Module 9 - Sociales-cognitives Flashcards

1
Q

En quoi la personnalité peut-elle être perçue comme un système cognitivo-affectif ?

A

Englobe
- cognitions (pensées, croyances, attentes)
- émotions (réactions affectives),
qui influencent ensemble le comportement.

Ces deux éléments interagissent et déterminent comment une personne réagit aux événements et se perçoit.

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2
Q

Décrivez la théorie du modelage en soulignant la différence entre l’acquisition et l’exécution.

A

Modelage : Les individus apprennent par observation et imitation des comportements des autres.

Acquisition : L’apprentissage du comportement par observation.

Exécution : La mise en pratique du comportement appris dans une situation réelle.

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3
Q

En quoi consiste le conditionnement vicariant ?

A

Apprentissage par l’observation des comportements des autres et des conséquences (récompenses ou punitions) associés à ces comportements.
Cela permet d’adopter des comportements sans avoir besoin de les pratiquer soi-même.

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4
Q

Quel rôle joue l’autorégulation dans la motivation personnelle ?

A

Capacité d’un individu à contrôler émotions/pensées/comportements pour atteindre objectifs à long terme.

Rôle crucial dans motivation personnelle en permettant de maintenir l’engagement face aux défis et d’ajuster les actions pour rester sur la bonne voie.

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5
Q

Quel concept est défini par le report du plaisir à un moment opportun ?

A

Gratification différée = repousser la satisfaction immédiate pour atteindre des récompenses plus significatives à long terme.

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6
Q

Décrivez en quoi consistent les schémas de soi.

A

Représentations mentales de soi-même, façonnées par expériences passées.
Influencent la façon dont nous percevons nos actions, nos traits et nos interactions sociales.

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7
Q

Quelles sont les deux motivations du soi et comment peuvent-elles entrer en conflit ?

A

Motivation à l’auto-amélioration : Chercher à se développer et à s’améliorer.

Motivation à la cohérence du soi : Chercher à maintenir une image stable et cohérente de soi.

Conflit : lorsque désir de changer/améliorer certains aspects du soi remet en cause une image stable du soi.

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8
Q

Exemple de conflit entre les motivation à l’auto-amélioration et à la cohérence du soi.

A

Une personne qui valorise l’indépendance et l’autonomie peut être réticente à demander de l’aide, car cela va à l’encontre de son image de soi comme étant autonome. Cependant, pour réussir dans une situation complexe, elle pourrait avoir besoin de collaborer avec les autres, ce qui entre en conflit avec son désir de cohérence du soi.

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9
Q

Distinguez les objectifs d’apprentissage des objectifs de rendement.

A

Objectifs d’apprentissage : L’accent est mis sur l’acquisition de compétences et de connaissances.

Objectifs de rendement : L’objectif est d’obtenir des résultats ou des évaluations externes (ex. : bonnes notes, récompenses).

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10
Q

Quel est l’impact des théories implicites de l’intelligence lorsque l’individu doit accomplir une tâche ?

A

Théories implicites de l’intelligence :

Fixe : L’intelligence est perçue comme statique, ce qui peut conduire à l’évitement des défis par peur de l’échec.

Incrémentielle : L’intelligence est vue comme pouvant se développer, ce qui encourage l’effort et la persévérance face aux défis.

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11
Q

Quel est le lien entre les normes et les écarts de soi ?

A

Normes = attentes sociales ou personnelles concernant le comportement ou l’image de soi.

Les écarts de soi = différence soi réel (comment on se perçoit) et soi idéal (comment on aimerait être).

Plus cet écart est grand, plus cela peut entraîner de l’anxiété ou de la frustration.

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12
Q

Nommez les 6 postulats communs entre les approches cliniques de la théorie sociale-cognitive.

A

La personne est un agent actif dans son développement.

Le comportement est influencé par des facteurs internes (cognitions) et externes (environnement).

L’apprentissage est un processus actif.

Le contexte social joue un rôle central dans la formation de la personnalité.

Les individus sont motivés à atteindre des objectifs personnels.

Les individus peuvent se réguler pour atteindre leurs objectifs.

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13
Q

Comment les sociaux-cognitivistes conçoivent-ils la psychopathologie ?

A

Psychopathologie = résultat croyances dysfonctionnelles et mauvaises stratégies d’adaptation face aux situations de la vie.

Mauvaise interprétation de leurs capacités/l’environnement qui affecte leur comportement.

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14
Q

Quel est le rôle du sentiment d’efficacité personnelle sur l’anxiété, la dépression et la santé ?

A

SEP élevé = réduit l’anxiété/dépression, car l’individu se sent capable de gérer les défis.

Contribue également à la santé physique en favorisant des comportements positifs de gestion du stress et de soins de soi.

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15
Q

Nommez et définissez les deux méthodes qui amènent un changement thérapeutique.

A

Changement cognitif : Modifier les pensées dysfonctionnelles et croyances irrationnelles.

Changement comportemental : Modifier les comportements inadaptés à travers des techniques comme le renforcement ou l’exposition.

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16
Q

Guillaume a une importante présentation à préparer pour la semaine prochaine.
Malheureusement, il lui semble que tout va de travers. Il ne se sent pas inspiré, se
sent stressé par sa présentation et sa conjointe et lui sont fréquemment en conflit
ces temps-ci. Afin de gérer son stress, il décide d’aller courir, car il croit que le
stress partira ainsi plus facilement. Qu’a utilisé Guillaume comme stratégie pour
gérer son stress?

A. Stratégie d’adaptation centrée sur les émotions
B. Stratégie d’adaptation centrée sur les problèmes
C. Un mécanisme de défense de sublimation
D. Une technique de canalisation de l’énergie

A

A. Guillaume utilise une activité (la course) pour réduire son stress, ce qui est typique d’une stratégie d’adaptation centrée sur les émotions, où l’on cherche à gérer les émotions plutôt qu’à résoudre le problème sous-jacent.

17
Q

Stratégie d’adaptation centrée sur les problèmes :

A

Se concentre sur la résolution active des problèmes qui causent le stress, comme élaborer un plan pour mieux préparer la présentation ou améliorer la communication avec la conjointe.

18
Q

Un mécanisme de défense de sublimation

A

Canaliser des impulsions négatives (comme l’agression) vers des activités socialement acceptées (comme l’art ou le sport).

19
Q

Une technique de canalisation de l’énergie

A

Rediriger l’énergie émotionnelle ou physique vers une activité productive, comme l’exercice ou la créativité.

20
Q

Stratégie d’adaptation centrée sur les émotions

A

Gérer les émotions négatives face à une situation stressante sans résoudre directement le problème, par exemple, par l’évitement ou le soutien social.

21
Q

De quoi le thérapeute peut-il se servir pour réduire le stress chez un individu ?

A

Le thérapeute peut utiliser des techniques de relaxation, de méditation, de pleine conscience ou de restructuration cognitive pour aider l’individu à gérer son stress.

22
Q

Décrivez les deux théories proposées par Ellis et Beck.

A

La thérapie rationnelle-émotive comportementale (RET) d’Ellis : Pensées irrationnelles mènent à des émotions négatives et que la modification de ces pensées peut réduire le stress.

La thérapie cognitive de Beck : se concentre sur la modification des distorsions cognitives (pensées irrationnelles) et leur impact sur les émotions et le comportement.

23
Q

Forces de la théorie sociales-cognitives :

A

Met l’accent sur l’interaction active entre l’individu, son environnement et son comportement.

Offre des stratégies efficaces pour la gestion du stress et le changement de comportement.

24
Q

Faiblesse de la théorie sociales-cognitives :

A

Peut négliger les facteurs émotionnels profonds ou inconscients.

Parfois trop centrée sur le cognitif au détriment des aspects affectifs et sociaux.

25
Q

Qu’est-ce que la théorie sociale-cognitive critique des autres théories abordées précédemment ?

A

Mettre l’accent sur l’interaction réciproque entre l’individu, son comportement et son environnement, plutôt que de réduire l’influence de l’un à l’autre.

26
Q

Interaction réciproque

A

L’environnement, le comportement et les cognitions influencent mutuellement la personnalité.

27
Q

Apprentissage social

A

L’individu apprend par observation et imitation des autres.

28
Q

Cognitions

A

Les processus mentaux, comme les croyances et attentes, influencent les comportements.

29
Q

Autorégulation

A

L’individu régule son propre comportement en fonction de ses objectifs et de ses standards.

30
Q

Nommez les 3 propriétés psychologiques uniques aux individus.

A

Cognitions : Pensées, croyances et perceptions personnelles.

Émotions : Réactions affectives face aux événements.

Comportements : Actions ou réactions observables influencées par les cognitions et émotions.

31
Q

De quoi est composée la structure de la personnalité ?

A

Traits cognitifs, comportements, et contextes sociaux dans lesquels un individu interagit.

32
Q

Quelles sont les deux implications des compétences ?

A

Compétence de tâche : Capacité d’un individu à accomplir une tâche spécifique.

Compétence sociale : Capacité à interagir efficacement avec les autres dans des situations sociales.

33
Q

Définissez le sentiment d’efficacité personnelle.

A

Le sentiment d’efficacité personnelle est la confiance d’un individu en sa capacité à réussir ou à accomplir une tâche donnée. Il influence la motivation et la persévérance face aux défis.

34
Q

Contrairement à d’autres théories, les sociaux-cognitifs croient que le
comportement d’une personne n’est pas uniquement influencé par son
environnement. Ils pensent que l’environnement, le comportement et la personne
sont en constante interaction entre eux. Quel nom donne-t-on à ce concept ?

A. Autorégulation
B. Déterminisme réciproque
C. Évaluation de l’environnement
D. Signatures comportementales

A

B. Déterminisme réciproque