Moyennisation et inégalités Flashcards
Moyennisation
Désigne processus est marqué par l’extension d’une vaste classe moyenne dans le cas de sociétés caractérisées par la croissance de, la réduction des unités de différence dans de multiples domaines entre les groupes sociaux. Les écarts entre ces groupes se resserrent les aspirations des convergent alors que monte l’individualisme favorisé par la mobilité sociale.
Intégalité
Ce sont des différences qui engendrent des écarts durables entre les individus des catégories sociales. on distingue des inégalités dans les domaines économiques, sociales, culturelles et politiques.
Marx
Des rapports de production conduisant à l’exploitation de prolétaires par les bourgeois capitalistes : ventes de la force de travail et extorsion d’une plus-value. Une bipolarisation et une paupérisation des prolétaires : disparition et prolétarisation des places menées composées d’indépendants ; vocalisation relative des prolétaires. Une exacerbation de la lutte des classes : multiplication des conflits entre prolétaires et capitaliste, organisation des prolétaires et aggravation de la lutte des classes jusqu’au renversement du capitalisme par les prolétaires.
La problématique de Tocqueville
Triomphe de la démocratie égalité des conditions : égalité en droit entre les citoyens, avec une extension des libertés publiques, des droits civiques et politique ; une progression de l’égalité des chances avec l’accroissement du niveau de vie et le développement de la mobilité sociale ; une réduction des inégalités de situation s’accompagnant d’aspiration toujours plus grande à l’égalité est un effritement des barrières sociales. Processus porté par une vaste classe moyenne : composé d’indépendant et le salarié, la classe moyenne se développe et impose ses valeurs dans une société ou la richesse et la pauvreté se ; les conflits entre groupes sociaux se réduisent et leur intensité diminue dans une société pacifiée.
G. Simmel
Une classe active et consciente : composé de salariés, notamment d’employés est en plein développement conscientes de ses intérêts et de sa position spécifique, en Allemagne, les institutions de protection sociale ; elle connaît une forte mobilité géographique et professionnelle et sociale. Pour le social majeur : la classe moyenne par sa forte mobilité, contribue à multiplier les échanges avec le prolétariat ; doté d’une ambition hégémonique, la classe moyen s’allie avec le prolétariat ou la bourgeoisie selon les circonstances : elle devient centrale
Les caractéristiques de la moyennisation
Un support social : l’extension numérique des classes moyennes, avec notamment, les professions intermédiaires, partie des cadres supérieurs et des employés ; les catégories in au centre de nouveaux comportements des valeurs de modernité, très actif dans les associations et présente de pouvoir.
Une société marquée par des mutations : une forte hausse du niveau et du niveau d’instruction permettant une intense mobilité sociale favorisée par les transformations de la structure sociale ; une homogénéisation de la consommation, des modes de vie et des aspirations ; un sentiment croissant et majoritaire d’appartenance aux classes moyennes. P. Beneton
La fin des classes (Mendras)
La disparition de toutes les classes : après avoir absorbé pacifiquement les autres classes, la classe moyenne disparaît à son tour dans le contexte d’une montée de l’individualisme timide clivage de classes et la hiérarchie entre les CSP ; la moyennisation franchie dès lors une nouvelle étape et nous parvient à une société certes hiérarchisée mais sans classes
l’émergence de constellation : elle substitue aux classes et s’en différencient par leur fluidité et leur perméabilité (toupie). La constellation centrale imprimait ses principaux fonctionnements et de la structuration des sociétés contemporaines.
La réduction à LT des inégalités
Une croissance très forte du niveau de vie : elle a débuté au milieu du XIXe siècle lycée accéléré durant les 30 glorieuses avec le mode de régulation fort distincts qui a permis la réalisation de compromis entre capital et travail de la répartition des gains de productivité, conjuguant une production de masse et une consommation de masse, favorisée par les interventions sociales de l’État-providence.
La courbe de Kuznets : Les inégalités de revenus suivent une évolution en forme de U inversé (cloche) au cours du processus de développement ; les inégalités augmentent pendant la période d’industrialisation au bénéfice d’une croissance durable, puis elle se stabilise avant de se réduire dans les économies développées au XXe siècle ont contradiction avec la thèse de Marx la paupérisation relative.
Homogénéisation des situations et comportements
Une société de consommation : essor du bien-être (Galbraith), tendance à la démocratisation et même uniformisation de la consommation avec un rapprochement des structures de consommation des différentes PCS, un accès massif des ménages à certains biens de consommation durable dans le cadre du fordisme. Une culture de masse se développe véhiculée par les médias avec la diffusion des mêmes messages et une mission en grande série aliénation des individus production d’individus unidimensionnels privés de toute capacité de contestation. H. Marcuse
Massification de l’école et mobilité
une démocratisation quantitative de l’enseignement très nette (P. Merle) dans les PDEM depuis les années 1950, s’est traduit par l’accession, grâce à l’augmentation de la scolarité obligatoire et à des réformes scolaires, d’un pourcentage élevé de jeunes d’une génération à un niveau scolaire 2000 ; progression particulièrement forte pour les enfants issus des classes moyennes puis populaires et les filles ; allongement de parcours scolaires réalisés par des individus. (R. Boudon)
des sociétés mobiles : concrétisation de l’idéal démocratique par une forte mobilité horizontale et ascendante, la mise à des transformations structurelles des sociétés et des stratégies de promotion sociale par les transformations structurelles des sociétés des stratégies de promotion sociale ; croissance lente mais réelle de la mobilité absolue et de la fluidité sociale. L.A. Vallet ; cette mobilité est partie clairement forte pour les classes moyennes chez les hommes comme chez les femmes.
Creusement des inégalités pendant les trente glorieuses
Une hausse des inégalités relativement acceptées jusqu’au mouvement de 1968 ; les salariés rémunérés au SMIG ne bénéficient pas des fruits de la croissance puisque celui-ci était indexé sur l’inflation, de même que les personnes âgées avec des cotisations insuffisantes aux régimes de retraite et des règles de liquidation dépensant peu favorable : en 1970, 1/4 des retraités étaient des pauvres.
Réduction entre 1968 et 1984
et réduction des écarts de niveau de vie : écart entre les revenus par unité de consommation qui se réduise le rapport interdécile les salaires passant de 4,2 ans 1978 à 3,1 en 1984. fortes augmentations du SMIC à partir de 1968.
Mouvement stoppé depuis 1984
des écarts qui ne reculent plus : stabilisation du rapport des niveaux de vie autour de 3,4 depuis 1984 et du rapport des sels Annette. Explications complexes : montée du chômage de longue durée et des emplois précaires, impôt sur le revenu moins progressif ; amélioration de la situation des retraités se poursuit et régression de la pauvreté parmi ; rôle de certaines prestations sociales pour contenir la cause de la pauvreté des actifs.
Pauvreté et exclusion : le processus d’exclusion est analysé par R. Castel et la désaffiliation des individus privés d’emplois et socialement isolés, S. Paugam et la disqualification sociale.
LEs limites de la démocratisation scolaire
pas de réelle démocratisation : la massification ne met pas fin aux inégalités à la sélection sociale : les grandes écoles, notamment les plus prestigieuses sont plus que jamais triés socialement expression noblesse d’État selon P. Bourdieu
des discriminations fondées sur différents critères : le genre malgré une nette progression de la scolarité chez les filles M. Maruani et M. Duru-Bellat ; la nationalité notamment pour les immigrées et maghrébines et africaines ; la PCS au détriment des enfants issus des catégories populaires.
Une reproduction sociale : contre la thèse de Raymond Boudon, P. Bourdieu souligne le rôle de l’école dans la reproduction sociale avec des démarches et des critères de sélection qui valorise l’habitus des classes dominantes.
Des clivages devant l’emploi et le logement
les enjeux du chômage et de la précarité : le chômage notamment de longue durée frappe davantage les femmes, les étrangers et des CSS comme des ouvriers et employés ; les emplois précaires, les CDD, l’intérim est le temps partiel à 83 % féminins. Accentuation des clivages intérieurs même des CSP Fitoussi et Chauvel
la ségrégation spatiale : elle porte sur le fait d’être logé par le statut et le type de logement, cadre de vie ; la ségrégation spatiale demeure au détriment des classes populaires et des étrangers, avec l’émergence de la question des banlieues difficiles, analyser par F. Dubet