Module 5 Flashcards
Quelles composantes s’additionnent pour former le concept de soi? (3 composantes)
- L’image de soi (reflet que les autres nous envoient)
- L’estime de soi (représentation de moi et mes capacités)
- Le soi idéal (ce que j’aimerais être)
Ce que l’entourage dit de l’enfant ainsi que le type d’attachement de cet enfant se combinent pour forger quel concept
Le concept de soi
Entre 3 et 6 ans, l’enfant a une représentation très concrète de lui-même. Qu’est-ce que cela veut dire?
Que L’enfant se décrit peu par des traits de personnalité. Il va plus parler de caractéristiques externes (ex: couleur de cheveux, où il habite, etc.)
Vrai ou faux
L’enfant de 3-6 ans fait part de bcp d’autocritique et a une image plutôt négative de soi
Faux (moins d’autocritique et image positive de soi)
Vrai ou faux sur l’estime de soi
A) il s’agit de la conscience que l’enfant a de sa propre valeur
B) c’est la partie idéaliste du concept de soi: un jugement porté sur le soi potentiel
C) l’estime de soi est très nuancée pour l’enfant de moins de 6 ans
D) l’estime de soi est innée
E) un attachement sécurisant et une bonne régulation mutuelle (synchronie) avec les parents favorisent une bonne estime
A) vrai
B) faux, c’est la partie évaluative du concept de soi (le jugement porté sur soi-même)
C) l’estime de soi est peu nuancée pour l’enfant de moins de 6 ans
D) elle n’est pas innée, elle se façonne au fil des expériences avec l’environnement
E) vrai
Quelles sont les 4 composantes de l’estime de soi?
- Le sentiment de sécurité
- L’identité positive
- Le sentiment d’appartenance
- Le sentiment de compétences
Vrai ou faux
L’enfant de 3-6 ans n’a pas tjs la capacité de distinguer son image de soi de son soi idéal
Vrai
Quel concept repose sur l’écart entre l’image de soi et le soi idéal
L’estime de soi
Comment le sentiment de sécurité, 1ere composante de l’estime de soi, peut être favorisé par les adultes de l’entourage de l’enfant
- En instaurant une discipline qui tient compte du rythme de l’enfant
- En reconnaissant les besoins de l’enfant et en cherchant à les combler adéquatement
- En offrant à l’enfant un environnement stable
L’identité positive, 2ème composante de l’estime de soi, passe par la connaissance de soi.
Comment le parent/l’éducatrice peut favoriser chez son enfant l’élaboration d’une identité positive?
- En acceptant le tempérament de l’enfant
- En mentionnant à l’enfant ses forces
- En parlant à l’enfant de ses faiblesses de manière constructive pour qu’il les accepte
- En amenant l’enfant à reconnaître ses émotions et à les comprendre
Quelle composante de l’estime de soi est favorisée par la présence de relations significatives stables, l’adoption de comportements pro sociaux, la conscience des besoins des autres et la gestion de sa frustration
A) le sentiment de sécurité
B) l’identité positive
C) le sentiment d’appartenance
D) le sentiment de compétence
C
Quelle composante de l’estime de soi s’acquiert à partir des expériences que vit l’enfant, de son désir d’explorer et des encouragements que lui fournissent les adultes
Le sentiment de compétence
LES ÉMOTIONS ET L’AUTORÉGULATION
• les enfants de 3-6 ans développent l’[1] et la [2] des émotions
• ils apprennent la maîtrise de leurs émotions. On parle alors d’ [3]. L’enfant a moins besoin de l’[4] pour identifier ses émotions et s’apaiser.
• à cet âge, le processus d’intériorisation est aidé par le développement [5] et [6] de l’enfant
• l’enfant de cet âge parvient également à mieux discerner les émotions des [7]
- Identification
- Différenciation
- Autorégulation émotionnelle
- Adulte
- Cognitif
- Langagier
- Autres
Qui suis-je
Expérience personnelle qu’a un individu de son genre
Identité de genre
- n’est donc pas nécessairement liée au sexe
Vrai ou faux
L’identité de genre influe peu sur le concept de soi
Faux, c’est une partie importante du concept de soi
donne une définition de l’identité de genre
Représentation qu’on se fait de soi même en fonction de notre appartenance à un sexe
Vrai ou faux
Les enfants ont une vision très binaire de l’identité de genre.
Vrai, pour eux tu es un garçon ou t’es une fille, il n’y a pas tant de nuances
Quelles sont les différences de genre sur les plans suivants
A) physique
B) cognitif
C) comportemental
D) socio affectif
A) • anatomie des organes génitaux
• densité neuronale (F>H)
• matière grise (H>F)
B) peu de différences si ce n’est que de la performance à des activités cognitives. Le niveau d’intelligence des gars et des filles s’équivaut
C) plus d’agressivité chez les garçons
D) adaptation du comportement en fonction des rôles sexuels attendus par la société
L’identité de genre se construit en 4 étapes. Quelles sont-elles?
- La conscience du genre
- L’identification du genre
- La stabilisation du genre
- La consolidation du genre
Décris la conscience du genre (18-24 mois), 1ère étape du développement de l’identité de genre
À cette étape, l’enfant comprend que son monde se divise en deux catégories: le genre masculin et le genre féminin. Il a alors une compréhension intuitive de ces 2 catégories
Décris l’identification du genre (2-3 ans) 2ème étape du développement de l’identité de genre
• L’enfant est capable d’identifier SON sexe et celui des autres.
•Il a une compréhension très stéréotypée des genres, se fiant aux traits physiques
• l’enfant a une première compréhension des rôles sexuels
• l’enfant ne comprend pas encore la permanence liée au sexe (ex: une personne déguisée en princesse est une fille à ses yeux)
Décris la stabilisation du genre (3-5 ans), 3ème étape du développement de l’identité de genre
• À ce stade, l’enfant reconnaît la permanence et l’irréversibilité de l’appartenance à un sexe.
• Il peut toutefois expérimenter une certaine confusion puisque sa conception du genre est encore hautement basée sur les apparences
Décris la consolidation du genre (5-6 ans), 4ème étape du développement de l’identité de genre
Se décrit par un sentiment d’appartenance à un sexe, aussi bien au niveau physique qu’au niveau psychologique
Pourquoi l’enfant de 5-6 ans n’est plus berné par les changements d’apparence dans l’identification du genre
Car il a acquis le principe de conservation
Nomme des influences sur l’identité de genre
• influences biologiques (hormones, densité neuronale, etc.)
• rôles et stéréotypes sexuels
• milieux de vie et entourage (transmettent stéréotypes)
• culture et médias (transmettent aussi stéréotypes)
Que disent ces théoriciens sur l’identité de genre
A) Freud (psychanalytique)
B) kohlberg (théorie développementale cognitive)
C) Bandura (social cognitive)
D) Bem (schème de genre)
A) l’identité de genre se construit par l’identification avec le parent du même sexe
B) la connaissance du genre précède le comportement de genre. Les enfants cherchent activement dans leur entourage des indices qui les informent sur leur genre. Lorsqu’ils réalisent à quel genre ils appartiennent, ils adoptent des comportements qu’ils estiment compatibles avec leur sexe
C) l’enfant apprend les rôles sexuels par observation de modèles. Les comportements «de son genre» étant généralement renforcés et ceux «du genre opposé» punis, il en vient ainsi à déduire à quel genre il appartient
D) Selon sa théorie, dès la petite enfance, l’enfant organise et catégorise l’info autour d’un schème du genre
DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ
CE QU’EN DIT FREUD
STADE PHALLIQUE (3-6 ans)
• les [1] deviennent la zone érogène
• expérimentation de la [2], curiosité sexuelle
• différenciation des sexes [3]
• conflit central: [4]
• organes génitaux
• masturbation
• anatomiquement
• complexe d’Oedipe
DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ
CE QU’EN DIT ERIKSON
INITIATIVE VS CULPABILITÉ
• enfant apte à planifier des actions et à les réaliser, prend de plus en plus d’[1]
• pas encore conscient de ses [2]: entraîne un sentiment de [3] car actions désapprouvées par ses parents
- Initiatives
- Limites
- Culpabilité
Quelles sont les deux issues (positives et négatives) du stade initiative vs culpabilité
Positive: l’enfant prend des initiatives correctes sans culpabilité ou peur d’être puni
Négative: l’enfant n’ose pas prendre d’initiative ou en prend trop
Selon l’approche cognitive, ce sont les [1] qui permettent à l’enfant d’avoir une personnalité de plus en plus complexe.
La [2], soit la capacité de se mettre à la place de l’autre, marquera de façon importante la personnalité de l’enfant
- Habiletés cognitives
- Théorie de l’esprit
À quel concept fait référence cette définition?
«Mode de réactions émotionnelles et comportementales propre à chacun qui résultent du tempérament et des influences de l’environnement»
La personnalité
Vrai ou faux
Les amitiés, vers l’âge de 3 ans, se forgent avec des gens que l’enfant voit bcp et des gens avec qui il fait des activités communes
Vrai
Pourquoi les premières amitiés, vers l’âge de 3 ans, sont-elles importantes?
Elles sont une source de bien-être et elles forment un contexte pour apprendre, développer son empathie et découvrir de nouveaux modèles
Vrai ou faux
L’enfant forme ses premières relations indépendamment du sexe et de l’âge (c-à-d que ses premiers amis pourraient autant être plus vieux et du sexe opposé et que de son âge et du même sexe)
Faux, l’enfant formé d’abord des relations avec des pairs du même sexe et du même âge (gens qui lui ressemblent)
Donne une définition de la prosocialité
«Ensemble des comportements sociaux observables orientés vers le bénéfice d’autrui ou le partage de coûts et bénéfices avec autrui»
À quel concept se rapportent les énoncés suivant:
• permet d’entrer en relation avec l’autre de façon positive
• est une question de coopération
• c’est une forme d’altruisme réciproque
• l’empathie y contribue
Prosocialité
Quel aspect n’est pas favorisé par la prosocialité
A) les relations sociales
B) le développement harmonieux
C) la réussite scolaire
D) toutes ces réponses
D
Nomme des facteurs influençant le développement de la prosocialité (3)
•parents
•pairs
•culture
Qu’est-ce que l’agressivité instrumentale
C’est une forme d’agressivité employée pour atteindre un but. L’enfant l’utilise en quelque sorte pour communiquer
Vrai ou faux
L’agressivité instrumentale n’est pas une étape normale du développement
Faux, c’est une étape normale du développement
- inquiétude à avoir si se poursuit à l’âge scolaire
Vrai ou faux
Les filles ont d’avantage recours à de l’agressivité directe (ex: coups, insultes)
Et les garçons ont davantage recours à de l’agressivité indirecte (ex: manipulation, rumeurs)
Faux, c’est l’inverse
Nomme des facteurs en jeu dans l’agression. Autrement dit, quels facteurs peuvent mener à son occurrence
• facteurs biologiques (sexe, tempérament et histoire prénatale)
• facteurs relationnels et sociaux (SSE, comportements de l’entourage, attachement)
• les modèles et l’apprentissage social
• autres déclencheurs possibles (ex: déficit d’affection et médias)
Pq le jeu est essentiel au développement de l’enfant?
Car c’est une modalité d’apprentissage. Il Permet l’exploration et la consolidation des apprentissages tant sur le plan cognitif que socioaffectif et langagier
Qui suis-je
Attitude subjective où plaisir, curiosité, sens de l’humour et spontanéité se côtoient. Elle se traduit par une conduite choisie librement et pour laquelle aucun rendement spécifique n’est attendu
Jeu
Vrai ou faux
La finalité du jeu est ce qui importe
Faux
* ne veut pas dire qu’un jeu ne peut pas avoir d’objectif
Nomme les 5 grandes caractéristiques du jeu
- Plaisir (car pu de plaisir = pu un jeu)
- Provient d’une motivation intrinsèque
- Axé sur le processus ( et non la finalité)
- Dirigé par les enfants eux-mêmes (enfant fait ce qu’il veut dans le cadre disciplinaire)
- Non littéral (ce qui se passe dans le jeu est distinct de la réalité quotidienne de l’enfant. C’est un échappatoire)
il existe 4 principaux types de jeux, liés au développement moteur, cognitif, langagier, social et affectif de l’enfant. Nomme et décris les
- Fonctionnel (sensorimoteur): actions simples et répétitives, avec ou sans objets (ex: secouer un hochet ou faire rouler un camion)
- Constructif/ de construction (1-2 ans): utilisation et manipulation de matériel pour construire ou créer qqch (ex: peindre)
- Symbolique (18-24 mois): faire semblant, fonction symbolique et représentation mentale d’un objet, événement ou personne par le jeu
Ex: enfant qui utilise un balais qui devient son épée - Jeu formel ( à partir de 4-5 ans): jeu de règles, structure et but établi et compris par les joueurs. Ex: jeux de société
Pourquoi le jeu symbolique (18-24 mois) est aussi important ?
Il stimule le développement affectif (régulation d’émotions)
Décris les principales caractéristiques du jeu libre (ou initié par l’enfant)
• jeu spontané (l’enfant le créé)
• sans règles officielles
• liberté de choix et de mouvement
• favorise la confiance en soi, l’autonomie, la créativité
Une façon pour les adultes de favoriser le développement socio-affectif de l’enfant est de soutenir les relations interpersonnelles de ce dernier. Comment l’adulte peut-il faire cela (4 moyens?
• aider l’enfant à résoudre les conflits (notamment ceux pendant le jeu). Cela permet aussi de soutenir l’autonomie de l’enfant
• aider l’enfant à exprimer les émotions (aide à l’autorégulation)
• aider l’enfant à entrer en relation avec les autres (de façon prosociale)
• soutenir le jeu de l’enfant (notamment les jeux de coopération)
Soutenir l’estime de soi, c’est:
• Amener l’enfant à avoir davantage [1] en eux-mêmes
• prévenir les difficultés d’[2] et d’[3]
• vivre plus d’[4]
- Confiance
- Adaptation
- Apprentissage
- Espoir
Vrai ou faux
Une communication non violente où l’adulte exprime de manière constructive ce qu’il attend de l’enfant favorise le développement du sentiment de compétence chez l’enfant
Vrai
Vrai ou faux
Pour favoriser le développement du sentiment de compétence chez l’enfant il faut éviter l’échec
Faux
* l’échec doit être vue de manière constructive. Ce qui importe pour le développement du sentiment de compétence, c’est les réactions à l’échec
Comment peut-on soutenir l’autonomie de l’enfant? (3 moyens)
• en laissant l’enfant choisir (ex: son habit, ses activités)
• en lui donnant des responsabilités (ex: mets la table)
• en aménageant l’espace (ex: rendre ses chaussures accessibles)
