Pédopsychiatrie - Partie 2 Flashcards

1
Q

TOP/TC: Épidémiologie

A

2 H : 1 F, plus fréquent chez les jeunes

  • 6-16 % des ados H
  • 2 -9 % des ados F
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2
Q

TOP/TC: Nommer les différentes catégories d’étiologies

A
  • Biologiques
  • Psychologiques
  • Environnementaux
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3
Q

TOP/TC: Décrire les facteurs biologiques

A

Plusieurs aspects présents chez les parents peuvent prédisposer l’apparition d’un TC :

  • Psychopathologie, toxicomanie ou traits antisociaux chez l’un des parents biologiques
  • Usage d’alcool, de tabac, de drogues, une nutrition déficiente et l’absence de suivi médical durant la grossesse (autant pour le TOP que le TC)
  • Complications médicales (HTA, Vo gravidiques) et psychiatriques (anxiété, dépression, psychose) durant la grossesse et l’accouchement
  • Le plus grand facteur de risque est la présence d’un chromosome Y → testostérone → agressivité
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4
Q

TOP/TC: Décrire les facteurs psychologiques

A

Une variété de facteurs augmentent le risque de comportements perturbateurs et de délinquance chez l’enfant :

  • Tempérament difficile (difficulté à être réconforté, hypersensibilité aux stimuli externes, insensibilité aux punition)
  • Un QI plus faible que la moyenne
  • Difficultés d’apprentissage en lien avec une atteinte neurologique et une baisse de l’estime de soi
  • Impulsivité et le manque d’habiletés sur le plan psychomoteur (augmente le risque de trauma crânien et de comportements perturbateurs)
  • Recherche de sensations fortes
  • Comorbidité du TDAH (jusqu’à 80% des TC)
  • Rejet ou intimidation à l’école ou dans son voisinage
  • Dans une moindre mesure, l’exposition à la violence (jeux vidéos, télévision) peut faciliter le passage à l’acte des adolescents prédisposés ou fragiles.
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5
Q

TOP/TC: Décrire les facteurs environnementaux

A
  • Souffrir de pauvreté
  • vivre dans un quartier désorganisé, défavorisé et violent
  • fréquenter une école peu structurante et peu encadrante
  • faire partie d’une minorité
  • La fréquentation de pairs délinquants ou toxicomanes en est également un pour la délinquance juvénile.
  • Les problèmes familiaux sont les facteurs de risque les plus étudiés et peuvent être classés en deux catégories ⇒ voir photo
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6
Q

TOP/TC: Nommer des facteurs protecteurs

A
  • Bon soutien familial
  • Capacité d’attachement sécure
  • Attitude positive, qui accepte l’autorité et les interventions
  • Bon QI
  • Bonne réussite scolaire
  • Participation dans des activités prosociales (scolaire, sportive, communautaire, etc.)
  • Bonne capacité d’adaptation.
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7
Q

TOP/TC: Décrire la présentation clinique du TOP

A
  1. Un ensemble d’une humeur colérique/irritable, d’un comportement querelleur/ provocateur ou d’un esprit vindicatif persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présents au moins quatre symptômes des catégories suivantes, et se manifestant durant l’interaction avec au moins un sujet extérieur à la fratrie
  2. Détresse de l’individu ou de l’entourage
  3. Ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble psychotique/usage de substance/dépressif/bipolaire
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8
Q

TOP/TC: Décrire la présentation clinique du trouble des conduites

A

A) Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet comme en témoigne la présence de 3 des 15 critères suivants (au cours des 12 derniers mois et au moins un au cours des 6 derniers mois)

  • Agression envers personnes et/ou animaux
  • Destruction de biens matériels
  • Fraude ou vol
  • Violations graves de règles établies

B) Altération cliniquement significative du fonctionnement

C) Si personne âgée de + de 18 ans, ne correspond pas à la personnalité antisociale

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9
Q

TOP/TC: Établir le DDX

A

Un acte judicieux, voire grave, ne signe pas nécessairement un diagnostic de TC ou de psychose. De même, la présence d’une pathologie autre ne veut pas dire que le jeune ne présenterait pas également un TOP ou un TC. Parmi les autres causes de comportements perturbateurs, on retrouve :

  • TDAH
  • Trouble anxieux (y compris le TSPT)
  • Toxicomanie
  • Dépression
  • Maladies neurologiques (épilepsie, séquelle traumatique crânienne)
  • Psychose
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10
Q

TOP/TC: 2 volets au tx

A
  • Interventions psychosociales
  • Tx biologique
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11
Q

TOP/TC: Interventions psychosociales

A

L’entraînement aux habiletés parentales est la méthode la plus efficace pour diminuer les comportements inadéquats chez l’enfant et les adolescents avec TOP ou TC

Les parents sont encouragés à:

  • utiliser des renforcements positifs
  • éviter les punitions corporelles
  • apprennent à négocier de façon adéquate avec leur enfant.

D’autres méthodes sont disponibles:

  • Entraînement à la résolution de problèmes
  • Thérapie multi-systémique
  • Gestion de la colère
  • Thérapie familiale, les camps dans la nature, les boot camps, traitement résidentiel en institution, etc.
  • La thérapie individuelle introspective comme seul traitement des TC n’est pas efficace, mais peuvent encourager le patient dans la prise en charge de son trouble.
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12
Q

TOP/TC: Tx biologique

A

Les psychotropes doivent être utilisés avec des psychothérapies pour le traitement des TC et des TOP.

  • La pharmacothérapie est utile, mais non efficace si employée sans autre intervention.
  • On recommande une faible dose et d’augmenter graduellement.
  • Au suivi, évaluer l’adhésion, les effets secondaires et la consommation de substances.
  • Il n’y a pas de médicaments reconnus, il faut y aller en fonction des symptômes
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13
Q

TOP/TC: Tx biologique

Quelles molécules utilisées selon les sx?

A

o Les psychostimulants sont indiqués si le TDAH est comorbide.

o Les antipsychotiques sont souvent les plus prescrits pour le TC et TOP, et il recommande ceux de 2e génération.

o Le lithium peut être utilisé pour le traitement de l’agressivité et l’impulsivité associées au TC.

o Les ISRS pour les jeunes avec symptômes dépressifs ou anxieux

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14
Q

TOP/TC: Mise à jour du DSM

A
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15
Q

TOP/TC: Quels sont les facteurs de mauvais pronostic?

A

Une grande partie des enfants TOP ne développeront pas un TC à l’adolescence.

Les caractéristiques suivantes sont un facteur de mauvais pronostic :

  • Début des comportements avant l’âge de 10 ans
  • Comportements perturbateurs dans différents milieux
  • Être victime de violence physique
  • Contrôle parental excessif ou inexistant
  • Adhésion des parents à des valeurs antisociales
  • Utilisation de drogues avant 15 ans
  • Placement à l’extérieur du domicile familial
  • Pauvreté et milieu défavorisé
  • Décrochage scolaire
  • Pairs délinquants

Les jeunes qui ont ces caractéristiques deviennent pour un grand nombre (23-41%) des adultes avec traits marqués de la personnalité antisociale

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16
Q

TOP/TC: Quel énoncé est faux?

a. L’opposition est toujours pathologique
b. Les garçons seraient 2 à 3 fois plus prévalents que les filles pour le diagnostic de TC
c. Les filles seraient de plus en plus accusées pour TC au tribunal de la jeunesse
d. La présence du chromosome Y est le plus grand facteur de risque à un TC ou un TOP (y compris la testostérone)
e. L’approche pharmacologique est la monothérapie à tenter en première intention

A

L’approche pharmacologique est la monothérapie à tenter en première intention

Faux. Les traitements biologiques, par exemple les psychotropes, doivent être utilisés en association avec des interventions psychosociales

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17
Q

Dépression: Épidémio chez ado et enfant d’âge scolaire

A
  • Chez l’adolescent : 4-9% (accrue chez la femme, en raison d’un risque augmenté de 1,5 à 3X)
  • Chez l’enfant d’âge scolaire : 1-2,5% (sans différence entre les genres).
18
Q

Dépression: Description clinique

A
  • Généralement, un état dépressif apparaît graduellement sur une période de quelques semaines à quelques mois.
  • Le patient se sent fatigué, la concentration est diminuée et l’indécision s’installe ce qui rend les choix soudainement compliqués.
  • Les patients découvrent que ce qui leur procurait habituellement plaisir le laisse sans joie, c’est ce que l’on nomme anhédonie. Conséquemment, l’intérêt pour les activités s’amenuise, le désir d’agir aussi, une tristesse diffuse et presque constante s’installe.
  • Chez les enfants et les adolescents: la dépression ressemble à celle chez les adultes. Certains manifestent, au lieu de la tristesse, une humeur irritable et labile, de l’intolérance à la frustration, des colères, des plaintes, un retrait social ou une régression des comportements.
19
Q

Dépression: Risque suicidaire

A
  • Environ 60% des jeunes ayant une dépression majeure ont des idées suicidaires
  • 30% feront une tentative.
  • Ceci s’observe dans un ratio 2.5 H : 1 F.
  • L’abus de substances est également fréquent
20
Q

Dépression: Décrire les traitements

A

Antidépresseurs

  • semble efficace, mais moins que chez l’adulte
  • On retient toutefois que les bénéfices attendus sont moindres et les risques plus grands que chez l’adulte
  • Le bilan demeure positif, mais il convient de choisir judicieusement les médicaments et d’avoir un suivi serré avec cette clientèle.
  • Fluoxétine = seule molécule présentement approuvée, en dosage faible et progressif.

Psychothérapie

  • les bénéfices de la psychothérapie sont réels et divers modèles thérapeutiques sont disponibles, mais l’efficacité reste modeste
  • La thérapie individuelle est souvent offerte au jeune
  • Offrir au parent une psychoéducation au sujet du diagnostic et du traitement, cibler les tensions familiales et offrir des conseils éducatifs.
  • Chez l’enfant, si l’épisode dépressif s’accompagne de perte de poids et d’appétit qui peut compromettre le développement de l’enfant, il est conseiller d’user de la psycho + pharmacothérapie
21
Q

Dépression: Enjeu p/r au traitement

A

L’augmentation de l’impulsivité est reliée à une baisse de la 5HT et les antidépresseurs mettent quelques semaines à fonctionner. Considérant ce fait:

  • Les premières semaines de début de traitement sont les plus à risque
  • Un suivi plus serré est nécessaire
  • Des études épigénétiques sont nécessaires pour comprendre pourquoi paradoxalement certains jeunes traités avec des antidépresseurs démontrent plus d’impulsivité.
22
Q

Dépression: Décrire la présentation du trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur

A

Particulier à la clientèle pédopsychiatrique, les manifestations cliniques majeures incluent des crises de colère fréquentes déclenchées par toute frustration et une humeur chroniquement irritable ou colérique entre les crises de colère.

23
Q

Dépression: Quel énoncé est faux?

a) Le diagnostic de trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur est une nouvelle entité diagnostique
b) L’opposition peut être une manifestation de dépression chez l’adolescent
c) Chez les adolescents, on observe une prévalence accrue de dépression chez les filles
d) Chez les enfants en dépression, des tentatives de suicides surviennent moins fréquemment que chez l’adulte
e) Le risque de suicide chez l’adolescent déprimé est diminué à l’introduction d’un anti- dépresseur

A

e) Le risque de suicide chez l’adolescent déprimé est diminué à l’introduction d’un anti- dépresseur

24
Q

Anxiété de séparation: Épidémio, Clinique, DDX, Tx & Évolution

A

Épidémio

  • 3-5%
  • Pic 7-9 ans

Clinique

  • Dure au moins 4 sem
  • Svt inquiet pour ses parents
  • Sommeil svt perturbé

DDX

  • TAG
  • Phobie spécifique
  • Phobie sociale
  • TDAH

Tx

  • TCC familiale et individuelle avec exposition aux anxiogènes
  • Si anxiété aigue: ISRS

Évolution

  • Facteur de risque pour dépression et les autres troubles anxieux
  • Si traité, ø d’étude qui montre un impact sur le développement d’une autre psychopathologie
25
Q

TAG: Épidémio, Clinique, DDX, Tx & Évolution

A

Épidémio

  • 1.4% des enfants
  • 2.3-4.6% des ados
  • 2-3F : 1H
  • Âge médian d’apparition: F=17 et H=19

Clinique: Comme adulte mais un seul item nécessaire au critère C

DDX

  • Troubles anxieux
  • Dépression
  • Troubles liés à l’usage

Tx

  • TCC
  • ISRS

Évolution: Risque accru de psychopathologie et chronicité

26
Q

Phobie sociale: Épidémio, Clinique, DDX, Tx & Évolution

A

Épidémio

  • 0.5% chez enfant
  • 2-4% chez ado

Clinique

  • Même sx
  • Signes peuvent être différents: pleurs, accès de colère, freezing, mise en retrait ou mutisme sélectif (forme sévère de phobie sociale)

DDX: Autres troubles anxieux surtout trouble panique

Tx

  • TCC et thérapie familiale ++
  • ISRS si haute atteinte fonctionnelle

Évolution

  • La réponse au traitement est excellente
  • s’il n’est pas traité, cela mène vers des troubles anxieux et la dépression, et le pronostic est plus sombre
27
Q

Phobie sociale: Qu’est-ce que le mutisme sélectif?

A
28
Q

Anxiété de séparation: Mise à jour DSM-5

A
29
Q

Tr. alimentaires - Anorexie: Épidémio

A
  • 1.1 - 2.2% à vie
  • Incidence la plus élevée chez les ados de 15-19 ans
  • 10 -15F : 1H (ados et adultes)
  • 7F : 1H (en bas de 12 ans)
30
Q

Tr. alimentaires - Anorexie: Présentation clinique

A
  • Refus de maintien d’un poids santé mais appétit conservé.
  • Distorsions corporelles et stratégies malsaines pour perte de poids
  • Pensées compulsives
  • Isolement social progressif
  • Caractérisé par leur restriction, leur peur et leurs distorsions
31
Q

Tr. alimentaires - Boulimie: Épidémio

A
  • 1-2% à vie
  • Pic d’incidence à 16-20 ans
  • F + que H
32
Q

Tr. alimentaires - Boulimie: Présentation clinique

A
  • Ø de sous-type suite au DSM-V
  • C’est la quantité excessive et non la nature de celle-ci qui importe
  • Caractérisé par les épisodes, les comportements et leur fréquence
33
Q

Tr. alimentaires: Étiologies

A

Multifactorielle

  • Bio : études sur les jumeaux → génétique explique 50-80%
  • Circuits sérotoninergiques associés à l’humeur dysphorique et à l’évitement de la souffrance
  • Circuits dopaminergiques associés à un dysfonctionnement du système de récompense
  • Traits prédisposant (névrotisme, inhibition, évitement de la souffrance, perfectionnisme, conscience entéroceptive déficiente)
  • Dénutrition → perturbations neurochimiques → cercle vicieux
  • Psycho : lien entre le comportement (traits mentionnés ci-hauts), vécu d’expériences difficiles, ATCD d’abus sexuels, changements de la puberté
  • Sociale : caractéristiques parentales, traits TOC, idéalisation de minceur par les médias
34
Q

Tr. alimentaires: Quant est-il des comorbidités?

A

Plus la règle que l’exception

  • Trouble de l’humeur
  • TPL (boulimique)
  • TP groupe C (anorexie)
  • TP obsessionnels et évitant = les plus diagnostiqués en TCA (les 2)
  • troubles anxieux
  • abus de substances (boulimique)
35
Q

Tr. alimentaires: Traitements

A

Tx de base

  • Retour au poids santé et correction des sx alimentaires + traitement complications physiques
  • Rarement d’hospitalisation en boulimie.
  • En anorexie, on hospitalise selon la clinique et certains critères

Tx biologique

  • Suppléments de B12, folates, Vit D et calcium si besoin.
  • Ø Tx biologiques, parfois ISRS et antipsychotiques (anorexie) et antidépresseurs et benzo (boulimie) si vraiment nécessaire

Tx psychologique

  • TCC diminue les risques de rechute mais n’aide pas lors de la dénutrition et la reprise de poids (anorexie) / perte de poids (boulimie)
  • Lors d’une thérapie psychologique, le soutien est d’une EXTRÊME importance.
  • L’approche la plus souvent utilisée allie des aspects psychoéducatifs, TCC et psychodynamique
36
Q

Tr. alimentaires: Critères d’hospitalisation en anorexie (adulte vs ado)

A
37
Q

Tr. alimentaires: Pronostic en anorexie et boulimie

A

Anorexie

  • Rémission 45% et 30% adultes si en bas de 4 ans
  • Rémission 75% ado et 50-75% adultes si plus de 10 ans
  • Facteurs de bon pronostic = Absence de TP et courte durée de la maladie avant tx

Boulimie

  • Rémission: 40% si en bas de 4 ans et 66% si en haut de 4 ans
  • Rechutes fréquentes
  • Chronicité élevée
38
Q

Tr. alimentaires: Nommer les complications touchant les différentes systèmes

A
39
Q

Tr. alimentaires: Mise à jour DSM-5

A
40
Q

Tr. alimentaires: On traite cela en psy adulte ou en pédopsychitraie?

A

L’âge d’apparition des troubles des conduites alimentaires se situe pour la majorité des cas entre 14 et 20 ans. Il s’agit donc d’un groupe de pathologies abordées et traitées tant en pédopsychiatrie qu’en psychiatrie adulte.