Politique monétaire Flashcards
Collatéral
En finance, un collatéral, une garantie ou une sûreté, est une promesse de garantie, servant à couvrir le risque de crédit lors d’opérations financières dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement.
Entre les années 1980 et la fin des années 1990, qu’est-ce qui explique la diminution des taux d’inflation dans les économies avancées en dehors de tendances structurelles (comme la mondialisation des échanges, le vieillissement démographique ou le ralentissement de la productivité globale des facteurs) ?
- Le perfectionnement des outils des banques centrales
- leur capacité à se fixer comme objectif prioritaire la lutte contre l’inflation.
La diminution des anticipations d’inflation participe également de la baisse du taux d’intérêt naturel.
A quand remonte l’indépendance de la Banque de France ?
- 4 août 1993 (loi relative au statut de la Banque de France et à l’activité de contrôle des établissements de crédits).
Quel effet sur le comportement des agents, réduisant l’inflation sur le long terme, l’indépendance des Banques centrales permet-elle ?
Les agents économiques n’anticipent plus:
- d’interférences entre la conduite de la politique monétaire et le cycle politique
- de dominance de la politique budgétaire sur la politique monétaire
Ce qui renforce la crédibilité des banques centrales et donc l’ancrage des anticipations d’inflation (Woodford, 2003).
Quand la désindexation des salaires sur les prix est-elle arrivé en France ? Quels salaires étaient jusqu’alors indexés sur l’inflation ? Quel est son effet ?
Cette désindexation arrive en 1983.
Les salaires indexés étaient :
- le salaire minimum,
- 30% des salaires du secteur privé
- 100% des salaires de la fonction publique
L’indice général des prix dans les pays désindustrialisés est ainsi devenu moins sensible aux variations du prix des matières premières (notamment le pétrole).
Quel est l’impact de l’intégration commerciale internationale sur le niveau des prix ?
- La concurrence accrue sur les marchés des biens et service entraine une pression à la baisse sur les prix (DG Trésor, n°95).
- La profondeur de l’offre de biens et services dans une économie internationalisée fait que les situations de pénuries locales entrainant des tensions inflationnistes se raréfient.
- La digitalisation de l’économie exerce une pression baissière sur les prix : l’e-commerce réduit l’inflation annuelle en zone euro de 0,06 pp par an depuis 2006 (BCE, 2020).
Quel est l’effet de la mondialisation financière sur l’inflation ?
- Elle incite à une plus grande discipline de marché
- Elle pousse les gouvernements à mettre en place des politiques moins inflationnistes.
Quelle est la relation entre la “Grande Modération” et la crise financière de 2008 ?
La “Grande Modération”, période caractérisée par la stabilité de la croissance économique et la faible inflation entre le milieu des années 1980 et 2007, a permis aux banques centrales de maintenir des taux d’intérêt exceptionnellement bas sans craindre des pressions inflationnistes. Ces taux bas ont favorisé une expansion du crédit et l’accumulation de dettes, alimentant ainsi la constitution de bulles financières et immobilières.
La faible volatilité économique de cette période a aussi pu inciter les agents économiques à sous-estimer les risques financiers.
Qu’est-ce qu’une politique monétaire conventionnelle ?
Une politique monétaire conventionnelle a pour instruments centraux :
- la modification des taux directeurs
- la modification du taux de réserves obligatoires.
Qu’est-ce que le taux d’intérêt réel ?
Taux d’intérêt réel = Taux d’intérêt nominal - Inflation
Lorsque le taux d’inflation est faible et le risque négligeable, les deux taux d’intérêt sont peu différents. Il est même possible d’avoir des taux d’intérêt nominaux positifs mais des taux d’intérêts réels négatifs si l’inflation est plus élevée que les taux d’intérêt nominaux.
Le taux d’intérêt naturel (TIN) est le niveau du taux d’intérêt réel qui permet de maintenir l’inflation stable.
Pourquoi, selon Robert Hall (2013), la politique monétaire de la FED était-elle restrictive lors de la Grande récession ?
Lors de la Grande récession, le taux directeur était en moyenne de 0,1% tandis que le taux d’inflation s’élevait à 1,8%. Donc à court terme, le taux d’intérêt réel se maintenait à -1,7%.
Or, à ce moment là, aux États-Unis, le taux d’intérêt qui équilibre les marchés des biens et services était de -4%.
Par conséquent, le taux d’intérêt réel se maintenait à un niveau supérieur au niveau d’équilibre (ou taux d’intérêt naturel). Dans une telle situation, la politique monétaire se retrouve, de facto et en dépit d’un taux facial très bas, excessivement restrictive.
Qu’est-ce qu’une politique monétaire non conventionnelle ?
Une politique monétaire non conventionnelle désigne un ensemble de mesures utilisées par les banques centrales lorsque les outils traditionnels de la politique monétaire, tels que la manipulation des taux d’intérêt, deviennent inopérants ou insuffisants, souvent durant des périodes de taux d’intérêt proches de zéro.
Ces mesures non conventionnelles comprennent des interventions telles que l’assouplissement quantitatif ou qualitatif ou les taux d’intérêts négatifs.
Quels sont les taux d’intérêts directeurs de la BCE à compter du 21 juin 2023 ?
Taux d’intérêt des opérations principales de refinancement: 4%
Taux de la facilité de prêt marginal: 4,25%
Taux de la facilité de dépôt: 3,50 %
(huitième hausse depuis juillet 2022 et le début de la campagne de resserrement monétaire sans précédent en zone euro)
Pourquoi la crise de 2008 a été une récession sans déflation ?
Les autorités monétaires ont mis en place des politiques actives et précoces. Cela a permis d’éviter un phénomène auto-entretenu et trans-sectoriel de baisse des prix.
Quelles mesures non conventionnelles ont été mises en place par les banques centrales du monde pendant la pandémie ?
- opérations de refinancement de long terme,
- achats d’actifs publics et privés,
- baisses de taux d’intérêt en territoire négatif,
Voire des approches plus ambitieuses:
- taux duals,
- achats de prêts destinés aux petites entreprises,
- facilités de prêt au Trésor
Comment les banques centrales ont aidé les Etats à faire face à leurs dettes sanitaires ?
Elles ont acheté la dette qu’ils ont émis :
- Bank of Japan : 75%
- BCE: 71%
- Réserve fédérale: 57%
Cette intervention décisive, outre son impact sur la stabilité financière, a favorisé le refinancement des Etats.
Quels éléments font que la crise sanitaire a un effet déflationniste sur le court terme ?
- augmentation forte des taux de chômage,
- augmentation des taux de pauvreté,
- endettement des entreprises,
- …
Pourquoi Borio estime que les politiques non-conventionnelles peuvent participer à la création de nouvelle bulles financières ?
[Borio et Zabai, Unconventional monetary policies: a re-appraisal, 2016.]
- En l’absence de risque inflationniste, les politiques monétaires sont accommodantes.
- L’excès de liquidité dans l’économie favorise ce que Borio appelle le canal de la prise de risque.
- L’augmentation de la masse monétaire en circulation sans préjudice pour l’inflation signifie que des bulles financières sont en formation concernant le prix des actifs.
Pourquoi l’Hypothèse de Schwartz estime que la stabilité des prix contribue à renforcer la stabilité financière ?
Dans le cadre de l’école monétariste, Anna Schwartz soutient la théorie de la neutralité de la monnaie.
- Elle suggère que l’inflation peut induire les agents en erreur concernant la rentabilité des projets d’investissement et, par conséquent, la capacité de remboursement des emprunteurs.
- Lorsque les attentes de rentabilité sont inexactes, les taux de défaut de paiement sont susceptibles d’augmenter, ce qui peut conduire à des faillites chez les prêteurs.
- Ces faillites peuvent déclencher des réactions en chaîne et éventuellement amorcer une crise financière.
Cette hypothèse est contestée par Taylor (2009) qui a montré, avec une étude sur la crise de 2008, que la stabilité des prix peut parfois engendrer une instabilité financière. Cela peut se produire notamment lorsque la stabilité des prix conduit à des taux d’intérêt nominaux faibles, qui à leur tour favorisent l’investissement dans des projets à haut risque et la création de bulles spéculatives.
Comment la banque centrale est en mesure de contrôler le montant de monnaie en circulation ?
En utilisant plusieurs outils : réserves obligatoires, taux d’intérêts, achat et vente de titre du gouvernement.
- Réserves obligatoires : La banque centrale peut exiger que les banques commerciales déposent une certaine proportion de leurs dépôts auprès d’elle en tant que réserves obligatoires. Cela signifie que les banques commerciales ont moins de fonds disponibles pour prêter à leurs clients, ce qui réduit la masse monétaire en circulation.
- Taux d’intérêt : La banque centrale peut également influencer la masse monétaire en modifiant son taux d’intérêt directeur. Si le taux d’intérêt est élevé, les banques commerciales sont moins enclines à prêter de l’argent, ce qui réduit la masse monétaire en circulation. Si le taux d’intérêt est faible, les banques commerciales sont plus enclines à prêter de l’argent, ce qui augmente la masse monétaire en circulation.
- Achats et ventes de titres du gouvernement : La banque centrale peut également acheter ou vendre des titres du gouvernement sur le marché secondaire. Si elle achète des titres, elle injecte de l’argent dans l’économie, ce qui augmente la masse monétaire en circulation. Si elle vend des titres, elle retire de l’argent de l’économie, ce qui réduit la masse monétaire en circulation.
Pourquoi dit-on que ce sont les banques commerciales qui créent la monnaie ?
La création monétaire est pilotée par les banques centrales mais est principalement effectuée par le système bancaire. Les banques commerciales, dites de second rang, disposent de la capacité d’accorder des prêts. Cette capacité à accorder des prêts est ce qui crée la monnaie en circulation.
Grâce aux opérations de refinancement auprès de la banque centrale, les banques commerciales obtiennent un excédent de monnaie centrale. Le montant des prêts qu’une banque commerciale peut accorder correspondant à son excédent de réserve de monnaie centrale.
Les crédits accordés par une banque se retrouvent sous forme de dépôts dans une autre banque qui peut à son tour accorder de nouveaux prêts et créer des dépôts additionnels.
Quelle contribution apporte la théorie quantitative de la monnaie ?
Dans la théorie quantitative de la monnaie, M.V=P.T, où V et T sont stables à court terme.
Dès lors :
- la variation des prix (P) est surtout lié à la variation de la masse monétaire (M)
- le taux d’intérêt n’a pas d’effet sur la demande de monnaie, celle-ci dépend uniquement du revenu nominal (= revenu sans inflation).
Conséquences :
- Si la production (T) augmente tout en maintenant la masse monétaire (M) constante, cela entraînera une déflation (baisse du niveau général des prix), car il y aura plus de biens et services disponibles par unité de monnaie.
- Si la masse monétaire (M) augmente tout en maintenant le nombre de transactions (T) constant, cela entraînera une inflation (augmentation du niveau général des prix), car il y aura plus d’argent en circulation pour chaque bien ou service disponible.
Quels phénomènes pouvant influencer le niveau des prix ne sont pas pris en compte par la théorie quantitative de la monnaie ?
- Changements de la vélocité de la monnaie : La théorie quantitative de la monnaie suppose que la fréquence à laquelle chaque unité de monnaie est utilisée pour acheter des biens et services est constante. Cependant, en réalité, la vélocité de la monnaie peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que les changements de comportement de consommation, les variations de la confiance dans l’économie, ou l’innovation financière.
- Variations de la production réelle : La théorie quantitative de la monnaie suppose que la production réelle est constante, mais en réalité, la production peut varier en raison de facteurs tels que les variations de la productivité du travail, des investissements, ou des changements technologiques.
- Préférences pour la liquidité : La théorie ne tient pas compte des variations des préférences pour la liquidité des agents économiques. Si, par exemple, il y a une augmentation de la demande de monnaie par rapport aux biens et services (c’est-à-dire une augmentation de la préférence pour la liquidité), cela pourrait entraîner une baisse du niveau général des prix, même si la quantité de monnaie reste constante.
- Rigidités des prix et des salaires : La théorie quantitative de la monnaie ne prend pas en compte le fait que les prix et les salaires peuvent être rigides à court terme. Cela signifie qu’ils peuvent ne pas s’ajuster immédiatement en réponse à des changements de la quantité de monnaie.
- Politiques économiques : La théorie ne tient pas compte des effets des politiques économiques, telles que la politique fiscale ou la politique monétaire, qui peuvent influencer le niveau des prix indépendamment des changements de la quantité de monnaie.
Dans l’approche keynésienne, quels motifs déterminent de la demande de monnaie ?
Dans l’approche keynésienne, la demande de monnaie est déterminée par trois motifs principaux :
- Le motif de transaction : les individus ont besoin de monnaie pour réaliser leurs transactions quotidiennes. Cette demande de monnaie est directement proportionnelle au niveau de revenu.
- Le motif de précaution : les individus conservent une certaine quantité de monnaie pour faire face aux dépenses imprévues. Cette demande de monnaie est également fonction croissante du niveau de revenu.
- Le motif de spéculation : c’est le principal apport de la théorie keynésienne. Les individus détiennent de la monnaie si son rendement potentiel est supérieur à celui des titres, particulièrement en période d’anticipation de hausse des taux d’intérêts. En effet, si les taux d’intérêts augmentent, la valeur des titres baisse, rendant la détention de monnaie plus rentable.
De ce fait, la demande de monnaie est :
- Une fonction croissante du revenu réel (à cause des motifs de transaction et de précaution).
- Une fonction décroissante des taux d’intérêt (en raison du motif de spéculation).
Enfin, la volatilité de la circulation de la monnaie observée peut s’expliquer par les anticipations divergentes des agents économiques concernant l’évolution des taux d’intérêt.
Quelle nuance apporte la vision monétariste développée par Milton Friedman par rapport à la théorie keynésienne ?
- Rôle de la politique monétaire : Alors que la théorie keynésienne met l’accent sur la politique fiscale comme outil principal pour influencer l’activité économique, la vision monétariste de Friedman suggère que la politique monétaire, par le contrôle de la quantité de monnaie en circulation, est le levier le plus efficace pour contrôler l’inflation et stabiliser l’économie.
- Inflation et chômage : Friedman conteste la relation inverse entre inflation et chômage, connue sous le nom de courbe de Phillips, qui est souvent utilisée dans la théorie keynésienne. Selon lui, cette relation n’existe que temporairement et à long terme.
- Attentes rationnelles : Les individus et les entreprises anticipent les effets des politiques monétaires et fiscales et ajustent leur comportement en conséquence, ce qui peut rendre ces politiques moins efficaces.
Quelles sont les principales contributions des approches post-keynésiennes à notre compréhension de la monnaie ?
Monnaie endogène : la monnaie est créée au sein de l’économie par les institutions financières, principalement les banques, en réponse à la demande de prêts. Les banques créent de la monnaie en accordant des prêts, ce qui est un processus beaucoup plus dynamique et réactif que la simple impression de billets par une banque centrale.
Prééminence des acteurs financiers : En effet, les fluctuations des prix des actifs financiers et immobiliers peuvent avoir des effets déstabilisateurs sur l’ensemble de l’économie, justifiant ainsi l’intervention de l’État pour réguler ces marchés.
Inflation dépendante de facteurs réels : Les post-keynésiens, tels que Basil Moore (2001), soutiennent que l’inflation dépend de facteurs réels tels que la dynamique des salaires et l’utilisation des capacités de production. Cela contraste avec les théories monétaristes qui voient l’inflation comme étant principalement due à une croissance excessive de la masse monétaire.
Qu’affirme la Théorie Monétaire Moderne (TMM) à propos de la capacité des États à financer leurs programmes sans s’endetter ?
Selon la Théorie Monétaire Moderne (TMM), un État souverain en matière de monnaie a la capacité d’émettre sa propre monnaie pour financer ses dépenses sans avoir recours à l’endettement.
La TMM propose que l’utilisation de ces outils puisse conduire à une stabilisation macroéconomique via le plein emploi. Un État pourrait, par exemple, financer d’importants programmes de garantie d’emploi grâce à la création monétaire, visant ainsi une situation de chômage frictionnel. Cependant, un tel processus doit être géré de manière prudente pour éviter des conséquences inflationnistes indésirables (Tcherneva, 2018).
Pourquoi la relation entre l’inflation, l’activité économique, et le chômage conduit-elle à des arbitrages complexes pour les banques centrales ?
Les économistes Samuelson et Solow ont établi en 1960 une relation inverse entre l’inflation et le chômage, connue sous le nom de courbe de Phillips. Cela suggère que les banques centrales sont confrontées à un “dilemme cruel” (Barro, 1983) : elles peuvent stimuler l’emploi en tolérant une inflation plus élevée ou elles peuvent maintenir l’inflation à un niveau faible au risque d’augmenter le chômage. Cependant, cette relation a été contestée après les chocs pétroliers inflationnistes des années 1970, qui ont entraîné une forte inflation et un chômage élevé.
Plus récemment, une étude de la Banque de France sur la zone euro a révélé que la courbe de Phillips dans cette région est désormais “non accélérationniste”, c’est-à-dire que c’est le niveau d’inflation, et non sa variation, qui est influencé par le taux de chômage. Cela implique que lorsqu’il y a un chômage élevé, l’inflation peut rester durablement en dessous de l’objectif de la banque centrale, ajoutant une autre couche de complexité à l’arbitrage entre l’inflation et le chômage.
Qu’est-ce que la la théorie des anticipations adaptatives de Friedman ?
Elle suppose que les agents savent de mieux en mieux anticiper les hausse de l’inflation à venir, donc elle exclut progressivement l’influence de l’inflation sur le chômage.
Pourquoi, selon certains économistes dans la lignée de Friedman, l’indépendance des banques centrales limite les risques d’incohérence temporelle et confirme la lutte contre l’inflation comme l’objectif premier des banques centrales ?
Les économistes comme Friedman soutiennent la théorie de la neutralité monétaire, selon laquelle les variations de la masse monétaire n’ont pas d’effet à long terme sur les variables réelles telles que le chômage ou la croissance. Selon eux, la politique monétaire influence principalement le taux d’inflation.
Par conséquent, ils considèrent que la mission première des banques centrales devrait être de maintenir la stabilité des prix, autrement dit, de lutter contre l’inflation. L’indépendance des banques centrales est vue comme cruciale pour atteindre cet objectif.
En effet, une banque centrale indépendante peut se concentrer sur la lutte contre l’inflation sans se préoccuper des pressions politiques pour stimuler l’économie à court terme, qui pourraient conduire à une inflation élevée. Cela réduit également le risque d’incohérence temporelle, où les promesses faites aujourd’hui par la banque centrale concernant les politiques futures peuvent ne pas être tenues si les priorités politiques changent.
De plus, l’indépendance renforce la crédibilité de la banque centrale, ce qui est crucial pour la gestion des attentes d’inflation. Si les acteurs du marché croient en l’engagement de la banque centrale à lutter contre l’inflation, ils adapteront leurs attentes et leurs actions en conséquence, ce qui peut aider à stabiliser l’inflation.