MEYER SDRC Flashcards
Les critères de Budapest sont des critères cliniques qui ont mis en évidence le fait de parler d’une d+ chronique secondaire (cad de longue durée et spontanée)
Les critères de Budapest sont des critères cliniques qui ont mis en évidence le fait de parler d’une d+ chronique primaire (cad de longue durée et spontanée)
Depuis les critères de Budapest on en a conclu que le type (I/II/NOS) n’a pas d’importance
VRAI
Le SDRC touche plus les femmes que les hommes
VRAI
2-3 Femmes > 1 homme
Le SDRC touche plus le MI que le MS
FAUX
2X + de MS que de MI
Le SDRC touche plus les 50-70ans
VRAI
La plupart des SDRC sont spontanés
FAUX
Traumatisme initial mais 5-10% spontanés
- 40 % post-fracture ou une chirurgie (arthroscopie genou)
- 30 % post-compression du nerf médian
- 9 % post-lésion radiculaire
- 6 % post-lésion médullaire.
- 10 % traumatisme mineur (entorse)
Il y a une corrélation gravité du trauma et sévérité SDRC
FAUX
Pas de corrélation : gravité trauma – sévérité SDRC
Les symptômes du SDRC sont au niveau des extrémités
VRAI
(poignet, genou, cheville)
La douleur est présente aussi au repos et la nuit et est disproportionnée par rapport à l’évaluation initiale
VRAI
La douleur est soulagée par le mouvement
FAUX
La douleur est aggravée par le mouvement
L’installation des symptômes est progressive avec des anomalies sensorielles, motrices (↘ force et mobilité), autonomiques (gonflé, rouge, luisant)
VRAI
Les critères de Budapest se basent sur 4 critères
1. Douleur intermittente, disproportionnée par rapport à un éventuel événement déclenchant
2. Le patient doit signaler au moins 1 symptôme dans 2 des 4 catégories (sensorielle, vasomotrice, sudomotrice, motrice)
3. Au moment de l’examen, on doit observer au moins un signe dans 3 des 4 catégories
4. Absence d’autre diagnostic pouvant mieux expliquer les signes et les symptômes
FAUX
Les critères de Budapest se basent sur 4 critères
1. Douleur permanente, disproportionnée par rapport à un éventuel événement déclenchant
2. Le patient doit signaler au moins 1 symptôme dans 3 des 4 catégories (sensorielle, vasomotrice, sudomotrice, motrice)
3. Au moment de l’examen, on doit observer au moins un signe dans 2 des 4 catégories
4. Absence d’autre diagnostic pouvant mieux expliquer les signes et les symptômes
Il existe des phases chaudes, froides en fonction de la douleur ressentie mais cela n’est pas un continuum
VRAI
Quels est le mécanisme inflammatoire classique du SDRC ?
Inflammation classique :
- ↗ des cytokines pro-inflammatoire (TNFα et IL-1β, -2, -6) dans les liquides locaux – LCR (liq céphalo rachidien) – plasma
- ↘ des cytokines anti-inflammatoire (IL 10) ds sang
Quel est le mécanisme inflammatoire neurogénique du SDRC ?
Inflammation neurogénique : d+
- Fibres C nociceptives sécrètent des neuropeptides ds sang :
* Substance P (d+ ↑) : dev œdème/activité ostéoclastique
* CGRP : vasodilatation (hyperthermie/érythème/SNA par hyperhydrose)
+ bradykinine : sensibilisation nociceptive
Quel est le mécanisme sympathique du SDRC chaud ?
inflammation neurogénique + inhibition des neurones sympathiques vasoconstricteurs → vasodilatation
Quel est le mécanisme sympathique du SDRC long terme ?
Long terme : redistribut° du flux sanguin dans artérioles (↓ de l’alimentat° capillaire localement → shunt artério-veineux)
Quel est le mécanisme sympathique de l’hypoxie tissulaire dans le SDRC ?
Hypoxie tissulaire :
- Peau : ↓ O2 et ↑ lactate
- Muscle : acidose et radicaux libres → stimulation afférente nociceptive
Quels sont les mécanismes neurologiques centraux ?
Intégration des infos motrices/sensorielles perturbées : symptômes sensitifs/moteurs (parésie, myoclonie, dystonie, tremblements, hémi hypoesthésie)
→ pourraient faire penser à un AVC
Intégration visuelles/proprioceptives perturbées
Modification du schéma corporel :
- d+ → stimule zone sensorielle, attentionnelle, motrice
- Représentation corticale (somatosensoriel S1) ↓ et parfois même une héminégligence peut s’installer
L’immobilisation est bénéfique
FAUX
Immobilisation renforce le cercle vicieux de la douleur
Il existe un lien avec les facteurs génétiques chez les patients SDRC
VRAI
L’évolution du SDRC est défavorable
FAUX
Naturellement favorable, évolue plutôt bien peu d’impact sur la QdV : amélioration des sympt de 70% dans la 1er année
Quels sont les facteurs de risques de chronicité ?
- Peur du mouvement
- Anxiété
- Douleur initiale
- Intensité de l’évènement trauma que déclencheur
- “Disability” : ceux qui ont bcp de handicap
- Être une femme
L’IRM, la scintigraphie et la radiographie peuvent être utilisés pour diagnostiquer un SDRC
FAUX
L’IRM et la radiographie utiles pour faire le diagnostic différentiel
la scintigraphie inutile
Dans un SDRC « chaud » : on a une hypofixation et dans un SDRC « froid » une hyperfixation
FAUX
Dans un SDRC « chaud » : on a une hyperfixation et dans un SDRC « froid » une hypofixation
Si la douleur est uniquement au mouvement et disparait avec antalgique simple, présence de fièvre, et une CRP + ainsi que plusieurs membres atteints on peut prétendre à diagnostiquer un SDRC
FAUX
Si la douleur est uniquement au mouvement et disparait avec antalgique simple, présence de fièvre, et une CRP + ainsi que plusieurs membres atteints
PAS SDRC !!!
Les facteurs psychologiques sont un facteur de risque pour le SDRC
FAUX
Pas d’arguments formels liant facteurs psychologiques et SDRC
On recommande la prise de vitamine C après une chirurgie
VRAI
Vitamine C (post-fracture/chirurgie) → dose recommandée : 500mg pdt minimum 4-5 mois
Quels sont les traitements utiles pour soulager la douleur ?
Mobilisation activo-passive sous le seuil de douleur (mais on peut quand même aller un peu dans la douleur, juste ne pas dépasser un certain seuil)
Œdème : drainage lymphatique manuel/pressothérapie (douce)/contention
Bains contrastés (alterner chaud/froid) → le faire plusieurs fois de suite mais pas vrmt EBM
Electrothérapie
On peut réaliser la thérapie miroir avec un patient SDRC sujet à des nausées
FAUX
La thérapie miroir peut donner des nausées, provoquer des malaises etc
La réalité virtuelle permet de s’intéresser au corps entier et jouer sur des composantes multisensorielles (visuelles, tactiles)
VRAI
Les bains contrastés sont une thérapie utilisée dans le SDRC, pour plus d’efficacité il faut bouger le membre dans l’eau et terminer par le chaud
FAUX
Les bains contrastés sont une thérapie utilisée dans le SDRC, pour plus d’efficacité il faut bouger le membre dans l’eau et terminer par le froid
Concernant les médications pour la gestion de la douleur
Classer les médicaments en recommandés, on ne sait pas, et non recommandés :
AINS
Calcitonine
Biphosphonates
Opioïdes
Antalgique simple (paracétamol)
Glucocorticoïdes
Inhibiteurs de Cox 2
Modulateurs de l’immunité
Gestion de la douleur (ttmts médicamenteux/ ttmts interventionnels (blocs nerveux, sympathectomie, neuromodulation spinale /stimulation cérébrale).
Recommandés
V Antalgique simple : paracétamol
V AINS : aigu (?) mais PAS CHRONIQUE → cela n’a pas de sens après 1,5 mois même si le membre est tjr rouge et gonflé
ON NE SAIT PAS
? Inhibiteur Cox 2 (coxib)
? Glucocorticoïdes (30mg/j pdt 2-4 sem) : SDRC < 3 mois/très inflammatoire
? Opioïdes (tramadol, contramal, …) : 2-3 e ligne de ttmt (éviter en chronique)
? Bisphosphonates (alendronate): SDRC précoce avec ostéopénie
NON RECOMMANDES
X Modulateur de l’immunité (anti-TNF-α, immunoglob IV)
X Calcitonine
Concernant les médications antiépileptiques
Classer les médicaments en recommandés, on ne sait pas, et non recommandés :
Carbamazepine
Prégabaline
Antiépileptiques = antalgiques atypiques → pour les douleurs de type neuropathiques
ON NE SAIT PAS
? Carbamazepine = Tégrétol
? Prégabaline = Lyrica V Gabapentine (mitigé)
Concernant les médications antidépresseurs
Classer les médicaments en recommandés, on ne sait pas, et non recommandés :
Anti-HT et antagoniste α-adrenergic (clonidine)
Lysomucil
Duloxetine
Tricycliques
Anti-NMDA : Kétamine
Anesthésique local IV
Antidépresseurs : aussi pour les douleurs de type neuropathiques
RECOMMANDES
V Tricycliques (amytriptiline = Redomex®) ! ES!
ON NE SAIT PAS
? Duloxetine (= Cymbalta)
? Anti-NMDA : Kétamine > a priori : NON
? Lysomucil = acétyl-cystéine (« forme froide »: 600 mg 3x/j) → pour le pouvoir antioxydant mais assez discuté
NON RECOMMANDES
X Anesthésique local IV
X Anti-HT et antagoniste α-adrenergic (clonidine)
Concernant les traitement topiques
Classer les médicaments en recommandés, on ne sait pas, et non recommandés :
Baclofène
Patch de Lidocaïne
Capsaïcine
DMSO
Cannabinoïdes
Toxine botulique
? pour les traitements topiques et autres :
RECOMMANDES
Toxine botulique – A : effet sur douleur, allodynie, froid
Patch de Lidocaïne : non sauf si allodynie locale (sur la zone douloureuse)
ON NE SAIT PAS
Cannabinoïdes (CBD → on ne sait pas)
Baclofène
NON RECOMMANDES
Capsaïcine : difficultés de tolérance
DMSO (dimethylsulfoxide) : non disponible-pas d’effet sur la douleur
Après chronicisation du SDRC on peut mettre en place un traitement interventionnel comme le bloc nerveux sympathique (anesthésiant) du ganglion stellaire au niveau de C6
FAUX
CREER DES COMPLICATIONS
Bloc du plexus brachial ou injection epidurale (3eme ligne)
On ne retrouve pas de SDRC en pédiatrie
FAUX
Localisation : MI (80%) > MS
Sexe et âge : fille > 12 ans
Evènement initial inconnu : + fréquent (20% ?)
MAIS EXPLORER SPHERE PSYCHOSOCIALE
La capsulite rétractile se complique souvent en rupture de coiffe des rotateurs
FAUX
La capsulite rétractile se complique souvent en tendinopathie de coiffe des rotateurs
La capsulite rétractile est le syndrome épaule main chez les hémiplégiques
VRAI
La capsulite rétractile a des signes sympathiques
FAUX
PAS DE SIGNES SYMPATHIQUES
La capsulite rétractile peut être traitée par infiltration et bloc du nerf sub-scapulaire
FAUX
La capsulite rétractile peut être traitée par infiltration et bloc du nerf sus-scapulaire
La capsulite rétractile a un pronostic excellent de récupération mais il faut du temps (18 mois)
VRAI