MoyA Flashcards

1
Q

Quel est une des figures de la médecine du Moyen Âge ?

A

Galien de Pergame

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2
Q

D’où provient une bonne part de nos connaissances sur le début de la médecine ?

A

Elles passent par le filtre des écrits de Galien qui a permis une reconstitution de l’histoire de la médecine est une transmission de la médecine hippocratique à travers le temps.

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3
Q

Qu’est-ce qui permet d’introduire la notion de galénisme ?

A

C’est une forme moins fidèle, plus corrompue, comme issue d’un téléphone arabe, une pensée déformée de la VRAIE pensée de Galien et de toute sa complexité est sa richesse philosophique. Au Moyen Âge il y a en effet eu une absence des nuances et des aspects empirique de Galien qui ont été remplacés par du dogme

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4
Q

Et à partir de quand y a-t-il un trou noir dans l’histoire de la médecine et quand est-ce que la lumière revient ?

A

À partir du siècle qui suit la mort de Galien, aux environs du troisième siècle, jusqu’à 350, ou la lumière éclaire un univers différent : avec l’empire romain dans la deuxième capitale est Constantinople et une religion officielle, le christianisme.

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5
Q

Quelles sont les nouveaux genres qui émergent en 350 ?

A

Les résumés, manuels et encyclopédie médicale (avec une mise en forme élégante du savoir et présence du sens pratique) réalisés par des auteurs anonyme ou bien connu

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6
Q

À quoi tient l’hégémonie de Galien

A

A sa prolixité (le fait d’ê trop long)

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7
Q

Combien de titres répertorie la bibliographie de Galien la plus récente ?

A

434 titres

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8
Q
  1. Combien de pages peuvent contenir les œuvres de Galien ?

2. Combien de pages en moyenne écrivait ou dictait Galien ?

A
  1. De 30 à 500 pages

2. En moyenne deux à trois pages par jour pendant 50 ans

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9
Q

Qu’écrit-on sur Galien entre le VIIe et le VIIIe siècle ?

A

De petits résumés, manuels, etc. Toutes les nuances des textes de Galien se perdent dans ces résumés (on peut donc parler de ​galénisme​). On ne retrouve plus la prose littéraire riche (minutie, détails), la mise au point scientifique et philosophique de la pensée de Galien.

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10
Q

Que va-t-on écrire entre le septième et le huitième siècle en lien avec Galien ?

A

Petit résumé, manuel,… Toutes les nuances des textes de Galien se perdent dans ses résumés (on peut donc parler deux). On ne retrouve plus la prose littéraire riche (minutie, détails), la mise au point scientifique et philosophique de la pensée de Galien

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11
Q

Que se passe-t-il pendant 1000 ans concernant Galien?

A

Galliens est une figure très importante mais bien moins connu qu’au XVIe siècle

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12
Q

Que se passe-t-il au XVIe siècle en lien avec Galien ?

A

Il y a un retour au vrai Galien, grâce a une relecture de son œuvre qui crée une révolution, un changement dans la médecine. Par un retour au passé, les médecins se projettent mieux vers le futur

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13
Q

Quelle nouveauté sur le plan institutionnel va apparaître à partir du quatrième Ve siècle ?

A

Les communautés chrétiennes (s’appuyant sur l’idée de charité) vont produire des institutions de différentes tailles : les hôpitaux

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14
Q

Comment est conçu l’hôpital chrétien ?

A

Comme un lieu d’accueil, de miséreux, de mendiants, d’handicapés souffrant de discrimination sociale (la lettre, les fous simplet) ces hôpitaux sont financés grâce au soutien des empereurs romains et des réunions dans différentes régions. Les chrétiens perpétue ainsi la tradition juive de l’hospitalité

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15
Q

Qu’est-ce qui s’exerce dans les premiers hôpitaux ?

A

Dans ces lieux s’exerce la pitié chrétienne plus que des traitements. La frontière était flou entre eux ils sont religieux, le traitement médical et les soins. C’est un 250 que l’église de Rome mis au point l’organisation chargée de répartir les aides

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16
Q

Au départ qui pouvait transformer son habitat ou « hôpital » ?

A

Tous chrétiens. Lors ce que le christianisme sans pause et devient la religion dominante, les institutions plus grande se mettent en place

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17
Q

Que constitue l’hôpital concernant le Moyen Âge et l’époque actuelle ?

A

Un élément de continuité institutionnel entre le Moyen Âge vais pas que actuelle

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18
Q

Comment diffère l’hôpital depuis le IVe et le Ve siècle ?

A

Il a beaucoup changé, mais à c’est à cette époque qu’ on conçoit l’idée de lieu public qui n’appartient à personne, dans lequel les misérables peuvent manger et avoir un toit grâce à la solidarité chrétienne

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19
Q

Quelles sont les autres formes d’accueil aux malades qui se développe grâce a la pelle fait par les chrétiens ?

A

Les accueille dans les parties de la maison de personnes chrétiennes riche pour les malades ou pour la distribution de nourriture. Pendant 1000 1500 ce seront des institutions de soin du corps et de l’âme (on incite les malades à croire au Christ)

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20
Q

Tu veux la légende concernant l’école de Salerne (ville du sud de l’Italie, prêt de Naples) ?

A

Que l’école de Salerne est été fondée par 4 maîtres, en latin, un juif, un arabe et un grec

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21
Q

À quelle intersection se trouvait Salerne ?

A

À l’intersection de plusieurs itinéraires culturels, économiques et politiques, on traduisait principalement des textes arabes mais également grec. Les premiers manuel en latin de l’école de Salerne achèvent l’exploration de la pensée grecque

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22
Q

Quelles sont les années qui marque la renaissance de la dissection anatomique animal dont on avait pas perdu la trace depuis Galien ?

A

Les années 1120, en un temps où l’enseignement de la médecine passait surtout par la technique du commentaire et de l’exposé méticuleux des vues de l’auteur

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23
Q

Quel est le nouveau canon de l’autorité médicale vers la fin du XIe siècle montrant que la médecine en Italie ne se bornait pas pas seulement aux Traductions ?

A

L’ARTICELLA (le petit art de la med, condense tous les domaines médicaux) les Aphorismes et le Pronostic d’Hippo et des traités byzantins.

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24
Q

Qu’attribue-t-on à l’école de Salerne ?

A

L’introduction de la médecine arabe en Europe occidentale. Avec Constantin l’africain, un tunisien de l’abbaye du mont cassin, et dans la deuxième moitié du XIe siècle s’attacha à transmettre au monde latin les inédits la médecine arabe grecque (il était considéré comme un médecin imminent mais il ne faisait que en réalité que du plagiat avec ses Traductions)

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25
Q

Qu’est-ce qui permet à tous les lettrés d’Occident d’accéder à la traduction hippocratique telle que l’avait développé Galien et diffusé les arabes ?

A

Les traductions de Constantin

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26
Q

Que découvre-t-on dans les traductions de Constantin ?

A
  • De nouvelles thérapeutiques (avec le livre sur, les antidotes, avec un succès considérable)
  • Un nouveau vocabulaire technique (latin médical, discussion sur les termes)
  • Une kyrielle de concept inédit, surtout en anatomie et en physiologie
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27
Q

Qu’apportent en plus les livres traduits en latin de Johannitius ?

A

Ils modifient l’assise du discours médical et enseignent à poser un diagnostic et administrer un remède. La santé et la maladie y sont rattachés à six principes fondamentaux, et six choses non naturel (la nature correspond aux organes et aux fuites, l’environnement du malade correspond au nom naturel)

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28
Q

Quelles sont les six principes fondamentaux dans les livres de Johannius ? équilibre entre…

A

–La nourriture et la boisson,
–le sommeil et l’éveil,
–évacuation à la réflexion,
–l’air et le milieu,
–le mouvement (activité provoquant une une transpiration) et le repos,
-Les passions et les émotions, nécessaire à la vie sociale sans tomber dans l’excès

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29
Q

Qu’avait pour conséquence la négligence des choses non naturelles ?

A

Livrer le corps à un état contre nature, la maladie, fruit d’une altération de l’équilibre des humeurs. Au contraire le contrôle des noms naturel, protéger son corps de changement prévisible

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30
Q

De quoi sont responsables les émotions pour certains médecins ?

A

Elles sont responsables de la moitié des pathologies de l’époque.

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31
Q

Quel est le rôle joué par les théories telles que celle de l’équilibre entre les choses non naturelles ou encore les émotions responsables des pathologies ?

A

Jouer un rôle décisif dans la pensée médicale bien qu’après on oublie la personne de Johannitius et l’origine galénique de ses idées

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32
Q

Quelle est la particularité des régimes et des modes de vie recommandés par les auteurs du Moyen Âge et de la renaissance ?

A

Étienne encore compte des six choses dans naturel et les prescriptions délivré aux passions s’inspire des principes établis par Johannitius. Et il importer de modifier son régime alimentaire suivant les saisons

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33
Q

De quoi traite les milliers de concilia dont on a la trace à partir des années 1300 ?

A

De différentes manières, de chacun des six principes et donne la liste des aliments, des repos, des atmosphère, des Rick mode évacuation (émission séminal incluse), des exercices et des émotions susceptibles de préserver ou de restaurer la santé dans l’individu.

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34
Q

Que permettait aux médecins comme aux malades, le cadre établi par Johannitius ?

A

De concevoir des systèmes de soins personnalisés

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35
Q

Quelles sont les deux zoos autres mutations qui accélère le processus d’expansion du savoir médical au Moyen Âge ?

A

L’essor des universités et la multiplication des traductions. 2 phénomènes qui allaient bouleverser les conditions de l’accès au savoir médical des Anciens, sont liés : les idées désormais accessible en latin ne manquent pas d’influencer le contenu dans l’enseignement tandis que l’existence d’une clientèle riche et cultivée encourageait la recherche de traduction nouvelles et meilleures

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36
Q

Quelle est la grande période de création des hôpitaux ?

A

Entre 1200 et 1350.
Elle coïncide avec la création des premières universités, qu’il s’agisse de l’Italie, l’Espagne, de la France de l’Angleterre. Ce n’est qu’en 1348 que fut fondé à Prague la première université de langue allemande

37
Q

De quoi est inséparables les sort de l’hôpital et de l’université ?

A

De l’enrichissement de l’Europe occidentale en un temps où l’expansion urbaine souligne les demandes de services. Certains sont financés par de riches mécènes comme avec les hospices de Beaune.

38
Q

Où allèrent les excédents de richesse de l’Europe ?

A

À toutes sortes d’entreprise nouvelles.

39
Q

À quel moment l’enseignement médical vit le jour ?

A

L’enseignement médical approfondi ne vit pas le jour simplement avec l’avènement des universités car Salerne c’était tailler une solide habitation bien des siècles avant la création de son université ou Studium general (dans la fin du XIIIe siècle)

40
Q

Qu’est-ce qui est permis la création de faculté médicale au Moyen Âge ?

A

Les professeurs tarder à se regrouper en faculté à l’intérieur d’universités, bien que l’enseignement médical était lié aux autres enseignements. Ce n’est qu’après le succès professionnel des facultés de droit et de théologie (avec l’art de la dissertation qui sera transposé dans les études médicales) les ligues médicales suivirent l’exemple pour assurer l’extension de leurs droits et privilèges

41
Q

Comment pouvait-on obtenir un doctorat en médecine ?

A

Seulement si :
On était un homme
Après au moins 10 ans d’études, très souvent d’enseignement
Le diplôme était très onéreux on pouvait décrocher le titre de bacheliers en médecine après avoir achevé ses études de lettres

42
Q

Qu’est-ce qui explique en grande partie la rareté des étudiants en médecine ?

A

Le coût des études.

43
Q

Quel est le nombre d’étudiants ayant un diplôme par ville au Moyen Âge ?

A

Cologne : huit étudiants sur 800 inscrits entre 1395 et 1445
Oxford : un diplôme tous les deux ans, qui était médecin-résident et assurait chargé d’enseignant, au XVe siècle,
Cambridge : de diplôme en 11 ans
En Italie les succès sont aussi rare
Bologne : 75 diplôme de médecin Et on the chirurgien entre 1419 et 1434
Turin : 13 diplôme de 1426 à 1463
L’exception : Padoue qui décernera neuf diplôme de médecine ou de chirurgie sur 93 étudiants en 1450. 16 diplôme en 1436. Les étudiants médecine représentaient 10 % du total

44
Q

Quelles sont les analogie que présentaient l’enseignement de la médecine avec celui qui s’est donnée dans les autres secteurs de l’université au Moyen Âge ?

A

Au cours portant sur les livres au programme, souvent des extraits des Articella ou du Canon d’Avicenne, s’ajoutaient des discussions sur les problèmes généraux, avec de la philosophie aristotélicienne

45
Q

Quel philosophe tous les universitaires avait étudié et en Italie souvent enseigné ?

A

Aristote, dans la philosophie passer pour expliquer la stabilité de l’univers créé, ou la médecine trouver sa place en fonction d’une vision d’ensemble.

46
Q

Pour les aristotélicien, quelle mission avait l’enseignement médical ?

A

Transmettre un savoir tenu pour assuré et véridique par définition puisque, dérivé des principes premiers et enseigné suivant une progression logique qui descendait des causes universelles aux effets spécifiques. Médecine devait être en accord à la fois avec le dogme de l’église catholique et philosophie est logique aristotélicienne. Raison pour laquelle Avicenne était très étudié : il appliquait la philosophie d’Aristote à la médecine.

47
Q

Quelle est la première dissection humaine en public au Moyen Âge ?

A

Elle s’est déroulée en 1315 à Boulogne. Fut réalisé par Mondino de Luzzi.

48
Q

Que recherchaient les professeurs d’anatomie dans la dissection humaine qui fit une timide apparition dans quelques universités à partir de 1315 ?

A

Plus une confirmation visuelle ou tactile de ce qu’on disait les traités de philosophie naturelle et les théories thérapeutiques que des révélations sur le corps humain

49
Q

Comment est considéré l’anatomie au Moyen Âge ?

A

Comme une véritable technique, c’est un art Qui se faisait soit sur la place publique et (pour montrer la perfection divine) soit dans les amphithéâtres de médecine (confirmation visuelle d’avis ça nous décalions) qui ne changent pas le regard médical mais permet de perfectionner le geste (avec l’incision du bas ventre)

50
Q

À partir de quel siècle l’enseignement de l’anatomie à partir du corps humain se banalise ?

A

À partir du milieu du XVIe siècle et ainsi ce n’est qu’à Padoue que les médecins passent obligatoirement par la dissection lors de leur formation

51
Q

Par qui était toujours réalisée la dissection au Moyen Âge ?

A

Par un chirurgien ou barbier, Un métier manuel, considéré comme inférieurs aux médecins, qui se tenait éloigné du corps, du sang, des entrailles et avait une meilleure dextérité au couteau tandis que les médecins avaient une meilleure dextérité à tourner la page d’un livre

52
Q

De quoi disposait le jeune diplômé ?

A

D’un savoir qui, au-delà les corps à soigner, ramenait aux irréfutables principes premiers et à un échafaudage doctrinal étayée par des syllogismes et fondé sur des principes théologiques. L’univers médico- philosophique de Galien et d’Avicenne ne contredisait pas celui des grands théologiens férus de médecine comme Albert le Grand (XIIIe)

53
Q

Comment prétendait guérir le diplômé au Moyen Âge ?

A

En comprenant la constitution individuelle de son patient et les voix de sa transformation.

54
Q

Que devait apprendre le diplômé avant de formuler un diagnostique et de préconiser des remèdes ?

A

Il lui fallait apprendre à connaître le malade, son pouls, ses excréments, ses urines et son histoire, souvent corroborée par des correspondances l’antenne ou par les témoignages de parents ou d’amis

55
Q

Que révèlait la complexité des remèdes choisis par le diplômé, la finesse de leur mélange ou de leur dosage ?

A

La précision de son diagnostique et la profondeur de l’intelligence qu’il savait apporter aux mécanismes secrets d’un univers essentiellement qualitatif. Plus ses recommandations été précises, moins on doutait de sa compétence.

56
Q

Quelles matières étaient indispensables au médecin du Moyen Âge ?

A

Les mathématiques (dans les faculté de lettres, cela inclut est la compréhension des phénomènes célestes, l’astronomie et l’astrologie). Le médecin les trouvant fort utiles, consultait souvent au cours de sa visite de diagramme permettant de calculer la position des astres et leur relations au corps et aux infections du malade

57
Q

Comment était considéré l’astrologie médical ?

A

Elle était considéré comme une discipline séculaire.

58
Q

Qu’est-ce qui permettait de prévoir les maladies au Moyen Âge ?

A

Le calcul mathématique des périodes, des saisons et des jours critique, la connaissance de leur évolution faisait partie intégrante du corpus d’Hippocrate

59
Q

De quelles origines étaient les médecins-astronomes qui ont développé cette «science » divulguée par d’innombrables traités médiévaux ?

A

Grecs et surtout arabes

60
Q

Quels étaient les différentes formes que prenait l’astronomie médical selon les personnes ?

A

Pour certains, elle impliquait des calculs mathématiques très complexes sur les relations entre les planètes et passait par la manipulation de tables astrologiques.
D’autres se contentaient de consulter des guides qui donnaient une représentation visuelle commode des humeurs, des parties du corps et des maladies placées sous l’influence des planètes ou du zodiaque

61
Q

Que faisait la théorie des choses non naturelles, du régime, complétée par les médicaments (pharmacopée) et parfois la chirurgie ?

A

La principale ressource thérapeutique du médecin

62
Q

Quel type de traité la plupart des médecins instruits possédaient-t-ils au Moyen Âge ?

A

Un traité de pharmacologie, comme de De Materia Medica Dioscoride au premier siècle

63
Q

Dans quelle ville du Moyen Âge, on prend l’habitude de décerner aux droguistes le titre d’apothicaires («gardiens de réserve»), étant à la base un lieu où l’on conserve des matières médicinales quelles soient animales, végétales ou des minerais ?

A

À Venise, La plus grande ville commerçante du Moyen Âge

64
Q

De quel produit, Venise, la plus grande ville commerçante du Moyen Âge regorgeait-elle ?

A

De provisions (apothekai) Et de drogue rapporté de Byzance et d’islam

65
Q

À partir de quelle année les relations entre les apothicaire et leurs clients, jusque-là excellent, commencent à se dégrader ?

A

À partir de 1271, les conflits se multiplièrent, les universités ayant décidées de les soumettre à un contrôle annuel et d’imposer l’usage d’un antidotaire conforme à leurs exigences

66
Q

En quoi la relation entre médecins et chirurgiens se révèle est encore plus épineuse ?

A

Les chirurgiens opposaient fréquemment leur altruisme et leur efficacité aux prétentions, aux arguties et aux honoraires inconsidérés de ceux qui se considéraient comme leurs supérieurs

67
Q

Comment la fin du Moyen Âge est perçu par certains historiens ?

A

Comme une des périodes les plus fastes de l’histoire de la chirurgie, enfin traitée en branche indépendante et respectée de l’art médical. À partir de 1270, les traités de chirurgie témoignent d’une complexité inhabituelle et consacre de long développements à de nouvelles procédures d’intervention dont on admire l’efficacité

68
Q

À quoi la prétendue supériorité de la chirurgie sur la médecine à l’époque médiévale tient-t-elle ?

A

Elle tient peut-être au fait que les éléments de preuve favorise une des parties, les résultats d’une intervention sont aisément constatables. Alors qu’en médecine au contraire, les doutes subsiste toujours sur l’originalité du diagnostic et l’efficacité du traitement, même lorsque le patient survie de longues années.

69
Q

À quoi servent les purgatif et diuréthiques dont usaient et abusaient les médecins au Moyen Âge ?

A

Ils ne servaient pas à grand-chose, mais ils présentaient l’avantage d’avoir des effets si rapides et si évidents que les patients se tournaient avec reconnaissance vers ceux qui les avaient prescrits

70
Q

Que nous évoque les différentes douleurs des personnes qui avait subi des traitements qui ne les avaient pas aidé ?

A

On frémis à l’idée que certains malades subissait des traitements, qui entraîner des blessures avis, ou qui était enchaîné est cloué au banc pour que je charge en plus manier c’est couteau.

71
Q

Quelles sont les blessures selon les chirurgiens au Moyen Âge qui guérissent le mieux ?

A

Les blessures d’où s’écoule un pus blanc, pure et inodore plutôt qu’un pus séreux et malodorant. Et les chirurgiens conclurent qu’il fallait en provoquer l’écoulement chaque fois que possible

72
Q

Quelle fossé intellectuelle existe-t-il entre les chirurgiens et médecins du Moyen Âge ?

A

Un fossé moins profond qu’on ne le dit.

73
Q

Comment était considéré la chirurgie en Europe ?

A

La chirurgie figurait rarement dans les cursus universitaires, sauf en Italie. Un grand chirurgien italien appris avec stupeur qu’en France, il serait traité en vulgaire barbier. Dans le nord de l’Europe, de chirurgie était constituée en corporation, l’apprentissage des examens étaient assurés par les compagnons

74
Q

Quel exemple offre Paris concernant la médecine au Moyen Âge ?

A

Elle offre un bel exemple de rivalité triangulaire.

75
Q

quels groupes avaient constitué leur propre corporation en médecine au Moyen Âge ?

A

Les médecins de faculté, les chirurgiens du collège de Saint Côme et les chirurgiens-barbiers. Les relations entre les deux premières, amicales jusqu’en 1350, se dégradèrent très vite

76
Q

Que déplore en 1499, le chirurgien concernant les cours de médecine ?

A

Il déplore que les cours ne leur soit pas donné en latin mais en français, Et c’est indigne de la présence de barbier dans les amphithéâtres dissection.

77
Q

Qu’est-ce qui explique les rivalités qui naissent à partir de 1350- 1499 ?

A

L’accroissement des richesses, l’augmentation du nombre des médecins et la multiplication des formations médicales.

78
Q

Que vit naître le XIIe siècle ?

A

Une nouvelle chirurgie est une nouvelle médecine.

79
Q

Quels groupes étaient socialement et intellectuellement, plus proche les uns des autres que les membres de l’immense armée des barbiers et des charlatans ?

A

Les grands médecins et les grands chirurgiens de Londres ou de Paris

80
Q

Que marque la fin du Moyen Âge ?

A

La médicalisation de la société européenne

81
Q

Que fallait-il faire en l’an 1000 pour trouver un médecin ?

A

Il fallait se rendre à la cour ou dans un monastère

82
Q

Vers quelle année les médecins se trouvaient dans toutes les zones urbanisées d’Europe occidental ?

A

Vers 1500, même s’il devait faire face la rivalité d’autres praticiens organisés, chirurgiens, chirurgiens- barbiers ou apothicaires.

83
Q

Que représente les conflits liés à l’établissement d’une hiérarchie professionnelle au Moyen Âge ?

A

Elle ne représente qu’un aspect de cette évolution. En effet l’essor de la médecine, au sens large, la mena à réagir des secteurs de vie de plus en plus important.

84
Q

Comment agissent les magistrats, les sages femmes et les agents sanitaires lors de l’essor de la médecine du Moyen Âge ?

A
  • Les magistrats attendent les résultats d’autopsie souvent pratiqués sous l’œil attentif d’un professeur de médecine.
  • Les sages-femmes se joignirent aux matrones pour prononcer un verdict en matière d’impuissance et de défloration
  • Des agents sanitaires venaient dire aux citadins où déposer leurs ordures
85
Q

Quelle est la place de l’Eglise à la fin du Moyen Âge ?

A

–Ses réponses à la maladie à la souffrance passe au second plan
–le sens du miracle subsiste mais on commence à qualifier certaines de ses méthodes de magie superstitieuse
–le rôle du prêtre se limite bientôt aux aspects matériels caritatives des soins aux malades (Les professionnels de santé se chargent du vrai traitement)

86
Q

Comment évolue la croyance à l’utilité de la médecine et la chirurgie ?

A

Elle ne cesse de gagner du terrain
Le début du Moyen Âge montre l’existence d’une diversité des approches à l’égard de la santé, mais à la fin du Moyen Âge, dans certaines régions l’existence d’une hiérarchie entre soignant s’est imposée

87
Q

Que se passe-t-il à la fin du Moyen Âge concernant les médecins et les charlatans ?

A

Des barrières se dresse peut un peu entre le professionnel et le profane, j’ai rangé le barbier, le docteur est le charlatan

88
Q

Comment la médecine médiévale avait conquis ou retrouvé son emprise sur la vie quotidienne ?

A

La médecine est défini et organisé par la loi, de la naissance à la mort, des morts de la sache femme habilité jusqu’au lit d’hôpital on rendait lame, et parfois jusqu’à la table de dissection publique

89
Q

Malgré le faite que les idées fondamentales de la tradition médicale de l’Occident ont leur source dans l’Antiquité classique, que situe-t-on au Moyen Âge ?

A

Les origines de l’institution médicale