Personnes âgées Flashcards
Que sait-on de la dysphagie chez les personnes âgées à l’heure actuelle?
- Dysphagie = syndrome gériatrique
- La dysphagie peut être latente chez plusieurs
personnes âgées dites « fragiles ». - Associée à une ↑ du niveau de dépendance fonctionnelle, d’institutionnalisation et de
mortalité (Prévalence de pneumonie est ↑ en présence d’incapacités fonctionnelles.) - Malgré sa prévalence et les sérieux problèmes, sous-diagnostiquée et donc non prise en charge
Clientèle âgée hospitalisé, demande de consultation déglutition?
- Les demandes de consultation pour l’évaluation de la déglutition sont en hausse importante pour la clientèle âgée.
- Âge ↑ des demandes consultations 2007 vs 2014
60-69 = 46%
70-79 = 68%
80-89 = 53%
90 et + = 222% - Ces résultats confirment sans aucun doute le besoin d’↑ le nombre de spécialistes de la déglutition
Vieillisement normal au niveau de la déglutition?
Changements anatomiques et physiologiques affectant le mécanisme de déglutition
Changements sensoriels (moins odorat)
Hygiène bucco-dentaire
Modification de la masse musculaire et fonction musculaire (langue, lèvres, voile, larynx, poumons)
Ossification des cartilages thyroïde et cricoïde
Perte d’élasticité des tissus pulmonaires.
↓ capacité respiratoire
↑ temps de déglutition et d’alimentation
↓fréquence de déglutition vs jeunes adultes
Impact des prothèses dentaires
Vieillisement normal (en général, physique)?
Réduction de la masse musculaire
Infiltration musculaire (graisse)
Réduction de la force musculaire
Adaptation requise aux changements à la fonction de la déglutition associé au vieillissement
modifient leurs choix de textures alimentaires pour des textures qui sont plus faciles à mâcher, cessent de manger certains aliments (perte de poids).
Au même titre que pour la démarche et la mobilité fonctionnelle, un ralentissement général est noté au regard de la fonction de déglutition.
Vieillisement normal orale?
- ↓ perception goût, odorat
- ↓ amplitude de mouvement et de la force linguale
- ↓ efficacité masticatoire (*impact dentition)
- ↑ temps oral
- ↑ stases post-
déglutition
Vieillissement normal pharyngés
- Délai de l’amorce du réflexe de déglutition
- ↑ résidus pharyngés post- déglutition
- ↓ excursion laryngée
- ↓ sensation pharyngo-laryngée
Vieillissement normal phase oesophagienne?
- ↓ vitesse transit
- ↓ efficacité de
vidange de l’oesophage
Qu’est ce que la presbyphagie?
Changements typiques du mécanisme de déglutition dans le vieillissement normal, augmente la vitesse d’arrivée dysphagie si déjà présent
Ralentissement global du processus de déglutition qui affecte toutes les phases de la déglutition
Se manifeste par une sarcopénie et des changements a/n sensorimoteur (efficacité et
précision) qui amène:
◦ ↓ « tempo », ↓ fluidité des mouvements
◦ ↓ force des structures impliquées à la déglutition.
Prévalence dysphagie chez les plus de 65 ans?
10-20%
Pourcentage dysphagie non-identifiée chez personne âgée dans communauté?
15-40%
Impact que personnes âgés ne rapportent pas difficultés déglutition?
peut les conduire à des risques de complications qui précipiteront:
-la malnutrition
-la fragilité
-la sarcopénie
tous des facteurs associés au risque de dysphagie
Est-ce que le vieillissement normal entraîne des fausses routes?
Non
Risques étouffement alimentaire personnes âgés (facts)?
- étouffement est 2e cause de décès évitable dans établissement de soins aux personnes âgées
- 65 ans et plus ont risque augmenté de 7x d’étouffement alimentaire vs enfants
- facteurs de risques concernent caractéristiques aliments, personne et environnement
Facteurs de risques caractéristiques des aliments?
-Les aliments fibreux, durs, fermes, filandreux, caoutchouteux, secs, collants, friables, croquants ou dont la forme est telle qu’ils peuvent obstruer les voies respiratoires (rond/long) amènent un risque d’étouffement (ex: viande, pain, sandwiches, rôtie…).
-Ces aliments partagent une caractéristique commune au regard de la structure fibreuse complexe qui se défait le plus efficacement à l’aide d’une mastication rotative.
Facteurs de risque étouffement personnes?
- Dentition inadéquate
-fatigue
-difficulté de contrôle postural et de positionnement
-comportementales et difficultés cognitives - difficultés liées à la déglutition
- L’occurrence des conditions affectant la déglutition
- présence d’incapacités sensorimotrices, cognitives, affectives et/ou comportementales
Conditions associés aux plus de décès chez personnes âgées?
- parkinson
- alzheimer
Facteurs de risque étouffement environnement?
- Le besoin de supervision est un facteur augmentant le risque d’étouffement alimentaire
- La littérature évoque qu’on ne peut supposer que le personnel infirmier ou les soignants couperont spontanément l’aliment à la taille requise pour assurer la sécurité de la déglutition.
Facteurs de risque étouffement alimentaire personnes â
- trouble positionnement
- trouble mastication
- trouble perceptuel
- fatigue
- dysphagie déjà présente
Clientèle TNC majeur?
-Troubles perceptivo- cognitifs importants
◦ Perte du contrôle cognitif de la déglutition
◦ Perte d’autonomie à l’alimentation
- Processus de déglutition ralenti et prolongé
- Difficultés à s’alimenter de façon autonome
- Apparition de réflexes primitifs (stade avancé)
- Perte d’appétit:
◦ Perte de poids « inexpliquée »
- Polypharmacie
- Les troubles de déglutition dépendent:
◦ Type de TNC
◦ Sévérité
- Prévalence de dysphagie:
◦ Jusqu’à 70 % de la clientèle
à un stade avancé
Maladie Alzheimer?
Présence de dysphagie à tous les stades de la maladie.
L’aspiration peut être suffisamment subtile pour que ni les personnes atteintes ni leurs proches soient conscients des difficultés de déglutition.
Évaluation clinique: 32-45 % Évaluation instrumentale: 84-93%
Dépistage recommandé chez la clientèle dès le stage léger de la maladie, et d’autant plus pour la clientèle présentant de la sarcopénie ou sous polypharmacie.
Ralentissement global du processus de déglutition (prolongation ++ durée repas)
Méconnaissance des aliments
Déficits marqués de l’aspect sensoriel de la déglutition
Perte des habiletés fonctionnelles à l’alimentation, la prise de médicament et les soins bucco-dentaires
Maladie Alzheimer stade léger?
- changement au niveau du contrôle cortical de la déglutition
- phase oral prolongée
- diminution de la mobilité linguale et de la force de propulsion
- délai du déclenchement du réflexe de déglutition
- diminution de l’élévation hyolaryngée
Maladie Alzheimer stade modéré?
- difficultés à dégager le pharynx
- diminution de l’ouverture SOS
- Aspiration +
TNC fronto-temporal?
Hyperoralité, compulsion alimentaire et aspiration liés à l’aspect comportemental de l’alimentation
Tendance à manger rapidement et compulsivement
◦ Choix inadéquats
◦ Tendance à prendre de grosses bouchées
◦ Écoulement précoce de nourriture vers le pharynx durant la mastication
◦ Résidus pharyngés
L’apparition de dysphagie signale une
progression de la DFT vers le tronc cérébral.
TNC d’origine vasculaire?
Déficits plus marqués de l’aspect moteur de la déglutition
Déficits de la mastication et de la formation du bolus
↓ amplitude de mouvement hyolaryngé et de l’inversion de l’épiglotte
Fréquence d’aspirations silencieuses plus élevée que chez les personnes atteintes de MA.
(Kyle, 2011; Suh et al., 2009)
Considérer également les séquelles d’AVC sur
la capacité à s’alimenter
TNC à corps de Lewy?
◦ Difficulté comparable entre DCL et Parkinson
◦ Pharyngée»_space;> orale
◦ Haut facteur de risque de décès par pneumonie aspiration
◦ Difficulté à avaler les solides significativement plus élevées que chez les personnes atteintes de MA.
◦ Diminution de l’appétit plus marqué que chez les personnes atteintes de MA.
◦ Apraxie motrice liée à des symptômes extrapyramidaux.
◦ Dysphagie à préciser avec VF car peu de symptômes
rapportés (32%) vs réalité (92%)
Facteurs de risque de pneumonie d’aspiration?
1- Dépendance à l’alimentation
2- Dépendance aux soins bucco- dentaires
3- Présence de carie dentaire
Troubles cognitifs
Délirium
Présence de dysphagie
Perte d’autonomie fonctionnelle (dépendance transferts)
Âge avancé
Polypharmacie
MPOC
Tabagisme
Alcool
Niveaux d’assistance à l’alimentation?
❑ 1. Stimulation « sociale » et encouragement
❑ 2. Indices non-verbaux (disposition du plateau pour faciliter
l’accès, ouverture des contenants, viande coupée, etc.)
❑ 3. Indices verbaux (Voulez-vous goûter à la soupe?)
❑ 4. Guidance physique (assister la personne pour tenir sa tasse, son ustensile)
❑ 5. Assistance physique complète (la personne est alimentée par autrui).
Techniques d’alimentation?
- niveau d’assistance à l’alimentation
- aspect relationnel et approche de l’aidant
- modifier l’activité de s’alimenter
Modifier l’activité de s’alimenter?
➢ Une bouchée à la fois (quantité à préciser)
➢ Ustensile ou « finger food »
➢ Valider la pertinence
d’alterner solide-liquide
➢ Plat par plat
➢ Sécurité avec les boissons chaudes (manipulation)
➢ Aides techniques
Aspect relationnel et approche de l’aidant?
➢ Viser la « normalisation » entourant le repas
➢ Assurer une relation de confiance: attention au roulement de personnel…
➢ Favoriser un contact visuel, de proximité
➢ Être sensible aux signes de fatigue ou d’inconfort
➢ Ne jamais « forcer », mais plutôt encourager, féliciter, stimuler….
➢ Respect du rythme et de la vitesse d’alimentation
Approche Montessori?
Entraînement à l’alimentation:
❑Coordination œil-main
❑Utilisation de la cuillère (cuillerée)
❑ Verser
❑ Presser
❑ Manipuler
❑Catégorisation (comestible vs non-comestible)à
vise la pratique d’habiletés procédurales
- peu de mots + guidante manuelle
- exercices renforcement ms
Modification des caractéristiques des aliments?
Stimulation sensorielle:
➢ Visuelle
➢ Goût (épicé, sucré, sur)
➢ Stimulation olfactive
➢ Température
➢ Volume
➢ Viscosité
Techniques et stratégies pour une déglutition retardée?
◦ Favoriser une prise d’aliments chauds ou froids, et non tiède (se rapprochant de la température corporelle
◦ Utiliser un ustensile bien refroidi dans de l’eau glacée si le réflexe de déglutition est difficile à déclencher.
◦ Placer le doigt sous le menton à la base de langue, bouger le doigt vers le haut pour faciliter le mouvement de la langue.
◦ « Dry swallow »
Techniques et stratégies pour favoriser l’ouverture de la bouche?
◦ Appuyer légèrement sur la lèvre
inférieure à l’aide d’une cuillère.
◦ Appliquer une légère pression sur le menton à l’aide d’un doigt, tout en demandant à la personne d’ouvrir la bouche.
◦ Frotter le muscle digastrique
◦ Stimuler autour de la bouche avec une
cuillère très froide
Recommandations usuelles avant le repas?
Planifier une période de repos avant le repas.
Environnement : chambre, salle à manger
Positionnement : ex :Installer l’usager à 90° pour les repas / collations : fauteuil / lit
Limiter les stimulations distrayantes.
Procéder à l’hygiène buccale (dents, langue,
prothèses dentaires).
Doit porter ses prothèses dentaires, verres correcteurs et appareils auditifs pour manger.
Préparer les aides techniques, ustensiles, vaisselle
Préparer le plateau.
Épaissir tous les liquides selon la consistance demandée.
Recommendations usuelles pendant le repas pour posture et comportement?
◦ S’alimente : Seul / avec aide physique / avec aide
◦ Emplacement de l’intervenant :_______
◦ Faire pencher la tête vers l’avant pour avaler.
◦ Faire tourner la tête à ______ pour avaler.
◦ Veiller à ne pas parler ou rire en mangeant ou en buvant (suspendre l’alimentation le cas échéant).
◦ Alimenter / nourrir lentement.
◦ Écraser les médicaments (valider la possibilité)
◦ Faire prendre les médicaments avec de la purée.
◦ Noter la fatigabilité à l’alimentation / repas
Recommendations usuelles pendant le repas pour mise en bouche?
◦ Présenter un plat à la fois.
◦ S’assurer de placer les aliments dans le champ visuel __________
◦ Placer la nourriture dans la bouche à gauche droite.
◦ Stimuler à avaler avant de donner une autre bouchée. Stratégie à employer:_______________
◦ Boire avec une paille. / Ne jamais boire avec une paille.
◦ Ne jamais boire en mangeant.
◦ Prendre des bouchées petites / moyennes.
◦ Bien mastiquer.
Recommendations usuelles pendant le repas post-déglutition?
◦ Boire après chaque bouchée.
◦ Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche avant de donner une autre bouchée.
◦ Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche au cours du repas et à la toute fin.
◦ Stimuler à avaler à ___ reprises après chaque bouchée.
◦ Faire dérhumer après chaque bouchée.
◦ Faire tousser entre chaque bouchée.
Recommandations usuelles après le repas?
Noter les apports alimentaires consommés (bilan alimentaire).
Mettre la tête du lit à 30° minimum pour les périodes de repos.
Rester assis au moins ___ minutes après chaque repas.
Vérifier s’il reste des résidus dans la bouche.
Hygiène buccale rigoureuse après chaque repas (incluant la langue).
Questionnement éthique lors de TNC sévères?
Introduire une alimentation entérale prolongera-t-il un état de souffrance dû aux troubles neurocognitifs très graves?
Si une alimentation entérale est introduite et que le client arrache fréquemment son tube est-ce un signe de refus? De souffrance?
Lorsque les contentions physiques et chimiques deviennent nécessaires pour assurer l’alimentation artificielle, est-ce une agression?
Contre-indication alimentation et hydratation artificielles?
Ne pas les commencer ou doit les cesser chez:
◦ Chez les personnes atteintes de troubles neurocognitifs (TNC) sévères;
◦ Chez les personnes en fin de vie.
Qu’est ce qu’on note avec l’avancement en âge au niveau de l’hygiène bucco-dentaire?
Immunité diminuée
Utilisation augmentée de prothèses dentaires
Capacités réduites à réaliser ses soins dentaires
Accès limité à des services dentaires
Nombre de caries significativement associé à une augmentation du risque de pneumonie d’aspiration
Infection respiratoire plus fréquente chez la clientèle dentée vs édentée
Plaque dentaire contribue particulièrement à la pneumonie d’aspiration
Le port de prothèses dentaires durant la nuit chez les p.a. augmente le risque de pneumonie ainsi que la plaque et l’inflammation des gencives.
Causes de modifications à la flore bactérienne en bouche?
◦ Condition médicale sous-jacente
◦ Inactivité
◦ Malnutrition
◦ Quantité réduite de salive- Xérostomie (↑ concentration de bactéries)
Glandes salivaires?
Sécrétion continuelle de salive pour humecter la muqueuse buccale
En présence de nourriture, la sécrétion augmente pour lubrifier les aliments et amorcer leur dégradation.
3 paires de glandes salivaires:
Glandes sublinguale (10%)
Glande sous-mandibulaire (65%)
Glande parotide (25%)
Fonctions de la salive?
- digestive
- protective
- facilite l’articulation
- interactions sociales
Fonctions digestive de la salive?
manipulation « mécanique » (mastication, formation du bolus, déglutition)
dégradation chimique des aliments
Fonctions projective de la salive?
nettoyage et lubrification des structures
dilution des aliments chauds, froids ou épicés,
maintien du pH salivaire (autour de 7,0)
maintien de l’intégrité dentaire
action antibactérienne
Impacts d’une mauvaise hygiène buccale?
Esthétisme – apparence - odeur
◦ Diminution de l’estime de soi qui peut limiter les contacts sociaux
Augmentation des caries, saignement, infection, douleur
Difficulté de déglutition, mastication ad restrictions de textures
Impacts xérostomie?
◦ Inconfort, ad sensation étouffement
◦ Irritation bouche; ex muguet (candidose)
◦ Déshydratation
◦ Diminution de la santé buccale
◦ Réveil nocturne
◦ Difficulté à mastiquer, avaler, dégager cordes vocales
Salive visqueuse en lien avec xérostomie?
Peut augmenter le risque d’aspiration par adhésion des aliments à la salive
Interventions xérostomie?
Favoriser une bonne hygiène buccale
Augmenter le flot salivaire
Si résulte de mdx; discuter avec équipe médicale
Selon les habiletés de déglutition:
◦ Aliments durs à basse calories; céleri,
carotte, gomme ou pastille sans sucre
◦ Augmenter l’apport liquidien; boire plus souvent de petites quantités
◦ Rendre l’eau disponible et accessible; attention à la capacité motrice pour accéder
Obstacles à la santé bucco-dentaire en CHSLD?
Formation du personnel soignant
Intérêt ↓
Âgisme
Incapacités fonctionnelles:
Déficits moteurs (ex: dextérité fine)
Déficits visuels
Déficits cognitifs et perceptuels (ex: apraxie)
Autocritique/jugement
Troubles de comportements
Réalité de la santé bucco-dentaire en CHSLD?
- TNCM= appauvrissement de l’hygiène buccale
- 63,4 % des aînés sont complètement édentés
- Prothèses dentaires: moyenne de 12,5 ans
- 1/5 éprouve des ennuis ou douleurs avec prothèses dentaires
- 57,3% des aînés ont – de 4 paires de dents antagonistes (effet sur la mastication)
- Carie dentaire: 44-76%
- Gingivite: 66-74%
Buts interventions ergothérapie pour santé bucco-dentaire?
-assurer des soins de bouche sécuritaire
-prévenir une pneumonie d’aspiration
Interventions ergothérapie pour santé bucco-dentaire?
- entraînement à la tâche
- déterminer méthode de soins de bouche en fonction des capacités fonctionnelles du client
Méthodes de soins de bouche selon capacités clients?
- Positionnement de la personne/proche/soignant
- Environnement où les soins doivent avoir lieu
- Séquence/étapes de la tâche ( ex: activité préparatoire?)
- Équipements à utiliser (ex: aides techniques, brosses à dent, dentifrice, rince-bouche en accord avec md)
- Techniques et stratégies à privilégier (indices visuels, verbal, proprioceptifs, technique de déglutition, renforcement, etc.)
- Niveau d’assistance
- Fréquence quotidienne
Qu’est ce que les soins de bouche permettent au niveau du MPO?
- augmente réflexe déglutition
- augmente réflexe de toux
- diminue risque de pneumonie d’apsiration
En quoi l’hygiène buccale permet identifier signes dysphagie chez clients Alzheimer?
Si diminution d’habiletés de rinçage de la bouche, présence de dysphagie
Le mache de la brosse à dent peut être modifié en fonction de 3 facteurs, lesquels?
- longuer
- grosseur (ou diamètre)
- orientation du manche
Nettoyage de la langue?
Utilisation: On saisit la pointe de la langue entre pouce et index ou on sort la langue et on passe le racloir à langue d’arrière en avant.
Option: produits commerciaux ou cuillère en plastique inversée
Certains modèles sont vendus via matériel pour soins dentaires
Substitut de brosse à dent?
◦ Toothette: utiliser en milieu hospitalier, peu
recommandé par dentistes, peu efficace
◦ Débarbouillette ou gaz 4 x 4 mouillée avec eau ou NaCl ou gargarisme maison
◦ «Ouvre-bouche»: (Open-Wide-Mouth-Rests):
◦ Sert à garder la bouche
ouverte pendant les soins
◦ Modèle commerciale ou manche de la brosse à dents
Hygiène bucco-dentaire pour clients avec TNC?
- Privilégier de faire les soins dans un milieu connu et familier comme la salle de bain (items à proximité)
- Il peut être pertinent de remettre au client une débarbouillette ou balle molle qu’il pourra presser durant le soin (diversion)
- Adapter l’environnement (lumière, musique douce, calme)
- Si plus d’une personne donne les soins, favoriser qu’une personne parle durant le soin buccal.
- Deux brosses à dent peuvent être utiliser en même temps pour raccourcir le temps des soins.
** technique moi and go
Hand techniques?
- over hand: guide mouvement
- under hand: si client veut pas « se faire nourrir» par over hand, ou manque d’amplitude
- direct hand: alimentation par autrui
** main sur l’épaule pour les préparer mentalement à manger
Dry swallow?
Appuyer verre sur lèvre inférieur
Si personne laisse eau dans sa bouche sans avaler, lui redonner une gorgée mais avec rien dedans! Elle pense que autre chose s’en vient donc avale
Modification environnement lors repas?
- favoriser contraste de couleurs
- simple, uni, pas de décorations / motifs