Module 10 - Théorie biologique Flashcards
Vrai ou faux. À la naissance, nous sommes tous assez semblables au niveau de notre tempérament.
Faux. Dès notre naissance, nous sommes tous uniques.
Qu’est-ce que le tempérament? Nommez quelques exemples de ses caractéristiques.
Ensemble des caractéristiques individuelles qui déterminent les tendances sur les plans affectif et motivationnel qui apparaissent tôt dans la vie de l’enfant et qui ont une base biologique. Ex expérimenter des émotions positives ou négatives, devenir excité en réponse aux stimuli ou retrouver son calme après avoir été troublé par un événement.
Qu’est-ce que la phrénologie.
discipline qui avait pour objet la localisation des zones du cerveau auxquelles on attribuait divers aspects du fonctionnement émotionnel et comportemental. Bientôt considérée comme de la superstition et du charlatanisme, la phrénologie tomba rapidement dans le discrédit. : Certaines zones du cerveau sont responsables de fonctions émotionnelles et comportementales spécifiques.
3 types de tempéraments infantiles. Lesquels et quelles sont leurs caractéristiques?
- Le bébé facile : enjoué et s’adapte facilement
- Le bébé difficile : négatif et s’adapte difficilement
- Le bébé lent à démarrer : faible degré de réactivité et réagit lentement
Quelle est la différence entre un enfant inhibé et un enfant non inhibé?
- Enfant inhibé : réagit aux personnes ou aux événements qui ne lui sont pas familiers en manifestant de la réserve, de l’évitement et de la détresse ; il met plus de temps à se détendre dans des situations nouvelles, et présente plus de peurs et de phobies inhabituelles. Il se montre timide et extrêmement prudent; sa première réaction à la nouveauté consiste soit à se taire et à chercher du réconfort auprès de ses parents, soit à s’enfuir et à se cacher.
- Enfant non inhibé : prend plaisir à ces mêmes situations qui semblent si stressantes pour l’enfant inhibé. Loin d’être timide et craintif, il réagit avec spontanéité à la nouveauté et se montre facilement souriant et enjoué.
Décrivez les bébés hautement réactifs et les bébés faiblement réactifs.
- Nouveau-nés très réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants inhibés et les nouveau-nés peu réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants non inhibés.
- Hautement réactifs : en présence de stimuli nouveaux, arquaient le dos, pleuraient très forts et leur visage trahissait leur mécontentement.
- Peu réactifs : en présence de stimuli nouveaux restaient calmes et décontractés.
Selon l’étude de Kagan, est-ce qu’on observe une continuité du tempérament? Expliquez brièvement comment Kagan est arrivé à cette conclusion.
Il étudie des enfants à l’âge de 14 mois, 21 mois et 4 ans et demi et 8 ans. Les réactions aux stimuli nouveaux et les mesures physiologiques démontrent la continuité du tempérament.
Est-ce que le tempérament peut changer? Expliquez.
- Oui. Bien qu’il y ait une persistance dans le tempérament au fil du temps, on sait également que le tempérament peut changer. Ainsi, plusieurs enfants hautement réactifs ne sont pas devenus craintifs de manière régulière. Ex selon la mère. Le changement est possible, mais le penchant tempéramental ne disparaît pas et semble infléchir le développement. Difficile de changer complètement une prédisposition innée.
Quelles régions du cerveau seraient responsables des tendances à l’inhibition et à la non-inhibition? Laquelle joue un rôle central dans la réponse de peur? Laquelle joue un rôle dans la régulation de la réponse émotionnelle?
- Plusieurs régions responsables
- Une région importante est l’amygdale qui joue un rôle central dans la réponse de la peur.
- Une autre région est le cortex frontal, qui est mis en œuvre dans la régulation de la réponse émotionnelle, en partie parce qu’il agit sur le fonctionnement de l’amygdale.
- Le fonctionnement de ces régions du cerveau n’est pas totalement soumis à des facteurs innés : les expériences sociales semblent en effet modifier le fonctionnement du cerveau, et, dès lors, influer sur les tendances émotionnelles chez l’enfant.
L’amygdale est-elle la seule explication de la réponse de peur?
- Des recherches plus récentes semblent confirmer le fondement moléculaire de la peur, du moins chez les animaux dont les systèmes neuronaux en jeu dans le mécanisme de la peur sont suffisamment semblables aux nôtres pour qu’on puisse appliquer ces résultats à l’être humain. Les chercheurs ont décelé un gène qui joue un rôle dans les niveaux d’une protéine, la stathmine, qui contribue au fonctionnement de l’amygdale. Des souris qui avaient le gène de la stathmine et d’autres qui ne l’avaient pas montraient des différences comportementales dans leur réponse de la peur, figeant littéralement ou non lorsque soumises à un stimulus susceptible de provoquer une réaction de peur ou encore explorant ou non un espace jusque-là inconnu.
- Non. Certaines données semblent montrer que la participation de l’amygdale n’est pas essentielle pour éprouver des émotions comme la peur, même si habituellement elle y a une part.
Lorsque Kagan a révisé ses recherches, quelle a été sa conclusion sur le rôle de l’amygdale?
- Le fait que les caractéristiques héréditaires liées à un système biologique (l’amygdale) contribuent au comportement de crainte peut laisser croire que l’environnement n’a aucune incidence sur la peur et que les réactions de peur d’une personne sont immuables tout au long de sa vie. Ce serait là une interprétation erronée.
Qu’est-ce que le contrôle volontaire? À quelle structure freudienne ressemble ce concept? Pour quelle raison?
- Il arrive souvent que nous devons interrompre une action pour en entreprendre une autre. C’est le cas de l’étudiant qui doit fermer son téléviseur pour étudier, de celui qui doit cesser de discuter avec son voisin de classe pour écouter ce que le prof dit, ou de l’individu qui doit cesser de manger des sucreries pour perdre du poids. Capacité d’inhiber une réponse dominante pour exécuter une réponse sous-dominante.
- Le surmoi (capacité de se conformer à la norme sociale en intériorisant les standards moraux et éthiques en matière de comportement. : conscience morale.
Il existe deux types de causes biologiques aux comportements, nommez et expliquez-les.
- Causes immédiates et causes originelles.
- Immédiates : processus biologiques qui ont cours dans l’organisme au moment où l’on observe le comportement. Ex vouloir arrêter de lire pour aller se faire bronzer = mécanismes biologiques au niveau de la peau qui réagissent au contact du soleil.
- Originelles : pourquoi un mécanisme biologique fait-il partie d’un organisme et pourquoi réagit-il à l’environnement d’une façon particulière? Pourquoi l’être humain possède-t-il une peau qui bronze en réaction au soleil.
Quelle est l’idée principale de la psychologie évolutionniste? Quels aspects du fonctionnement humain touche-t-elle?
- Les mécanismes psychologiques fondamentaux sont le résultat de l’évolution et de la sélection naturelle, c’est-à-dire qu’ils existent et perdurent parce qu’ils ont favorisé la survie et la reproduction.
Résumez comment la psychologie évolutionniste peut expliquer les différences homme-femme, le choix d’un partenaire amoureux et la jalousie.
- Le corps et l’esprit regroupent une série de mécanismes évolués qui trouvent des solutions à des problèmes particuliers se manifestant dans des domaines et des contextes précis. Par exemple, l’évolution n’a pas fait de l’être humain un être craintif en permanence, mais lui a permis d’acquérir certains mécanismes psychologiques qui l’ont amené à répondre par la peur à certains stimuli qui l’ont menacé au cours de l’évolution.
- Évolution a fait naître en nous émotion de la jalousie, parce que réactions émotionnelles de ce type avaient une valeur adaptative et nous permettaient de résoudre des problèmes précis dans nos relations humaines.
- Dans l’évolution, H et F avaient rôles différents : différences biologiques entre les sexes (stature, lien avec enfant, …) + plan social
- Choix partenaire amoureux = selon évolution ex vouloir homme qui a réussi et femme jeune