ECHOGRAPHIE Flashcards
Que faut-il faire pour éviter un artefact d’anisotropie ?
Le faisceau doit être perpendiculaire à une structure fibrillaire pour qu’elle apparaisse échogène !
il faut toujours faire 2 coupes et
faire une analyse controlatérale.
Comment apparait une cellule néoplasique ?
Hypo échogène et hyper atténuante
Quels sont les impératifs techniques à l’examen échographique des tendons ?
- Réaliser un examen bilatéral comparatif
- Examiner les tendons en position tendue et détendue en mode B et en mode Doppler
- S’affranchir de l’artéfact d’anisotropie
Quels sont les 5 rôles dévolus à l’échographie dans la pathologie tendineuse ?
Confirmer l’existence d’une lésion tendineuse
Préciser son siège
Déterminer la gravité de l’atteinte
Tenter d’évaluer le caractère aigu ou
chronique de la lésion du tendon
Proposer une orientation étiologique
Quels signes échographiques doit on rechercher pour une atteinte des tendons ?
- L’épaississement du tendon
- L’apparition d’une plage hypoéchogène, principale anomalie qui doit être retrouvée dans les deux plans des espaces ( ≠ artéfact d’anisotropie)
- Une hyperhémie en mode Doppler couleur ou puissance
- Des calcifications
- Des zones de fissuration et/ou de ruptures
Que retrouve-t-on d’un point de vue échographique lors d’une tendinopathie globale ?
Une tuméfaction fusiforme hypoéchogène du tendon La perte de l’aspect parallèle avec déformation convexe des bords tendineux
Quel aspect caractéristique ont les nerfs périphériques dans un plan transversal en échographie ?
l’aspect échographique classique folliculaire ou en « nid d’abeille » dans le plan transversal.
Qu’est-ce qu’une tendinopathie focale ?
Correspond à une forme cicatricielle d’une rupture minime du tendon et l’échographie met en évidence
Quels sont les signes échographiques d’une tendinopathie focale ?
- Un nodule intra tendineux fusiforme dans le plan longitudinal et arrondi dans le plan axial ;
- L’existence de plages anéchogènes de type liquidien qui témoigne alors d’une cicatrisation imparfaite ;
- L’existence de calcifications hyperéchogènes, témoignant d’une tendinopathie focale chronique
Quels signes échographiques devez-vous rechercher si vous suspecter une rupture totale de tendon ?
- Une plage anéchogène intra tendineuse correspondant à l’interruption du tendon ;
- La non-visualisation du tendon ;
- Une rétraction tendineuse (à mesurer) Cas particuliers :
- Rupture aiguë hyperéchogène : aspect de « trop beau tendon »
- Rupture-étirement progressive type « chewing-gum » (exemple du tendon tibial postérieur)
Dans quel plan doit-on rechercher une rupture partielle de tendon ? Que doit-on rechercher à l’échographie ?
Dans le plan transversal.
3 aspects sémiologiques différents sont décrits :
- Un simple épaississement hypoéchogène avec perte de la structure fibrillaire du tendon
- Une interruption de certaines fibres alors que d’autres restent continues.
Il faut s’assurer de cette continuité des fibres restantes par l’épreuve dynamique qui mobilise le tendon de part et d’autre de la zone de rupture partielle ;
- Un amincissement et allongement progressif du tendon (rupture de type « chewing- gum »).
C’est la comparaison au côté controlatéral qui peut être très utile car dans ce cas particulier, le tendon conserve en général une échogénicité normale.
Qu’est-ce qu’une fissure d’un tendon ? Que doit-on rechercher en échographie ?
Rupture partielle dans le plan longitudinal.
Un tendon scindé en 2 par une zone linéaire hypo ou anéchogène.
L’étude dynamique (tendon tendu puis détendu) est très utile pour dissocier les 2 bandes tendineuses et d’ouvrir l’espace fissuraire.
Patient de 37 ans, vient vous voir avec une douleur au-dessus du talon. Il dit avoir repris la course en ce moment. Que voyez- vous à l’imagerie ?
Tendinopathie focale.
Le tendon calcanéen apparaît en coupe axiale.
Tendon calcanéen globalement augmenté de volume et on visualise un nodule intratendineux arrondi et hypoéchogène (↑).
Patient de 22 ans, vient vous voir suite à une douleur soudaine après un fractionné piste. Le patient dit avoir
entendu comme un coup de fusil a eu une douleur vive au talon d’Achille.
Le patient boite et a du mal à poser le pied. Que voyez-vous à l’imagerie ?
Rupture complète du tendon calcanéen.
Échographie en coupe sagittale permettant de visualiser la solution de continuité hypoéchogène (↔) entre les deux fragments tendineux (*).
Les différents éléments sémiologiques échographiques à rechercher sont :
- une plage anéchogène intra tendineuse correspondant à l’interruption du tendon ;
- la non-visualisation du tendon ;
- une rétraction tendineuse (à mesurer).
C’est dans ce cadre des ruptures tendineuses que les épreuves dynamiques prennent leur importance en recherchant :
- l’absence de mobilisation d’une partie du tendon ;
- la réductibilité possible ou non de la lésion.
Patient se présente pour une douleur à l’épaule. Que voyez- vous à l’imagerie ?
Signe du double épanchement sur une coupe antérieure axiale passant par la partie basse du long biceps.
Épanchement de la BSAD (flèches simples) et épanchement de la gaine du long biceps (double flèche).
Signe indirect de rupture transfixiante de la coiffe avec une spécificité supérieure à 90 %.
Patient se présente pour une douleur à l’épaule. Que voyez-vous à l’imagerie ?
Enthésopathie calcifiante.
Plage hypo échogène de l’enthèse du supra- épineux visible sur deux coupes orthogonales (flèche) , associée à une fine calcification linéaire (têtes de flèche)
Rupture partielle profonde du tendon du supra- épineux.
Coupe coronale sur le tendon du muscle supra- épineux : plage hypo échogène (têtes de flèches) non transfixiante de la face profonde du tendon du muscle supra- épineux.
Coupe sagittale : plage hypo échogène profonde (têtes de flèches) avec interface hyper échogène du cartilage (flèches).
Rupture transfixiante du tiers moyen du tendon supra- épineux de diagnostic « facile » :
- interruption complète des fibres remplacées par une zone liquidienne anéchogène (flèches) contenant « des microbulles échogènes ».
- La présence de liquide au contact du cartilage explique l’apparition d’une interface hyperéchogène (tête de flèche) à la surface de ce dernier.
Coupes coronales obliques comparatives.
Rupture transfixiante du tendon supra- épineux droit (a) caractérisé e un méplat marqué (têtes de flèches) et un aspect hypo échogène non liquidien de la zone tendineuse rompue.
Noter l’aspect normal du supra- épineux controlatéral ( b, flèches).
Coupes sagittales des fosses supra- épineuses chez un patient présentant une rupture ancienne de la coiffe à gauche.
Hypotrophie et infiltration hyper échogène du corps musculaire du supra- épineux gauche (double flèche) traduisant une dégénérescence graisseuse difficile à quantifier.
Fracture du trochiter.
Coupe coronale oblique sur le tendon du supra- épineux gauche montrant un décroché de la corticale du trochiter, et une petite infiltration hypo échogène au contact.
Coupes coronales comparatives sur les articulations acromio-claviculaires d’un patient présentant une impotence fonctionnelle droite, avec radiographies normales, suite à un choc direct.
- Discret diastasis, épaississement capsulo- ligamentaire et épanchement de l’articulation acromio-claviculaire droite : disjonction acromio-claviculaire droite de bas grade.
- Articulation controlatérale normale
Coupe sagittale oblique comparative de l’intervalle des rotateurs chez un patient présentant cliniquement une capsulite rétractile droite.
Net épaississement supérieur à 4 mm des éléments ligamentaires de l’intervalle des rotateurs à droite et notamment du ligament coraco-huméral (doubles flèches).
Rupture complète du tendon distal du biceps.
Coupe sagittale :
- le tendon distal du long biceps (Bi) est rétracté proximalement de 5 cm (pointillés) par rapport à son insertion théorique sur la tubérosité bicipitale du radius (Rad).
- Le moignon tendineux rétracté est hypertrophique.
- On retrouve un hématome dans le lit du tendon (**) et autour du moignon. Le lacertus fibrosus (flèches) est partiellement lésé avec un aspect épaissi et hypoéchogène. Br=muscle brachial.
Coupe horizontale :
- le moignon tendineux rétracté est hypoéchogène, très épais.
- La partie proximale du lacertus fibrosus est épaissie (flèches), en avant du rond pronateur (RP). A=artère brachiale ; M=nerf médian.
Tendinopathie des épicondyliens latéraux.
Coupes longitudinale (a) et transversale (b) :
la surface du tendon commun des épicondyliens latéraux est marquée par les flèches,
l’épaisseur du tendon correspond à la double flèche, l
a corticale visible est celle de l’épicondyle latéral (EL).
Présence d’une plage hypoéchogène (*) profonde avec perte focale de l’aspect fibrillaire hyperéchogène normal du tendon.
La moitié antérieure et médiane des fibres profondes est le plus souvent touchée, les fibres les plus postérieures restant intactes (b).
Tendinopathie du tendon commun des épicondyliens médiaux.
Coupe longitudinale passant par l’épicondyle médial (EM), montrant une calcification intratendineuse linéaire hyperéchogène avec cône d’ombre (flèches) témoignant d’une enthésopathie chronique.
Les tendinopathies sont 5 fois plus rares en médial et touchent plus volontiers l’enthèse.
Entorse médiale.
Coupe longitudinale sur le compartiment médial d’un patient ayant présenté un traumatisme récent indirect du coude droit en valgus.
En profondeur du tendon commun des épicondyliens médiaux (TEM), le ligament collatéral médial apparaît complètement rompu (** plage hypoéchogène mal limitée plus large que le ligament d’origine, perte de l’aspect fibrillaire).
Sur le coude controlatéral, la visualisation du ligament collatéral médial (têtes de flèches) ne pose aucun problème.
Bursite rétro-olécrânienne (hygroma).
Coupe transversale horizontale d’une bursite rétro- olécrânienne (doubles flèches).
Formation hétérogène située dans la graisse sous-cutanée en arrière de l’olécrâne, comportant des zones anéchogènes liquidiennes et une paroi (de type synovial) épaisse et très irrégulière avec des franges hypertrophiques à sa partie profonde.
En Doppler énergie, une hyperhémie de la membrane et de la graisse environnante est possible.
Fracture occulte.
Coupes sagittale antérieure de l’articulation huméroradiale (a), et transversale horizontale postérieure sur la fossette olécrânienne (b). Fracture occulte (en radiographie standard) de la tête radiale (R), l’échographie montre bien le décroché cortical (flèche).
Elle met également en évidence un discret épanchement intra-articulaire (*) en avant du condyle huméral (CH) et au niveau de la fossette olécrânienne (FO).
Ténosynovite de De Quervain du poignet droit : coupes transversales comparatives sur les tendons du premier compartiment.
- Épaississement du retinaculum (normale 1,7 mm), de la gaine synoviale, et des tendons LA du pouce et CE du pouce de façon diffuse. Un septum intertendineux tendu du radius au retinaculum est ici visible, directement associé à une crête osseuse radiale (flèche).
- Comparatif du côté sain. R : radius ; A : artère radiale.
2ème image : de la ténosynovite de De Quervain.
- Épaississement global du retinaculum des
tendons du premier compartiment ;
- absence de septum visible.
- Épaississement focal du retinaculum et du
septum intertendineux entourant uniquement le tendon du long abducteur du pouce.
- Épaississement du retinaculum en longitudinal, le tendon sous-jacent apparaît« comprimé ». R : radius ; A : artère radiale ; S : scaphoïde.
Fracture du scaphoïde en échographie.
Coupe sagittale dorsale passant par le scaphoïde ; la fracture est évidente en échographie avec :
- une interruption de la ligne hyperéchogène de la corticale (double flèche),
- un hématome hypoéchogène sous-périosté en regard de la corticale fracturée.