Abstention électorale Flashcards
0
Q
Qu’est ce que l’abstension électorale?
A
Le fait de la part des individus inscrits sur les listes électorales de ne pas participer au vote lors d’une élection ou d’un référendum -. Plus large : inclue d’autres statuts et d’autres comportements de non participation au vote.
1
Q
Carte électorale
A
Il est inscrit “ voter est un droit ; c’est aussi un devoir civique “
2
Q
Importance et montée de l’abstention
A
- Non négligeable à l’exception des pays comme l’australie, belgique, danemark, grèce, italie, luxembourg… dans lesquels le vote est obligatoire, partout, le taux d’abstention est important et très élevés en Suisse, USA, Canada.
- Poussée de l’abstentionnisme : fortement depuis les années 1960 très rapide et important en Allemagne, Autriche, Espagne, GB, Portugal.
- Selon les élections en France avec plus faible pour les présidentielles, municipales, legislatives. Taux important pour régionale, cantones, européennes.
3
Q
Rôle de l’intégration
A
- Age : 25 à 19 ans, selon les CSP, la religion (catho moins que protestants)
- P. Lazarsfled et le modèle. A. Lancelot variables pertinentes et expliquer les raisons : faible intégration sociale des groupes abstentionnistes, facteur majeur. Cela vient du niveau de diplome, la qualification, stabilité de l’emploi et statut familial, participation à des groupes intermédiaires et plus généralement à la vie sociale.
4
Q
Intégration politique
A
- Désintérêt et méfiance par rapport à la politique : sondages et montée de comportements comme non inscription vote blanc, faiblesse de l’engagement dans un rti… désintérêt pour la politique
- Approche psychosociologiques de Michigan avec Campbell qui souligne le poids déterminant de l’identification partisane qui se heurte de nos jours à des phénomènes comme image de la politique véhiculée par les médias, la réduisant à des “ écuries présidentielles “
- Gaxie
5
Q
Déficit de l’offre politique face à l’électeur stratège
A
- Conception de l’électeur stratège : modèle du vote rationnel en s’appuyant sur le modèle élaboré par A. Downs qui met en relation un électeur capable d’opérer des choix rationnels en fonction de ses préférences et offres politique, évolutive des partis et des candidats.
- Abstention : rationnelle. La probabilité qu’un électeur influence le résultat final et presque nulle (Olson) et qu’il est plus rationnel, a priori, de ne pas voter et d’adopter la stratégie du passager clandestin compte tenu des couts de participation (s’informer, discuter, se rendre aux urnes). Paradoxe du vote d’où prise en compte de motivations comme facteurs idéologiques et symboliques.
6
Q
Une défiance envers le système politique
A
- La classe politique en question : un sentiment de non représentation politique semble se développer parmi les électeurs potentiels. 4 facteurs : incapacité de résoudre le chomage, inégalités, scandales, corruption …
+ Querelles de chefs = éloignement des sujets et problèmes concrets.
Montée de l’individualisme avec dangers perçus par Tocqueville avec un repli sur la sphère privé
- Dégradation de l’image de la politique et brouillage de l’image droite gauche.
7
Q
La montée d’un vote protestataire
A
- Abstention structurelle, abstention politique de JP Charnay. Emane d’individus biens intégrés socialement, intéressés par la politique, informés et attentifs. Refus raisonné qui exprime selon les cas, une hostilité v a v du gouvernement, du régime, scépticisme, rejet de l’Etat…
- Abstention plus conjoncturelle : G. Goguel, liée aux circonstance et enjeux d’un scrutin donné avec une montée du vote protestataire avec des partis “ hors système “, que D. Reynié qualifie de dissidence électorale. Demande d’élécteurs non satisfaits par l’offre politique, mouvement de “ defection” (Hirschman)