modalités diagnostiques Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. la radiographie pulmonaire est considérée comme un examen de base

A

Vrai. C’est en confrontant l’analyse des radiographies standards aux données cliniques, fonctionnelles et endoscopiques que pourront être orientées les indications des autres méthodes d’imagerie.

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2
Q

Comment est prise la radiographie pulmonaire standard?

A

La radiographie pulmonaire standard est prise en inspiration profonde et comporte deux clichés, de face et de profil.

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3
Q

De quelle manière les rayons X traversent le sujet (orientation)

A

L’incidence est postéro-antérieure, c’est-à-dire que les rayons X traversent le sujet de l’arrière vers l’avant du thorax, la poitrine étant appuyée contre la plaque radiographique.

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4
Q
A
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5
Q

Quelles sont les 8 étapes de l’étude de la radiographie pulmonaire

A
  1. Qualité technique.
  2. Trachée et bronches principales.
  3. Contours du médiastin et de la silhouette cardiaque.
  4. Parenchyme pulmonaire.
  5. Scissures.
  6. Diaphragme et culs-de-sac diaphragmatiques
  7. Structures osseuse (clavicules,vertèbres,sternum,côtes)
  8. Tissus mous
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6
Q

Comment appelle-t-on l’angle formée par les bronches souches droit et gauche

A

Les bronches souches droite et gauche forment entre elles l’angle de la carène d’environ 70o.

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7
Q

De quoi est constitué l’opacité des hiles ?

A

L’opacité des hiles est constituée par les artères pulmonaires et les veines pulmonaires supérieures.

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8
Q

Quel hile est le plus haut? Pourquoi

A

Le hile gauche est plus haut que le hile droit, car l’artère pulmonaire gauche fait une crosse au-dessus de la bronche souche et de la bronche lobaire supérieure gauche.

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9
Q

Qu’est-ce qui délimite la fenêtre aortico pulmonaire ?

A

La fenêtre aortico-pulmonaire [FAP] est limitée par l’aorte, l’artère pulmonaire gauche, et le lobe supérieur gauche. Elle contient, entre autres des ganglions lymphatiques.

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10
Q

Comment se caractérise l’aspect de la plèvre au niveau de la FAP ? anormalement ?

A

En se moulant sur la FAP, la plèvre crée une ligne de réflexion rectiligne ou concave normalement. L’apparition d’un aspect convexe de cette ligne, laisse suspecter une anomalie d’une structure de la FAP.

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11
Q

Comment se distingue le calibre des vaisseaux sanguins des sommets en comparaison à ceux des bases ?

A

Le calibre des vaisseaux sanguins des sommets est plus petit que le calibre des vaisseaux des bases. Les vaisseaux ne sont normalement pas visibles dans le tiers externe des champs pulmonaires.

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12
Q

Vrai ou faux. La petite scissure est absente chez 10 % des patients.

A

Vrai

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13
Q

Comment se caractérise la petite scissure

A

Elle se traduit par une ligne horizontale au milieu de l’hémithorax droit pour atteindre le hile à la hauteur de l’artère pulmonaire droite.

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14
Q

Où retrouve-t-on le sommet des grandes scissures ?

A

Les grandes scissures ont leur sommet en regard de la 3° et 4° vertèbre thoracique. Elles se dirigent en bas et en avant pour se terminer en bas sur les coupoles diaphragmatiques. Elles sont mieux visualisées sur le cliché de profil.

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15
Q

L’hémicoupolediaphragmatiquedroite est _____________ à l’hémicoupole gauche. Cette dernière est effacée en avant au contact du ___________

A

Parallèle

Cœur

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16
Q

Vrai ou faux. En temps normal, les alvéoles sont remplies d’air et permettent de bien voir les structures médiastinales, diaphragmatiques de par le contraste naturel entre l’air contenu dans le poumon et les structures des tissus mous.

A

Vrai

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17
Q

Comment se caractérise une radiographie lors d’une pneumonie où les alvéoles sont remplis de pus ?

A

une diminution du contraste naturel entre les structures médiastinales ou diaphragmatiques et le poumon adjacent. Ce signe permet de localiser une opacité dans le lobe moyen ou la lingula s’il est présent (effacement du bord droit ou gauche du cœur) ou dans le lobe inférieur s’il est absent (bord du cœur non effacé). Sur le cliché en profil, ce signe permet d’identifier la coupole diaphragmatique gauche qui disparaît dans la silhouette cardiaque.

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18
Q

Qu’est-ce que le syndrome alvéolaire ?

A

L’air normalement présent dans les alvéoles est remplacé par du pus, de l’œdème, du sang, des cellules néoplasiques ou des protéines. Cela se manifeste par des opacités floconneuses, lobaires ou segmentaires à limites mal définies.

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19
Q

Pourquoi observe-t-on des opacités floconneuses lobaires ou segmentaires à limites mal définies lors du syndrome alvéolaire ?

A

Cet aspect est lié à la superposition de lobules normalement aérés et de lobules atteints. Le comblement alvéolaire se fait de proche en proche, utilisant les voies distales de collatéralité. Ce mode d’extension favorise la confluence. Les opacités alvéolaires contiennent souvent un bronchogramme aérien secondaire au contraste entre la forte densité alvéolaire et l’air préservé dans les bronches normales. Les opacités dite « en ailes de papillon » siègent de part et d’autre des hiles et respectent les sommets, les bases et la périphérie des poumons. Les vaisseaux hilaires et périhilaires ont des limites floues. Cette répartition est pathognomonique de comblement alvéolaire et son étiologie la plus fréquente est l’œdème aigu du poumon.

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20
Q

Qu’est-ce que le syndrome interstitiel ?

A

Il est défini par l’atteinte de l’interstitium pulmonaire formé du tissu conjonctif de soutien.

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21
Q

Vrai ou faux. le tissu conjonctif de soutien est visible lorsqu’il est normal.

A

Faux

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22
Q

Qu’est-ce que les lignes septales de kerley ?

A

Les lignes septales de Kerley correspondent à une visibilité anormale des septa interlobulaires épaissis.

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23
Q

Qu’est-ce que les lignes de Kerley B ?

A

Les lignes de Kerley B, les plus fréquemment rencontrées, sont de petites opacités linéaires horizontales de 1 à 2 cm de longueur au niveau des parties latérales des bases.

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24
Q

Que peut signifier les lignes de Kerley B ?

A

Elles peuvent signifier un œdème pulmonaire.

Lorsqu’elles sont irrégulières ou nodulaires, elles évoquent une sarcoïdose ou une lymphangite carcinomateuse.

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25
Q

que sont les opacités réticulées

A

Les opacités réticulées représentent des opacités linéaires entrecroisées et irrégulières correspondant à la superposition dans l’espace de plusieurs septa épaissis vus de face. Elles se rencontrent fréquemment dans la fibrose pulmonaire.

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26
Q

quand observe-t-on l’aspect en verre dépoli

A

L’aspect en verre dépoli s’observe lorsque le tissu interstitiel est suffisamment hypertrophié pour que la densité pulmonaire soit augmentée. Cet aspect de brouillard a des limites floues, et peut se rencontrer dans tout syndrome alvéolaire ou interstitiel débutant.

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27
Q

à quoi correspond l’image en nid d’abeilles?

A

L’image en nid d’abeilles est le témoin d’une destruction pulmonaire. L’image est constituée de clartés arrondies qui sont juxtaposées et qui ne laissent pas d’intervalle de poumon sain. Elle correspond à l’évolution ultime de certaines fibroses pulmonaires.

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28
Q

Que signifie atéléctasie ?

A

Cette entité désigne l’association d’une diminution de volume pulmonaire et d’une augmentation de la densité du parenchyme pulmonaire.

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29
Q

Par quoi peut être causée l’atélectasie ?

A

L’atélectasie peut être secondaire à une obstruction de la lumière bronchique (lésion tumorale, corps étranger, bouchon muqueux)

OU

secondaire à la compression extrinsèque du parenchyme pulmonaire par un processus pleural (épanchement, pneumothorax) ou pulmonaire (kyste, bulles).

OU

secondaire à la perte de surfactant (embolie pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire de l’adulte).

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30
Q

Quels sont les signes radiologiques de l’atélectasie ?

A
  • déplacement des scissures;
  • augmentation de la densité pulmonaire;
  • tassement bronchovasculaire;
  • déplacement du hile ou du médiastin vers la zone atélectasiée;
  • rapprochement des côtes de l’hémithorax homolatéral à l’atélectasie.
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31
Q

Qu’est-ce qu’une nodule ?

A

Il s’agit d’une opacité arrondie intraparenchymateuse mesurant jusqu’à 3 cm.

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32
Q

Qu’est-ce qu’une masse ?

A

l’opacité arrondie au delà de 3cm

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33
Q

Comment se fait le diagnostic de nodule pulmonaire ? (étapes)

A

Dans un premier temps, il faut s’assurer qu’il s’agit bien d’un nodule pulmonaire et non pas d’une image pleurale, osseuse ou pariétale. Dans un deuxième temps, il faut apprécier les caractéristiques du nodule :

  • taille;
  • unique ou multiple;
  • siège;
  • contours;
  • contenu (calcifications – bronchogramme).

Il faut par la suite récupérer les clichés antérieurs afin d’évaluer l’éventuelle croissance du nodule. Finalement, il faut différencier les nodules bénins des nodules malins (tableau 2).

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34
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un nodule pouvant orienter vers une nature bénigne ?

A
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35
Q

Qu’est-ce que l’oligémie ?

A

L’oligémie, plus communément appelée hypovascularisation, est une anomalie vasculaire qui affecte les vaisseaux des poumons. Elle se définit par une diminution du calibre des veines et des artères pulmonaires.

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36
Q

Quelles sont les causes fréquentes d’oligémie ?

A

L’emphysème et l’embolie pulmonaire sont des causes fréquentes d’oligémie. Une hypertension veineuse pulmonaire se traduit par un recrutement des vaisseaux des sommets. Cette entité est fréquemment retrouvée dans l’œdème pulmonaire à ses débuts.

37
Q

À la radiographie pulmonaire debout, comment se caractérise l’épanchement pleural ?

A

l’épanchement se traduit par une opacité basale qui efface la coupole diaphragmatique et les culs-de-sac costodiaphragmatiques. La limite supérieure a un caractère arciforme et concave.

38
Q

Comment peut-on détecter un épanchement pleural lorsqu’il est minime VS important ?

A

L’épanchement peut être détecté sur un cliché standard lorsqu’il y a 250 ml de liquide pleural. Lorsque l’épanchement pleural est minime (50 ml), le liquide est visualisé sur un cliché effectué en décubitus latéral.

39
Q

À quel moment est effectué la tomodensitométrie thoracique ?

A

La tomodensitométrie thoracique est le premier examen radiologique complémentaire à réaliser après la radiographie standard.

40
Q

Décrivez la technique de tomodensitométrie thoracique

A

La technique consiste à réaliser une série de coupes axiales dont l’épaisseur varie de 1 à 10 mm.

41
Q

L’irradiation pour la tomodensiométrie thoracique est de ______ fois supérieure à celle reçue lors d’une radiographie pulmonaire standard.

A

10 à 100

42
Q

Vrai ou faux. L’utilisation d’un produit de contraste est nécessaire afin d’évaluer les pathologies vasculaires et les structures médiastinales.

A

Vrai

43
Q

Quelles sont les principales indications à la tomodensitométrie thoracique ?

A
44
Q

Qu’est-ce que l’angiotomodensiométrie et son utilité ?

A

L’angiotomodensitométrie permet de visualiser la présence de caillots au niveau des artères pulmonaires.

(angio = vaisseaux)

45
Q

Quel est le mode d’action d’une tomodensitométrie à haute résolution ?

A

Une tomodensitométrie en haute résolution assure une analyse détaillée du parenchyme en fournissant des coupes très fines.

46
Q

Dans quel contexte la tomodensiométrie à haute résolution est-elle indiquée ?

A

dans l’évaluation des pneumopathies interstitielles ou alvéolaires diffuses. On peut suspecter, grâce au TDM haut résolution, une fibrose pulmonaire, une pneumoconiose ou une sarcoïdose. Les anomalies retrouvées peuvent êtres groupées en fonction du type d’atteinte prédominante : réticulaire, nodulaire, verre dépoli, perfusion en mosaïque, kystique.

47
Q

Qu’est-ce que l’imagerie par résonance magnétique ?

A

L’imagerie par résonance magnétique [IRM] est une technique d’imagerie non irradiante qui permet d’obtenir des images dans tous les plans.

48
Q

Dans certaines situations cliniques, l’IRM apporte des informations essentielles au niveau anatomique, que le TDM est incapable de fournir. Dans quelles conditions l’IRM est-elle indiquée ?

A

L’IRM du thorax est indiquée dans les situations suivantes :

  • masses médiastinales;
  • lésions envahissant le médiastin (œsophage, trachée, péricarde, vaisseaux);
  • tumeur du sommet pulmonaire;
  • lésions envahissant le plexus brachial;
  • envahissement de la cage thoracique
49
Q

Quel est le rôle de la scintigraphie pulmonaire ?

A

La scintigraphie pulmonaire participe à l’étude des fonctions de perfusion et de ventilation pulmonaires.

50
Q

Dans quel contexte la scintigraphie pulmonaire est-elle utilisée ? donnez un exemple.

A

Ses applications cliniques s’adressent à tous les processus pathologiques pouvant amputer les fonctions de perfusion et de ventilation

Ex : l’embolie pulmonaire.

51
Q

Quel est le principe de la scintigraphie ?

A

La scintigraphie met en évidence la distribution au niveau des deux champs à l’aide de particules injectées par voie intraveineuse (scintigraphie de perfusion) et d’aérosols radioactifs inhalés (scintigraphie de ventilation).

52
Q

Comment se caractérise l’embolie pulmonaire au niveau de la scintigraphie ?

A

L’aspect scintigraphique de l’embolie est un défaut de perfusion d’allure systématisée, lobaire ou segmentaire, unique ou multiple. L’association avec une radiographie et une scintigraphie de ventilation normale dans ce territoire évoque fortement la présence d’une embolie pulmonaire.

53
Q

Qu’est-ce que la tomographie par émission de positrons ? (TÉP) Son fonctionnement ?

A

La tomographie par émission de positrons est une technique d’imagerie fonctionnelle relativement nouvelle. On utilise du glucose marqué au fluore radioactif (18 FDG) pour identifier les cellules métaboliquement actives. Après injection du 18 FDG, des images allant de la région cervicale jusqu’à l’abdomen sont obtenues par un tomographe. Puisque les cellules malignes consomment beaucoup de glucose, on peut s’attendre à une augmentation de la captation du 18-FDG par le cancer. Un index semi-quantitatif, le SUV (standard uptake value) est obtenu.

54
Q

1.Quels sont les valeurs de SUV laissant suspecter une processus malin au TÉP ?

2.Pourquoi dit-on « suspecter » et non « confirmer »

A
  1. Un SUV supérieur à 2,5 est très suspect d’un processus malin.
  2. Toutefois, une preuve histologique doit toujours être obtenue car certains processus inflammatoires peuvent aussi augmenter le SUV.
55
Q

Dans quel contexte la TÉP est-elle utilisée ?

A

La TÉP est utilisée couramment pour caractériser les nodules pulmonaires indéterminés et évaluer l’étendue d’un cancer tant au niveau loco-régional qu’à distance.

56
Q

Qu’Est-ce que la bronchoscopie ? décrivez son mode d’action

A

La bronchoscopie est une technique qui permet de voir directement la trachée et les bronches jusqu’au niveau segmentaire. Le bronchoscope flexible est un tube souple renfermant des fibres optiques. Divers types de pinces à biopsies et de brosses stériles peuvent êtres introduites via un canal opératoire en vue d’un prélèvement endobronchique.

57
Q

Comment se fait l’examen de la bronchoscopie ?

A

L’examen est habituellement fait chez un malade conscient. Une anesthésie locale est faite avec de la lidocaïne. Le bronchoscope est introduit par voie nasale ou buccale.

58
Q

Quelles sont les indications à la bronchoscopie ?

A
59
Q

Quelles sont les différents examens diagnostiques possibles d’effectuer lors de la bronchoscopie ?

A
60
Q

Comment peut-on faire une culture avec la bronchoscopie ?

A

les sécrétions sont aspirées et soumises à un examen cytologique et bactériologique

61
Q

Comment peut-on faire un brossage endobronchique avec la bronchoscopie ? dans quel contexte ?

A

Si présence d’une infiltration néoplasique, un brossage endobronchique peut être effectué dans le territoire correspondant afin d’extraire des cellules malignes.

62
Q

Dans quel contexte procède-t-on a des biopsie lors de la bronchoscopie ?

A

Des biopsies sont faites s’il y a une lésion endobronchique suspecte ou une muqueuse anormale.

63
Q

Comment peut-on obtenir des échantillons histologiques avec la bronchoscopie ? Donnez un exemple d’un diagnostic porté grâce à cette technique.

A

Il est possible d’obtenir des échantillons histologiques de poumon grâce à une biopsie transbronchique. Cette procédure est effectuée sous contrôle fluoroscopique et permet de prélever du parenchyme.

La sarcoïdose est le diagnostic le plus fréquemment porté grâce à cette technique.

64
Q

Qu’est-ce que la ponction à aiguille fine (bronchoscopie) ? dans quel contexte est-il utilisé ?

A

La ponction à l’aiguille fine (PAF) permet de déterminer le degré d’envahissement des ganglions médiastinaux.

Une aiguille creuse est insérée à travers la paroi bronchique afin de faire une analyse cytologique des adénopathies suspectes décelées à l’imagerie du thorax

65
Q

Qu’est-ce que l’échographie endobronchique (en bronchoscopie) ? dans quel contexte est-elle utilisée ? Quel est son mode d’action ?

A
  • la cytoponction transbronchique est guidée par une échographie endobronchique. Cela permet une meilleure visualisation des adénopathies médiastinales et hilaires.
  • technique minimalement invasive, qui ne nécessite pas d’anesthésie générale.
  • Pour staging du cancer pulmonaire.
  • permet d’éviter des procédures invasives (médiastinoscopie, thoracoscopie).
  • permet d’effectuer des procédures diagnostiques afin de préciser l’étiologie d’un nodule pulmonaire.
66
Q

Dans quel contexte est effectué le lavage bronchoalvéolaire (en bronchoscopie) ?

expliquez brièvement son fonctionnement

A

Le lavage bronchoalvéolaire est réalisé après le blocage du fibroscope dans une bronche segmentaire du lobe moyen ou de la lingula.

Un volume de 150 ml de sérum physiologique réchauffé à 37oC est injecté et réaspiré lentement. L’étude du liquide comporte un décompte cellulaire et des cultures.

67
Q

Qu’Est-ce qu’un décompte cellulaire _normal (_lavage bronchoalvéolaire) ?

A

Un décompte cellulaire normal comporte 80% macrophages, 15% lymphocytes et 5% d’autres cellules.

68
Q

Dans quel contexte procède-t-on à un lavage bronchoalvéolaire ?

A

Il est de mise de faire un lavage lorsqu’on suspecte une sarcoïdose, une fibrose pulmonaire, une pneumonie opportuniste ou une alvéolite allergique extrinsèque.

69
Q

Dans quel contexte procède-t-on à une ponction pleurale ?

A

Après avoir suspecté cliniquement et radiologiquement l’existence d’un épanchement pleural, la ponction pleurale peut permettre de préciser le diagnostic en analysant le liquide pleural.

La thoracocentèse peut être également une procédure thérapeutique en soulageant la dyspnée d’un patient avec un épanchement important.

70
Q

Décrivez la technique de ponction pleurale.

A
  • peut s’effectuer au chevet du patient.
  • Les ponctions pleurales sont pratiquées à la région postérieure, à environ 2 à 3 espaces intercostaux sous la pointe de l’omoplate.
  • Après une anesthésie locale, l’aiguille est introduite jusqu’à l’espace pleural, où l’on prélève le liquide. La ponction pleurale peut être faite sous guidage échographique.
71
Q

Quelles sont les analyses effectuées sur le liquide prélevé lors de la ponction pleurale ?

A
  • pH;
  • protéines totales;
  • LDH;
  • glucose;
  • décompte cellulaire;
  • études microbiologiques;
  • cytologie.
72
Q

Des complications peuvent survenir à la suite d’une ponction pleurale. Donnez des exemples

A
  • 3 % à 20 % de pneumothorax, dont un cinquième (1/5) nécessitera la mise en place d’un drain thoracique.
  • fréquemment de la toux
  • de la douleur lors du retrait de liquide pleural.
  • Un œdème pulmonaire de réexpansion peut rarement survenir, surtout si on évite de retirer rapidement plus de 1 500 ml de liquide.
73
Q

Qu’est-ce que la thoracoscopie ? décrivez brièvement son fonctionnement et son utilité

A
  • une technique invasive de plus en plus employée s’effectuant sous anesthésie générale ou locale.
  • Les instruments thoracoscopiques sont introduits dans l’espace pleural via une approche percutanée, permettant une visualisation de la plèvre pariétale et viscérale.
  • Sous vision directe, on peut pratiquer des biopsies pleurales et prélever du liquide pour analyse
  • des procédures thérapeutiques, tel un talcage, peuvent être effectuées.
74
Q

Vrai ou faux. la thoracoscopie est inutile si les autres méthodes diagnostiques n’ont rien révélés.

A

Faux. Lorsque les autres méthodes diagnostiques n’ont pu établir le diagnostic, une biopsie pulmonaire peut être envisagée si cela modifie de façon significative la prise en charge du patient.

75
Q

QLP La thoracoscopie est la procédure la plus fiable. Elle permet de:_______________(3)

A
  • de poser un diagnostic;
  • de quantifier le degré d’activité de la maladie;
  • d’établir un pronostic.
76
Q

Quelles sont les complications rencontrées lors de la thoracoscopie?

A

l’atélectasie, le saignement, l’infection, la fuite aérienne prolongée.

77
Q

Quelles sont les indications de la thoracoscopie diagnostique

A
  • épanchement pleural d’étiologie inconnue;
  • mésothéliome;
  • cancer du poumon;
  • infiltration ou nodule d’étiologie inconnue;
  • épanchement tuberculeux.
78
Q

Qu’est-ce que la médiatinoscopie cervicale ?

A

technique chirurgicale invasive qui permet l’inspection directe et la biopsie des ganglions et autres masses de la portion supérieure du médiastin antérieur.

79
Q

Décrivez brièvement les étapes de la médiastinoscopie cervicale.

A

Cet examen est effectuée sous anesthésie générale et le médiastinoscope est introduit par une incision sus-sternale. Les stations ganglionnaires pouvant être examinée s sont :

  • paratrachéale droite;
  • paratrachéale gauche supérieure à l’arche aortique.
80
Q

Quelles sont les complications liés à la médiastinoscopie cervicale ?

A

Les complications de cette procédure sont rares. On peut nommer

  • le saignement,
  • l’infection
  • la paralysie du nerf récurrent laryngé.
81
Q

Dans quel contexte la médiastinoscopie est-elle indiquée ?

A

si l’on soupçonne un cancer, un lymphome ou une sarcoïdose. Il permet également de compléter le staging ganglionnaire en présence d’un cancer pulmonaire.

82
Q

Qu’est-ce que l’échographie endo-oesophagienne est son mode de fonctionnement

A
  • Récemment, les biopsies par échographie endo-œsophagienne sont devenues une méthode diagnostique intéressante avec un excellent rendement.
  • technique minimalement invasive, qui ne nécessite pas d’anesthésie générale. La proximité de l’œsophage des zones du médiastin postérieur, telles la station sous-carénale, permet le prélèvement de ganglions qui sont normalement inaccessibles par médiastinoscopie cervicale.
83
Q

Dans quel contexte est effectué la biopsie transthoracique à l’aiguille ?

A

Lorsqu’un diagnostic cytologique ou bactériologique est nécessaire et que les autres modalités diagnostiques ont été infructueuses, on a souvent recours à la biopsie transthoracique à l’aiguille (BTTA).

84
Q

Quel est le fonctionnement de la biopsie Transthoracique à l’aiguille ?

A

Sous contrôle tomodensitométrique ou échographique, une aiguille est dirigée vers la lésion après anesthésie locale. L’aspiration est faite à plusieurs reprises et le matériel est soumis à une analyse cytologique ou bactériologique. Une analyse histologique peut être faite si le prélèvement a été fait avec une aiguille de plus gros calibre.

85
Q

QLP : Un diagnostic de cancer peut être porté dans _________% des cas avec la biopsie transthoracique

A

80 à 90 %

86
Q

Quelles sont les possibles complications de la biopsie transthoracique à l’aiguille ?

A
  • Un pneumothorax peut survenir dans 20 % des cas,
  • la mise en place d’un drain thoracique n’est nécessaire que dans 3 % des cas.
  • Des hémoptysies peuvent se produire suite à la biopsie, mais sont rarement sévères.
87
Q

Quelles sont les indications de la biopsie transthoracique à l’aiguille ?

A
  • nodule ou masse pulmonaire;
  • masse hilaire;
  • masse médiastinale;
  • lésion pleurale;
  • lésion de la paroi thoracique.
88
Q
A