Nutrition entérale parentérale Flashcards
Quelles sont les indications de la nutrition entérale?
1- Personnes à faible risque de malnutrition qui consomme 50% ou moins des besoins énergétiques pendant 7jours
2- Personnes dénutri ou à haut risque de dénutrition qui consomme 50% ou moins de ses besoins énergétiques pendant 24-48H
3- Clientèle de dysphagie sévère/pneumonie d’aspiration
4- Clientèles de soins critiques (Traumas/Soins intensif/brûlés)
5- Clientèle neurolésée (AVC/Hémorragie intra-cervicale; intra-méningée/États de conscience limitée/Sédation ou coma induit)
6- Période NPO prolongée
7- Patients avec fibrose kystique qui perdent du poids à cause de leur besoins augmentés et leur malabsorption
Quels sont les avantages de la nutrition entérale?
1- Maintien l’intégrité du microbiome, la régulation d’hormones et la sécrétion d’enzymes digestiv es
2- Maintien le travail des organes connexes au tube digestif (vésicule billiaire, pancréas, fois)
3- Production d’immunoglobuline
4- Moins de risques d’infections
Quels sont les critères d’importances pour sélectionner la voie d’alimentation?
1- Durée du soutien entéral (plus ou moins 6-8 semaines)
2- Anatomie du patient (Si Pt souffre de pancréatite aigue sévères, on opte pour le TNJ qui dépasse l’angle de Treinz, se trouvant au niveau de l’angle duodéno-jéjunal, ainsi dépassant le pancréas et limitant son travail.
3- Risque d’aspiration
4- Chirurgie (Ex: si pt fait une chirurgie thoracique et il a enlevé son oesophage et une partie de son estomac, on lui fera une jejunostomie.
Quels sont les différents critères de nutrition entérale à court termes?
1- 6 à 8 semaines ou moins
2- Peuvent aboutir au niveau gastrique, duodénale, jujénale
3- Le TNG est le plus commun
4- Les sonde polychlorure en vinyle (comme le TNG) sont plus robustes et moins confortables
5- Les Duotubes, les entriflex, Dobbroff et les Corflo sont plus souples et en polyuréthane. Sont installées dans l’estomac et peuvent être installés au post-pylorique.
6- La nutrition nasoentérale donne plusieurs choses: alimente le Pt, hydrate le PT, peut donner médication et peut drainer le contenu gastrique si le patient n’a pas de transit oral/obstruction intestinale.
7- Le voies nasogastrique sont installés à l’aveugle par une infirmière au chevet
8- La voie postpylorique est installée par un gastroentérologue grâce à une gastroscopie.
9- La voie post-pylorique peut être installée par un médecin en souhaitant que les mvt péristaltiques rentrent le tube dans le petit intestin.
10- Si le tube n’a qu’une seule lumière, la nutrition entérale peut être suspendue et laver le tube si une médication doit être administrée.
11- Les tubes nasoentériques ont 2 lumières donc 2 petits ports où le tube peut entré. TNG a une seule lumière, Duotube, entriflex, Dobbroff 2 lumières. Salem est à l’exception de la règle: TNG avec 2 lumières.
12- Si le patient a un reflux-gastrique oesophagien sévère, qui ont un ralentissement important de la vidange gastrique, ou des nausées/vomissements durs à contrôler, on peut lui installer le TNG pour drainer le contenu gastrique et un tube nasoduodénal pour l’alimentation
13- Les calibres les plus fréquents vont de 10-18 Fr et les TNG de 12-18 Fr.
14- Les calibres choisis dépend de la morphologie du patient, les besoins de nursing (ex: médicaments) et la formule choisie.
15- Il est primordial de demander une radiographique pulmonaire pour être sur du bon positionnement du TNG et une radiographique de l’abdomen pour le bon positionne des voies post-pyloriques
16- Les calibres 8-10-12 Fr bloquent plus facilement
Quels sont les critères de l’installations entérale de moyens-long termes?
1- Le choix de type de stomie dépend de la tolérance digestive du patient, des risques d’aspirations et de l’anatomie (ex: patient avec resection oesophage et 2/3 de l’estomac qui doit installent une jejunostome)
2- Les jéjunostomies bloquent plus que les gastrostomies
3- Les gastro-jéjunostomie et les jéjunostomie doivent procéder à une nutrition entérale en continue avec une pompe à nutrition entérale.
4- Les gastrostomies permettent l’administrations de toutes les formules et de toutes les méthodes d’administrations possibles.,
5- Il est possible d’introduire une sonde post-pylorique à 2 lumières aux patients avec des problèmes de tolérances digestive haute avec une gastrotomie. Une lumière servira à la décompression gastrique ou le draînage du contenu gastrique et l’autre lumière servira à l’alimentation post-pylorique. Assez classique chez les patients avec des pneumonies d’aspiration réccurentes ou chez la clientèle neurologie avec des nausée d’origine centrale.
6- La stomie d’alimentation est toujours composé d’un petit dispositif anti-reflux qui empêche le contenu gastrique de sortir du stoma. Dispositif solide et en forme de ballon.
7- Une stomie doit être changée tous les 6 mois.
8- Il est impératif que le patient soit stable cliniquement avant l’installation de stomie d’alimentation. Les patients fragile au niveau hémodynamique, au niveau de leur paramètres de coagulation ou qui sont septiques/infectés ne sont pas candidats dans l’immédiat et se doivent d’être stabiliser avant tout.
9- Pt porteurs de stomies depuis plusieurs années, on peut installer une stomie “low profile”. Stomie très proche de la peau et le stoma se doit d’être mature afin d’éviter les infections.
Quels sont les modes d’administrations, les systèmes, les précautions et entretien de la sonde?
1- Modes d’administrations les plus connus sont le bolus et le mode continue
2- Un bolus mime un repas, et consiste en un volume de solution nutritive donné lors d’un certain laps de temps.
3- La méthode en continue est très répondu dans les hôpitaux. Débit de formule nutritive qui perfuse à chaque heure grâce à une pompe à nutrition entérale. C’est facile pour le personnel infirmier qui programme la pompe et la tolérance du patient est la plupart du temps meilleure.
4- Il est possible d’administrer le bolus de trois façons: à la seringue, par gravité ou par pompe à nutrition entérale. Le volume reste le même avec différentes fournitures.
5- Le bolus à la seringe est populaire à l’externe et pour la clientèle ambulatoire. Le patient doit être autonome et avoir assez de force dans ses membres supérieurs.
6- Le bolus par gravité est populaire à domicile ou en réadaptation. Le volume de formule nutritive coule doucement et le débit est réglé par une roulette.
7- Le bolus à pompe est le même principe, mais avec la pompe à nutrition entérale.
8- La pompe peut autant permettre un débit horaire qu’un volume de formule nutritive.
9- Il est possible de mettre la nutrition en mode cyclique, ou intermittent la nuit. Utilisé chez les patients qui mangent et qu’on veut réduire leur apport énergétique par la nutrition entérale. On veut augmenter les apports per-os, stimuler la faim et sevrer et cesser la nutrition entérale.
10- Il existe deux types de système entérale: le système ouvert et le système fermé.
11- le système fermé est stérile et prêt à être utilisé. Il n’est donc pas re-constitué, ex: dillué avec de l’eau comme du Vivonex en poudre, ou il n’Est pas sous formes de cannettes/contenant qui sera vidé dans un sac à gravité.
12- le système fermé se donne seulement à la pompe, donc en continu, en cyclique ou en bolus avec la pompe.
13- Le système par gravité est un système ouvert. Cela prend des sacs pour le système et le petit dispositif à la roulette. La seringue est aussi un système ouvert.
14- Il est primordial de rincer la sonde avant et après avoir arrêter la nutrition.
15- Les médicaments doivent être tous dillués sans excpetions, même ceux qui sont liquides.
16- Un mauvais rinçage de tube de nutrition entérale et la mauvaise dilution des médicaments sont la cause principale de l’obstruction de sonde nasoentérique.
17- Il est préférable de donner les médicaments séparément pour assurer leur dilution complète.
18- Pour désobstruer une sonde, on donne un comprimé d’enzymes digestives avec du bicarbonate de soude dilué dans l’eau.
Calcul d’une ordonnance de nutrition entérale
1- Le nutritionniste calculera l’intervalle des besoins énergétiques. Il portera particulièrement attentions aux calories, aux protéines et à l’eau libre.
2- Après avoir trouvé les calories, on peut avoir le volume de la formule nutritive et le débit horaire qu’on va vouloir nourrir le patient. On peut diviser le volume en 3-4 pour faire des bolus.
3- La progression de la nutrition entérale va dépendre de la tolérance digestive, du syndrome de réalimentation et aussi de la période précédant le début de la nutrition entérale où le patient était en NPO.
4- La progression usuelle se fait entre 6-8h. La progression pour les personnes ayant un risque léger-moyen du syndrome de réalimentaiton est de 12h, pouvant aller à 24h pour un maximum de prudence.
Qu’est-ce que le syndrome de réalimentation?
- S’agit d’une complication métabolique extrêmement fréquente en milieu hospitalier
- Reflète catabolisme accru qui essaye de se transformer en anabolisme chez les patients dénutris.
- Cela survient généralement chez les patients sévèrement dénutris ou en NPO pendant une longue durée.
- Souvent touche la clientèle oncologique et souffrant d’alcoolisme
- Il faut surtout surveiller le potassium, phosphore et le magnésium qui peuvent chuter rapidement même si les taux sériques sont normales.
- Le plus important est le suivi assidu en laboratoire et de répéter activement avec des bolus.
- Augmenter le débit de la nutrition entérale ne corrigera pas les chutes d’électrolytes.
- Il est important de surveiller la glycémie et les oedèmes également.
- La sécrétion d’insuline est souvent moins efficaces chez les patients atteints du syndrome de réalimentation. Corps retient plus d’eau pour diminuer l’hyperglycémie et ça cause les oedèmes et le besoin de parfois donner de l’insuline.
- La thiamine est une vitamine importante dans le syndrôme de réalimentation. Elle permet au glucose de rentrer dans les cellules.
- Il est nécessaire de suivre nos patients à risque du syndrôme de réalimentation jusqu’à que les électrolytes/glycémient retournent à la normale.
- Il est possible d’arrêter la progression de la nutrition entérale si une valeur d’électrolyte est basse à un niveau critique,
- Il n’est pas nécessaire d’arrêter la nutrition entérale lorsqu’une valeur électrolytiques est abaissée. on peut donner un bolus et demander un contrôle.
Quels sont les types de formules de nutrition entérale et leurs caractéristiques?
1- Les formules polymériques (Isosource, TwoCal, Jevity) sont des formules avec des molécules intactes et grosses, donc des polymères dont la digestion n’a pas été amorcée. Elle peuvent contenir ou non des fibres et une densité calorique variable. Elles sont normo-protéiques, teneur entre 16-18%. Certaines vont être plus riches en MG, notamment les formules 2kcal/ml.
2- Les formules semi-élémentaires (Vital, Peptamen) sont des formules dont 50% et + des protéines et des matières grasses sont hydrolysée partiellement ou complètement. Elles sont riches en huile MCT, qui ne solicitent pas de sels biliaires pour la digestion ou l’absorption. Elles sont également riches en peptides et acides aminés libre pour faciliter le transport à travers la membrane intestinale.
3- Les formules élémentaires (souvent Vivonex) sont complètement hydrolysés. Elles conviennent aux patients avec peu de surfaces d’absorption, une intégrité digestive altérée ou une insuffisance pancréatique. Des exemples de patients qui peuvent receveoir ce type de formule sont ceux avec des pancréatite sévère ou un syndrome de l’intestin court.
4- Les formules à conditions organiques spécifiques sont pour les patients avec une atteintes organiques spécifique. + Connue = navosource rénale pour les patients avec une atteinte rénale.
5- Les formules avec fibres sont souvent administrés chez les patients avec une tolérance digestive adéquate. Les fibres peuvent ralentir le vidange gastrique au même titre que les matières grasses. Bien entendu, elles ferment et provoque des ballonnements. Elles ont le potentiel d’être plus dure à tolérer, même si les formules contiennent un mélange équilibré en fibre solubles et insolubles.
6- Les formules avec fibres peuvent être bénéfiques chez les patients ayant reçu un traitement prolongés aux antibiotiques. La période d’antibiotiques doit être terminée.
7- Les formules avec une densité caloriques 1.5 kcal/ml sont les plus populaires dans les hôpitaux et sommes toutes bien tolérées.
8- les formules à 2kcal/ml sont plus souvent utilisées en oncologie et/ou lorsque les besoins nutritionnels sont élevés. On peut aussi les utiliser dans les cas de restrictions hydriques comme leur teneur en eau libre est la plus basse.
9- Les formules semi-élémentaires peuvent être indiqués en cas de diarrhée aigue, insuffisance pancréatique et retard de vidange gastrique. Elles sont souvent utilisée par suite d’une chirurgie digestive ou pour la transition après une nutrition parentérale.
10- Règle générale, plus la densité calorique augmente, plus la qté d’eau libre diminue.
11- Les formules avec fibres contiennent un mélange de fibre solubles et insolubles. De plus en plus de formule contiennent des prébiotiques, soit des fibres solubles qui seront bébéfiques pour le microbiome grâce à leur effet fermentescible. On compte par ces fibres les fructo-oligosaccharides et l’inuline.
12- La plupart des formules ont un pourcentage glucidique qui gravite aux environs de 45-50%. Seul le Vivonex, qui est élémentaire, en contient 75% comme elle est très pauvre en gras.
13- leur teneur en matière grasses est d’environ 32-33%, sauf les formules à 2kcal/ml qui est d’environ 40-50%.
14- Les fibres constituent des molécules qui diffusent difficilement dans une voie nasoentérique; Elles gonflent alors cela prend un tube de 8 Fr au moins
15- Les formules de nutrition entérale sont sans lactose et sans gluten
16- Elles contiennent du lait et du soya
17- Les formules polymériques vont contenir aussi de l’huile MCT, mais environ 20% slm
18- Le choix de la formule dépend surtout des besoins nutritionnels du patient et de sa tolérance digestive. D’Autres facteurs peuvent être en ligne de compte tel que mentionné dans les diapositives.
19- Il est possible que plus d’une formule convienne pour un même patient.