Marx et les classiques Flashcards
Marx emprunte des éléments aux classiques
- Exception de Say et Bastiat qu’il classe dans les économistes vulgaires, il s’inspire de Smith Ricardo Malthus et S. de Sismondi et en partie de Mill.
- Préoccupation : dégager des lois de fonctionnement de l’économie capitaliste, les fondements de la valeur des marchandises, détermination des revenus, évolution des revenus, dynamique d’accumulation du capital et probabilité qu’elle soit contrariée par des crises économiques, avenir du capitalisme….
- Ricardo et Smith : distinction entre valeur d’usage et valeur d’échange des marchandises. Prolonge l’analyse de Ricardo et Sismondi en terme de valeur travail qui conduit à mesurer la valeur des marchandises selon la quantité de L qu’elles incorporent. Sismondi fait du travail le fondement unique de la valeur des marchandises, problématique que Marx va adopter.
- 3 grands revenus : rente, profit et salaire.
Baisse tendancielle des taux de profit alors que Ricardo évoque une baisse des profits conduisant à l’état stationnaire. - T Malthus et Sismondi et le problème des débouchés de JB Say. Capitalisme produit une surproduction et hausse du chômage parmi les ouvriers. Sismondi : décalages temporels entre offre et demande et effets cumulatifs. Marx souligne plus nettement que Malthus, les conséquences négatives d’une répartition très inégale des revenus et paupérisation des classes laborieuses.
Différences ?
- Refus de faire des lois universelles avec une approche hypothético déductive. Matérialisme historique, on peut dégager des lois spécifiques aux modes de production qui se succèdent à travers l’histoire des sociétés, sans leur donner un statut de lois désormais indépassables.
- Critique de Malthus et sa loi de surpopulation absolue. Lui parlera d’une surpopulation relative au mode de production capitaliste : l’accumulation du capital conduit à une hausse de la composition organique du capital qui provoque une hausse du chômage parmi les prolétaires.
il reprochait nettement à Ricardo ne pas distinguer le travail de la force de travail. Le prolétaire vend capitaliste sa force de travail et sa rémunération qui s’établit à un niveau qui correspond aux dépenses socialement nécessaire pour assurer son entretien et son renouvellement. La valeur d’usage tout à fait spécifique de la force de travail et sa capacité à fournir plus de travail quand nécessité son entretien, travail qui, seul, et créateurs de valeur. C’est la plus-value, notion que approche Sismondi à travers la notion de mieux value. Cette survaleurs est le résultat d’un travail non rémunéré qui revient aux capitalistes aux dépens du prolétaire qui est exploité.
– À la distinction opérée par les économistes classiques entre capital fixe et capital circulant, il substitue une distinction entre capital constant et capital variable. La poste de la composition organique du capital provoque une baisse tendancielle du taux de profit, liée à une accumulation excessive du capital au détriment du travail vivant, cette baisse du taux de profit constitue selon lui un facteur explicatif majeur des crises économiques qui provoquera, à terme, l’effondrement du capitalisme.
– La baisse du taux de profit ne conduit pas une crise générale mais à l’état stationnaire pour Ricardo. Cela peut être résorbé par le développement des échanges internationaux.