Oncodermatologie Flashcards

1
Q

oncodermatologie incidence ?

A

30% des tumeurs du chien —> 20-40% malignes
4,4% des tumeurs du chat —> 52% de tumeurs malignes

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2
Q

age médian tumeurs cutanées chien

A

10 ans

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3
Q

age médian tumeurs cutanées chat

A

12 ans

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4
Q

chien quelles tumeurs de la peau ?

A

Lipome > adénome-hyperplasie des glandes sébacées > mastocytome > papillome > histiocytome

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5
Q

chat quelles tumeurs de la peau ?

A

• Carcinome épidermoïde
• Mastocytome
• Fibrosarcome
• Tumeur des cellules basales
• Adénome, hyperplasie des glandes sébacées

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6
Q

Tumeurs épithéliales

A

• Tumeurs épidermiques (Carcinome épidermoïde) (Chat)
• Tumeurs du lit unguéal
• Tumeurs folliculaires
• Tumeurs sébacées (Chien)
• Tumeurs sudoripares

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7
Q

Tumeurs hématopoïétiques

A

• Tumeurs histiocytaires
• Tumeurs mastocytaires
• Tumeurs lymphoides (lymphocytes, plasmocytes)

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8
Q

Tumeurs conjonctives

A

• Tumeurs fibreuses (Chat)
• Tumeurs vasculaires
• Tumeurs périvasculaires
• Tumeurs adipeuses (Chien)
• Tumeurs musculaires
• Tumeurs nerveuses et périnerveuses
• Autres tumeurs conjonctives
• Tumeurs mélanocytaires

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9
Q

derme

A

Fibrome
Fibrosarcome
Lipome
Liposarcome

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10
Q

cellules hématopoïétiques

A

histiocytome / sarcome histiocytaire
mastocytome
lymphome
plasmocytome

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11
Q

schéma des cancers

A
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12
Q

épiderme

A

Kératose actinique
Maladie de Bowen
Carcinome épidermoide

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13
Q

glandes

A

glande apocrine : hyperplasie des glandes sébacées = adénome
glande sébacée

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14
Q

carcinome épidermoide étiologie

A

• viro-induite :
- papillome viral
- Plaque virale pigmentée

• UV induite :
- kératose actinique

—> Carcinome in situ —> carcinome épidermoide

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15
Q

Tumeurs épidermiques viro-induites

A

• Infection à Papillomavirus (CPV génotype 1 à 20, FcaPV génotype 1 à 6)
• Contamination contact direct, surface, virus ADN résistant dans le milieu extérieur
• Facteurs favorisants : animal jeune, animal immunodéprimé (traitement, maladie, UV …)
• Contamine les cellules basales
• Génome viral non intégré
• Génome viral intégré —> Oncoprotéines virales E6/E7 —> immortalisation et transformation cellulaire (chat type 2-3, chien CPV 1-, 2-, 3-, 7-, 12-, 16- et 17)

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16
Q

Tumeurs épidermiques viro-induites Formes cliniques

A

Papillome = tumeur bénigne localisée sur les épithéliums malpighiens (et urinaires)
• Forme cutanée Verrue
• Forme exophytique&raquo_space;> papillome inversé = forme endophytique
• Forme orale et labiale CPV -1,-13 (jeune préférentiellement, ou immunosuppression)
Plaque virale pigmentée

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17
Q

formes cliniques du papillome
—> aspect des verrues

A

• Unique ou multicentrique
• Localisation : face, membres préférentiellement
• Aspect de corne cutanée ou en chou-fleur avec surface irrégulière
• Infection —> augmentation de l’activité de mitose et hyperplasie cellulaire avec une tendance à la spongiose et à hyperkératose

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18
Q

papillome forme orale ou labiale description

A

• Apparition estimée des lésions 4-8 semaines après infection
• Lésion unique ou multicentrique
• Jeune animal (prédisposition)

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19
Q

Formes cliniques
Plaques pigmentées virales

A

 Epidémiologie
• Chat (FcaPV type 1, 2 ou 3), Chien
• Age chat adulte ou âgé, chien jeune ou adulte
• Prédisposition raciale Chien : Carlin, bouledogue,
Boston

 Localisation
• Lésion unique ou multicentrique
• Zones velues ou non
• Zones pigmentées ou non
• À la différence des plaques pigmentées virales UV induites

 Signes cliniques
• Papules, plaques pigmentées regroupées

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20
Q

Tumeurs épidermiques viro-induites
Diagnostic

A
  1. Diagnostic clinique
  2. Diagnostic histopathologique :
    Effet viral cytopathique avec des kératinocytes de la couche granuleuse à cytoplasme clair et des noyaux picnotiques = Koïlocytes ou
    des noyaux de grande taille avec chromatine marginée
  3. PCR (biopsies cutanées) —> présence de virus et typage
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21
Q

Tumeurs épidermiques viro-induites : traitement et évolution

A

Evolution
Régression spontanée en quelques semaines mois (à 18 mois)

Traitement
• Si nécessaire lésion unique ou peu nombreuses : Cryothérapie, Laser CO2 ou Diode
• Si non involution ou altération de la qualité de vie : prise en charge multimodale
• Pas de traitement anti-viral spécifique
• Autovaccin
• Imiquimod
• Cryothérapie
• Laser Co2 ou Diode
• Chirurgie conventionnelle
• (INN-Tigilanol tiglate gel ) Pas disponible en France

—> éviter tout traitement immunosupresseur

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22
Q

Pronostic tumeurs épidermoide

A

Bon en général pour papillome mais plus réservé pour les plaques pigmentées

Plaques pigmentées virales
• Lésions non cancéreuses
• Et/ou lésions cancéreuses
• Maladie de Bowen = carcinome in situ
• Carcinome épidermoïde
• Attention évolution possible aussi pour les papillomes

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23
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Epidémiologie, pathogénie

A

• Exposition au soleil (UV)
• Animaux à pelage blanc ou zone peu protégée
(scrotum)
• Age : plutôt adulte âgé car effet cumulatif des radiations —> à tout âge selon l’intensité du rayonnement et dose cumulée de radiations
• Facteur de risque réverbération (cour, baignade, …)
• Augmentation du risque zones tropicales mais bien décrit en France chez le chat

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24
Q

quels UV donnent des coups de soleil ?

A

UVB car restent dans l’épiderme

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25
Q

Que dont les UvA ?

A

Pénètrent profondément dans le derme : vieillissement de la peau associé aux expositions solaires

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26
Q

pathogénie UV chronique

A

Peau vieillit
ADN endommagé : mutations génétiques
suppression de l’immunité : cancers de la peau

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27
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Topographie lésionnelle

A

• Face (chat)
• Pavillons auriculaires
• Paupières
• Chanfrein truffe
• Abdomen, scrotum (chien)

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28
Q

Tumeurs épidermiques uv-induites
Formes cliniques

A

Kératose actinique (premier stade)
Sémiologie lésionnelle
• Erythème
• Manchons pilaires
• Squamosis
• Alopécie
Diagnostic différentiel
• Dermatophytie (quand lésion débutante)
• Lymphome cutané épithéliotrope (forme érythémato- squameuse)

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29
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Progression dans le temps

A

Kératose actinique (KA) + élastose solaire
• Toute KA ne se transforme pas en CE
Carcinome in situ (maladie de Bowen) (cellules cancéreuses ne dépassent pas la lame basale)
Carcinome épidermoïde (CE)

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30
Q

métastase par quelle voie ?

A

voie lymphatique

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31
Q

reconnaître un carcinome épidermoide et pas un in situ

A

lésion térébrante avec croutes, ulcères, saignements

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32
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Diagnostic

A

• Epidémiologique (mode de vie, lieu de vie)
• Clinique
• Examen cytologique
• Histopathologique
Bilan d’extension carcinome épidermoide : nœuds lymphatiques locorégionaux (cytoponction), examen tomodensitométrique (localisation, marge)

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33
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Traitement kératose actinique

A

• Eviction solaire
• Photothérapie dynamique (PDT)
• Laser CO2 ou Diode
• Cryothérapie
• Imiquimod (modificateur de la réponse immunitaire)
• Photoprotection

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34
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Traitement maladie de Bowen

A

• Photothérapie dynamique (PDT)
• Cryothérapie
• Laser CO2 ou Diode
• Radiothérapie
• Chirurgie selon accessibilité
• Imiquimod
• (Eviction solaire, mais ne fait pas régresser les lésions déjà présentes auto-évolutives)

35
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Traitement carcinome épidermoide

A

a. (PDT sur site chirurgical si marges non
saines)
b. Chirurgie
c. Laser CO2 ou Diode
d. Electrochimiothérapie
e. Radiothérapie
f. Tigilanol tiglate (hors AMM en France)
g. Piroxicam (palliatif)
h. Prise en charge multimodale si nécessaire

36
Q

Tumeurs épidermiques UV induites
Pronostic

A

• Variable selon le moment de la prise en charge
• Intervenir tôt !!!

37
Q

Champ de cancérisation

A

défini comme une zone prétumorale d’aspect normal, comportant des anomalies infracliniques multifocales qui peuvent faire le lit de nouvelles lésions néoplasiques

38
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Origine

A

• Annexe de la peau, liée au follicule pileux

39
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Épidémiologie

A

• Animal âgé —> éclosion multicentrique
• Prédisposition raciale caniche, cocker

40
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Signes cliniques

A

• Excroissance polylobée, exophytique, (aspect verruqueux) à base sessile ou pédonculée, alopécie, surface à tendance grasse (sébum)
• Parfois prurit

41
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Diagnostic

A

• Clinique
• Cytologique (sébocytes)
• Histopathologique

42
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
• Diagnostic différentiel

A

Papillome
autre tumeur annexielle

43
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Traitement

A

• Surveillance
Cryothérapie
• Exérèse chirurgicale
• Laser chirurgical (CO2 ou Diode)

44
Q

Tumeur des glandes sébacées
Hyperplasie nodulaire des glandes sébacées ou adénome des glandes sébacées
Pronostic

A

bon sauf exception

45
Q

Tumeurs hématopoïétiques = tumeurs à Cellules rondes : 4 types cellulaires

A

Histiocytes
• Histiocytome ou Langerhansome (chien)
• Sarcome histiocytaire, histiocytose maligne, histiocytose cutanée (chien)
• Histiocytose progressive féline (chat)

Mastocytes
• Mastocytome (chat, chien)

Lymphocytes
• Lymphome cutané épithéliotrope, lymphome non épithéliotrope (chien, chat)

Plasmocytes
• Plasmocytome (chien, chat)

46
Q

Histiocytome = Langerhansome
Origine

A

• Cellule immature mononucléée issue de monocytes sanguins
• Cellule dendritique, immunocompétente présentatrice de l’antigène
• Granules de Birbeck
• CD1, CD 11c, CD11b, CMH II, ICAM-1, E-
Cadhérine
• Localisation intra-épidermique ou intrafolliculaire
• 3-8 % des cellules de l’épiderme

47
Q

Histiocytome = Langerhansome Epidemiologie, signes cliniques

A

• Tumeur fréquente
• Jeune (< 3ans)&raquo_space; adulte
• Tête dont les pavillons auriculaires, le cou, portion distale des membres
• Signes cliniques
• Apparition brutale
• Nodules isolés ou multiples fermes, alopéciques, protubérants, érythémateux, rapidement érosifs
• Taille variable (1-2 cm) jusqu’à 3 cm de diamètre

48
Q

Histiocytome = Langerhansome
Diagnostic Clinique

A

Cytologique
Idéalement devant tout nodule faire une cytoponction
• Tumeur à cellules rondes très exfoliative
—>matériel à analyser facile à prélever
• Aiguille hypodermique 25 G
• Cellules rondes à cytoplasme mal défini, clair, noyau rond, ovale ou indenté,
• Chromatine est fine, nucléole peu visible
• RNC moyen,
• Quelques figures de mitose,
• Population lymphoide associée

49
Q

Histiocytome = Langerhansome
Diagnostic

A

Histopathologique tumeur dermique, nodule non encapsulé
Marqueurs IHC (sur biopsies cutanées) CD1, CD11c, CMH II, Cad-E (diag différentiel des tumeurs à cellules rondes)

Diagnostic différentiel
• Dermatose nodulaire bactérienne, fongique, tumorale, granulome stérile
• Kérion (nodule inflammatoire de teigne)
• Tumeur à cellules rondes (mastocytome)
àImportance de la cytoponction

50
Q

Histiocytome = Langerhansome
Prise en charge

A

• Antisepsie
Involution spontanée en quelques jours à 3 mois (dans la majorité des cas) suite maturation, modification des récepteurs cellulaires (afflux de lymphocytes de type CD8+)
• (Exérèse chirurgicale)
Eviter les traitements immunosuppresseurs

51
Q

pronostic histiocytome

A

excellent sauf exception :
- non régression
- évolution multicentrique = histiocytose langerhansienne pas de traitement efficace sauf si induite par immunosuppresseurs —> arrêt des immunosuppresseurs

52
Q

Lymphome cutané épithéliotrope = LCE
Définition

A

Infiltration épidermique et/ou des annexes par des lymphocytes T tumoraux CD 8 (chien)

Mycosis fongoide (MF) = LCE = LCE à cellules T
Lymphome pagétoide (strictement épidermique)
avec lésions érythématosquameuse
Syndrome de Sézary = forme leucémique = cutanée et systémique
« D’emblée forme » : forme d’emblée nodulaire

53
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Epidémiologie, pathogénie

A

Prédisposition raciale (cocker, Yorkshire T., setter ?, bichon frisé, …)

4-15 ans (Moyenne 10 ans)

Rare chez le chat

Stimulation antigénique chronique, modification des cellules de Langerhans, modification des voies de l’apoptose ? (Dermatite atopique ?) (Homme)

54
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Signes cliniques

A

 Pléomorphisme clinique
• Macules hypo/hyperpigmentées, érythème
• Erosion, (ulcère)
• Dermatite exfoliative (squamosis)
• Plaques
• Nodules

 4 grands phénotypes
• Forme érythémato-squameuse
• Forme cutanéo-muqueuse
• Forme nodulaire
• Forme orale avec infiltration de la gencive

55
Q

Forme érythémato-squameuse

A

• Souvent très prurigineuse
• Diagnostic difficile car forme pouvant évoquer une dermatite par hypersensibilité
• Importance de l’âge pour le diagnostic différentiel

56
Q

Forme muco-cutanée

A

(truffe, paupières, lèvres, anus, vulve …)
• Hypo-hyperpigmentation (marbrures)
• Erythème
• (Douleur)
• Erosion ulcère —> croûtes

57
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Signes cliniques
Forme nodulaire

A

apparition solitaire ou multicentrique de nodules
• Forme terminale (accompagne les autres formes) (le plus fréquent)
• ‘D’emblée forme’ (photo)

58
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Signes cliniques
Forme gingivale

A

Érythème des gencives pas uniquement en regard des collets dentaires
• Fréquente dans certaines races comme le cocker
• ‘Traitre’ si uniquement cette forme, diagnostic différentiel avec maladie parodontale
• Aide au diagnostic différentiel si associée à d’autre forme

59
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Signes cliniques
Maladie évolutive

A

• —> Association des différentes formes avec le temps
• Importance de l’examen clinique et dermatologique attentif pour le diagnostic

60
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Diagnostic

A

• Anamestique (âge)
• Clinique
• Cytologique (rarement facile)
• Cellules rondes, noyaux ronds parfois encochés avec circonvolutions cérébriformes chromatine irrégulière, rapport NC élevé, cytoplasme limité et basophile
• Histopathologique
• Epithéliotropisme
• Lymphocytes atypiques, pleiomorphes
• Micro abcès de Pautrier
• Test de clonalité
• Immunohistochimie (CD3)

61
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Diagnostic différentiel

A

Chaque forme isolée a un diagnostic différentiel avec d’autres maladies

62
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Traitement

A

• Nodulectomie
• Rétinoïdes de synthèse
• Chimiothérapie
• Electron thérapie
• (Traitement palliatif)

63
Q

Lymphome cutané épithéliotrope
Pronostic

A

Pronostic
• Sombre quel que soit le traitement (actuellement)
• Evolution progressive variable selon le moment du diagnostic et l’individu (quelques semaines à 1 an en moyenne (possible 3 ans)
• Euthanasie

64
Q

Plasmocytome

A

• Plasmocytome extramédullaire (rarement associé à un myélome multiple)
• Prolifération de Lymphocytes B
• Tumeur peu fréquente (rare chez le chat)
• 4-13 ans (moyenne 10 ans)
• Localisation variable selon les études
• Souris inter-relation directe avec :
• Inflammation secondaire à stimulation antigénique chronique
• Immunosuppresseurs
• Souvent lésion solitaire, nodule sessile dermique <2 cm de diamètre érythémateux, alopécique

65
Q

Plasmocytome
Diagnostic

A

Cytologique (forme différentiée)
• Cellules de petite taille arrondies ou ovales
• Noyau excentrique chromatine régulière
• Cytoplasme caractérisé par une zone claire à proximité du noyau correspondant à l’appareil de Golgi
• Plusieurs cellules sont binucléées

Histopathologie

Immunohistochimie CD79

Pronostic après exérèse chirurgicale bon (en
général)

• Moins bon pronostic pour les tumeurs à localisation orale ou digitée ou multicentrique

66
Q

Plasmocytome
Traitement, pronostic

A

Traitement
• Lésion unique —> exérèse chirurgicale
• Lésions multiples —> chimiothérapie (Melphalan )

Pronostic
• Après exérèse chirurgicale bon (en général)
• Moins bon pour les tumeurs à localisation orale ou digitée ou multicentrique

67
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Définition

A

Groupe hétérogène d’affections en relation directe avec une néoplasie, survenant à distance de la tumeur

dont les lésions sont évocatrices de la présence de la tumeur (signes d’appel)

mais ne résultent pas d’une extension de celle-ci et ne sont pas des métastases

Le syndrome paranéoplasique disparait avec la guérison tumorale, réapparait en cas de rechute

Chat
• Dermatite exfoliative liée à un thymome
• Syndrome de fragilité cutanée acquise
• Alopécie liée à un carcinome pancréatique (le seul qui soit strictement paranéoplasique actuellement)

Chien
• Erythème nécrolytique migra(n)t(eur) = Syndrome hépato-cutané

68
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Dermatite exfoliative liée à un thymome

A

• Peu fréquente à rare
• Âge : préférentiellement chat d’âge moyen à âgé mais également décrit chez chat de 4 ans
• Présence de lymphocytes T auto-réactifs
• Signes généraux
• Apparition souvent après les premiers signes cutanés
• Variables perte de poids, toux, dysorexie, fatigue, myasthénie gravis (autre signe paranéoplasique), polymyosite, myocardite

69
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Dermatite exfoliative liée à un thymome
76
Signes cutanés

A

• Dermatite exfoliative débutant sur la tête avec extension tronculaire
• Grandes squames adhérentes, croûtes, alopécie
• Erythème, prurit et douleur variable
• Dermatite à Malassezia

70
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Dermatite exfoliative liée à un thymome
Diagnostic différentiel

A

avec de nombreuses dermatoses (variable selon le stade d’avancée de la maladie)
• Débutant : Dermatophytose, cheyletiellose
• Avancé :
• Dermatoses à infiltrat lymphocytaire (toxidermie, lupus érythémateux, folliculite murale, lymphome cutané épithéliotrope)
• Dermatoses virales (FeLV, FIV)

71
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Dermatite exfoliative liée à un thymome
Diagnostic

A

• Anamnestique
• Clinique
• Histopathologique
• Radiologique (échographique ou tomodensitométrique)

72
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Dermatite exfoliative liée à un thymome
traitement

A

• Traitement chirurgical si possible
• Radiothérapie
• Récidive fréquente (en moyenne au bout de 3 ans si exérèse parait complète macroscopiquement)

73
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Syndrome de fragilité cutanée acquise

A

• Rare
• Etiologie multifactorielle
• Syndrome de Cushing iatrogène ou spontané,
• Diabète
• Progestagènes, phénytoines
• Insuffisance hépatique (Cholangiocarcinome, lipidose, cholangiohépatite)
• Idiopathique
• Chat d’âge moyen à âgé
• Signes cliniques
• Atrophie cutanée ‘papier à cigarrette’, déchirure cutanée avec des traumatismes mineurs, alopécie partielle

74
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Syndrome de fragilité cutanée acquise
diagnostic

A

• Anamnestique
• Clinique
• (Histologique : derme atrophique +++, désorganisation et finesse des fibres de collagène)
• puis étiologique
• Echographie abdominale
• Et/ou examen tomodensitométrique
• Bilan sanguin, endocrinologique

75
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Syndrome de fragilité cutanée acquise
traitement

A

• Exérèse chirurgicale si possible
Pronostic réservé sauf si exérèse chirurgicale possible et précoce (et tumeur bénigne ou non métastasée)

76
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Alopécie paranéoplasique

A

• Rare
• Toujours décrit comme associé à une tumeur cancéreuse le plus souvent adénocarcinome pancréatique (parfois cholangiocarcinome)
• Pathophysiologie inconnue
• > 10 ans (en général)
• Examen clinique
• Perte de poids
• Alopécie abdominale, extension face interne
des pattes
• Face plus rarement atteinte
• Dos épargné
• Epiderme devient brillant
• Association à une dermatite à Malassezia

77
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Alopécie paranéoplasique
diagnostic

A

• Clinique
• Histopathologique
• Disparition stratum corneum ou parakératose, acanthose, atrophie folliculaire marquée (poil phase télogène)
• Imagerie abdominale (échographie et/ou examen tomodensitométrique)
• Traitement chirurgical si possible
• Pronostic sombre
• La majorité des cas sont euthanasiés ou meurent dans les jours ou les semaines qui suivent le diagnostic

78
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur (ENM) (= syndrome hépatocutané, nécrose épidermique métabolique, dermatite nécrolytique superficielle)

A

Epidémiologie, étiologie
• Homme, chien, chat
• Glucagonome sécrétant (Homme)
• Hépatopathie (Chien)
• Hépatite secondaire à la prise chronique d’anticonvulsivants (phenobarbital par ex)
• Age médian 10 ans (chien)
• Peu fréquent chien, rare chat

Pathogénie
• Maladie métabolique associant ENM,
• Hépatopathie, hypoaminoacidémie, aminoacidurie
• Ou néoplasie neuroendocrine pancréatique

79
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Examen clinique

A

• Perte de poids, dysorexie, fatigue
• Boiterie, douleur cutanée
• Dermatose péri-orificielle (lèvres, paupières, anus, scrotum, coussinets, doigts )
• Erosions, ulcères croutes fissures

80
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Diagnostic différentiel

A

• Pemphigus foliacé
• Toxidermie
• Generic dog food dermatosis, dermatose répondant à l’administration de Zinc
• Lymphome cutané épithéliotrope

81
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Diagnostic

A

• Clinique
• Histopathologie (peau) (parakératose, œdème intercellulaire, acanthose des couches basales et suprabasales (bleu, blanc, rouge)
• Echographie abdominale
• Foie en nid d’abeille (hépatopathie sévère dégénérative nodulaire et vacuolaire)
• Tumeur du pancréas

82
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Pronostic

A

Très réservé (quelques semaines à mois après le diagnostic) (sans traitement)

83
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Traitement : hépatopathie
schéma

A
84
Q

Dermatoses paranéoplasiques
Erythème nécrolytique migrateur
Traitement : tumeur neuro endocrine du pancréas

A

• Exérèse chirurgicale
• Octréotide (antagoniste du glucagon) : traitement palliatif