Module 10 - Théorie biologique Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. À la naissance, nous sommes tous assez semblables au niveau de notre tempérament.

A

Faux. Dès notre naissance, nous sommes tous uniques.

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2
Q

Qu’est-ce que le tempérament? Nommez quelques exemples de ses caractéristiques.

A

Ensemble des caractéristiques individuelles qui déterminent les tendances sur les plans affectif et motivationnel qui apparaissent tôt dans la vie de l’enfant et qui ont une base biologique. Ex expérimenter des émotions positives ou négatives, devenir excité en réponse aux stimuli ou retrouver son calme après avoir été troublé par un événement.

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3
Q

Qu’est-ce que la phrénologie.

A

discipline qui avait pour objet la localisation des zones du cerveau auxquelles on attribuait divers aspects du fonctionnement émotionnel et comportemental. Bientôt considérée comme de la superstition et du charlatanisme, la phrénologie tomba rapidement dans le discrédit. : Certaines zones du cerveau sont responsables de fonctions émotionnelles et comportementales spécifiques.

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4
Q

3 types de tempéraments infantiles. Lesquels et quelles sont leurs caractéristiques?

A
  • Le bébé facile : enjoué et s’adapte facilement
  • Le bébé difficile : négatif et s’adapte difficilement
  • Le bébé lent à démarrer : faible degré de réactivité et réagit lentement
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5
Q

Quelle est la différence entre un enfant inhibé et un enfant non inhibé?

A
  • Enfant inhibé : réagit aux personnes ou aux événements qui ne lui sont pas familiers en manifestant de la réserve, de l’évitement et de la détresse ; il met plus de temps à se détendre dans des situations nouvelles, et présente plus de peurs et de phobies inhabituelles. Il se montre timide et extrêmement prudent; sa première réaction à la nouveauté consiste soit à se taire et à chercher du réconfort auprès de ses parents, soit à s’enfuir et à se cacher.
  • Enfant non inhibé : prend plaisir à ces mêmes situations qui semblent si stressantes pour l’enfant inhibé. Loin d’être timide et craintif, il réagit avec spontanéité à la nouveauté et se montre facilement souriant et enjoué.
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6
Q

Décrivez les bébés hautement réactifs et les bébés faiblement réactifs.

A
  • Nouveau-nés très réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants inhibés et les nouveau-nés peu réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants non inhibés.
  • Hautement réactifs : en présence de stimuli nouveaux, arquaient le dos, pleuraient très forts et leur visage trahissait leur mécontentement.
  • Peu réactifs : en présence de stimuli nouveaux restaient calmes et décontractés.
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7
Q

Selon l’étude de Kagan, est-ce qu’on observe une continuité du tempérament? Expliquez brièvement comment Kagan est arrivé à cette conclusion.

A

Il étudie des enfants à l’âge de 14 mois, 21 mois et 4 ans et demi et 8 ans. Les réactions aux stimuli nouveaux et les mesures physiologiques démontrent la continuité du tempérament.

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8
Q

Est-ce que le tempérament peut changer? Expliquez.

A
  • Oui. Bien qu’il y ait une persistance dans le tempérament au fil du temps, on sait également que le tempérament peut changer. Ainsi, plusieurs enfants hautement réactifs ne sont pas devenus craintifs de manière régulière. Ex selon la mère. Le changement est possible, mais le penchant tempéramental ne disparaît pas et semble infléchir le développement. Difficile de changer complètement une prédisposition innée.
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9
Q

Quelles régions du cerveau seraient responsables des tendances à l’inhibition et à la non-inhibition? Laquelle joue un rôle central dans la réponse de peur? Laquelle joue un rôle dans la régulation de la réponse émotionnelle?

A
  • Plusieurs régions responsables
  • Une région importante est l’amygdale qui joue un rôle central dans la réponse de la peur.
  • Une autre région est le cortex frontal, qui est mis en œuvre dans la régulation de la réponse émotionnelle, en partie parce qu’il agit sur le fonctionnement de l’amygdale.
  • Le fonctionnement de ces régions du cerveau n’est pas totalement soumis à des facteurs innés : les expériences sociales semblent en effet modifier le fonctionnement du cerveau, et, dès lors, influer sur les tendances émotionnelles chez l’enfant.
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10
Q

L’amygdale est-elle la seule explication de la réponse de peur?

A
  • Des recherches plus récentes semblent confirmer le fondement moléculaire de la peur, du moins chez les animaux dont les systèmes neuronaux en jeu dans le mécanisme de la peur sont suffisamment semblables aux nôtres pour qu’on puisse appliquer ces résultats à l’être humain. Les chercheurs ont décelé un gène qui joue un rôle dans les niveaux d’une protéine, la stathmine, qui contribue au fonctionnement de l’amygdale. Des souris qui avaient le gène de la stathmine et d’autres qui ne l’avaient pas montraient des différences comportementales dans leur réponse de la peur, figeant littéralement ou non lorsque soumises à un stimulus susceptible de provoquer une réaction de peur ou encore explorant ou non un espace jusque-là inconnu.
  • Non. Certaines données semblent montrer que la participation de l’amygdale n’est pas essentielle pour éprouver des émotions comme la peur, même si habituellement elle y a une part.
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11
Q

Lorsque Kagan a révisé ses recherches, quelle a été sa conclusion sur le rôle de l’amygdale?

A
  • Le fait que les caractéristiques héréditaires liées à un système biologique (l’amygdale) contribuent au comportement de crainte peut laisser croire que l’environnement n’a aucune incidence sur la peur et que les réactions de peur d’une personne sont immuables tout au long de sa vie. Ce serait là une interprétation erronée.
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12
Q

Qu’est-ce que le contrôle volontaire? À quelle structure freudienne ressemble ce concept? Pour quelle raison?

A
  • Il arrive souvent que nous devons interrompre une action pour en entreprendre une autre. C’est le cas de l’étudiant qui doit fermer son téléviseur pour étudier, de celui qui doit cesser de discuter avec son voisin de classe pour écouter ce que le prof dit, ou de l’individu qui doit cesser de manger des sucreries pour perdre du poids. Capacité d’inhiber une réponse dominante pour exécuter une réponse sous-dominante.
  • Le surmoi (capacité de se conformer à la norme sociale en intériorisant les standards moraux et éthiques en matière de comportement. : conscience morale.
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13
Q

Il existe deux types de causes biologiques aux comportements, nommez et expliquez-les.

A
  • Causes immédiates et causes originelles.
  • Immédiates : processus biologiques qui ont cours dans l’organisme au moment où l’on observe le comportement. Ex vouloir arrêter de lire pour aller se faire bronzer = mécanismes biologiques au niveau de la peau qui réagissent au contact du soleil.
  • Originelles : pourquoi un mécanisme biologique fait-il partie d’un organisme et pourquoi réagit-il à l’environnement d’une façon particulière? Pourquoi l’être humain possède-t-il une peau qui bronze en réaction au soleil.
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14
Q

Quelle est l’idée principale de la psychologie évolutionniste? Quels aspects du fonctionnement humain touche-t-elle?

A
  • Les mécanismes psychologiques fondamentaux sont le résultat de l’évolution et de la sélection naturelle, c’est-à-dire qu’ils existent et perdurent parce qu’ils ont favorisé la survie et la reproduction.
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15
Q

Résumez comment la psychologie évolutionniste peut expliquer les différences homme-femme, le choix d’un partenaire amoureux et la jalousie.

A
  • Le corps et l’esprit regroupent une série de mécanismes évolués qui trouvent des solutions à des problèmes particuliers se manifestant dans des domaines et des contextes précis. Par exemple, l’évolution n’a pas fait de l’être humain un être craintif en permanence, mais lui a permis d’acquérir certains mécanismes psychologiques qui l’ont amené à répondre par la peur à certains stimuli qui l’ont menacé au cours de l’évolution.
  • Évolution a fait naître en nous émotion de la jalousie, parce que réactions émotionnelles de ce type avaient une valeur adaptative et nous permettaient de résoudre des problèmes précis dans nos relations humaines.
  • Dans l’évolution, H et F avaient rôles différents : différences biologiques entre les sexes (stature, lien avec enfant, …) + plan social
  • Choix partenaire amoureux = selon évolution ex vouloir homme qui a réussi et femme jeune
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16
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’investissement parental?

A
  • H et F ont investi de manière différente dans leur progéniture au cours de l’histoire humaine, et les différences biologiques entre les sexes ont fait en sorte que les femmes ont investi davantage que les hommes dans leur progéniture. PCQ elles ne peuvent pas transmettre leurs gènes à autant de descendants que les hommes en raison du nombre limité de leurs périodes de fertilité et pcq elles cessent plus tôt d’être fertiles.
17
Q

Quelles ont été les découvertes de l’étude de Buss (1989)?

A
  • Les hommes ont accordé une plus grande importance que les femmes à la beauté physique et à la jeunesse relative des partenaires éventuels, ce qui confirmait l’hypothèse voulant que les hommes valorisent davantage que les femmes le potentiel reproductif des partenaires éventuels. La prévision selon laquelle les hommes devraient valoriser davantage que les femmes la chasteté des partenaires éventuels s’est réalisée dans 23 des 37 échantillons, confirmant jusqu’à un certain point cette hypothèse. Aussi, les femmes ont accordé une plus grande valeur que les hommes à la capacité financière des partenaires éventuels ainsi qu’à des traits comme l’ambition et l’ardeur au travail, ce qui confirmait l’hypothèse voulant que les femmes valorisent davantage que les hommes la capacité de fournir des ressources.
18
Q

Quel type d’infidélité est généralement le plus souffrant pour les hommes? Et pour les femmes?

A
  • Selon la théorie de l’investissement parental : Les hommes auront réaction de jalousie plus forte lorsqu’ils imagineront l’infidélité sexuelle de leur partenaire, alors que les femmes réagiront plus fortement à l’infidélité émotionnelle. Mais en réalité, hommes vrai mais pas femmes. Hommes à la base réagissent plus à rencontre sexuelle qu’il y ait infidélité ou non.
19
Q

Définissez la génétique comportementale.

A
  • Discipline qui tente de déterminer la part génétique dans les comportements qui intéressent les psychologues, principalement en comparant le degré de similarité entre des individus présentant divers degrés de similarité biologique-génétique
20
Q

Résumez les 3 méthodes de recherche en génétique comportementale.

A
  • Les études de croisements sélectifs : méthode de recherche qui sert à établir des relations entre les déterminants génétiques et le comportement par le croisement de générations successives d’animaux possédant une caractéristique particulière. (On accouple plusieurs générations d’animaux qui présentent un trait donné et on poursuit le processus jusqu’à ce qu’on obtienne une lignée d’animaux stables quant à la caractéristique désirée).
  • Les études de jumeaux : modèle de recherche utilisé pour établir des relations entre les déterminants génétiques et le comportement en comparant le degré de similarité que présentent de vrais jumeaux, de faux jumeaux et des frères et sœurs qui ne sont pas jumeaux. Expériences dans conditions naturelles.
  • Les études d’adoption : Méthode de recherche utilisée pour établir des relations entre les déterminants génétiques et le comportement en comparant des frères et sœurs biologiques élevés ensemble avec des frères et sœurs élevés séparément (adoptés). Ce type d’étude est généralement combiné à des études de jumeaux.
21
Q

Qu’est-ce que le coefficient d’héritabilité? À quoi sert-il?

A
  • La part de variance des résultats observés susceptible d’être attribuée à des facteurs génétiques. Estimation de la part de variance qu’on peut attribuer aux déterminants génétiques pour une caractéristique donnée, mesurée d’une façon particulière, dans une population donnée. Le coefficient est associé à une population déterminée et ne constitue pas une mesure marquant de façon définitive l’action des gènes. H2.
22
Q

Résumez les résultats de recherche sur l’héritabilité de la personnalité.

A
  • Il est difficile de trouver des traits psychologiques dont on puisse prouver de manière irréfutable qu’ils ne subissent aucune influence génétique. Pour presque tous les traits étudiés, du temps de réaction à la religiosité, une part importante des variations entre les individus est liée aux variations génétiques.
23
Q

Quels seraient les 5 aspects les plus reliés au coefficient d’héritabilité?

A
  • Taille
  • Poids
  • QI
  • Ouverture
  • Impulsivité
24
Q

Y a-t-il un fondement génétique à la résilience, au comportement antisocial et à la dépression?

A

P.266-267 (le bagage génétique influe sur les caractéristiques psychologiques)

25
Q

Quel est le pourcentage de variance de la personnalité qui peut être attribué aux facteurs génétiques?

A
  • Les facteurs génétiques déterminent 40 à 50% de la variance tant des caractéristiques de la personnalité prises isolément que de la personnalité dans son ensemble.
26
Q

Quelles sont les différences entre un environnement partagé et un environnement non partagé? Qu’est-ce que les recherches des généticiens comportementaux ont démontré à ce niveau?

A
  • Environnements partagés sont les expériences qu’ont en commun les frères et les sœurs qui grandissent dans la même famille et qui font qu’ils présentent des similitudes. Les environnements non partagés comprennent les expériences uniques à chacun et qui font que des frères et sœurs grandissant dans la même famille présentent des différences.
  • Les effets des environnements partagés sur la personnalité sont négligeables, alors que les effets des environnements non partagés sont importants. Autrement dit, les expériences particulières que chacun des membres d’une fratrie vit à l’intérieur et à l’extérieur de la famille semblent avoir beaucoup plus d’importance pour le développement de la personnalité que les expériences communes vécues dans la famille.
27
Q
  1. Quels sont les effets des environnements non partagés?
A
  • Jusqu’ici, les résultats révèlent des différences substantielles dans la façon dont les parents traitent chacun de leurs enfants. Mais le plus frappant, c’est que le traitement parental particulier à chaque enfant semble lié pour une bonne part aux caractéristiques génétiques propres à cet enfant. Ce phénomène s’accorde avec les thèses voulant que les enfants appartenant à la même famille deviennent différents en vieillissant, en partie à cause des particularités génétiques qui amènent leurs parents à les traiter de manière différente.
28
Q

Expliquez les 3 types d’interaction nature-culture.

A
  • 1.Les mêmes expériences environnementales peuvent avoir des effets différents sur des individus au bagage génétique différent. Ex comportements parent anxieux a pas mêmes effets sur un enfant que sur un autre enfant.
  • 2.Des individus au bagage génétique différent peuvent susciter des réactions différentes dans un même environnement. Un enfant irritable et renfermé va apporter réactions différentes chez ses parents d’un enfant calme et réceptif.
  • 3.Les individus aux constitutions génétiques différentes choisissent et créent des environnements différents. Dès que l’individu est capable d’interagir activement avec son milieu, ce qui se produit assez tôt dans sa vie, les facteurs génétiques influent sur la sélection et la création des environnements.
29
Q

Qu’est-ce que la prédominance hémisphérique?

A
  • Joue un rôle dans l’émotion. Les hémisphères gauche et droit s’activent à divers degrés selon les états émotionnels de l’individu, l’hémisphère gauche étant prédominant dans l’affect positif et l’hémisphère droit prédominant dans l’affect négatif.
30
Q

Qu’est-ce qu’un neurotransmetteur?

A

Toute substance chimique qui transmet l’information d’un neurone à l’autre en traversant l’espace synaptique (comme la dopamine et la sérotonine).

31
Q

Nommez 2 neurotransmetteurs et expliquez leur rôle dans le comportement.

A
  • Dopamine : excès lié à schizophrénie et insuffisance lié à parkinson
  • Sérotonine : + de sérotonine lié à soulager la dépression
32
Q

Expliquez le concept de plasticité.

A
  • Capacité que possède le système neurobiologique de changer au fil des expériences, temporairement et pour de longues périodes, tout en restant à l’intérieur des paramètres génétiques, et cela, afin de répondre aux exigences adaptatives.
33
Q
  1. Vrai ou faux. Le cortex préfrontal médian pourrait être considéré comme le siège du soi. Expliquez
A
  • Faux. Se juger soi-même sur des qualités n’est qu’un élément du concept de soi et il est clair que plusieurs régions du cerveau sont activées lorsqu’une personne est engagée dans une activité mentale complexe qui comprend une réflexion sur soi.
34
Q

Quel est le lien entre le cerveau et le jugement moral?

A

Activation de régions différentes du cerveau selon que le choix avait ou non une dimension morale. Les régions mises à contribution quand jugement moral sont les mêmes qui avaient été associées à l’expérience émotionnelle.