vont mourir de cette habitude ?
A

La moitié des fumeurs décéderont de cette habitude au cours de leur vie, la moitié à l’âge moyen (35-69 ans) et l’autre moitié à un âge avancé

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6
Q
  • Combien d’individus le tabac tue chaque année ?
A

Le tabac tue 7 millions d’individus annuellement à l’échelle de la planète, dont 6 millionsen lien avec le tabagisme actif et 1 millions par tabagisme passif. Ce chiffre passera à 10millions annuellement en 2025 (The Tobacco Atlas Ó World Health Organization 2002 et 2018).

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7
Q
  • Quel % des cancers du poumon est attribuable au tabac ?
A

Le tabac est responsable de 70 % des cas de cancers du poumon, 70 à 80 % des cas deMPOCet25%des cas de maladies cardiaques.

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8
Q
  • De combien d’années le tabagisme réduit-il l’espérance de vie ?
A

d’environ 10 années

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9
Q

Quelle est la prévalence du tabagisme au canada ?

A

La prévalence du tabagisme diminue graduellement au Canada, et de façon similaire dans les pays occidentaux. En 2012, au Canada, environ 16 % de la population fumait régulièrement. Le groupe des 20-24 ans fumait davantage que les autres groupes d’âge puisqu’environ 20 % des individus appartenant à cette catégorie d’âge rapportaient une consommation tabagique quotidienne ou occasionnelle. Cette statistique qui ne s’est pas modifiée de façon substantielle au cours de la décénie 2010-2020 souligne les efforts continus qui doivent être réalisés pour contrer le tabagisme.

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10
Q

Quelle est la prévalence du tabagisme à l’échelle planétaire ? pourquoi ?

A

À l’échelle de la planète cependant, il faut noter une augmentation annuelle du nombre de fumeurs.

Ceci s’explique en particulier par l’augmentation progressive de la population mondiale.

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11
Q

Dans quel pays la consommation mondiale de cigarette est-elle particulièrement inquiétante ?

A

La situation est particulièrement inquiétante en Chine puisqu’environ 30 % de la consommation mondiale de cigarette provient de ce pays.

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12
Q

Quelle autre donnée est particulièrement inquiétante concernant le tabagisme ?

A

Il faut également se préoccuper du fait que l’adoption du tabagisme s’effectue de plus en plus jeune et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il est exceptionnel que l’habitude tabagique se développe après l’âge de 20 ans. Les compagnies de tabac ont donc tout avantage à cibler la clientèle des moins de 20 ans pour recruter la prochaine génération de fumeur. D’autres part les risques de santé à long terme dus à la consommation tabagique sont directement reliés à l’âge à partir duquel l’individu à commencer à fumer. En effet, plus cette habitude est adoptée tôt dans la vie, plus elle sera délétère à long terme pour la santé. La bataille contre le tabac n’est donc pas gagnée.

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13
Q

Comment la composition de la cigarette a-t-elle évolué au fil du temps ?

A

Les techniques modernes ont permis de réduire la quantité de tabac nécessaire à sa fabrication alors que l’ajout de diverses substances chimiques telles la menthe, le cacao, l’ammoniaque a pour but de faciliter l’inhalation de la fumée et d’augmenter l’absorption de la nicotine. La cigarette moderne est donc devenue un système excessivement efficace et redoutable pour administrer la nicotine.

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14
Q

Combien de produits chimiques sont compris dans la fumée de cigarette ?

A

La fumée de cigarette est constituée de plus de 7000 produits chimiques, dont plus de 70 sont des carcinogènes reconnus qui ont la capacité d’endommager pratiquement tous les organes du corps humain.

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15
Q

Quelle est la principale substance active ?

A

La substance active principale, la nicotine, crée une dépendance pharmacologique très puissante. Elle traverse, quelques secondes après l’inhalation de la fumée, la barrière hémato-encéphalique pour atteindre rapidement le cerveau de sorte qu’il se crée rapidement chez le consommateur une association entre le fait de fumer et les effets psychotropes associés à la nicotine. La nicotine, de même que son système d’administration hautement efficace, apparaissent comme une combinaison idéale afin de favoriser la pharmacodépendance.

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16
Q

Vrai ou faux. D’ailleurs, la nicotine crée une pharmacodépendance que l’on dit plus puissante que celle associée à l’héroïne ou la cocaïne.

A

Vrai

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17
Q

À quoi sont dus les effets psychotropes de la nicotine ?

A

Les effets psychotropes de la nicotine passent par la stimulation des récepteurs nicotiniques au niveau cérébral qui favorisent la libération de dopamine, un médiateur important du système cérébral de récompense.

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18
Q

Quels sont les effets de la signalisation neurochimique par la nicotine ?

A

Cet important réseau de signalisation neurochimique appartenant au système limbique est intimement lié à la sensation de plaisir et est au cœur de plusieurs pharmacodépendance. Le fumeur associe donc tabagisme et plaisir ce qui entraine des changements de comportement visant à enraciner le tabagisme au cœur même des habitudes de vie quotidienne. S’ajoute donc, à la dépendance physiologique, des éléments affectifs, comportementaux et sociaux qui complexifient le processus de dépendance à la nicotine. La dépendance à la nicotine peut, à juste titre, être considérée comme une maladie à part entière.

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19
Q

Quels sont les effects cardiovasculaires associés à la nicotine ?

A

Les effets cardiovasculaires de la nicotine sont importants. Rapidement après l’inhalation de nicotine, on observe une augmentation de la tension artérielle, une accélération de la fréquence cardiaque ainsi qu’une vasoconstriction qui peuvent contribuer à long terme au développement de la maladie cardiovasculaire.

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20
Q

Quel est l’effet dU Monoxyde de carbone présent dans la fumée de cigarette ?

A

Le monoxyde de carbone est une composante importante de la fumée de cigarette. Il se lit à l’hémoglobine avec davantage d’affinité que l’oxygène, faisant en sorte de réduire l’efficacité de notre système de transport d’oxygène.

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21
Q

Les premières évidences scientifiques solides mettant en évidence le lien entre la consommation de tabac et les risques pour la santé proviennent d’études épidémiologiques publiées dans les années 501-5. À ce moment, les épidémiologistes Britanniques Richard Doll et Bradford Hill étaient inquiétés par l’augmentation fulgurante du nombre de décès attribuables au cancer du poumon dans leur pays1. Comment a-t-on pu faire le lien entre le tabagisme et le risque pour la santé ?

A

C’est en comparant les habitudes de vie d’individus atteints d’un cancer du poumon (cas) à celle d’individus souffrant d’autres problèmes de santé (témoins) que ces chercheurs ont démontré de façon claire un lien direct entre la consommation du tabac et l’apparition du cancer du poumon, une maladie rarissime au début du 20ième siècle (étude cas- témoin).

Cette démonstration éloquente a été suivie par des études longitudinales qui ont mis en évidence l’implication du tabac dans le développement d’une multitude de pathologies. Un suivi de plus de 40 ans d’une cohorte de plus de 30 000 médecins Britanniques (1951-1991) a permis d’établir le lien entre la consommation du tabac et plusieurs maladies6. Compte tenu que plusieurs de ces individus ont cessé de fumer durant la période d’observation, l’étude des médecins Britanniques permet également de quantifier le risque et l’excès de mortalité attribuable à la cigarette ainsi que l’impact de la cessation tabagique sur la santé. L’on sait, par exemple, que 50 % des fumeurs de plus de 25 cigarettes par jour vont décédés avant l’âge de 70 ans, ce qu’est le cas pour seulement 20 % des non-fumeurs (figure)

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22
Q

Quel est l’effet de l’arrêt tabagique sur la santé ?

A

À l’inverse, l’arrêt tabagique procure des effets bénéfiques sur la santé, tel que démontré par l’impact de l’arrêt tabagique sur la mortalité globale (figure) 6,7.

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23
Q

À quel moment le lien entre le tabagisme et la MPOC a-t-il été fait ?

A

Le lien entre le tabagisme et la bronchite chronique de même que l’emphysème a également été reconnu dans les années 50. Plus tard, une étude classique de Fletcher et Peto a bien démontré l’influence du tabagisme sur le déclin de la fonction respiratoire (figure)8.

24
Q

Comment se caractérise le déclin du VEMS chez les non-fumeurs VS fumeurs ?

A

Tout d’abord, le déclin du VEMS chez les non- fumeurs est de l’ordre de 25 ml par années; ce déclin est accéléré chez les fumeurs qui présentent une susceptibilité individuelle au tabac.

25
Q

Vrai ou faux. tous les fumeurs vont présenter une accélération du délcin de leur fonction respiratoire.

A

Faux. ce ne sont pas tous les fumeurs qui vont présenter une accélération du déclin de la fonction respiratoire suite à l’utilisation du tabac; environ 30 % des fumeurs vont développer la MPOC.

26
Q

vrai ou faux. la majorité (70-80 %) des cas de MPOC est directement reliée au tabagisme.

A

Vrai.

27
Q

Quels sont les autres facteurs de risque de la MPOC ?

A

D’autres facteurs de risque de la MPOC qui sont également reliés à nos habitudes vie incluent l’inhalation du cannabis et l’exposition à la pollution, notamment aux particules fines9,10.

28
Q

Avec Fletcher et Peto, nous avons appris que le tabagisme peut, chez des individus génétiquement prédisposés, accélérer la perte de fonction pulmonaire. Ce que nous montre une ré-analyse récente des principes proposés par Fletcher et Peto, c’est qu’une proportion significative de cas de MPOC survient, non pas à cause d’un déclin accéléré de la fonction pulmonaire à l’âge adulte, mais plutôt ______________________________ ?

A

parce que la croissance pulmonaire de certains individus est compromise et que ceux-ci atteignent l’âge adulte avec une fonction pulmonaire sous- optimale11,12. Ainsi, nos habitudes de vie et notre environnement peuvent, notamment par le tabagisme actif ou passif ou l’exposition à la pollution, compromettre la croissance pulmonaire et la santé respiratoire, à la fois en accélérant la perte de fonction pulmonaire mais aussi en limitant le développement des poumons.

29
Q

Donnez des exemples de pathologies reliés au tabagisme actif

A
  • Cancer
    • Poumon
    • ORL
    • Œsophage
  • MPOC
  • Maladies cardiovasculaires
  • Infertilité
  • Ostéoporose
  • Maladie ulcéreuse peptique
  • Cataractes
30
Q

Il faut aussi mentionner que l’incidence de certaines pathologies serait, de façon surprenante, réduite par la consommation de tabac. Nommez des exemples

A
  • l’alvéolite extrinsèque est inhabituelle chez les fumeurs.
  • tabagique s’associe parfois à des poussées inflammatoires responsables d’exacerbation de la colite ulcéreuse. Dans certains cas, ces poussées inflammatoires peuvent également favoriser le développement de symptômes asthmatiques.

****Ces quelques effets bénéfiques du tabac qui seraient attribuables aux propriétés anti-inflammatoires de la nicotine sont toutefois largement dépassés par les nombreux inconvénients qui y sont rattachés.

31
Q

Plus récemment, les risques de l’exposition passive à la fumée de tabac ont été reconnus. Ces risques sont particulièrement marqués chez les enfants exposés malgré eux à la fumée de tabac.

Tableau. Exemples de pathologies respiratoires associées au tabagisme passif

Nommez des exemples de pathologies respiratoires associées au tabagisme passif

A
  • Cancer du poumon (augmentation du risque de 20 à 30 %)
  • Croissance pulmonaire altérée
  • Exacerbation de l’asthme
  • Infections respiratoires à répétition
32
Q

Vrai ou faux. la courbe de survie des individus qui cessent de fumer avant l’âge de 44 ans est pratiquement superposable à celle des non-fumeurs.

A

Vrai Ce qui n’est pas le cas pour ceux qui cessent de fumer à un âge plus avancé même si les bénéfices de l’arrêt du tabac se font sentir à tout âge.

33
Q

QLP : Sur simple recommandation du médecin, environ _____ des fumeurs vont cesser de fumer.

A

5%

34
Q

Le médecin a aussi à sa disposition un arsenal pharmacologique pour favoriser l’arrêt tabagique chez ces patients, lesquelles ?

A

différentes formes de remplacement nicotiniques, le bupropion (un antidépresseur inhibant la recaptation de dopamine) et la varénicline (un agoniste partiel des récepteurs nicotiniques) ont démontré une efficacité supérieure au placebo pour favoriser l’arrêt du tabac13,14. Associées à des interventions comportementales, ces interventions offrent la plus grande chance de succès avec des taux de succès d’environ 20 à 30 % à une année.

35
Q

Le processus de cessation tabaqique est long et complexe et il est souvent caractérisé par des rechutes fréquentes d’où la nécessité de supporter le fumeur qui tente de cesser de fumer. Prochaska a proposé un modèle de ce processus qui contient plusieurs étapes, nommez en quelques-unes

A

la préréflexion, réflexion, la préparation, l’action, maintien ou la rechute.

36
Q

À quoi peut-on comparer l’arrêt tabagisme ?

A

C’est en comprenant ce processus de changement des habitudes de vie, que le médecin sera en mesure d’aider le plus grand nombre à cheminer vers l’adoption de saines habitudes de vie.

37
Q
  • QLP : La sédentarité tue 1.________ millions d’individus annuellement à l’échelle de la planète.
A
  1. 3.2
38
Q
  • Quinze minutes d’activité physique par jour prolongent la vie de 1._______ ans
A

3 ans

39
Q

Une étude importante de Myers et collègues s’est intéressée à ?

A

l’interaction entre :

  • la tolérance à l’effort évaluée en MET (équivalent métabolique, I MET = 3.5 ml de consommation d’O2 par Kg/min soit la consommation d’O2 de repos),
  • différents facteurs de risque de mortalité
  • ainsi que le risque de décès17.
40
Q

Qu’est-ce que l’étude de myers a permi de constater ?

A

Cette étude longitudinale effectuée chez plus de 6000 hommes, avec un suivi moyen de 6 ans, a clairement démontré l’effet protecteur de la bonne forme physique sur la santé, et ce, peut importe le facteur de risque de mortalité présent.

41
Q

Quel score au METS double le risque de mortalité ?

A

une tolérance à l’effort maximale de moins de 5 METs double le risque de mortalité comparativement à une tolérance à l’effort de plus de 8 METs.

42
Q

Quelle sont les recommandations pour les individus agés de 18-65 ans ?

A

Pour les individus en santé âgés de 18-65 ans, on recommande d’effectuer

  • 30 minutes exercices aérobiques d’intensité modérée à élevée (exemple : marche rapide) au moins cinq jours par semaine OU
  • des exercices intenses (exemple : jogging), 20 minutes, trois fois par semaine.
43
Q

Quelle devrait être la durée totale des exercices quotidiens ?

A

La durée totale des exercices quotidiens peut être fractionnée en périodes d’au moins 10 minutes. Ces exercices devraient être associés à un programme de renforcement musculaire.

44
Q

Chez quel patient ces recommandations devront être modulés ?

A

chez des individus de plus de 65 ans ou en présence d’une pathologie chronique, cardiaque, respiratoire, musculaire, articulaire ou autre.

45
Q

Vrai ou faux. il est impossible de ralentir le déclin de la fonction respiratoire

A

FAUX.

Une étude longitudinale finlandaise, effectuée chez un groupe de 400 hommes en bonne santé qui ont été suivis sur une période de 10 ans, nous apprend que la pratique régulière d’activité physique ralentit le déclin de la fonction respiratoire20. Cette étude publiée au début des années 2000 est importante puisque l’on croyait, jusqu’à tout récemment, qu’il n’était pas possible de ralentir le déclin physiologique de la fonction respiratoire. Il faut cependant être prudent dans l’interprétation de cette étude puisqu’il est possible que des individus génétiquement prédisposés puissent présenter un faible déclin de la fonction respiratoire avec le temps favorisant ainsi la pratique de l’activité physique.

46
Q

Quel est le lien entre l’activité physique et la MPOC ?

A

Plus récemment, des chercheurs ont montré, à partir d’une cohorte de fumeurs danois, une réduction du risque de développer la MPOC grâce à la pratique de l’activité physique21. De plus, la pratique régulière de l’activité physique pourrait réduire le risque d’hospitalisation et de mortalité associé à la MPOC. Bien entendu, l’activité physique ne se substitue pas à la nécessité de cesser de fumer, l’intervention préventive par excellence afin de préserver la fonction respiratoire.

47
Q

Nommez des exemples de pathologies qui peuvent être prévenues par l’activité physique

A
  • Maladies cardiovasculaires
  • Accident vasculo-cérébral
  • Diabète de type II
  • Obésité
  • Ostéoporose
  • Dépression
  • Cancer du colon
  • MPOC?
48
Q

Trop longtemps, nous avons banalisé le phénomène de l’inactivité physique qui caractérise les patients qui souffrent de maladies respiratoires chroniques comme la bronchite chronique ou l’emphysème. Pourquoi ?

A

Le symptôme cardinal de ces maladies respiratoires étant la dyspnée d’effort, il n’est pas surprenant de constater que les individus qui en souffrent tendent à réduire au maximum leur niveau d’activité physique. Ce faisant, l’individu se place dans un cercle vicieux ou l’inactivité physique et le déconditionnement physique qui résultent de l’inactivité font en sorte d’aggraver la dyspnée lors d’activité physique subséquente. À long terme, ce cercle vicieux aggrave l’incapacité physique et appauvri la qualité de vie.

49
Q

Le médecin se doit de promouvoir la pratique de l’activité physique auprès de sa clientèle. En pneumologie, la réadaptation respiratoire occupe une place de choix dans l’arsenal thérapeutique et a fait l’objet d’études intensives. L’exercice physique est au cœur de cette intervention.

Quelle est la durée d’un programme typique de réadaptation ?

A

Un programme typique de réadaptation est d’une durée de 8 à 12 semaines et inclut des séances de réentraînement physique à raison de 3 séances par semaine. La réadaptation respiratoire promeut également la pratique de l’activité physique à long terme. Une analyse regroupant plus de 60 essais cliniques de réadaptation respiratoire effectuée par un pneumologue de l’Institut Universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec à confirmer les effets positifs de la réadaptation respiratoire sur la dyspnée, la tolérance à l’effort et la qualité de vie chez des patients atteints de MPOC22.

50
Q

Quel est l’impact immédiat de l’activité physique sur la fonction respiratoire ?

A

Même si, comme nous l’avons vu, la pratique régulière et à long terme de l’activité physique permettrait de ralentir le déclin de la fonction respiratoire, l’impact immédiat de la réadaptation respiratoire sur la fonction respiratoire est modeste, voire inexistant.

51
Q

Ainsi, qu’est-ce qui explique les bénéfices de la réa de la réadaptation respiratoire sur la fonction respiratoire ?

A

Les recherches récentes ont permis de démontrer que la maladie pulmonaire ne se limite souvent pas uniquement à l’atteinte pulmonaire. En effet, les patients MPOC souffrent souvent de comorbidités comme la maladie cardiovasculaire. De même les patients MPOC présentent souvent un déconditionnement et une atteinte de la musculature périphérique caractérisés par de l’atrophie et de la faiblesse musculaire23. Il serait possible, avec l’activité physique, de contrecarrer ces effets néfastes de la MPOC sur la musculature périphérique et le déconditionnement redonnant ainsi à l’individu une meilleure capacité physique et éventuellement une qualité de vie améliorée.

52
Q

Quelles sont les principales sources de pollutions ?

A

Les émissions en provenance des industries et des véhicules automobiles comptent parmi les principales sources de pollutions.

53
Q

Comment pourrait-on réduire cette menace ?

A

Comme la pollution est étroitement associée à nos habitudes de vie, l’adoption de saines habitudes vie moins dépendantes de la consommation de masse et de l’utilisation de carburant fossile sera un aspect crucial de la lutte à la pollution, et par le fait même, aux maladies chroniques sociétales.

54
Q

la pollution de l’air est responsable d’une proportion substantielle de décès par maladies chroniques sociétales, notamment lesquelles ?

A

notamment la MPOC et le cancer du poumon. Parmi les différentes composantes de la pollution, les mieux étudiées sont les particules fines en suspension dans l’air (PM 2.5, PM 10) qui contribuent à la morbidité et à la mortalité reliées aux maladies cardiovasculaires et respiratoires24. Le contrôle de la pollution de l’air doit donc faire partie de la stratégie qui vise à contrer les épidémies des maladies chroniques sociétales qui caractérise le 21ème siècle. Malgré des statistiques alarmantes, la lutte à la pollution offre une opportunité inestimable d’améliorer l’état de santé à l’échelle de la planète. De nombreuses expériences positives montrent d’ailleurs que la réduction de la pollution de l’air en milieu urbain améliore l’état de santé des populations10. Il est donc essentiel de bien comprendre comment nos habitudes de vie contribuent à augmenter la pollution environnementale et à l’inverse, comment un mode de vie sain intervient dans la lutte aux maladies chroniques sociétales comme la MPOC et le cancer du poumon.

55
Q
  • QLP : La pollution de l’air serait responsable de 1._____ millions de décès annuellement à l’échelle de la planète.
A

R : 6,5

56
Q
  • 1._______% des décès par MPOC et 2.______% de ceux par cancer du poumon seraient attribuables à la pollution de l’air10.
A
  1. 51
  2. 43
57
Q
A