Parkinson , Antipsychotique et TDAH Flashcards
Dopamine: Aspects fonctionnels
- Contrôle moteur
- Apprentissage, mémorisation
– Mémoire procédurale - Autres aspects cognitifs : mémoire spatiale en
relation avec l’hippocampe - Phénomènes de récompense et de punition (n
accumbens) - Signalisation de la nouveauté
Maladie de Parkinson et symptôme
- Maladie neurodégénérative liée à la perte progressive des
neurones dopaminergiques de la SN - Prévalence 100-150/100 000
- Triade symptomatique (début 50-65 ans)
– Tremblement de repos 3 Hz
– Rigidité
– Bradykinésie, difficultés à initier le mouvement
– Problèmes de démarche
– Humeur, cognition
Etiologie
– Cause inconnue dans la plupart des cas
– Pour la forme sporadique:
* Facteur épidémiologique le plus accepté: exposition aux
pesticides (roténone, MPP+: Inhibition du complexe I
mitochondrial), mais aussi dérivés chlorés, manganèse
* Traumatismes (boxeurs)
* Participation possible du stress oxydatif à ces phénomènes
* Facteurs protecteurs :
– tabac,
– café,
– exercice physique
– alimentation
↳protege duParkinson)
(végétale)
Pathologie (effets cerveau) Parkinson
– Perte de la population des neurones pigmentées de la SNc
– Présence de corps de Lewy (agrégats de synucléine)
Schema
Métaux et traumatisme–» affecte RGS
Age —-»affecte fonctionnalité mitochondirale et processus autophagique
Bases du traitement pharmacologique Parkinson (4) ce qu’on utilise
– Anticholinergiques (Ach antagonise effet de la DA au niveau striatal par
récepteurs muscariniques)
– Agonistes dopaminergiques D2 plus ou moins sélectifs (vs D1 ou D3):
cabergoline, pramipexole, ropinirole
– Levodopa: précurseur de la DA, passe la BHE, en général administrée avec des
inhibiteurs périphériques de la décarboxylase des acides aminés aromatiques
(AADC ; ex bensérazide) qui permettent de cibler l’augmentation de synthèse
de DA au niveau du SNC
– Inhibiteurs de la MAO ((ex selegiline)
ou de la COMT (ex tolcapone) qui sont
des agonistes dopaminergiques indirects
de même que l’amantadine (facilite la
libération de DA)
pp page 12
Principes du traitement (DOPA info)
- La DOPA reste la base du traitement et le seul recours
(médicamenteux) dans les formes évoluées de la maladie - 2 problèmes:
– complications spécifiques notamment effets on/off et dyskinésies
(pharmacocinétique et hypersensibilité post synaptique)
– Impact possible sur l’histoire naturelle de la maladie (accélération
de la perte neuronale, notamment par l’induction d’un stress
oxydatif accru) - D’où l’intérêt de l’utilisation des agonistes DA qui sont
clairement (in vitro) neuroprotecteurs - Stratégies neuroprotectrices: vitamine E, oméga3 (maladie
devient clinique après perte de 70% des neurones de la SN) - Autres stratégies: pallidotomie, stimulation STN
- Thérapie cellulaire
Antipsychotiques généralité année
- Effet anti D2 mis en évidence en 1964
- Effets cliniques antipsychotiques
– Sont essentiellement efficaces sur les
symptômes psychotiques (S. dits positifs de la
schizophrénie (hallucinations, délire,
désorganisation et agitation): antipsychotiques
– Efficaces sur les états d’agitation (effet sédatif):
tranquillisants majeurs
Antipsychotiques Principales indications cliniques
– Psychoses
– États d’agitation
– Traitement curatif des états maniaques de la
maladie affective bipolaire
– Schizophrénie (traitement des
symptômes/prévention des rechutes)
Antipsychotiques APGs & ADGs mode action et parler des générations
- Mode d’action commun: antagonisme du
récepteur dopaminergique D2 (vrai pour
tous les APs disponibles actuellement). - On distingue antipsychotiques de première
génération (APGs ou typiques ou
conventionnels) (ex halopéridol) et de
deuxième génération (ADGs ou atypiques)
(ex clozapine, olanzapine) ; 3ème génération:
agonistes partiels (ex aripiprazole)
Quelles sont les différences mécanistiques
entre APGs et ADGs ?
- 2 théories distinctes (et pas nécessairement
incompatibles) - L’affinité 5HT2a
- La dissociation rapide clu récepteur
voir pp 24
Antipsychotiques APGs & ADGs dissociation
- La dissociation rapide: les ADGs se dissocient
plus vite du DRD2 ; il peut donc y avoir une
compétition entre DA et l’antipsychotique; - À l’inverse, certains APGs comme l’halopéridol,
ont une liaison « pseudo-irréversible » au DRD2
(il y a donc très peu de possibilités de compétition
de la part de la DA endogène et donc risque plus
élevé de symptômes extra-pyramidaux)
voir pp.26
Antipsychotiques APGs & ADGs et L’affinité 5HT2a
- Stipule qu’un antagonisme 5HT2a plus important que
l’antagonisme D2 serait la propriété commune des
ADGs (pKi5HT2a>pKiD2 soit pKi5HT2a/pKiD2>1 - Les effets attendus d’un antagonisme 5HT2a sont une
facilitation de la libération de dopamine au niveau
frontal (effet cognitif positif) et striatal (diminution des
effets de type parkinsonien) - Le rapport pKi5HT2a/pKiD2 distingue assez bien APGs
et ADGs
pp.28
Antipsychotiques APGs & ADGs clinique
- Au niveau clinique, les ADGs sont probablement
un peu plus efficaces (effet prolongé plus
longtemps, moins de rechutes). Ceci est notamment
vrai pour la clozapine qui est nettement plus
efficace que tous les autres produits. - Les deux classes de produits se distinguent surtout
par leurs effets secondaires
– Multiples
– Schématiquement APGs ont surtout des effets IIaires de
type neurologique
– Et ADGs ont des effets secondaires de type métabolique