Introduction dysphagie pédiatrique Flashcards
Trouble d’alimentation pédiatrique?
4 aspect:
- médical
- dysfonctionnelle nutritionnelle
- dysfonction de l’habileté de manger
-dysfonction psychosociale
Importance de considérer l’histoire du parents, à quoi s’intéresser?
- Expériences du parent:
- Histoire médicale de l’enfant (poids)
- Traumas
- Rôle de parent altéré
- Préoccupations en lien avec le regard des autres
- Impact sur la participation sociale
- Plus le parent est stressé, plus la relation avec l’enfant en est influencé:
Importance de l’attachement - sécurité - confiance
Qu’est ce que l’anxiété entrave?
- la motivation intrinsèque
- les signaux de faim
- le sentiment de sécurité (lien de confiance avec parent, parent ne voit pas signe de refus)
Réactions possibles enfant anxieux à table?
- fight (crise, confrontation)
- flight (sort de la pièce, s’en va)
- freeze (se mettent à dormir au lieu de manger)
- please (surpasse fenêtre de tolérance pour faire plaisir à thérapeute)
Principes de base alimentation enfant?
- L’alimentation est une relation et se bâtit à partir d’expériences positives, adaptées au développement de l’enfant.
- Des mangeurs heureux et autonomes ont confiance en leurs compétences alimentaires et sont motivés pour manger suffisamment.
- Les difficultés d’alimentation nécessitent une approche holistique considérant les facteurs liés à l’enfant et à l’environnement (parents, influences socio-économiques + culturelles).
Exemples d’obstacles à l’alimentation?
-lecture signes de refus de pas présente (altère sentiment de confiance)
- activité pas définie dans le temps (one more bite)
- chaise pas adaptée pour lui
- mère quitte durant repas
- normalisation des difficultés (vomi)
- pas d’aliments sécurisants / aimés
- pas activité de manger dans contexte (pas familial, mange seule)
Besoins pour activité alimentation?
- plaisir
- relation de confiance
- faim
- confort
- imitation
- curiosité
Collaboration avec les parents?
- Soutenir les parents dans l’identification de leurs priorités + besoins.
- Être à l’écoute et reconnaître leurs inquiétudes
- Guider les parents vers des options réalistes, visant le succès.
- Se rappeler que le parent fait toujours de son mieux, qu’il n’est pas à blâmer pour les défis d’alimentation
- Accompagner les parents
Au niveau de la collaboration avec les parents, accompagner pour développer ou favoriser quoi?
- Développer des moments agréables lors de périodes des repas
- Favoriser une participation active de leur enfant
- Favoriser chez leur enfant le développement d’une confiance, d’une motivation intrinsèque et d’habiletés suffisantes pour s’alimenter suffisamment pour grandir et être en santé.
Conditions pour qu’un enfant s’engage dans l’alimentation?
- se sentir bien
- motivation intrinsèque et appétit
- sentiment de compétence
Comment aider les parents à adapter des pratiques adaptées?
- Modéliser des expériences alimentaires positives et encourager des interactions positives et chaleureuses
- Mettre en place une structure et un environnement appropriés pour manger
- Encourager les repas en commun et réduire les obstacles aux repas en famille
- Offrir des occasions d’exposer les enfants à une variété d’aliments (même s’ils ne sont pas encore prêts à les manger) parallèlement aux aliments acceptés
Comment accompagner le parent pour soutenir l’autonomie?
- Être attentif à la communication verbale/non verbale et à observer les signes de refus de leur enfant.
- Éviter d’obliger l’enfant à s’engager dans une tâche alimentaire ce qui mine l’autonomie
- Éviter les conséquences négatives si un enfant décide de ne pas manger ou d’interagir avec un aliment
- Fournir un soutien adapté aux capacités et au développement de l’enfant pour encourager l’autonomie et favoriser des interactions positives et confortables avec la nourriture
- Respecter l’intégrité corporelle de l’enfant (mon corps, mon espace) et défendre le droit de l’enfant de dire « non ».
Comment accompagner parents pour réduire obstacles à l’alimentation et soutenir motivation intrinsèque?
- Favoriser une alimentation dirigée par l’enfant en considérant ses motivations et ses objectifs
- Créer des expériences alimentaires positives afin que les parents et les enfants puissent venir à table aussi calmement et détendus que possible.
- Stimuler l’appétit par une alimentation structurée, en favorisant les sensations de faim et de satiété.
- Fournir des informations sur le développement et les attentes appropriées (ex.: la taille des portions, horaire, durée des repas)
- Débuter à partir des stratégies des parents qui soutiennent la motivation de l’enfant même si elles ne sont pas toujours adaptées
Comment soutenir la compétence d’un enfant à l’alimentation?
- Permettre à l’enfant d’acquérir des compétences en fonction de son niveau de confort et d’intérêt en utilisant les occasions naturelles de vivre des expériences positives avec la nourriture (ex.: repas partagés, participation à la préparation des aliments)
- Aider l’enfant à développer ses compétences et sa confiance à son propre rythme.
- Viser une progression avec des petits pas. Faciliter les changements dans la “ zone de développement proximal “ de l’enfant en veillant à ce que les attentes soient à la fois suffisamment stimulantes et réalisables.
- Maintenir les repas comme des “ espaces sécuritaires “ où les stratégies visant à développer des compétences sont guidées par le confort et le plaisir de l’enfant.
Exemples de pourquoi important de développer des compétences à long terme?
- Être capable de dire «non merci»
- Pouvoir demeurer à table devant des aliments non aimés
- Pouvoir prendre des vitamines
- Recracher dans une serviette
- Smoothies!!!!
Qu’est ce que l’enfant choisi?
- quantité d’aliments
- ce que l’enfant préfère manger
- si et quand l’enfant essaie un nouvel aliment
Qu’est ce que le parent choisi?
- contexte du repas (où et quand)
- ce qu’il y a dans l’assiette (quoi)
- façon de soutenir l’enfant (comment)
Définition trauma chez enfant avec passé médical (PMTS)?
un ensemble de réponses psychologiques et physiologiques de la part de l’enfant et sa famille, face à la douleur, les maladies, les procédures médicales et les expériences de traitement invasives ou effrayantes
Trauma chez l’enfant avec passé médical, changements à long terme chez enfant?
- des expériences médicales passées
- des expériences affectives passées
- pendant une intervention avec un parent/professionnel
Proportion trauma chez enfant avec passé médical?
- 20-30% parents
- 15-25% enfants
Réponse possible par l’enfant en réponse au PMTS?
- Revivre l’évènement traumatique; * Évitement (aversion)
- Hypervigilance
Clientèle en alimentation péditratique?
60 à 85% des enfants avec:
* condition médicale complexe
* problématique développementale
* trouble neurologique
Exemples:
* enfant prématuré
* déficience motrice cérébrale
* traumatisme crânien
Niveaux de prématurité (classification)?
- Prématurité: < 37 semaines (< 2500 g)
- Grande prématurité: entre 28-29 et 32 semaines (< 1500 g)
- Très grande prématurité: < 28 semaines (< 1000g)
Définition prématurité?
accouchement non provoqué du nourrisson avant la 37e semaine de grossesse