MedyXix Flashcards
Quels sont les deux techniques qui révolutionnent la chirurgie du XIXè s ?
anesthésie et antisepsie
En quoi la médecine s’intéresse au XIX è s à des objets nouveaux ?
Elle prend par ex en charge des groupes sociaux de manière préventive
Quels sont les personnes qui ont marqué le XIXè siècle ?
Louis Pasteur et Claude Bernard
Quel est le gaz anesthésiant utilisé par les dentistes pour les extractions dentaires dans les années 1840 ?
notamment l’éther fait preuve d’efficacité lors d’un acte chirurgical public en 1846
De nombreuses autres techniques se répandent rapidement après l’éther, comme l’utilisation du chloroforme pour les accouchements. Comment ces accouchements sont-ils rendus populaires ?
suite à l’accouchement de la reine Victoria sous anesthésie
Sous quelle influence le chirurgien britanniqueJoseph Lister dans les années 1860 fait l’hypothèse que la putréfaction des chairs est due à des germes et qu’on peut l’endiguer en appliquant des solutions antiseptiques sur les mains des opérateurs et sur le matériel chirurgical, à une époque où l’on opère sans gants et où le matériel stérile n’existe pas ?
sous l’influence des travaux de Pasteur et de la théorie de germes
Quelle conséquence a l’application des solutions antiseptiques sur les mains des opérateurs et sur le matériel chirurgical dans les années 1860 ?
Cette méthode divise par 3 la mortalité post-opératoire
Dans quel but après l’application des solutions antiseptiques, des gants en caoutchouc sont utilisés par les chirurgiens aux Etats-Unis à la fin du XIXè s ?
- pour la propreté
- pour protéger les mains des soignants contre la causticité de ces produits
- pour assurer une antisepsie plus complète
2 tableaux représentants,
1)une opération avec anesthésiant et 2)une sans
A quelle époque ?
1) après le XIXè s, et après que ce soit répandue l’anesthésie dans les alles opératoires
2) avant le XIXè s
2 tableaux représentants,
1)une opération avec anesthésiant et 2)une sans
Quelle illustration de l’anesthésie ?
1) L’anesthésie apaise les souffrances du malade et calme dans la salle opératoire.
2) sans anesthésiant, le patient subit des souffrances inimaginables, se débat, et une dizaine de personnes sont nécessaires pour le maintenir.
2 tableaux représentants,
1)une opération avec anesthésiant et 2)une sans
Organisation de la salle opératoire et des moyens pour l’opération
1) meilleure organisation de la salle opératoire avec l’apparition de petites tables pour poser les outils à côté de la table principale. Les chirurgiens portent desgants ou du moins utilisent des produits antiseptiques.
2) contraire de la photo 1)
Donc apport scientifique important du XIXème siècle à la chirurgie.
Quels sont les principaux instruments qui voient le jour ou sont perfectionnés au cours du XIXè s ?
- thermomètre (qui est amélioré)
- appareils pour prendre la pression artérielle
- pour inspecter les oreilles (otoscope)
- pour inspecter les yeux (ophtalmoscope)
- pour explorer les cavités du corps humain(endoscopes)
Que fait-on lors de nouveaux examens biologiques mis en place au XIXè s?
on peut mesurer la glycémie, compter le nombre de cellules dans le sang, mesurer l’urée (reflet de la fonction rénale). On recherche des bactéries dans les urines, le liquide céphalo-rachidien ou encore le sang.
Qui découvre les rayons X à la fin du XIXè s ?
Wilhelm Röntgen (certains médecins imaginent immédiatement leurs applications diagnostiques potentielles)
Quelle est la méthode grâce à laquelle se transforme en profondeur la manière dont on étudie les maladies au XIXème siècle ?
méthode anatomo-clinique qui se développe sur tous les continents notamment à Londres, Vienne et surtout Paris
En quoi consiste la méthode anatomo-clinique au XIXè s?
- la clinique (examen au lit du malade)
- les lésions anatomiques (dissection à la recherche de lésions d’organes ou de tissus)
- Les symptômes
- Les syndromes
qu’est-ce que la clinique au XIXè s ?
du latin « être couché », signifie l’observation au lit du malade. Elle consiste à recueillir les symptômes du malade c’est-à-dire ce dont il se plaint
Qu’est-ce que les signes cliniques ?
les observations objectives que le médecin effectue, souvent à l’aide d’outils (comme un souffle au cœur, qui est un bruit pathologique du cœur, ou une malformation de la rétine).
Différence entre symptôme et syndrome (pareil que pour syndrome et lésions d’organes)
Certains signes cliniques et symptômes sont souvent associées. On les regroupe alors en syndromes
Que nécessite la méthode anatomo-clinique au XIXè s, en plus d’une bonne observation du patient de son vivant,quand il décède ?
réaliser une dissection tout aussi soigneuse
Quel médecin et chirurgien français résume la méthode anatomo-clinique en disant qu’il faut deviner pendant la vie quelle altération on trouvera chez un patient après la mort au XIXè s?
Broussais
Quels sont les facteurs qui permettent à la méthode anatomo-clinique de se développer au XIXè s ?
La Révolution français et la transformation des hôpitaux
Qu’est-ce qui abolit la distinction sociale entre les chirurgiens et les médecins à la fin du XVIIIème siècle ?
la Révolution française
En quoi la Révolution française joue un rôle important dans le dvpt de la méthode anatomo-clinique ?
elle permet le rapprochement entre les connaissances cliniques des médecins (qui observent les signes externes des maladies) et les connaissances anatomiques des chirurgiens (qui explorent le corps de l’intérieur). Par ailleurs, elle met fin à la distinction sociale entre les chirurgiens et les médecins.
Quelle était la fonction principale des hôpitaux avant le XIXè s ?
accueillir les indigents (pauvres)
Quelle est la transformation des hôpitaux contribuant au dvpt de la méthode anatomo-cliniqueau début du XIXè s ?
Ils deviennent des lieux de savoir et d’enseignement à partir du début du XIXème siècle.
De quel siècle l’art de l’observation minutieuse des malades est spécifique ?
elle n’est pas spécifique du XIXè s. La clinique est une pratique qui remonte à l’antiquité et notamment le corpus hippocratique avec une sémiologie (étude des signes qui accompagnent les maladies) très développée. Certains signes cliniques célèbres, comme le faciès hippocratique (aspect du visage d’une personne sur le point de mourir) ou l’hippocratisme digital, viennent de l’Antiquité.
Quelles sont les méthodes témoignant de l’affinement de la sémiologie médicale et du perfectionnement des gestes cliniques au XIXè s ?
méthodes de percussion (on tape le corps avec les doigts à différents endroits pour rechercher des bruit anormaux) et d’auscultation. Alors que avant le XIXème siècle les médecins auscultent (écoutent l’intérieur du corps à la recherche de bruits anormaux du cœur, de la respiration, etc) en posant l’oreille directement sur la partie du malade : c’est l’auscultation immédiate
Que permet le stéthoscope, outil développé au XIXè s par Laennec ?
une auscultation « médiée ».
(Le stéthoscope à deux oreilles apparaît aux Etats-Unis en 1950)
Sur quelle nvlle conception de la maladie la méthode anatomo-clinique repose-t-elle au XIXè s ?
Sur celle qui s’éloigne de la théorie holiste des humeurs pour devenir davantagelocalisatrice etanatomique. La maladie n’est pas due à un déséquilibre mais à une lésion des organes.
En quelle année rencontre-t-on déjà l’idée selon laquelle les maladies sont des lésions d’organes ?
Au XVIIIè s avec Giovanni Battista Morgagni, mais c’est à partir du XIXème siècle que cette conception prend son essor et devient majoritaire.
Par qui, vers 1800, est reprise, l’idée selon laquelle les maladies sont des lésions d’organes ?
Xavier Bichat
Comment Xavier Bichat pousse-t-il, l’idée selon laquelle les maladies sont des lésions d’organes ?
il s’intéresse aux tissus qui composent les organes : il distingue par exemple les trois tuniques différentes qui forment le cœur et assigne des processus pathologiques spécifiques à chacune d’entre elles. Chaque tissu qui compose le cœur peut être affecté de maladies bien particulières