Module 10 - Théories Biologiques Flashcards
Comprendre les études sur les jumeaux et sur l’adoption :
- Ce qu’elles nous permettent de comprendre,
- Le contexte dans lequel elles doivent s’effectuer
- Pourquoi on étudie des jumeaux pour comprendre la nature génétique des comportements?
Ce qu’elles permettent de comprendre : Elles aident à distinguer l’influence de la génétique et de l’environnement sur les traits et comportements humains.
Contexte nécessaire : Elles doivent être menées dans des milieux séparés pour isoler l’effet de la génétique, sans interférence des influences environnementales communes.
Pourquoi étudier des jumeaux : Les jumeaux identiques partagent 100% de leur ADN, ce qui permet d’examiner comment des différences de comportement émergent dans des contextes environnementaux différents.
Quel élément suivant est le plus influencé par l’hérédité?
A. Écouter la télévision
B. L’intelligence (QI)
C. L’intégration raciale
D. Les traits du Big 5
B. L’intelligence, le QI.
Comment le généticien comportemental est-il en mesure de savoir que les différences dans les caractéristiques de la personnalité sont en lien avec les
facteurs génétiques?
Les généticiens comportementaux utilisent les études sur les jumeaux et d’adoption pour isoler l’impact des facteurs génétiques.
Si des traits sont plus similaires chez des jumeaux identiques (100% d’ADN commun) que chez des jumeaux fraternels (50% d’ADN), cela indique une forte influence génétique.
Différencier l’enfant inhibé de l’enfant non inhibé
Enfant inhibé : Craintif et réservé, évite interactions sociales et nouveautés, réactivité émotionnelle élevée face à l’inconnu.
Enfant non inhibé : Ouvert et sociable, explore facilement environnement sans forte anxiété face aux nouvelles situations.
Amygdale :
Impliquée dans les réponses émotionnelles, notamment la peur et l’anxiété.
Une activité élevée est associée à des traits comme l’inhibition ou une forte réactivité émotionnelle.
Expliquer le contrôle volontaire
Le contrôle volontaire = capacité réguler émotions/pensées/comportements consciemment - inhibant les impulsions.
Géré par cortex préfrontal, permet planifier, prendre des décisions et réagir de manière appropriée, favorisant des comportements adaptés et l’atteinte d’objectifs à long terme.
Comprendre la psychologie évolutionniste et ses implications :
- Dans l’échange social et la théorie de la tricherie
- Dans les relations de couple
Échange social et théorie de la tricherie : Nos comportements sociaux (coopération et compétition) ont évolué pour maximiser la survie. La tricherie est limitée par des mécanismes sociaux comme la punition ou l’exclusion.
Relations de couple : L’évolution favorise la sélection de partenaires et la protection des relations. La jalousie protège contre l’infidélité, et le choix du partenaire est influencé par la compatibilité génétique et la fertilité.
L’interaction gène-environnement.
La personnalité résulte de l’interaction entre génétique et environnement.
Les gènes influencent nos prédispositions (ex. : timidité), mais les expériences et le contexte social façonnent notre comportement.
Quel rôle joue la prédominance hémisphérique sur les émotions?
La prédominance hémisphérique désigne la spécialisation des hémisphères :
- gauche : émotions positives et comportements approchants
- droit : émotions négatives et comportements évitants.
Nommer et décriver les 3 dimensions du tempérament.
Émotionnalité : Réactivité émotionnelle aux événements (par exemple, anxiété ou enthousiasme).
Activité : Niveau général d’énergie ou de mouvement (actif vs. calme).
Sociabilité : Tendance à rechercher ou éviter les interactions sociales.
Comment se nomme le fait que l’expérience modifie les structures cérébrales?
Neuroplasticité : désigne capacité du cerveau à se réorganiser et à modifier ses connexions neuronales en réponse à l’expérience, l’apprentissage ou la réparation après des blessures.
Théorie de l’investissement parental
Les parents investissent temps et ressources pour maximiser la survie et la reproduction de leurs enfants, selon un équilibre entre coûts et bénéfices.
Les liens entre le cerveau et le moi, et le jugement moral.
Le cerveau et le moi sont liés : des zones comme le cortex préfrontal aident à se contrôler et à prendre des décisions morales.
Le jugement moral dépend de nos pensées (réfléchir aux conséquences) et de nos émotions (comme l’empathie ou la colère), grâce à l’interaction de plusieurs parties du cerveau.
Quelles sont les forces des théories biologiques?
Base scientifique solide : s’appuient sur des données objectives, comme études sur les gènes, le cerveau et les neurotransmetteurs.
Compréhension du rôle de la biologie : expliquent comment les facteurs biologiques influencent la personnalité, les émotions et le comportement.
Quelles sont les limites des théories biologiques?
Réductionnisme : peuvent trop simplifier la personnalité humaine en réduisant des comportements complexes à des facteurs biologiques.
Négligence de l’environnement : minimiser l’impact de l’environnement social et culturel sur le développement de la personnalité et des comportements.