Module 6 Flashcards

1
Q

Quels sont les deux sous-stades du stade préopératoire?

A

Pensée symbolique (ou pensée préconceptuelle) et pensée intuitive

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Q

Par quoi se caractérise la pensée symbolique (2 à 4 ans)?

A

• amélioration des habiletés de représentations mentales

• construction des premières ébauches de concepts

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3
Q

PENSÉE INTUITIVE (4 à 6-7 ans)
A) à ce sous-stade du stade préopératoire, le raisonnement est-il logique?

B) vrai ou faux, à ce sous-stade, il y a une acquisition graduelle des capacités à réaliser des opérations mentales

C) vrai ou faux
l’appréhension du monde se fait selon un mode logique et non perceptif, comme c’était le cas lors du stade sensori-moteur

A

A) non
B) vrai
C) faux, l’appréhension du monde se fait selon un mode perceptif plutôt que logique

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4
Q

Quelle est un changement majeur entre la période sensori-motrice et la période préopératoire?

A

L’acquisition de la représentation mentale

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5
Q

Laquelle n’est pas une habileté possible grâce à la représentation mentale
A) causalité et transduction
B) pensée symbolique
C) principe de conservation
D) jeu de faire semblant (jeu symbolique)

A

C

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6
Q

Quelles sont les 4 principales limites de la pensée symbolique (2-4 ans)?

A
  1. Les préconcepts
  2. L’égocentrisme
  3. L’animisme
  4. L’artificialisme
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7
Q

Qu’est-ce qu’un préconcept (1ere limite de la pensée symbolique)

A

C’est une première ébauche de concept. Elle permet de faire des liens, mais ceux-ci sont souvent erronés

Ex de préconcept: surgénéralisation du concept de camion à tous les véhicules

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8
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme (2ème limite de la pensée symbolique)

A

Concerne la pensée. C’est la tendance de l’enfant à se centrer sur un seul point de vue qui s’accompagne d’une absence d’objectivité p/r à la réalité

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9
Q

L’égocentrisme affecte le développement de quel concept?

A

Le concept spatial (ex de la maquette avec les trois montagnes)

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10
Q

Dans le jeu de cachette, un enfant qui ne voit pas le chercheur croit que celui-ci aussi ne peut pas le voir. Cet exemple illustre quelle limite de la pensée symbolique

A

L’égocentrisme

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11
Q

Qu’est-ce que l’animisme (3ème limite de la pensée symbolique)?

A

Tendance de l’enfant à croire que les objets inanimés ont des qualités réalistes, comme des souhaits, des sentiments et des intentions

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12
Q

Qu’est-ce que l’artificialisme (4ème limite de la pensée symbolique)?

A

tendance de l’enfant à considérer les choses comme le produit de la fabrication humaine (ex: les humains commandent les précipitations)

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13
Q

A) Quelle limite de la pensée symbolique se caractérise par une croyance que toute chose a une fonction bien précise: celle de répondre aux besoins de l’être humain

B) comment cette limite se résout-elle?

A

A) L’artificialisme

B) plus le raisonnement causal progresse, plus la croyance (que toute chose a pour fonction de répondre aux besoins de l’être humain) diminue

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14
Q

Le sous-stade de la pensée intuitive se caractérise par une vision du monde selon un mode perceptif plutôt que logique.

Il y a 3 limites principales à ce sous-stade. Quelles sont-elles?

A
  1. La non-conservation
  2. La centration
  3. L’irréversibilité
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15
Q

Vrai ou faux
L’enfant au sous-stade de la pensée intuitive est prêt à effectuer des opérations mentales

A

Faux

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16
Q

Qu’est ce que le principe de conservation

  • la non-conservation est une limite de la pensée intuitive
A

Capacité de comprendre que 2 quantités restent égales pourvu qu’on ait rien ajouté ou enlevé

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17
Q

Qu’est-ce que la centration (2ème limite de la pensée intuitive)?

A

C’est une caractéristique de la pensée qui amène l’enfant à ne percevoir qu’un aspect de la situation au détriment des autres

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18
Q

TÂCHE CLASSIQUE DU JETON
On place 5 jetons d’un côté et on les met en ligne, très espacés les uns des autres. On place un autre lot de 5 jetons en ligne, mais les jetons sont cette fois très proches les uns des autres. L’enfant au sous-stade de la pensée intuitive va souvent penser que la ligne avec le plus de distances entre les jetons (la ligne la plus longue) est celle où il y a le plus de jetons. Pq?

A

Il n’a pas encore dépassé la limite de la centration

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19
Q

Quelle limite de la pensée intuitive amène l’enfant à faire des erreurs de nombre et l’empêche d’acquérir le concept de nombre à la période préopératoire

A

La centration

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20
Q

Par quoi se caractérise l’irréversibilité (3ème limite de la pensée intuitive)

A

Incapacité d’effectuer une opération mentale à rebours pour revenir à une étape initiale

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21
Q

Vrai ou faux
L’irréversibilité peut limiter la compréhension du principe de conservation

A

Vrai

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22
Q

Comment peut-on soutenir l’enfant afin qu’il dépasse la limite d’irréversibilité. Prendre l’exemple de la tâche du jeton

A

On peut lui demander de réfléchir en touchant aux jetons pour les replacer

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23
Q

L’enfant au sous-stade de la pensée intuitive acquiert la capacité de catégorisation (classification). Il y a trois stades à la classification:

A) le stade des collections figurales (entre 2 et 4-5 ans)

B) le stade des collections non-figurales (de 4 à 7-8 ans)

C) le stade des classes logiques (7-8 ans)

Décris chacun de ces stades

A

A) stade des collections figurales: configurations auxquelles l’enfant attribue des significations, mais pour des raisons qui changent continuellement (critères aléatoires)

B) stade des collections non-figurales: regroupement d’objets qui présentent des ressemblances (ex: l’espèce)

C) stade des classes logiques: classe logique, selon une hiérarchie inclusive des différents éléments (classe et sous-classe, similarités et différences)

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24
Q

Qui suis-je
«Utilisation d’opérations mentales qui permet à l’individu de former une nouvelle conclusion face à une situation, et ce, à partir des informations qui sont à sa disposition»

A

Raisonnement

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25
Q

De 3 à 6 ans le raisonnement [1] apparaît, suivi du raisonnement par [2], par [3] et finalement, du raisonnement par [4]

  • tous les mots à trouver sont des formes/types de raisonnement
A
  1. Transductif
  2. Induction
  3. Analogie
  4. Déduction
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26
Q

A) en quoi consiste le raisonnement transductif (ie. Comment il fonctionne/qu’est-ce qui le caractérise)?

B) de quoi découle le raisonnement inductif

C) qu’est-ce que le raisonnement par analogie? Que permet-il?

D) qu’est-ce que le raisonnement déductif?

A

A) il consiste à établir des liens invraisemblables entre des faits, mais qui semblent tout à fait logique pour l’enfant. Ex: «mes parents se séparent, car je me suis chicanée avec ma sœur hier»

B) il découle d’observations faites sur un événement, qu’on généralise en une conclusion. Ex: si je suis allé au parc après la sieste à ma garderie, tous les jours je dois dormir avant d’aller dehors

C) c’est un type de raisonnement inductif qui permet la généralisation d’une situation pour pouvoir l’assimiler à une nouvelle situation similaire
Ex: la maison de la oiseau est la niche puisque la maison du chien est la niche

D) forme de raisonnement qui amène l’enfant à réfléchir à partir de données générales (difficile pour l’enfant de 3-6 ans)

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27
Q

Vrai ou faux
L’enfant de 3 ans maîtrise le compte «1»

A

Vrai

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28
Q

Vrai ou faux
Après 3 ans:
A) l’enfant peut compter en pointant jusqu’à 10
B) l’enfant arrive à comparer deux ensemble
C) l’enfant a une compréhension profonde du concept de nombre

A

A) vrai
B) faux, pas nécessairement
C) faux

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29
Q

Pourquoi dit on que l’enfant de 3-6 ans n’a pas une compréhension profonde du concept numérique (i.e, pq cette compréhension est encore limitée)

A
  1. Car l’enfant peut savoir compter sans savoir dénombrer
  2. Car pour compter, l’enfant doit être coordonné (porter attention à un objet à la fois) et organisé (compter un seul objet à la fois)
  3. Il doit savoir que la réponse correspond au dernier mot de la comptine
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30
Q

La reconnaissance globale d’un ensemble constitue le début de quoi (quelle habileté numérique)?

A

De l’addition

31
Q

Gelman a proposé 5 principes pour acquérir le concept numérique. Quels sont-ils?

A

1) connaître la comptine numérique dans l’ordre et de manière stable

2) être capable d’associer gestuellement ou mentalement un élément et un seul de la collection avec un mot et un seul de la comptine (correspondance terme à terme)

3) savoir que le dernier mot-nombre énoncé correspond au cardinal de cette collection (ex: 1-2-3-4-5-6= il y a 6 chiens)

4) savoir que la quantité est indépendante de l’ordre des objets à compter

5) savoir que la quantité est indépendante de la nature des objets à compter

32
Q

Selon Piaget, la relation à l’objet culmine avec l’acquisition de quel concept

A

La permanence de l’objet

33
Q

Entre 3-6 ans, la compréhension de l’objet dans l’espace continue de se développer

A) qu’est-ce que la cognition spatiale
B) donne des exemples de comment cela se manifeste
C) la cognition spatiale se précise significativement entre quel et quel âge?

A

A) Tx de l’info en accordance avec les relations spatiales

B) capacités à
• se repérer dans son environnement
• juger des distances
• réguler son comportement en fonction du temps et de l’espace

34
Q

Il y a trois grandes catégories d’habilités spatiales
Nomme les

A
  1. Orientation spatiale
  2. Visualisation spatiale
  3. La mémoire de l’objet
35
Q

Qu’est-ce que l’orientation spatiale (1ere catégorie d’habileté spatiale)

A

Perception de l’enfant des objets placés dans l’espace avec lui comme référant

36
Q

Qu’est-ce que la visualisation spatiale (2ème catégorie d’habileté spatiale)

A

Représentation mentale des objets, de leur positionnement et de leur orientation

37
Q

Qu’est-ce que la mémoire de l’objet (3ème catégorie d’habiletés spatiales)

A

Mémoire de l’objet, de sa localisation dans l’espace (ex: jeu de mémoire avec les cartes).

38
Q

À quel âge la mémoire de l’objet est comparable à celle de l’adulte

39
Q

LA TEMPORALITÉ
• ORDRE TEMPOREL: notion de «séquence» comprise et perçue dès un jeune âge: dès [1] ans

• HIER, AJD ET DEMAIN:
- dès 3 ans: utilisation de mots faisant référence à la [2]
- vers 4 ans: idée plus claire de la [3]
- avant 7 ans: difficulté à se représenter et estimer le [4], la notion de [5]/[6] et la notion de temps qui [7]

A
  1. 3
  2. Temporalité
  3. Séquence d’événements
  4. Temps imédiat
  5. Court
  6. Long
  7. Défile
40
Q

Vers 4 ans arrive t’il à:
A) identifier qu’un événement arrivé il y a un an est plus vieux qu’un événement arrivé la semaine dernière?

B) se projeter dans le futur pour déterminer par exemple que leur fête arrive avant Noël

A

A) oui
B) non

41
Q

La mémoire dépend entre autres de la [1]

A

Maturation corticale

42
Q

Vrai ou faux
La MCT apparaît plus tôt que les autres types de mémoires

A

Faux, ce serait vrai si on parlait de la mémoire sensorielle

43
Q

Qui suis-je
Je permets de garder brièvement en mémoire l’info apportée par les sens, notamment la vue et l’ouïe

A

Mémoire sensorielle

44
Q

Qui suis-je
«Grâce à moi, l’enfant peut conserver et stocker des infos afin de les utiliser dans un autre contexte, en travaillant avec celles-ci»

A

Mémoire de travail

45
Q

A) La mémoire de travail apparaît quand?
B) elle semble l’élément pivot de quoi?

A

A) 3 ans
B) des fonctions exécutives de l’enfant (processus cognitifs de haut niveau)

46
Q

La MLT permet le stockage permanent des infos en mémoire
A) elle est observable dès quel âge?
B) il existe deux types de MLT. Nomme les et décris les brièvement

A

A) 2 ans
B)
• déclarative (mémoire autobiographique et sémantique): Elle permet de décrire et nommer les souvenirs (transmis à l’aide du langage)

• non déclarative (dont la mémoire procédurale): permet de mobiliser ses souvenirs par des actions ou des comportements qui sont liés à un apprentissage moteur réalisé par l’enfant

47
Q

Donne une définition des termes «résolution de problèmes»

A

Habiletés qui permettent à l’enfant d’envisager les différentes solutions à des problèmes et de mettre en place des stratégies pour les résoudre

48
Q

Pour résoudre des problèmes, les enfants utilisent deux stratégies cognitives. Quelles sont-elles? Explique les

A
  1. L’analyse par essais et erreurs (l’enfant met en place des actions au hasard pour tenter de résoudre un problème)
  2. L’analyse moyen-fin: observation de la différence entre l’état actuel du problème et l’état final à atteindre
49
Q

Donne une définition des fonctions exécutives (FE)

A

Processus cognitifs interdépendants qui permettent à l’individu de coordonner intentionnellement ses pensées, ses actions et ses comportements. Les FE sont des compétences de base essentielles pour le développement de l’apprentissage de l’enfant
(Les FE sont comme une tour de contrôle du trafic aérien)

50
Q

Les FE entre 3 et 6 ans ont un rôle prédicteur sur quoi? (4 éléments)

A

• les habiletés langagières actuelles et ultérieures
• habiletés ultérieures en lecture
• habiletés ultérieures en mathématiques
• habiletés socioémotionnelles

51
Q

Certaines périodes de la vie s’avèrent plus sensibles pour le développement des FE. Nomme deux tranches d’âge sensibles au développement des FE

A

• la période 3-8 ans (car maturation importante du cortex préfrontale, aire associée de façon prépondérante aux FE)

• l’adolescence (13-17 ans)

52
Q

Selon Vygotski, il existe deux catégories de processus cognitifs. Nomme les et donne des exemples pour chaque

A
  1. Les fonctions cognitives élémentaires (ex: attention, habituation, mémoire)
    * relèvent davantage de corrélants biologiques
  2. Les fonctions cognitives de haut niveau (ex: les FE)
    * socialisées, dépendent des interactions
53
Q

Vrai ou faux
La mémoire de travail et la flexibilité mentale augmentent rapidement pendant les années préscolaires alors que l’inhibition augmente de manière linéaire et progressive

A

Faux, c’est l’inverse

54
Q

Qui suis-je?
Je permets à l’enfant de contrôler intentionnellement ses pensées et ses actions selon les exigences d’une situation

A

Inhibition

55
Q

Vrai ou faux
La flexibilité mentale est ce qui permet de résister à des interférences provenant de stimuli externes qui ne sont pas pertinents dans la situation actuelle

A

Faux, c’est plutôt ce que permet l’inhibition

56
Q

L’inhibition peut se décliner en 4 types. Nomme les et dis ce qu’elles permettent de contrôler

A
  1. MOTRICE OU COMPORTEMENTALE:
    contrôler ses intuitions et ses habitudes spontanées (ex: enfant qui est minutieux)
  2. VERBALE:
    contrôler une action verbale qui n’est pas pertinente pour la tâche en cours
  3. COGNITIVE:
    Contrôle de la pensée (ex: rester centrée sur la tâche)
  4. ÉMOTIONNELLE:
    Contrôle cognitif des réactions émotionnelles. Permet la mise en place de stratégies cognitives de régulation émotionnelle (ex: enfant qui se rassure après un cauchemar)
57
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail (définition)?

A

Capacité de stocker temporairement des informations en mémoire afin de les manipuler et de les utiliser ultérieurement. Elle permet à l’enfant de retenir une information et de l’utiliser d’une manière appropriée dans un autre contexte

58
Q

Que permet la flexibilité cognitive

A

Elle permet à l’enfant de désengager son attention vis-à-vis une situation afin de s’engager dans une nouvelle situation en fonction des exigences de cette dernière

Elle permet également de sortir du cadre de ses propres pensées et donc de se mettre à la place des autres

59
Q

Vrai ou faux
La flexibilité cognitive se développe très vite durant la période préscolaire

A

Vrai, particulièrement entre 3 et 5 ans

60
Q

Qui suis-je
Manière de prédire et d’évaluer ses comportements ainsi que de constituer et coordonner une séquence d’actions afin de réaliser un but précis

A

Planification

61
Q

PLANIFICATION
• Nécessite la mise en œuvre d’une série de mesures pour atteindre l’[1] visé

• étroitement liée au concept de [2]: un plan s’élabore habituellement grâce à l’[3]

• également lié à l’[4], car l’enfant doit contrôler ses comportements afin de pouvoir planifier de manière efficace

A
  1. Objectif
  2. Mémoire de travail
  3. Imagerie mentale
  4. Inhibition
62
Q

Qui suis-je
Reconnaissance et compréhension du concept de l’état mental (son état mental et celui des autres)

A

Théorie de l’esprit

63
Q

Piaget a dit ceci:
«L’enfant ne sait rien à propos de la nature de la pensée»

Cette conception renvoi au réalisme. Qu’est-ce que le réalisme?

A

Incapacité de faire la distinction entre l’état physique et l’état mental

64
Q

Selon quel auteur l’enfant, au deçà de 8 ans, croit que les représentations mentales et les rêves sont aussi réels que les événements de la vie courante

65
Q

Pour le jeune enfant, la pensée est souvent une production du [1]. L’esprit et le physique sont [2]

A
  1. Corps
  2. Indissociables
66
Q

Piaget a dit
«l’enfant ne sait rien à propos de la nature de la pensée» cela renvoie à une conception réaliste selon laquelle l’enfant n’a pas la capacité de faire la distinction entre l’état physique et l’état mental

Piaget avait il raison? Pq?

A

Non. Dès 3 ans l’enfant peut faire verbalement une distinction entre le monde physique et l’état mental. Plus tôt encore (vers 18 mois), l’attention conjointe montre un premier signe d’une compréhension de l’état mental d’autrui

67
Q

Vrai ou faux
L’enfant développe d’abord la compréhension de l’état interne des autres et par la suite se trouve capable d’inferer ses propres états internes

A

Faux, l’enfant développe d’abord la compréhension de ses propres états internes avant de comprendre l’état interne des autres.

68
Q

Vrai ou faux
Il est facile pour l’enfant de 4-5 ans d’inferer sur la pensée d’autrui

69
Q

Vrai ou faux
La théorie de l’esprit est étroitement liée au langage

A

Vrai (il faut acquérir le vocabulaire lié aux pensées, aux désirs et aux croyances des autres)

70
Q

Il existe un lien entre la qualité de l’environnement familial et les habiletés cognitives de l’enfant.

Par ex, il existe un lien entre le niveau de scolarité du parent et le développement cognitif de l’enfant

Que faut il nuancer à cet égard

A

• importance de s’ajuster à la ZPD de l’enfant

• il peut y avoir des variables atténuantes aux liens observés (ex: qualité de la relation)

• ce n’est pas un lien causal (parent à plus haut niveau d’éducation ≠ enfant avec fonctions cognitives plus grandes)

71
Q

MILIEU FAMILIAL
La pauvreté psychologique explique le lien entre l’environnement familial et le développement des habiletés cognitives. Élabore

A

Manquer de ressources monétaires, alimentaires, temporelles et même de ressources sociales peut réduire considérablement des capacités à s’inhiber, se concentrer, planifier et résoudre des problèmes (bande passante mentale de l’enfant)

72
Q

Le stress, la fatigue et l’inquiétude liés à la pauvreté peuvent réduire l’[1] et les [2] disponibles pour soutenir/favoriser le développement des [3]

A
  1. Énergie
  2. Ressources
  3. Habiletés cognitives
73
Q

CONTEXTE ÉDUCATIF
la qualité du milieu éducatif, essentielle pour le développement cognitif, peut être considérée sous deux dimensions. Nomme et décris les

A

1) la qualité structurelle:
Ce sont les facteurs distaux de la qualité. Ils font référence aux ressources physiques, humaines et matérielles (ex: le ratio; le matériel et les locaux disponibles…)

2) la qualité des processus: ce sont les facteurs proximaux référant à l’expérience de l’enfant (sociale, émotionnelle et pédagogique)