Module 9 - Théories sociales-cognitives Flashcards

1
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques de la théorie sociocognitive?

A
  • La théorie met l’accent sur :
    oLa personne en tant qu’agent actif
    oLes origines sociales du comportement
    oLes processus cognitifs
    oLes tendances comportementales et la variabilité du comportement
    oL’apprentissage de modèles complexes de comportement sans récompense à la clé
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Que reprochent les socio-cognitivistes aux psychanalystes, à la théorie des traits, à la psychologie évolutionniste et aux béhavioristes? Que pensent-ils plutôt?

A
  • Les sociocognitivistes reprochent aux psychanalystes d’accorder trop d’importance aux motivations inconscientes et à l’influence des expériences vécues dans la petite enfance. Les sociocognitivistes s’intéressent plus à la réflexion consciente sur soi et font valoir que les processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais toute la vie.
  • Les sociocognitivistes remettent aussi en question la prémisse sur laquelle repose la théorie des traits de personnalité, à savoir qu’on peut rendre compte de la personnalité par des tendances globales moyennes (c-a-d par le résultat moyen au test des traits). À leurs yeux, les comportements habituels et la variabilité dans le comportement révèlent la personnalité encore bien davantage. Variabilité = indices de la structure de la personnalité.
  • Les sociocognitivistes contestent aussi l’adéquation de la psychologie évolutionniste. Comment une perspective évolutionniste peut-elle expliquer les modifications importantes qu’a connues la vie sociale humaine d’une période historique à une autre?
  • Aussi, les sociocognitivistes rejettent l’argument béhavioriste voulant que les stimuli environnementaux déterminent le comportement. Les gens sont capables de maîtrise de soi. Leurs aptitudes cognitives leur permettent aussi d’apprendre de nouveaux modèles de comportement par l’observation, ou le modelage, même en l’absence de renforcement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les 3 propriétés psychologiques uniques des personnes

A
  • La personne formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage
  • La personne contemple non seulement les circonstances du moment, mais aussi des événements passés en plus d’envisager d’hypothétiques événements futurs
  • La personne pratique l’introspection et analyse des propres réflexions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nommez les 4 concepts structuraux auxquels s’intéressent les socio-cognitivistes?

A
  • Les compétences et habiletés
  • Les croyances et les attentes
  • Les normes de comportement
  • Les objectifs personnels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Expliquez la façon dont les sociaux-cognitifs voient les compétences. Quelles sont les deux implications des compétences?

A
  • Les différences entre des personnes que nous observons ne s’expliquent pas forcément par des émotions ou des pulsions différentes, comme d’autres théories l’ont affirmé. La théorie sociocognitiviste pose plutôt que ces différences reflètent des variations dans l’aptitude des personnes à accomplir différentes actions. Ex, certaines personnes se comportent de façon réservée parce qu’elles sont dépourvues des habiletés sociales nécessaires pour accomplir des actions, qui, pour être socialement efficaces, commandent de l’extraversion.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Résumez la notion d’attente selon l’idée sociocognitive.

A

-Les anticipations ou prédications quant aux résultats attendus par l’individu dans des situations précises.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Expliquez le sentiment d’efficacité personnelle.

A

-Perception qu’ont les gens de leur propre capacité d’action (aptitude à composer) dans des situations à venir. Influe sur de nombreux types de comportements nécessaires à la réalisation humaine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En quoi le sentiment d’efficacité personnelle se distingue de l’estime de soi?

A
  • Estime de soi = évaluation globale que fait la personne de sa valeur personnelle
  • Sentiment d’efficacité personnelle = évaluation que fait la personne de ce qu’elle peut accomplir dans un contexte donné.
  • Les 2 concepts se distinguent donc à deux égards :
    o Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas une variable globale, il varie souvent d’une situation à une autre.
    o Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas un sentiment abstrait de sa valeur personnelle, mais un jugement sur sa capacité à accomplir quelque chose.
    o Ex je peux avoir une bonne estime de moi mais ne pas avoir confiance en mes capacités de réussir mon examen (donc pas bon sentiment d’efficacité personnelle)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Distinguez les attentes relatives à l’efficacité personnelle et les attentes relatives aux résultats. Lesquelles pèsent le plus lourd dans le choix d’un comportement?

A
  • Les attentes relatives aux résultats se définissent comme la croyance relative aux récompenses et punitions qu’entraînera une action donnée. Le sentiment d’efficacité personnelle se définit comme la croyance relative à la capacité de la personne à faire l’action. Ex je m’en vais étudier en génie électrique car je pense que ca m’amènera beaucoup de récompenses. Par contre, je pourrais penser que je n’ai pas ce qu’il faut pour étudier en génie électrique. Mes attentes relatives à mon sentiment d’efficacité personnelles seraient donc faibles. Attentes efficacité personnelles sont plus puissantes que attentes relatives aux résultats. Si je ne me crois pas capable, les récompenses ne m’importent probablement peu.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que la recherche microanalytique?

A
  • Stratégie d’évaluation qui consiste à prendre des mesures détaillées du sentiment d’efficacité personnelle de la personne avant qu’elle n’accomplisse une action dans des situations particulières. Parvient à saisir les caractéristiques psychologiques de la personne.
  • Stratégie de Bandura pour évaluer le sentiment d’efficacité personnelle en fonction de jugements relatifs à des situations précises plutôt que de jugements globaux.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel lien peut-on faire entre le sentiment d’efficacité personnelle et le rendement?

A

Quand on se croit moins capable on est moins motivé et moins persévérant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment le sentiment d’efficacité personnelle influe sur la manière dont les gens composent avec les déceptions et le stress dans la poursuite de leurs objectifs?

A
  • La recherche laisse généralement penser que le sentiment de maîtrise sur les événements facilite le fonctionnement humain. Le sentiment d’efficacité personnelle participe à un tel sentiment de maîtrise.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels effets le sentiment d’efficacité personnelle peut entraîner sur l’expérience et l’action?

A
  • La sélection : Le sentiment d’efficacité personnelle agit sur le choix d’objectifs personnels (les personnes qui ont un sentiment aigu d’efficacité personnelle se fixent des objectifs plus stimulants et plus difficiles à atteindre que celles chez qui ce sentiment est faible).
  • L’effort, la persévérance et le rendement : Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle déploient plus d’efforts, persévèrent et donnent un meilleur rendement que celles chez qui ce sentiment est faible.
  • L’affectivité : Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle entreprennent les choses de façon plus positive (elles sont moins anxieuses ou déprimées) que celles qui doutent de leur efficacité personnelle.
  • La capacité d’adaptation : Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle composent mieux avec le stress et les déceptions que celles qui présentent un faible sentiment d’efficacité personnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce qu’un objectif?

A
  • L’aptitude d’une personne à imaginer l’avenir amène objectifs. Nourrissent la capacité de maîtrise de soi. Nous guident dans l’établissement de priorités et nous aident à choisir parmi plusieurs situations. Permettent de transcender les influences du moment et d’organiser notre conduite sur de longues périodes. Hiérarchie des objectifs. Objectifs se distinguent selon leur signification subjective. Objectifs sont liés aux attentes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Expliquez ce que les sociaux-cognitifs entendent par normes d’évaluation?

A
  • 4e structure de la personnalité selon la théorie sociocognitive. Une norme interne est un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d’une personne, d’une chose ou d’un événement. L’étude des normes d’évaluation concerne donc les moyens par lesquels les gens définissent des critères pour évaluer des événements et l’influence qu’exercent ces évaluations sur leurs émotions et leurs actions.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Que sont les réactions d’autoévaluation?

A
  • Nous évaluons nos propres actions puis réagissons par une émotion de satisfaction ou d’insatisfaction envers nous-mêmes à la lumière de cette autoévaluation. Ces réactions émotives constituent de l’autorenforcement et sont nécessaires au maintien du comportement sur de longues périodes, particulièrement en l’absence de renforcement extérieur.
17
Q

En quoi la notion de normes d’évaluation diffère de la vision des behavioristes?

A
  • Dans une expérience béhavioriste, l’expérimentateur détermine les normes d’évaluation. Il fixe le nombre de fois qu’un rat devra actionner un levier avant de recevoir un renforcement. Selon les théoriciens sociocognitivistes, ce type d’expérience occulte une réalité fondamentale de la vie humaine, dans la mesure où les normes d’évaluation ne sont pas toujours fixées par un agent extérieur. L’individu fixe ses propres normes d’évaluation. Les gens évaluent leur comportement selon leurs propres principes moraux. Le comportement de tous les jours est donc assujetti à ce système psychique interne et non à des forces extérieures, comme l’affirment les béhavioristes.
18
Q

Comment les 4 structures sociocognitives fonctionnent chez une personne?

A
  • (croyances et attentes, objectifs, normes d’évaluation, compétences et habiletés)
  • Ces structures doivent être comprises comme des niveaux de pensée distincts. Chacune de ces structures est un sous-système cognitif du système de personnalité général. Selon la théorie, les connaissances relatives à la nature actuelle du monde (croyances), aux prétentions individuelles pour l’avenir (objectifs) et à l’état normal des choses (normes) jouent des rôles distincts dans le fonctionnement de la personnalité et devraient donc être considérées comme des structures distinctes de la personnalité. De même, les connaissances déclaratives et procédurales, qui permettent d’agir de manière intelligente et habile (compétences), sont vu comme étant distinctes, sur le plan psychologique, des croyances, des objectifs et des normes d’évaluation, et donc comme une structure distincte de la personnalité.
19
Q

Expliquez le déterminisme réciproque. Comment fonctionne ce principe

A
  • Influence mutuelle de deux ou plusieurs variables; dans la théorie sociocognitive, principe causal fondamental selon lequel des facteurs personnels, environnementaux et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres.
20
Q

Qu’est-ce que le modelage?

A
  • Les gens peuvent apprendre simplement en observant le comportement d’autrui. La personne observée est le modèle. Les gens apprennent les règles générales du comportement en observant autrui. Ces règles leur permettent ensuite de générer une variété de comportements. Pas comme imitation qui est reproduction fidèle d’un modèle de réponses.
21
Q

Expliquez le concept de conditionnement vicariant.

A
  • Processus d’apprentissage de réactions émotives par l’observation de celles d’autrui existe chez les humains comme chez les animaux. Ex voir ses parents avoir peur des araignées = j’apprends à avoir peur des araignées.
22
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation?

A
  • Terme général qui désigne les processus associés à la motivation personnelle. Ce terme renvoie à la capacité de l’individu à se motiver en se fixant des objectifs personnels, en planifiant des stratégies et en évaluant et modifiant son comportement. L’autorégulation est ce qui permet non seulement de fixer des objectifs, mais aussi d’éviter les distractions externes et les pulsions émotives qui pourraient nuire à la poursuite de ces objectifs.
23
Q

Quel lien entre la motivation et l’efficacité personnelle en termes de quantité et de qualité de la motivation?

A
  • Que les objectifs ont un pouvoir de motivation par le truchement des réactions d’autoévaluation et du sentiment d’efficacité personnelle.
  • Si quelqu’un veut devenir vedette de cinéma, les gens ne trouveront pas la motivation pour choisir cette voie s’ils ne croient pas avoir le talent nécessaire. À défaut d’un tel sentiment d’efficacité personnelle, la carrière dans le cinéma demeurera un fantasme plutôt qu’un objectif qui pousse à l’action.
24
Q

Qu’est-ce que la gratification différée?

A

Lorsque la maîtrise de soi consiste à renoncer à une bonne chose maintenant pour obtenir mieux plus tard (par exemple renoncer à une deuxième pointe de tarte maintenant pour avoir une plus belle taille l’été venu).

25
Q

Quelle est l’idée de base de la théorie sociocognitive?

A
  • Les croyances, objectifs et normes, ainsi que les compétences requises pour émettre certains comportements précis – contribuent au caractère unique et à la cohésion de notre personnalité. Autrement dit, ces cognitions sociales expliquent la constance et la cohérence des modes personnels récurrents sur les plans émotif et comportemental.
26
Q

Expliquez et distinguez les schémas et les schémas de soi.

A
  • Schéma : Structures mentales préexistantes dans notre esprit. Nous comprenons les nouvelles expériences en les interprétant à l’aide d’idées préexistantes dans notre esprit. Structures de connaissance que nous utilisons pour mettre de l’ordre dans ce qui serait autrement un fouillis chaotique de stimuli. Ex musique = plein de bruits d’instruments chaotiques mais qui grâce à nos schémas mentaux sortent bien ensemble. Structure cognitive qui guide le traitement de l’information.
  • Schéma de soi : Bon nombre de nos schémas les plus importants portent sur nous-mêmes. Le soi est un concept ou une catégorie semblable aux autres concepts ou catégories, et les individus font des généralisations cognitives sur le soi comme ils le font pour tout le reste. À travers les interactions avec le monde social, nous construisons des structures de savoir d’ordre général à propos de nous-mêmes. Ces éléments de connaissance sur nous-mêmes guident et organisent le traitement de l’information chaque fois qu’une nouvelle situation se présente à nous.
27
Q

Définissez le soi en opération.

A
  • Sous-ensemble du concept de soi qui se trouve dans la mémoire à court terme à un moment précis; concept théorique selon lequel différentes circonstances sociales peuvent activer différents aspects du concept de soi.
28
Q

Quelle est la différence entre un objectif d’apprentissage et un objectif de performance? Quel type d’objectif peut créer une anxiété de performance?

A
  • Objectif d’apprentissage : objectif axé sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée.
  • Objectif de performance : objectif axé sur l’impression laissée auprès de ceux susceptibles de vous évaluer.
  • Les objectifs de performance créent une structure de pensée et d’émotions communément appelé anxiété devant les tests ou anxiété de performance.
29
Q

Quel lien peut-on établir entre le fait de se fixer des objectifs et le cerveau?

A

2 régions du cerveau sont plus actives lorsque les participants pensent à leurs objectifs personnels que lorsqu’ils pensent à des activités futures qui ne sont pas des objectifs personnels pour eux.

30
Q

Expliquez le concept d’écart avec le soi.

A
  • Disparités entre les croyances sur les attributs psychologiques présents (le soi actuel) et les attributs désirés qui correspondent à des normes idéales.
  • Les individus ressentent des émotions négatives lorsqu’ils détectent un écart entre la façon dont les choses se déroulent pour eux- le soi actuel – et une norme personnelle. Ces écarts avec le soi constituent des mécanismes cognitifs qui contribuent à l’expérience émotionnelle.
31
Q

Quels sont les 6 postulats communs des différentes approches?

A
    1. Les cognitions (attributions, croyances, attentes et souvenirs relatifs à soi ou à autrui) déterminent les émotions et les comportements de manière cruciale ; par conséquent, on doit s’intéresser à ce que les gens pensent et disent d’eux-mêmes.
    1. Sans pour autant nier l’importance de certaines attentes et croyances généralisées, on s’intéresse surtout aux cognitions spécifiques liées à certaines situations ou catégories de situations.
    1. La psychopathologie est conçue comme résultant de cognitions inadaptées ou fausses, ou encore de distorsions cognitives, qui concernent le soi, les autres et les événements; les diverses formes de troubles découlent de différentes cognitions ou de différentes façons de traiter l’information.
    1. Les cognitions erronées ou inadaptées occasionnent des émotions et des comportements problématiques qui engendrent à leur tour des cognitions problématiques; il peut ainsi s’instaurer un cercle vicieux où la personne agit de manière à confirmer et à conserver ses distorsions cognitives et ses croyances erronées.
    1. La thérapie cognitive suppose que thérapeute et client travaillent en collaboration afin de déterminer quelles sont les cognitions erronées ou inadaptées qui engendrent des difficultés, puis de les remplacer par des cognitions plus réalistes et plus adaptatives. L’approche thérapeutique tend à être active, structurée et axée sur le présent.
    1. Contrairement à d’autres approches, les approches cognitives ne considèrent pas l’inconscient comme un facteur important, sauf dans la mesure où les clients peuvent ne pas être conscients de leurs façons habituelles de penser à eux-mêmes et à la vie. De plus, ces approches mettent l’accent sur la modification de cognitions spécifiques problématiques plutôt que sur la modification globale de la personnalité.
32
Q

Comment explique-t-on la psychopathologie dans une approche sociale-cognitive? Quel est le lien avec le sentiment d’efficacité?

A
  • Le comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel. Les réponses inadaptées peuvent avoir été apprises par expériences directes ou par observation, c-à-d parce que des modèles inadéquats ou ‘pathologiques’ ont été proposés. Selon Bandura, le fait que les parents offrent des modèles de comportement inadaptés constitue souvent un facteur causal important dans l’apparition d’un trouble mental. Une fois les comportements observés, il est probable que leur maintien soit attribuable au renforcement direct et vicariant.
  • Les processus cognitifs peuvent également jouer un rôle dans les troubles mentaux lorsqu’ils donnent lieu à des autoévaluations dysfonctionnelles, et en particulier à un faible sentiment d’autoefficacité ou à un sentiment d’inefficacité.
33
Q

Expliquez le lien entre le sentiment d’autoefficacité et la santé.

A
  • Le fait de ressentir un faible sentiment d’autoefficacité par rapport à une menace éventuelle déclenche une forte anxiété. C’est le sentiment d’être incapable de s’adapter à une situation, et non la situation elle-même, qui crée l’anxiété.
  • Le sentiment d’inefficacité par rapport à l’obtention de résultats satisfaisants entraîne la dépression, celle-ci représentant alors la réponse à l’incapacité perçue d’atteindre les résultats satisfaisants désirés. Mais les personnes dépressives ont souvent normes trop élevées.
  • Entretenir un fort sentiment d’autoefficacité est bon pour la santé et le contraire est mauvais et la santé. Effet sur les comportements liés à la santé et par ses effets sur le fonctionnement physiologique. Le sentiment d’autoefficacité influe à la fois sur la probabilité de souffrir de diverses maladies et sur le processus de guérison.
34
Q

Quels sont les 2 types de stratégies d’adaptation et expliquez chacune d’elle.

A
  • Stratégie d’adaptation axée sur le problème : tentatives de s’adapter à une situation stressante en modifiant ses caractéristiques.
  • Stratégie d’adaptation axée sur l’émotion : l’individu essaie de s’adapter en améliorant son état émotionnel interne, par exemple par la distanciation émotionnelle ou la recherche de soutien social.
35
Q

Résumez la thérapie rationnelle-émotive d’Ellis.

A
  • 2 thèses.
  • 1 : les individus réagissent émotionnellement non pas aux événements, mais à ce qu’ils croient par rapport à ces événements. Nous créons des croyances (B) entre A et C. Nos B à propos de A déterminent en grande partie comment nous y réagirons.
  • 2 : les croyances qui causent la détresse psychologique possèdent une qualité particulière : elles sont irrationnelles, c-à-d qu’il s’agit de croyances que ne souhaiterait avoir, après réflexion, aucune personne rationnelle, sachant que ces croyances la pousseraient assurément à la détresse psychologique.
36
Q

De quels éléments est composée la triade cognitive de la dépression?

A
  • L’individu dépressif dévalue systématiquement ses expériences antérieures et actuelles, ce qui l’amène à se voir comme un perdant, à considérer le monde comme une source de frustration et à envisager l’avenir sous un jour sinistre.
37
Q

Comment fonctionne la thérapie de la dépression développée par Beck?

A

Vise à repérer et à corriger les distorsions conceptuelles et les croyances dysfonctionnelles. Série d’apprentissages très précis où l’on enseigne au client à prêter attention à ses pensées automatiques négatives, à se rendre compte que ses pensées déclenchent des émotions et des comportements problématiques, à soumettre ces cognitions à un examen rigoureux pour y déceler les erreurs et les distorsions, et à y substituer des interprétations qui sont plus proches de la réalité. Le thérapeute aide le client à constater que ses interprétations des événements engendrent des émotions dépressives. Le thérapeute donne aussi devoirs à faire pour l’aider à prendre conscience de ses cognitions et postulats inadaptés.

38
Q

**Quelles sont les avantages et les limites de cette théorie?

A
  • Avantages : accumulation systématique de données scientifiques objectives, diversité des données, diverses méthodes de recherche, on peut tester la théorie, définition des construits claire et proposition d’outils de mesure et de méthodes expérimentales qui permettent de tester les idées, théorie très complète, très bonne application
  • Limites : pas de réseaux d’hypothèses globales reliant systématiquement tous les éléments de la perspective théorique, pas de schéma d’évaluation complet semblable à celui proposé par la théorie des traits de personnalité, certains aspects de l’expérience humaine mis de côté.