ORTHO-RHUMATOLOGIE Flashcards
Quels sont les critères cliniques pour mettre en évidence un syndrome sacro-iliaque?

− Douleur partant de l’articulation sacro-iliaque.
− Interligne sacro-iliaque sensible à la pression
− Douleur influencée par les mouvements de l’articulation sacro-iliaque (c’est à dire les mouvements extrêmes des coxo-fémorales marcher, monter les escaliers, s’assoir, bouger la cuisse dans des directions variable…)
− Absence d’élément pour une douleur d’origine lombaire (douleur non modifié par la flexion ou l’extension lombaire, pas de souffrance segmentaire nette, pas d’impulsivité́ à la toux…)
Quels sont les trois conditions lombo- radiculaires pour lesquels vous devez absolument référer le patient ?
− Lombo-radiculalgie hyperalgique
− Lombo-radiculalgie paralysante
− Syndrome de la queue de cheval
Quels sont les critères cliniques pour mettre en évidence un syndrome de la charnière thoraco-lombaire ?

- Sujet typiquement plus de 50 ans avec douleur fessière unilatérale. Possible irradiation antérieure
- Rachis douloureux en extension et en latéroflexion controlatérale, flexion lombaire légèrement limitée par la tension musculaire, mais peu douloureuse.
- Présence d’une cellulalgie fessière
- et d’un point de crête postérieur à 7 cm de la ligne médiane, la crête étant insensible de part et d’autre du point.
- Souffrance segmentaire à un seul étage de la charnière thoraco-lombaire
- Rachis lombaire NORMAL
Quels sont les critères de LASLETT ?
. Patient de plus de 50 ans. Amélioration de la lombalgie à la marche. Amélioration de la lombalgie à la position assise. Survenue para spinale de la douleur
. Test de KEMP positif. Absence de centralisation de la douleur durant les épreuves de mouvements répétés
. Score > 13 au Modified Somatic Perception Questionnaire suggérant une somatisation
Quels sont les critères majeurs d’une discopathie lombaire en phase inflammatoire ?
− Présence de douleur nocturne (Indispensable au diagnostic)
− Douleur en extension lombaire, parfois associée à une raideur marquée en flexion lombaire, sans déviation latérale.
− Impulsivité́ souvent marquée (mais pas toujours)
Quels sont les 3 principales causes de claudications ?
− La claudication neurogénique intermittente
− La claudication vasculaire (artérielle veineuse)
− La claudication arthropathique
Quels sont les caractéristiques cliniques des céphalées cervicogéniques ?

− douleurs unilatérales qui ne changent jamais de côté́
− signes et symptômes impliquant le cou
− reproduction de douleurs à la tête lors de certains mouvements ou position du cou ou lors de la palpation au niveau de la nuque
− douleurs vagues à l’épaule ou au bras du même côté́
− diminution de la mobilisation du co
− épisode de douleur d’une durée variable ou douleur continue d’intensité́ variable
− ou douleur modérée supportable sans élancements
− ou encore douleur ayant pour origine le cou et se propageant vers les yeux le front ou les tempes
Quels sont les deux origines de la douleur dans une algie inter scapulaire d’origine cervicale ?
− la douleur référée articulaire postérieure cervicale basse (C5-C7)
− la contracture du muscle splénius cervicis
Quels sont les signes neurologiques que l’on peut retrouver dans le cadre d’une myélopathie cervico arthrosique ?
− Syndrome rachidien : souffrance tissulaire avec peu de douleurs, limitations des amplitudes de mouvement du rachis cervical, raideur du rachis cervical
− syndrome radiculaire au niveau de la compression = syndrome lésionnel périphérique : diminution ou abolition des R.O.T lésionnels, dysesthésie (sensation désagréable), parésie voire paralysie en cas de fort conflit radiculaire
− syndrome médullaire sous la compression = syndrome sous lésionnel central : réflexe pathologique donc signe de Babinski présent, inversion des R.O.T inferieure : hyper-réflexie
− atteinte de la sensibilité́ profonde, thermo - algésique, vibratoire, troubles de la position dans l’espace (proprioceptive)
Quels sont les différents sites de compression possible dans un TOS ?
− Le défilé cervico-thoracique
− le défilé inter costo-scalénique
− le canal costo-claviculaire
− le tunnel sous pectoral
Quel est le ratio d’atteinte neurologique/vasculaires pour le TOS ?
Le ratio d’atteinte neurologique / vasculaires est respectivement 90 % / 10 %
Comment appelle-t-on plus communément une épaule douloureuse simple ?
− Une tendinopathie de l’épaule
À quelles pathologies correspond une épaule aiguë hyperalgique ?
- arthropathie microcristalline (chondrocalcinose, goutte)
- ou à une tendinopathie calcifiante (associé une bursite)
Quels sont les stades d’atteinte du syndrome du canal carpien ?
Stade 1 : l’examen peut être normal, limitant alors la symptomatologie aux phénomènes subjectifs
Stade 2 : peut montrer l’existence de troubles sensitifs objectifs dans le territoire du médian, et particulièrement au niveau de la pulpe des trois premiers doigts
Stade 3 : il peut révéler la présence de troubles moteurs au niveau de l’opposant du pouce avec volontiers une amyotrophie de l’éminence thénar : c’est la main de singe
Quels sont les syndromes douloureux diffus non vertébraux que l’on connaît ?
− Douleur de fibromyalgie
− Douleur de la dépression nerveuse
− Douleur de l’hypothyroïdie
− Syndrome de l’asthénie chronique post virale
− Douleurs iatrogènes (fibrates (hypercholestérolémique))
Quels sont les caractéristiques cliniques d’un syndrome rotulien ?
− Douleurs à la descente des escaliers
− douleurs à l’accroupissement
− douleurs au maintien de la station assise prolongée (signe du cinéma)
− éventuellement accrochage ou pseudo blocage rotulien
Quelle différence existe-t-il entre une fasciite plantaire et une épine calcanéenne de Lenoir ?
- La fasciite plantaire peut survenir avec ou sans épine de Lenoir
- L’épine de Lenoir et une excroissance osseuse anormale qui se forme à l’endroit où le fascia plantaire rejoint le calcaneum. Il ne s’agit pas d’une maladie en soi mais d’une conséquence possible d’une fasciite plantaire chronique

Quels sont les étiologies de ces deux pathologies ?
Fasciite plantaire et épine calcanéene de Lenoir
− pratique intensive de sport, en particulier la course à pied ou le jogging, le saut, des sports d’équipe (volley-ball, etc.), le ski, le tennis, la danse aérobique et l’entrainement sur un simulateur d’escalier
− absence de période d’échauffement et d’étirement avant l’entrainement
− l’obésité́
− la grossesse
− les pieds creux
− les petits plats
− le coussin plantaire diminue, comme chez les personnes âgées
− la marche ou station debout prolongée sur des surfaces dures (travail)
− le port de chaussures qui soutiennent mal la voute plantaire et le talon : en particulier celles dont les semelles ou les talons sont trop durs ainsi que celles dont les contreforts trop mous ne stabilisent pas suffisamment les talons lors de la marche ou de la station debout
− le déplacement d’un meuble ou d’un appareil lourd
− les pathologies inflammatoires de type arthrite microcristalline, goutte, S.P.A

Qu’est-ce qu’une douleur référée ?
Lorsqu’un message nociceptif entraîne une douleur dans un territoire différent de l’atteinte mais dans le même niveau métamérique
Pour une douleur référée dans la région postérieure des cuisses, comment différencier dans l’examen clinique une douleur référée et une douleur radiculaire ?
Par les tests de mise en tension des racines : si ça réveille la douleur si c’est radiculaire.
NB : oui car un douleur référée ne suit pas un trajet radiculaire, mais les 2 peuvent coexister
Définir la lombalgie non-spécifique et la lombalgie symptomatique
Lombalgies non spécifiques : répondent aussi bien aux critères de discopathie que ceux des articulaires post et dont on ne peut pas dire si elles sont plus d’origine discale ou articulaire post.
Lombalgie symptomatique : lombalgies qui répondent aux caractéristiques des douleurs « non mécaniques » et aux critères des drapeaux rouges. Ex : tumorale.
Quels sont les deux signes d’imagerie typiques d’un conflit fémoro-acétabulaire ?
- CAME (déformation de la tête du fémur et de la jonction tête/Col) et
- PINCER (acétabulum profond)

Dans le cas d’une gonarthrose, quel est le ménisque le plus souvent atteint ? Pourquoi ?
Ménisque interne

car sollicitation plus importante à la pression par le centre de gravité passant entre les 2 jambes.
Ils sont 10 fois plus touchés que les externes. L’épanchement sera le plus souvent de type mécanique.
Quels sont les phases d’évolution de la capsulite rétractile ?
En combien de temps le patient atteint peut-il espérer une guérison ?
Guérison en 18 à 24 mois





































































