Les pairs comme agents de socialisation Flashcards

1
Q

Synthèse du courant théorique des théories de l’apprentissage social.

A

La délinquance est apprise au même titre que n’importe quelle autre activité.

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2
Q

Qu’est ce qu’on apprend au contact des autres selon les théories de l’apprentissage social (6)?

A
  • Les trucs et manières de procéder
  • Les symboles,
  • Les valeurs,
  • Les modes de pensées,
  • Les manières de se comporter
  • Les justifications pour les comportements.
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3
Q

Théories spécifiques vues en classe et appartenant au courant théorique de l’apprentissage social.

A
  • Association différentielle (Sutherland)
  • Techniques de neutralisation (Matza)
  • Dérive (Matza)
  • Apprentissage social (Akers)
  • Renforcemetn différentiel (Akers)
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4
Q

Comment les délinquants sont t’ils perçus selon les théories de l’apprentissage?

A

C’est un mal appris, pas une mauvaise personne.

  • Le délinquant est vu comme une personne quis’est adaptée à sa réalité, à son entourage et à son milieu social. C’est quelqu’un qui a appris à agir autrement (pas inadapté ou looser)
  • Le délinquant n’est pas « mauvais » en soit, il est capable de comportements socialement acceptés
  • C’est le comportement qui est inadéquat, plutôt que l’individu qui a un problème. (explique la nature variable ou non-fixe des comportements)
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5
Q

Synthèse de la théorie de l’association différentielle

A

Les valeurs, les attitudes, les réponses ou des comportements ayant été appris dans différentes cultures ou groupes de la société pouvaient parfois venir en conflit.

Ex: jésuite et jeune st-michel, laisser faire ou agir après insulte.

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6
Q

Théorie de l’association différentielle

Comment la socialisation dans différentes cultures ou groupes de la société peut parfois venir en conflit?**

A
  • Influence la construction de l’identité, la conformité aux normes de la société et à la capacité à s’y adapter
  • Donc, une socialisation différente entre les groupes, causerait parfois en conflit entre ceux-ci…
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7
Q

Vrai ou Faux

Selon la théorie des l’association différentielle c’est les facteurs individuels plutôt que la socialisation qui cause la délinquance

A

Faux.

  • Le comportement délinquant n’est pas hérité des parents et n’est pas déterminé génétiquement.
  • Socialisation plutôt que des facteurs individuels (ex., psychopathologies, facteurs biologiques/génétiques)
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8
Q

Comment les mécanismes c-à-d facteurs criminogènes affectent-ils la délinquance, selon la théorie de l’association diffférentielle ?

A
  • Par ses fréquentations avec les amis du coin, un adolescent élevé dans un quartier défavorisé sera exposé à une sous-culture qui est défavorable au respect de la loi.
  • Les interprétations défavorables au respect de la loi l’emporteront sur ses interprétations favorables.
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9
Q

Qu’est ce qu’un adolescent apprend selon la théorie de l’association différentielle?

A
  • Les valeurs délinquantes,
  • Les motivations,
  • Les rationalisations et
  • Les attitudes qui permettent de justifier les comportements délinquants.
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10
Q

Selon la théorie de l’association différentielle qu’est ce qui va ajuster le niveau de délinquance du jeune?

A
  • L’antériorité, la fréquence, l’intensité et la durée de ses contacts avec des jeunes délinquants contribueront à ajuster son propre niveau de délinquance.
  • Un jeune exposé plus tôt, plus intensément, plus fréquemment et plus longtemps à des jeunes de la rue a plus de risques qu’un autre de devenir délinquant.
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11
Q

Quels sont les 9 principes de la théorie de l’association différentielle de Sutherland?

A

1) Le comportement délinquant habituel est appris;
2) Le comportement délinquant est appris en interaction avec d’autres personnes par un processus de communication;
3)L’apprentissage se fait surtout avec ses proches;
4) L’apprentissage inclus les deux dimensions suivantes, soit les techniques pour commettre les crimes et les motivations, raisons d’agir, rationalisations et attitudes;
5) C’est en prenant connaissance des interprétations favorables et défa- vorables que suscitent les conduites passibles de poursuites judiciaires que les individus en viennent à donner une orientation spécifique à leur raisons d’agir et à leurs penchants ;
6) Une personne devient délinquante lorsque ses définitions favorables à la violation de la loi l’emportent sur ses définitions défavorables;
7) L’association différentielle varie en termes de fréquence, durée, priorité et intensité;
8) Le processus d’apprentissage du comportement délinquant est sem- blable à celui de n’importe quel autre comportement;
9) Si le comportement délinquant est l’expression de besoins généraux et de valeurs, il ne s’explique pas par ces valeurs puisque le comportement non délinquant est une expression des mêmes valeurs et besoins

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12
Q

Synthèse de la théorie des Techniques de neutralisation (Matza et Sykes)

A
  • Le comportement délinquant est appris.
  • Les délinquants sont intégrés socialement, ils ont des valeurs prosociales la plupart du temps et dans la plupart des situations.
  • Les délinquants ont souvent des remords face à leurs gestes criminels
  • Ils vont toutefois accepter de voler ou de faire violence à certains types de personnes dans certaines situations.
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13
Q

Selon la théorie des techniques de neutralisation de Matza et Sykes comment les délinquant justifient leurs comportements délinquants?, C.-à-d. comment les facteurs criminogènes affectent-ils la délinquance?

A

Les techniques de neutralisation
Ce sont des mécanismes cognitifs qui permettent de se libérer des contraintes et ainsi d’agir.

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14
Q

Matza et Sytkes: Techiniques de neutralisations

Quelle sont les 5 principales techniques de neutralisation (justifications/rationnalisation):

A
  1. Déni des responsabilités: « J’étais high/soûl/sous l’influence des médicaments/émotions. C’est lui qui… »
  2. Déni des conséquences néfastes: « Les assurances vont payer » « J’étais seul sur la route »
  3. Déni de la victime: « Il le méritait » « Il l’a cherché » « C’est elle qui le voulait »
  4. Condamner ceux qui nous condamnent: « Les policiers sont corrompus/biaisés» « T’es jamais là »
  5. Renvoi à une cause plus importante: « Je devais venger ma gang » « Il m’a manqué de respect »

Ce sont aussi des croyances favorables à la délinquance

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15
Q

Autres croyances/valeurs favorisant la délinquance :

A

-Dédain pour le travail ardu, veut faire le grand coup
-«Être un dur à cuir »
-«La vie à 1000 miles à l’heure »
-«Toujours pensé que j’allais mourir jeune… »

Techniques de neutralisation:
Causes ou Conséquences?

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16
Q

Vrai ou Faux :

L’adhésion aux valeurs délinquantes n’est pas similaire pour tous les délinquants

A

Vrai

**Mais on peut quand même tirer quelques conclusions…

a) Cautionnement (sont d’accord avec) des compts. délinquants « mineurs »
b) MAIS certains comportements ne passent pas…(meurtre surtout innocent, AS sur mineur)
c) Cautionnement conditionnel d’autres comportements délinquants, par le biais d’excuses et de justifications…(entre les deux)

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17
Q

Synthèse de la théorie de la dérive (drift) (Matza)

A
  • La plupart des délinquants passent d’un mode de vie dans lequel ils respectent les lois, les coutumes et les règles à une période où ils s’en affranchissent et se considèrent comme des hors-la-loi.
  • Les délinquants n’ont pas un système de valeurs différent des autres.
  • Il est courant que lors des périodes de dérives, par exemple l’été, les jeunes s’initient aux plaisirs généralement réservés aux adultes. Alcool et drogues, sexualité, autonomie et désengagement social. Mais l’automne venu, ils retournent vivre dans leur famille et reprennent leur vie normale.
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18
Q

Selon la théorie de la dérique quels sont les facteurs qui peuvent mener à se délester temporairement des interdits et des tabous aka la délinquance?

A

Affect négatifs: traité injustement, se faire ridiculiser, vivre un échec.
Effet: Ces sentiments ou affects négatifs peuvent l’amener à oublier toutes contraintes et à prendre sa revanche sur les autres.

Affects positifs: Le jeune est excité car il a eu une bonne nouvelle
Effet: Décide qu’il a mérité de se payer du bon temps.

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19
Q

Que cherche à expiquer la théorie de Matza sur la délinquance et la dérive?

A

La théorie de la dérive permet d’expliquer pourquoi et comment les gens en viennent à violer les lois auxquelles, pourtant, ils souscrivent.

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20
Q

Pourquoi la théorie de la dérive de Matza fait partie des théories de l’apprentissage social?

A

La théorie de la dérive comme une théorie de l’apprentissage puisque l’adolescent, lors de période de retrait des contrôles sociaux, appliquera les principes de la sous-culture délin quante qu’il aura appris lors de ses fréquentations avec des pairs.

La possibilité même de dériver, ou de fuguer, s’apprend par le biais des fréquentations avec les autres jeunes.

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21
Q

Synthèse de la théorie de le l’apprentissage social et du renforcements différentiels (Akers) :

A

L’apprentissage des comportements délinquants s’effectue, via les interactions sociales, par le biais du conditionnement opérant

Focus sur l’environnement social (proximal) comme source de renforcement et de punition

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22
Q

Théorie de l’apprentissage social et du renforcement différentiel

Pour Akers, les comportements délinquants sont la résultante de 3 mécanismes distincts quels sont t’ils?

A

1- Renforcement différentiel des comportements délinquants;
2- Enseignement des croyances favorables à la délinquance;
3- Des modèles de référence que l’adolescent pourrait imiter.

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23
Q

Théorie de l’apprentissage social et du renforcement différentiel

En quoi consiste le mécanisme de renforcement différentiel (4)?

A
  • La probabilité qu’un acte soit commis dépend de l’équilibre anticipé ou réel entre ses avantages et ses inconvénients.
  • Les expériences passées en la matière donnent une bonne idée de ce qui s’en vient.
  • Si des comportements particuliers ont amené, par le passé, plus de plaisirs que d’emmerdes, il est alors fort possible qu’ils soient répétés
  • Les renforcements peuvent être non sociaux, comme l’effet agréable d’une substance illicite, mais que l’essentiel des renforcements liés à la délinquance sont de nature sociale
24
Q

Théorie de l’apprentissage social et du renforcement différentiel

En quoi consiste le mécanisme d’enseignement des croyances?

A
  • Lorsqu’un jeune fréquente des pairs déviants, il découvre de nouvelles manières de penser et de voir le monde.
  • Ses définitions, ou ses valeurs relativement à ce qu’est un comportement acceptable, vont changer.
  • Il apprend que violer la loi est correct et que ce peut même être moral dans certaines circonstances.
25
Q

Théorie de l’apprentissage social et du renforcement différentiel

En quoi consiste le mécanisme d’imitation des modèles criminels (modèles de référence)?

A

Le comportement n’est pas seulement fonction des valeurs et des
renforcements et punitions, mais aussi explicable par un désir d’imitation qu’un jeune peut avoir sur des figures plus matures de son entourage.

Certains modèles criminels, ceux ayant réussi, vont être imités par des jeunes qui veulent un jour devenir comme eux.

Les délinquants qui ont réussi, vont devenir un modèle de référence.
Ex: Rapper

26
Q

Selon le mécanisme d’imitation des modèles de référence, le jeune est plus influencable quand:

A
  • Il s’attend à ce que l’imitation du comportement s’accompagne des mêmes renforcements que la personne imitée ou l’approbation de celle ci
  • Donne des informations utiles, , des occasions d’expérimenter les comportements.
  • Bon lien avec la personne
  • Interactions proximales, mais pas nécessairement physiques
  • (ex., médias sociaux, les films)

Basé sur la théorie de l’imiation de Gabriel Tarde.

27
Q

La théorie Renforcement différentiel, quels sont les mécanismes, c.-à-d. comment les facteurs criminogènes affectent-ils la délinquance?

A

Les jeunes sont d’abord exposés à la délinquance par l’entremise des amis et finissent par faire des choix comportementaux en fonction des bénéfices escomptés et des sanctions possible (apprentissage vicariant)

L’engagement d’un jeune dans une trajectoire délinquante dépend des formes de renforcement auxquelles il est exposé et donc, indirectement des personnes qui l’entourent et auxquelles il s’identifie.

28
Q

Selon la théorie du renforcement différenciel qu’est ce qui augmente la probablilité des comportements délinquants?

A
  • La manifestation de comportements délinquants est plus probable si les renforcements de ces comportements sont fréquents, nombreux, aléatoires et plus intensément renforcés que les comportements conformes aux lois.
29
Q

Vrai ou faux

L’importance accordée à la famille augmente durant l’enfance et l’adolescence jusqu’à dépasser celui des pairs (temps, influences, confidences).

A

Faux. L’importance accordée aux pairs augmente durant l’enfance et l’adolescence jusqu’à dépasser celui de la famille (temps, influences, confidences).

30
Q

Qu’est-ce qui explique la place plus importante que prend les pairs à l’adolescence (3)?

A
  • Diversification des modes de relations avec les pairs: Se découvrir, s’affirmer, se construire une représentation de soi, une personnalité, une identité personnelle et groupale. Les pairs ont en effet, au-delà d’un rôle de soutien, des fonctions d’identification, de projections, de miroir.
  • Établir des relations d’amitié réciproque est un apprentissage central à l’enfance et à l’adolescence
  • Premières relations amoureuses significatives
31
Q

Les pairs contribuent-ils au développement de l’individu positivement ou négativement?

A

Les pairs participent au développement normatif de l’individu, mais seraient aussi impliqués aux difficultés émergeant à cet âge.

32
Q

Choix de réponses

Les changements à l’adolescence sont vécues à quel(s) plan(s)?
a) social
b) sexuel
c) cognitif
d) cérébral
e) psychologique
f) toutes ses réponses

A

f) toutes ses réponses

33
Q

Pourquoi s’intéresse-t-on aux pairs délinquants comme facteur criminogène?

A

73 % de la délinquance est commise avec un ou plusieurs jeunes.
* 91 % des cambriolages
* 79 % des crimes liés aux drogues
* 71% voies de fait
* 60% vandalisme
* 49% de tous les vols

Aux États-Unis (données officielles),

34
Q

Qu’est-ce que le modèle causal propose sur de la relation entre pairs délinquants et la délinquance? Comment ce modèle qualifie-t-il cette relation?

A

La relation entre les pairs délinquants et la délinquance est une relation causale réciproque.

Les pairs délinquants et la délinquance exerceraient, tous deux, une influence causale sur l’autre construit. Les pairs délinquants influencent la délinquance, vice-versa.

Les théories du modèle causal infèrent que c’est par la fréquentation de pairs qu’un jeune en vient à devenir délinquant lui-même et cela explique aisément que les délits soient souvent commis en groupe et que les délinquants ont des amis délinquants.

35
Q

Vrai ou faux

La délinquance passée est un mauvais prédicteur de la délinquance future.

A

Faux.

36
Q

Qu’est-ce que le modèle des causes communes proposes sur la relation entre les pairs délinquants et la délinquance? Comment ce modèle qualifie-t-il cette relation?

A

La relation entre les pairs et la délinquance est une relation artificielle.

Les causes profondes de la délinquance se situent avant l’adolescence, soit avant l’influence possible des pairs négatifs.

L’association entre les pairs délinquants et la délinquance serait due à des variables tierces liées à ces deux concepts.

37
Q

Quelle est la conclusion que l’on peut retenir du modèle causal et du modèle des causes communes? Laquelle des propositions est vraie?

A

En fait, entretenir des relations avec des pairs délinquants serait l’un des meilleurs prédicteurs de la délinquance future (mais dont l’influence ne serait pas nécessairement causale, ou seulement en partie).

38
Q

Quels sont les problèmes relatifs aux problème relatif aux théories liant les pairs et la délinquance

A

Les valeurs des jeunes ne changeaient pas avec l’association aux pairs négatifs.
les jeunes délinquants ont très peu d’attachement aux autres en général et aux jeunes du gang en particulier ; ils sont peu fiables et n’écoutent pas vraiment ce que les membres du gang.

L’ordre temporel des phénomènes On sait que ceux qui deviennent des délinquants persistants ont commencé leur délinquance dès la petite enfance avant que les pairs deviennent l’influence primordiale à l’adolescence.

L’effet d’autosélection: les gens ont tendance à choisir des amis qui ont les mêmes caractéristiques qu’eux. Qui se ressemble s’assemble.

39
Q

Comment la théorie des causes commune voit la délinquance et l’association avec des pairs délinquants?

A

la délinquance et l’association à des pairs délinquants sont deux symptômes d’une même inadaptation.

C’est parce que le jeune est délinquant, ou inadapté, qu’il s’associe à des jeunes qui comme lui sont déviants ou délinquants.

40
Q

Vrai ou faux

La propositon 1 (le modèle causal) et 2 (modèle des causes communes) sont opposée

A

Vrai
Mais la réalité est entre les 2, il faut intervenir sur les pairs et les variables tierce.

41
Q

Qui sont les jeunes les plus à risques de s’entretenir avec des pairs délinquants (7)? Lea variables tierces.

A
  • Enfants/Ados irritables, agressifs; impulsifs, faible régulation des émotions et du comportement…
  • Ceux rejetés par les pairs « conventionnels »
  • Désir d’être associés à des gens plus similaires
  • Peu de supervision parentale, +++ temps libre
  • Recherche de sensations fortes
  • Histoire d’échec à l’école, difficultés familiales
  • Certains quartiers où il y a plus de groupes délinquants, plus de violence…
42
Q

Quelles sont les principales raisons pour lesquelles un jeune s’affilierait avec des pairs délinquants (6)?

A
  • Statut et prestige
  • Protection
  • Opportunités d’acquérir des biens souhaités ou de l’argent
  • Peur du ridicule / rejet / victimisation si refuse
  • Pour prendre part à un code de conduites permettant de légitimer les comportements antisociaux (pour éviter de se sentir mal et normaliser les comportements et atténur les émotions négatives)
  • Plaisir
43
Q

Dans quels contextes l’influence des pairs délinquants est-elle plus grande?

A
  • Majorité des amis sont délinquants
  • Cohésion et stabilité du groupe
  • Approbation de la délinquance
  • Pression à commettre des compts. délinquants
  • Peu de supervision parentale
  • Dépend des types de comportements délinquants
44
Q

Comment peut on relativiser relativiser l’influence causale du groupe de pairs sur la délinquance persistante

A

Les pairs ont un rôle d’actualisation:
* Un jeune qui a le potentiel pour devenir délinquant ne se réalisera pleinement que s’il entre en contact avec d’autres délinquants.
* Ainsi, la présence d’un groupe de pairs délinquants est nécessaire pour assurer un processus de criminalisation complet et pour mieux équiper le jeune sur le plan cognitif lui permettant d’autojustifier ses conduites

Les pairs jouent un rôle d’accélération dans le processus de criminalisation

  • Le groupe de pairs fournira au jeune des modèles de comportements qu’il recherchait. Il lui fournira aussi de nombreuses occasions de mettre à l’épreuve son talent pour la bravade, sa débrouillardise et son sens de l’entrepreneuriat.
45
Q

Vrai ou Faux?

Dans les groupes de pairs délinquants, la commission de délits en groupe a tendance à s’estomper à l’âge adulte
a) Vrai
b) Faux
c) Vrai, mais seulement pour certains groupes

A

Vrai. On commet de moins en moins de crimes en groupe plus on vieilli. Le crime organisé est une exception, une minorité.

46
Q

Vrai ou Faux?

Les groupes de pairs délinquants n’incluent généralement pas de filles (et vice-versa)
a) Vrai
b) Faux

A

Vrai.
Rare sont les groupes de délinquants masculin qui incluent les filles et ceux qui le font leur donne un rôle secondaire et on les utilise pour faire quelque chose. La tendance est à l’homogénéité.

47
Q

Vrai ou Faux?

Dans les groupes de pairs délinquants, la qualité de l’amitié est généralement moindre que celle des groupes non-délinquants
a) Vrai
b) Faux

A

Vrai.
Il y a beaucoup plus de conflit, de violence de rejet. Les premières cibles des personnes délinquantes sont souvent ceux qui sont autour d’eux.

48
Q

Vrai ou faux

L’influence criminogène des pairs délinquants existent seulement à l’adolescence.

A

Faux

49
Q

Vrai ou faux

L’effet criminogène de certains facteurs d’influence sociale s’appliquent uniquement aux pairs.

A

Faux

50
Q

Imposer un couvre-feu plus tôt pour une ado de 15 ans afin qu’elle suive plus les règles de la maison est un exemple de punition

a) Vrai
b) Faux

A

Faux. On veut voir que cette personne manifeste plus de comportement qui respecte les règles.

51
Q

Punition: Toute action ou parole qui a pour conséquence de diminuer la probabilité d’une réponse donnée

A

Positive:
Donner, ajouter quelque chose
de non-souhaité
Négative:
Enlever ou retirer quelque chose
souhaité

52
Q

S’agit-il d’une source …. positive ou négative?
a) positif
b) négatif

A

Positif on ajoute quelque chose dans ce cas ci le couvre feu, on ajoute une règle pour augmenter un comportement.

53
Q

Rappel: Principes de base du conditionnement opérant

A

Renforcement: Toute action ou parole qui a pour conséquence d’augmenter la probabilité d’apparition de la réponse

Positif:
Donner, ajouter quelque chose
de souhaité (rire, encouragement)

Négatif:
Enlever ou retirer quelque chose
non-souhaité (enlever une tâche désagréable, ex: libération conditionnelle, retirer la supervision légale après bon comportements, ne pas se faire arrêter)

54
Q

Quel était le but de l’étude de Cambridge-Somerville Youth?

A

On voulait donner aux jeunes qui grandissent dans un environnement antisocial des opportunités pour prévenir la délinquance en offrant des services et du soutien.

55
Q

Qu’est-ce qu’on entend par effet iatrogène?

A

Ce sont des effets néfastes sur une population à travers l’application d’outils de promotion de la santé ou de protection.

56
Q

Comment peut-on expliquer les effets iatrogènes de l’étude de Cambridge-Somerville (3)?

A
  • Contagion des pairs : l’inclusion de jeunes ayant des difficultés ET des jeunes sans difficulté au sein du programme a construit des situations propices à l’entraînement à la déviance (Dishon, 2005)
  • Le programme aurait pu induire des conséquences négatives dues à l’étiquetage associé à la participation à l’étude
  • Le programme pourrait avoir créé un sentiment de dépendance aux services d’aide et soutien. L’arrêt des services auraient pu être vécu difficilement pour certains jeunes (ex, abandon)