Modèle et Stratégie de rééducation (Ex.2) Flashcards

1
Q

Rééducation neurologique :

Voici ce que le physiothérapeute doit comprendre pour être le “coach” expert afin de mettre en place un programme de rééducation optimal.

(Aller va lire)

A
  1. Biomécanique des activités motrices;
  2. Caractéristiques biologiques des muscles et du tissu nerveux et de l’impact de leurs déficiences sur le contrôle du mvt;
  3. Principes de l’apprentissage moteur et de plasticité cérébrale;
  4. Impact de l’environnement et de la motivation sur l’apprentissage.
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2
Q

Rééducation neurologique : Vrai ou Faux ?

Une approche de rééducation s’appuie sur des postulats issus de la(les) théorie(s) du contrôle moteur qui lui est(sont) associée(s).

A

Vrai

Mais en pratique
Clinicien ne s’appuie pas toujours sur ces postulats…
Parfois actions intuitive (associées ou non à des postulats ou des approches de rééducation spécifiques)

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3
Q

Rééducation neurologique : Vrai ou Faux ?

Le but ultime est de permettre à l’individu avec un trouble du SNC d’atteindre un fonctionnement optimal dans toutes les activités essentielles à son indépendance fonctionnelle.

A

Vrai

Mais réalité clinique…
On veut optimiser la récupération neurologique

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4
Q

modèles théoriques du contrôle moteur : Qui suis-je ?

Si Postulats sont :

  1. Etrées sensorielles contrôlent le mouvement
  2. Mouvement est une sommation de plusieurs réflexes individuels
  3. Informations sensorielles sont essentielles au mouvement

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes

A

a) Modèle des réflexes

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5
Q

modèles théoriques du contrôle moteur : Qui suis-je ?

Si Postulats sont :
1. Contrôle moteur organisé en 3 niveaux de complexité:
(Haut/cortex, Moyen/tronc cérébral, Bas/moelle)
2. Le contrôle s’effectue toujours de haut en bas, chaque niveau contrôlant celui en-dessous (Top-down control)
3. Réflexes des niveaux inférieurs = contrôle immature et normalement inhibés par les niveaux supérieurs

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes

A

b) Modèle hiérarchique

Top-down control

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6
Q

modèles théoriques du contrôle moteur : Qui suis-je ?

Si Postulats sont :

  1. Le contrôle du mouvement se fait par le biais d’un système mécanique avec sa masse et affecté par des forces externes (ex: gravité) et internes (ex: inertie, position des membres)
  2. La coopération entre différents systèmes permet le contrôle du mouvement
  3. Le contrôle du mouvement est complexifié par les nombreux degrés de libertés du corps
  4. L’existence de synergies musculaires aux niveaux de contrôles inférieurs permet de simplifier la commande motrice provenant des centres supérieurs.

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes

A

c) Modèle des systèmes

**Plus pertinent cliniquement

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7
Q

Approches de rééducation découlant des modèles :

La rééducation musculaire se base sur quels modèles ?

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes
d) Aucune de ces réponses
e) Toute ces réponses

A

Aucun

Après 2e guerre mondiale
**Avant proposition de modèle (avant 1950)

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8
Q

Approches de rééducation découlant des modèles :

L’approches neurofacilitatrices se base sur quels modèles ?

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes
d) Aucune de ces réponses
e) Toute ces réponses

A

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique

A) But = Ré-entraîner le contrôle moteur par des techniques de facilitation (des mvmt appropriés) et/ou d’inhibition (des mvmt anormaux) des différents réflexes et patrons de mouvements

B) Limites=

  • Faux que habiletés fonctionnelles vont automatiquement revenir lorsque les patrons de mouvement anormaux sont inhibés et les patrons de mouvements normaux sont facilités.
  • Pas de transfère aux habiletés fonctionnelles
  • interventions manquent de significativité pour les cliniciens et les patients
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9
Q

Approches de rééducation découlant des modèles :

L’approche orientée vers la tâche se base sur quels modèles ?

a) Modèle des réflexes
b) Modèle hiérarchique
c) Modèle des systèmes
d) Aucune de ces réponses
e) Toute ces réponses

A

e) Toute ces réponses

  • Modèle des réflexes
  • Modèle hiérarchique
  • Modèle des systèmes

A) Buts
- Optimiser composantes physiques spécifiques à une action
(flexibilité des tissus mous, contractilité musculaire, génération et timing de l’activation musculaire, endurance musculaire)
- Améliorer contrôle moteur des segments du corps et l’habileté dans les activités de la vie quotidienne

B) Implication clinique= Favoriser entrainement fonctionnel pour améliorer l’autonomie
!!! PAS exercices thérapeutiques suivis d’activité

  • Plus adapté aux évidences actuelles*
  • mvmt résultent de l’interaction de plusieurs systèmes différents
  • mvmt organisés dans un but fonctionnel et modulés selon l’environnement
  • adaptation à l’environnement= aspect crucial de la récupération fonctionnelle suite à lésion SNC

C) Limite
On s’éloigne donc de la récupération motrice au profit de la récupération fonctionnelle
(perte de précision dans l’entrainement du mvmt et risque de développer des compensations)
!!! pas mêmes processus de plasticité cérébrale

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10
Q

Approches de rééducation, Approches neurofacilitatrices : Complète les phrases à propos des postulats communs aux différentes approches neurofacilitatrices.

  1. Le cerveau contrôle le ___a___ et non les muscles.
  2. On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation ___b___.
  3. Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les ___c___ primitifs et plus automatiques.
  4. La ___d___ d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant.
  5. Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature ___e___.
A
  1. Le cerveau contrôle le (a)mouvement et non les muscles.
    * *Lésion SNC affecte le patron de mvmt
  2. On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation (b)proprioceptive.
    Ex : vibrations musculaire, stimulation cutanée…
    **stimulation sensorielle= effets à long terme et facilite changements du SNC
  3. Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les (c)comportements primitifs et plus automatiques.
    **Patrons anormaux= conséquence d’un manque d’inhibition des centres sup (PAS compensation ou adaptation)
    !! Si lésion SNC : fonctions primitives dominent (réflexe et réaction)
  4. La (d)récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant.
    * *Récupération= hiérarchique (suit stade du développement)
  5. Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature (e)neurophysiologique.
    **Guide intervention en physio
    Élimine autres facteurs pouvant contribuer au problème : biomécanique, biologie musculaire (sciences du mouvement), etc.
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11
Q

Approches de rééducation, Approches neurofacilitatrices : Qui suis-je ?

Selon cette approche, les patients sont bloqués dans des synergies et patrons de mouvements stéréotypés et ne peuvent faire de mouvements isolés. Ainsi, le contrôle des centres supérieurs est impossible puisque le tonus est anormal.

a) Bobath (1965)
b) Brunnstrom (1966)
c) Kabat (1985)
d) Rood (1967)
e) Ayres (1972)

A

a) Bobath (1965)
= thérapie neuro-développementale «NDT»

Intervention= normaliser le tonus et inhiber les réflexes avant tout
Exemple : positions d’inhibition

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12
Q

Approches de rééducation, Approches neurofacilitatrices : Qui suis-je ?

Cette approche encourage les patrons de mouvements anormaux et l’activité réflexe qui sont considérés comme un stade normal dans le processus de récupération. Il est donc important de tenir compte du niveau de récupération motrice auquel le patient s’est arrêté ou a régressé.

a) Bobath (1965)
b) Brunnstrom (1966)
c) Kabat (1985)
d) Rood (1967)
e) Ayres (1972)

A

b) Brunnstrom (1966)

**Les stades de récupération de Brunnstrom sont utilisés en clinique par le Chedoke qui évalue la récupération motrice post-AVC

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13
Q

Approches de rééducation, Approches neurofacilitatrices :

Voici les stades de la récupération de Brunnstrom :

  • Stade 1= Pas de mvmt volontaire
  • Stade 2= mvmt volontaire avec facilitation
  • Stade 3= synergie anormale de mvmt
  • Stade 4= combinaison de mvmt simple
  • Stade 5= Indépendance relatice des synergies
  • Stade 6= mouvement isolé
  • Stade 7= normal
A

Stade 1

  • Pas de mouvement volontaire initié
  • Pas de résistance au mouvement passif
  • Absence ou hypoactivité des réflexes ostéo-tendineux
  • Absence de réaction associée

Stade 2

  • Initiation de mouvement volontaire avec facilitation
  • Début du développement de la spasticité
  • Réponses positives des réflexes ostéo-tendineux
  • Présence de réactions associées

Stade 3

  • Présence de synergies anormales lors de mouvements initiés volontairement
  • Présence de spasticité marquée

Stade 4

  • Combinaison de mouvements simples commencent à dévier des synergies
  • Atténuation de la spasticité

Stade 5

  • Indépendance relative des synergies
  • Exécution de plusieurs composantes en synergie opposées lors d’un même mouvement
  • Diminution marquée de la spasticité

Stade 6

  • Présence de mouvements isolés
  • Coordination dans la limite de la normale, disparition de la spasticité

Stade 7
- Normal

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14
Q

Approches de rééducation, Approches neurofacilitatrices : Qui suis-je ?

La stimulation sensorielle (proprioceptive, cutanée, auditive…) constitue un élément essentiel de cette approche.

a) Bobath (1965)
b) Brunnstrom (1966)
c) Kabat ou PNF (1985)
d) Rood (1967)
e) Ayres (1972)

A

c) Kabat (1985)
Facilitation Proprioceptive Neuromusculaire «PNF»

Lignes directrices=

  • utilisation de schèmes de mouvements (diagonal et spiral)
  • résistance lors de ces mouvements
  • commande verbale spécifique en synchronisant ces types de stimulations sensorielles
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15
Q

Approches de rééducation, Approche orientée vers la tâche : Complète les phrases à propos de ses postulats.

  1. Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan __a__ et des ajustements __b__.
  2. Chaque tâche est modulée selon l’__c__ dans lequel elle est exécutée.
  3. Le processus de récupération est basé sur les problèmes de contrôle moteur en lien avec les __d__ décrits.
  4. Les interventions : le plus e est le mieux.
A
  1. Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan (a)musculaire et des ajustements (b)posturaux.
    - Importance de la spécificité de l’entrainement
    - Timing d’activation des muscles posturaux dépend du contexte (muscle + près de la perturbation en premier)
  2. Chaque tâche est modulée selon l’(c)environnement dans lequel elle est exécutée.
    * *Si sécuritaire= sortir du départ de physio (+ représentatif de la vie réelle)
  3. Le processus de récupération est basé sur les problèmes de contrôle moteur en lien avec les (d)déficits décrits.
    - Problèmes majeur= signes négatifs (hypoactivation, faiblesse…)
    * *amélioration progressive de la capacité du SNC à contrôler mvmt/déficit
  4. Les interventions : le plus (e)tôt est le mieux.
    (24-48 h suivant événement neurologique)
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16
Q

Approches de rééducation découlant des modèles : Vrai ou Faux ?

Il ne faut pas limiter sa pratique clinique à telle ou telle approche. Utiliser plutôt son expérience et les évidences scientifiques pour offrir un traitement ajusté à chaque patient.

A

Vrai

17
Q

Plasticité cérébrale :

Nomme les 10 principes importants pour la neuroréadaptation.

A
  1. Use it or lose it
  2. Use it and improve it
  3. Spécificité de la tâche
  4. Repetitions matters
  5. intensity matters
    (répétition et charge d’exercice important)
  6. Time matters (influencé par les stade de récupération)
  7. Pertinence matters (tâche significative)
  8. Age matters (influence la plascticité)
  9. Transfert des acquis à une autre tâche
  10. Interférence entre 2 stratégie motrice (ex : compensation avant réadap)

***Sommeil/repos important

18
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage:

Voici les 5 facteurs !

A

A. Nature et complexité de la tâche

B. Organisation de la pratique

  • Groupée ou Distribuée
  • Constante ou Variable
  • Aléatoire ou en bloc
  • Décomposition de la tâche ou non
  • Avec guidage manuel ou essais-erreurs

C. Notion de transfert des apprentissages

D. Directives, démonstration & rétroaction

  • Quand
  • À quelle fréquence

E. Types de pratique

  • Supervisée ou non
  • En groupe (circuit)
  • Mentale
  • Réalité virtuelle (RV)
19
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Nature et complexité : Vrai ou Faux ?

Il faut valider que les caractéristiques de la tâche choisie représentent bien les exigences de l’habileté à apprendre et le niveau d’apprentissage.

A

Vrai

20
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Nature et complexité :

Nomme 3 contraintes mécaniques qui permet de réduire ou augmenter les exigences de la tâche.

A

Ajuster complexité pour être à la limite :
Patient fait encore des erreurs, mais il est motivé

  1. Poids du membre (avec ou sans gravité)
  2. Degrés de liberté
    Ex : appuyer le bras sur une table pour éviter compensation à l’épaule
  3. Assistance mécanique transitoire
    Promouvoir les apprentissages en situation réelle le plus tôt possible
21
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation :
Associe le paramètre à la conditions qui permet une meilleure rétention de l’apprentissage.

a) Pratique groupée (Durée repos < Durée essai)
b) Pratique distribuée (Durée repos ≥ Durée essai)

1) Tâche continue qui présente des risques de blessure liés à la fatigue
2) Tâche discrète

A

(a+2) Groupée= tâche discrète
**Permet plus de répétitons et plus intensité
!! Performance immédiate moins bonne

(b+1) Distribuée= tâche continue où la fatigue est un danger

22
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation :
Associe le paramètre à la conditions qui permet une meilleure rétention de l’apprentissage.

a) Pratique constante (même condition)
b) Pratique variable (conditions variables)

1) À favoriser pour la pratique d’une tâche qui sera utilisée dans des conditions variables
2) À utiliser pour l’apprentissage d’une tâche qui sera utilisée dans des conditions relativement constantes

A

(a+2) Constante= Tâche avec conditions relativement constantes
Exemple : tourner une poignée

(b+1) Variable= Tâche réalisée dans conditions variables
Exemple : marche à l’extérieur

23
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation : Vrai ou Faux ?

Une pratique constante permet un meilleur transfert des apprentissage qu’une pratique variable.

A

Faux

meilleur transfert= Pratique variable
meilleur pour ajuster stratégie motrice en fonction de la condition

24
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation :
Associe le paramètre à la conditions qui permet une meilleure rétention de l’apprentissage.

a) Pratique aléatoire
b) Pratique en bloc

1) Plus efficace pour rétention des apprentissages à long terme.
2) À favoriser en début d’apprentissage ou avec patient à problèmes cognitifs important

A

(a+1) Aléatoire= + efficace pour apprentissage/ rétention

    • Meilleur effet si tâches relativement différentes
    • Attention +++

(b+2) En bloc

i) Début d’apprentissage (comprendre exigences de la tâche)
ii) Personnes avec problèmes cognitifs importants (car demande moins d’attention/concentration)

25
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation : Vrai ou Faux ?

La décomposition d’une tâche en différentes composantes peut faciliter l’apprentissage de la tâche dans sa globalité.

A

Vrai, si tâche complexe

MAIS

  • Bien expliquer le but ultime (tâche dans son ensemble)
  • Pas dénaturer la tâche (pas séparer composantes essentielles)
  • Doit être pratiqué dans le contexte de la tâche à la fin de la séance
  • Encourager rapidement le geste au complet
26
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Organisation :
Associe le paramètre à la conditions qui permet une meilleure rétention de l’apprentissage.

a) Pratique avec guidage/assistance manuel
b) Pratique de type essais-erreurs

1) Favorise une meilleure rétention des apprentissages
2) À utiliser au début de l’apprentissage pour permettre d’apprendre les exigences de la tâche.

A

(a+2) Guidage manuel= Début d’apprentissage
**Favoriser un guidage plus subtil
!!! Pas de guidage manuel constant, car empêche erreur (donc travail du cervelet) et encourage la passivité du client

(b+1) Essais-Erreurs= meilleure rétention
**même si moins bonne performance immédiate

27
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, transfert des acquis : Vrai ou Faux ?

Le transfert des habilités acquise dépend de la similarité entre les 2 environnements ou les 2 tâches. Ainsi, plus les exigences dans la situation de pratique sont similaires à celles du nouvel environnement, meilleur sera le transfert.

A

Vrai

Exemple 1 : Améliorer la symétrie de MEC à la marche
Si Travail symétrie MEC debout statique et la marche= Pas de transfert
(tâche de correction MEC debout n’est pas une composante de la tâche de marche)

Exemple 2 : Améliorer le transfert assis-debout
Si Tâche d’atteinte (reaching) et se lever debout= Transfert
(2 tâche implique MEC sur MI parétique et avancement du tronc)

28
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Directives, démonstration & rétroaction :

Qu’est-ce qui est à favoriser avant l’essai ?

A
  1. Directives Verbales
    - Expliquer clairement le but à atteindre
    - expliquer tâche dans sa globalité
    - Rappeler les éléments importants (où regarder, lieu, personnes)
    - Préciser quoi faire et comment le faire
    * *Être succinct = ne pas donner trop d’info
  2. Démonstration
    - Démontrer éléments essentiels à la tâche
    **Plan pertinent à la tâche (sagittal, frontal)
    !! Aucune démonstration si évaluation du patient
    **Pas de consignes verbales durant démonstration
29
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Directives, démonstration & rétroaction : Vrai ou Faux ?

La rétroaction pendant le mouvement permet un meilleur apprentissage. Alors que donner des rétroactions ou utiliser une assistance physique après le mouvement peut nuire à l’apprentissage.

A

Faux !!

Rétroaction après mvmt= meilleur apprentissage

Rétroaction pendant le mvmt= peut nuire à l’apprentissage

**Type de rétroaction extrinsèque
i) KR : connaissance du résultat (Succès ou échec)
Ex : « Vous avez complété le parcours en 1min. 30 sec »
ii) KP : connaissance de la performance (Exécution de la tâche)
Ex : « Vous n’avez pas mis assez de mise en charge sur le MID pendant le parcours »

30
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Directives, démonstration & rétroaction :

Qu’est-ce qui est à favoriser après l’essai ?

A
  1. Rétroaction (mais sevrage graduel)
    * *Plus de rétention si rétroaction moins fréquente (50% des essais)
    * *Varier les types de rétroactions au début
  2. Favoriser l’auto-estimation (jugement) de sa performance
31
Q

Facteurs qui influencent l’apprentissage, Type de pratique : Vrai ou Faux ?

Il est possible d’apprendre une tâche motrice uniquement par la pratique mentale puisque le patrons d’activation cérébrale entre mouvement imaginé et mouvement exécuté est identique.

A

Faux !!

Pratique mentale= Complémentaire à la pratique physique
(Améliore le potentiel d’apprentissage)

**Patron d’activation similaire, mais pas identique

!!! Pratique mentale= Non indiquée pour

  • lésion pariétale
  • lésion aire motrice supplémentaire
  • troubles cognitifs ou de communication
32
Q

Impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage : Qui suis-je ?

Apprentissage procédural très limité chez ces patients

a) Atteinte de l’aire motrice supplémentaire (AMS)
b) AVC de l’artère cérébrale moyenne
c) Atteinte des ganglions de la base (putamen)
d) Atteinte du cervelet

A

a) Atteinte de l’aire motrice supplémentaire (AMS)

Difficulté= apprentissage procédural
↑ temps de réaction avec la pratique = moins bonne performance

33
Q

Impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage : Qui suis-je ?

Meilleur apprentissage sans informations explicites (EI) données avant la tâche

a) Atteinte de l’aire motrice supplémentaire (AMS)
b) AVC de l’artère cérébrale moyenne
c) Atteinte des ganglions de la base (putamen)
d) Atteinte du cervelet

A

b) AVC de l’artère cérébrale moyenne
c) Atteinte des ganglions de la base (putamen)

Difficulté= si consignes verbales trop claires et précises
(↑ temps de réaction si EI avant la tâche)

**Clinique= Pas bcp de consignes

34
Q

Impacts d’une lésion du SNC sur l’apprentissage : Qui suis-je ?

Patient incapables d’ajuster l’amplitude de la réponse à un stimulus variant d’amplitude. Donc rétroaction intrinsèque insuffisante pour permettre l’apprentissage moteur.

a) Atteinte de l’aire motrice supplémentaire (AMS)
b) AVC de l’artère cérébrale moyenne
c) Atteinte des ganglions de la base (putamen)
d) Atteinte du cervelet

A

d) Atteinte du cervelet

Difficulté= Rétroaction intrinsèque insuffisante
**Incapable d’ajuster mvmt à la variabilité d’un stimilus