Pharmacothérapie de la MAP Flashcards
Définis ce qu’est la MAP
Pathologie à plusieurs causes dont la MVAS qui correspond à l’obstruction partielle ou complète d’une ou plusieurs artères périphériques à l’aorte, causées par l’athérosclérose. L’apport sanguin devient insuffisant pour la demande
La progression est lente, ce qui favorise des mécanismes de compensation comme la vasodilatation et les vaisseaux collatéraux
Que sont des vaisseaux collatéraux
Création de nouveaux vaisseaux sanguins afin d’améliorer la perfusion
Décris la prévalence de la MAP
On estime qu’environ 12% de la population est atteinte de MAP avec une prévalence plus élevée chez les personnes de race noire
La MAP est sous-diagnostiquée et sous-traité, entre autres car _______________________
Jusqu’à 40% des patients sont asymptomatique
Nomme les principaux facteurs de risque de la MAP
Tabac
Diabète
Âge (65 ans et plus)
Sexe masculin
Hérédité
Obésité/sédentarité
Hypertension / Dyslipidémie / MCAS / AVC
Lorsqu’un territoire vasculaire est affecté par l’athérosclérose, le risque global ________________________ est augmenté
De tout événement cardiovasculaire fatal et non fatal
Un indice tibio-brachial inférieur à 0,90 est associé à plus du _________________ du taux d’événements coronariens sur 10 ans
DOUBLE
Environ _______% des patients avec claudication intermittente après 5 ans auront un IM ou un AVC
20% (avec 10-15% de mortalité)
Mis à part les claudications, nomme des symptômes possibles de la MAP (7)
Faiblesse/sensation d’engourdissements
Froideur aux extrémités
Plaies qui ne guérissent pas
Changement de couleur des membres affectés
Perte de poils (ou poils qui poussent lentement)
Pousse lente des ongles d’orteils
Dysfonction érectile chez les hommes
Dans les stades avancés, la douleur liée aux claudications ______________________
Deviennent moins localisée et ne partent pas complètement au repos
Nomme les principales complications de la MAP (3)
Diminution de la mobilité
Ischémie critique des membres inférieurs
Ischémie aigue des membres inférieurs
Quelle est la différence entre une ischémie critique des membres inférieurs et une ischémie aigue des membres inférieurs
Une ischémie critique des membres inférieurs est une condition chronique qui peut s’accompagner de douleurs au repos et une apparition de plaies/infections ne guérissant pas (mort tissulaire), pouvant mener à l’amputation
L’ischémie aigue des membres inférieurs est une condition aigue nécessitant intervention rapide
La claudication possède plusieurs diagnostiques différentiels dont la ___________________
Pseudo-claudication
Selon la classification Leriche et Fontaine, une claudication intermittente à moins de __________m correspond à un stade IIB
200 m (plus de 200 m est un stade IIA)
Nomme les principaux examens diagnostiques utilisés en MAP
Examen physique
Indice tibiohuméral
Écho doppler
Angio-TDM
Angiographie par IRM
Artériographie
Selon l’indice tibiohuméral obtenu, quelle est l’interprétation
Supérieur à 1,40 : Artère non compressible
Entre 1,00 et 1,40 : Normal
Entre 0,91 et 0,99 : Valeur limite
Entre 0,41 et 0,90 : MAP légère ou modérée
Inférieur à 0,41 : MAP sévère
L’artériographie est limitée aux patients _____________________
Qui vont subir une revascularisation
Quand devrait-on prendre en charge la MAP en présence de claudication intermittente et en présence d’ischémie critique des membres inférieurs
Claudication intermittente : On débute d’abord un traitement conservateur et si les symptômes demeurent invalidants pendant plus de 6 mois, évaluation par le chirurgien vasculaire
Ischémie critique des membres inférieurs : Consultation le plus
rapidement possible par chirurgien vasculaire pour évaluation et traitement (comme ischémie aigue)
La composante pharmacologique du traitement des MAP est très importante, mais elle ne permet pas de _________________________
Soulager les douleurs de claudication, seulement le programme d’aide à la marche réussit
Décris l’utilisation des bas de compression en MAP
C’est surtout utile pour les ulcères veineux et pas recommandé chez les MAP car il y a déjà une diminution du flot sanguin vers les
extrémités (on veut pas l’empirer)
Par contre ce n’est pas une contre-indication absolue, un patient devrait être évaluer par un spécialiste avant de débuter
Nomme et décris les deux types de revascularisation possibles en MAP
Angioplastie percutanée (traitement endovasculaire) : Procédure avec ou sans tuteurs qui se fait à l’aide d’un ballonet via l’artère fémorale durant l’artériographie
Pontages artériels périphériques (traitement chirurgical) : Procédure visant à remplacer la section obstruée de l’artère par une veine du patient ou une prothèse synthétique
Quelle option chirurgicale est favorisée en MAP
Autant que possible on favoriser l’angioplastie (traitement endovasculaire) car associé à un plus faible taux de mortalité et morbidité
Décris ce qu’il faut surveiller après une procédure de revascularisation (2)
Douleurs de reperfusion : Habituellement transitoires et peuvent être traités avec gabapentin/pregabalin
Thrombose du pontage/tuteur : Surveiller avec la réapparition des symptômes initiaux (surtout durant les 2 premières années)
En quoi la cessation tabagique est importante dans le contrôle des facteurs de risque de la MAP
Le risque associé au tabac augmente avec l’intensité tabagique, puis il est important de cesser le plus tôt possible car le lien entre la maladie et le tabac persiste malgré l’arrêt tabagique (sensiblement diminué après 10 ans)
IMPORTANT : Décris la thérapie antiplaquettaire recommandé PRÉ-intervention
En présence d’une MAP asymptomatique et/ou à faible risque ischémique (ex : peu de comorbidités), on recommande une monothérapie d’ASA (ou de clopidogrel)
En présence d’une MAP symptomatique et/ou à haut risque ischémique, on recommande l’ajout de rivaroxaban 2,5 mg BID à l’ASA
Qu’est-ce qu’on fait à la thérapie antiplaquettaire PRÉ-intervention en MAP symptomatique et/ou à haut risque ischémique si le risque de saignement est élevé
On va favoriser une monothérapie, souvent on va privilégier le clopidogrel sur l’ASA
Décris la thérapie antiplaquettaire PRÉ-intervention chez un patient ayant une indication à long terme d’anticoagulation (ex : FA)
On ajoute PAS d’antiplaquettaire, on laisse l’anticoagulant seul
Quel est le principal avantage d’ajouter du rivaroxaban à de l’ASA
Diminue l’incidence de MACE
Décris le risque de saignement associé à la combinaison ASA et rivaroxaban 2,5 mg BID comparé à l’ASA seul
Le risque de saignement est plus élevé mais pas de beaucoup (saignements majeurs sont non significatifs)
IMPORTANT : Décris la thérapie antiplaquettaire recommandée POST-intervention (après revascularisation) dans le contexte d’un patient non anticoagulé
Faible risque de saignement : ASA et Rivaroxaban PLUS OU MOINS clopidogrel (1 mois maximum)
Haut risque de saignement : DAPT pendant 1-3 mois suivie d’une SAPT d’ASA ou de clopidogrel
Explique l’enjeu entourant la durée de la DAPT suite à une revascularisation (patient non anticoagulé)
La durée de la DAPT est non clairement définie dans la littérature, on voit souvent 1-3 mois, mais certains extrapolent la durée des tuteurs coronariens (6-12 mois)
La décision se fait souvent selon le radio-interventionniste et selon la revascularisation
IMPORTANT : Décris la thérapie antiplaquettaire recommandée POST-intervention (après revascularisation) dans le contexte d’un patient anticoagulé
Faible risque de saignement : Anticoagulant combiné à une SAPT pendant 1-3 mois, suivi d’anticoagulant seul
Haut risque de saignement : Anticoagulant SEUL
Il est très rare qu’on offre une _____________________ chez un patient MAP anticoagulé suite à une revascularisation
Triple thérapie (DATP + anticoagulant), c’est surtout vu chez les patients coronariens
Quelle cible de tension devrait-on viser chez les patients MAP
Les guidelines canadiennes recommandent 140/90 mmHg sans indication particulière (ex : diabète)
Par contre les nouvelles lignes directrices européennes sont plus agressives en visant 120-130 mmHg de systolique. Il y a un bénéfice à traiter plus fort (étude SPRINT), si le patient le tolère
Quelle classe d’antihypertenseur est à favoriser chez les patients MAP afin de diminuer l’incidence de MACE
IECA (ou ARA)
Quelles sont les cibles de dyslipidémie chez les patients MAP
Les même cibles qu’en prévention secondaire, selon les nouvelles lignes directrices européennes on pourrait même viser 1,4 mmol/L de LDL
Décris l’importance du diabète comme facteur de risque chez les patients MAP
Environ 1/3 des personnes diabétiques de plus de 50 ans ont une MAP et le diabète est responsable de 45 à 70% des amputations des des membres inférieurs
Quelle est la cible d’HbA1c chez les patients MAP
On vise 7,0%, même si un contrôle plus serré permet de diminuer davantage les amputations (risque hypoglycémique)
Quels agents hypoglycémiants sont à favoriser en MAP afin de diminuer les MACE
ISGLT2
Agonistes GLP-1 (ou IDDP4)
Décris le risque d’amputation des ISGLT2
Malgré qu’une étude laisse à croire que le canagliflozine semble augmenter le risque d’amputation, la classe d’ISGLT2 semble sécuritaire
En pratique, c’est souvent initié lors d’absence d’antécédents d’amputation et poursuivi jusqu’à une amputation majeure ou autres effets indésirables graves
Décris l’utilité de la pentoxifylline en MAP
Études très limitées et peu méthodologiques disent que cet agent augmente la longueur de marche (environ 60 m), mais effet très marginal comparé au placébo
Habituellement pas recommandé et cessé
Décris l’utilité du Venixxa en MAP
C’est un PSN vendu pour soulager les symptômes de la maladie VEINEUSE chronique, c’est donc inefficace en MAP car la maladie touche les ARTÈRES
Décris l’efficacité du programme d’aide à la marche
On augmente la distance de marche de 3 à 4 fois avant apparition de la douleur et on améliore les autres symptômes en plus de la qualité de vie. C’est donc plus efficace que n’importe quel médicament à ce niveau