Les filles et la délinquance (14 novembre) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les données officielles montrent sur la délinquance des femmes/filles (4)?

A
  • Minoritaires dans le système de justice juvénile, mais de plus en plus présentes.
  • Hausse marquée des taux d’accussations au cours des 30 dernières années
  • Sont traduites en justice plus souvent que dans le passé.
  • Ces changements traduiraient également les changements d’attitude de la justice en regard de la délinquance des jeunes et des femmes.
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Q

Pourquoi les adolescentes sont traduites en justice plus souvent que dans le passé?

A

Hausse des taux d’accussation des crimes pour la personnes.

  1. Même tendance que celle des adolescents, hausse de la violence généralisée.
  2. Les taux de mise en accusation des adolescentes demeurent nettement inférieurs à ceux des adolescents.
  3. le degré de gravité objective de la délinquance des adolescentes demeure moindre puisque l’écart entre les sexes s’accroît avec la gravité des délits.
  4. Les statistiques officielles reflètent les changements d’attitudes du système de justice et de la société (société de moins en moins patriarchale, moins de tolérance pour la violence)
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3
Q

Qu’est-ce que les sondages autorévélés disent sur la différence entre les sexes et les comportements antisociaux?

A
  • les différences entre les sexes s’estompent grandement lorsque l’étude des comportements délinquants se fonde sur les informations rapportées par les jeunes eux-mêmes et non pas sur les statistiques officielles
  • Ratios relativement stables depuis 30 ans, statistiques révèlent généralement un taux de délinquance plus élevé chez les garçons que chez les filles, les ratios qui y sont rapportés sont très rarement supérieurs à trois pour un.
  • Différence entre les filles et les garçons et les filles est plus grande parmi les « surproducteurs » (violence): bien que, globalement, les adolescentes aient peu d’activités délinquantes, une proportion de plus en plus grande, quoique encore largement minoritaire, se retrouve parmi les surproducteurs de délits.un petit noyau d’adolescentes très violentes semble se démarquer de plus en plus depuis le début des années 1990
  • Chez les filles se sont des troubles du comportement plus que délinquance (gravité moindre)
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4
Q

Quelles sont les principales différences entre la délinquance des filles et celles des garçons (4)?

A
  • Crimes violents (gars > filles)
  • Crimes sexuels (gars > filles)
  • Crimes requérants une force physique (gars > filles)
  • Dossiers criminels (gars > filles)
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5
Q

Quelles sont les principales similitudes entre la délinquance des filles et celle des garçons (3)?

A
  • Adolescence (15 ans)
  • Violence envers un partenaire intime (mais pas le terrorisme conjugal)
  • Maltraitance des enfants
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6
Q

Quelles sont les comportements antisociaux le plus souvent adoptés far les filles (4)?

A
  • Comportements de rébellion et d’opposition
  • Sexualité précoce et dans le contexte de relations amoureuses
  • Fugues (plus chez les filles) et consommation de drogues
  • Agression verbale, sociale, relationnelle et indirecte
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7
Q

Spécificité des modes d’expression de comportements antisociaux chez les filles.

A
  • Agression sociale
    (Underwood et al.): manipuler le niveau d’acceptation ausein du groupe de pairs, endommager le statut social
  • Agression relationnelle(Crick et al.): manipuler ou briser les liens d’amitié
  • Agression indirecte (Björkqvist et al.): parler dans le dos des autres, causer du tort à faibles coûts

Pour les filles, les problèmes ont la plupart du temps interiorisés: dépression, stress ou même le
suicide vont se manifester d’une façon moins exteriorisée que les garçons

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8
Q

Donne deux exemples d’agression sociale.

A
  • Manipuler le niveau d’acceptation au sein du groupe de pairs
  • Endommager le statut social
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9
Q

Donne un exemple d’agression relationnelle.

A

Manipuler ou briser les liens d’amitié.

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10
Q

Donne deux exemples d’agression indirecte.

A
  • Parler dans le dos des autres
  • Causer du tort à faibles coûts (pas en plein face)
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11
Q

Spécificité dans les théories

A
  • Plusieurs théories en criminologie ont été construites d’un point de vue masculin
  • Certaines théories véhiculent des jugements sexistes ou sont androcentriques
  • Perspectives féministes: a ton besoin de théories spécifiques pour les femmes?
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12
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur les Différences sexuelles et agression indirecte
Vaillancourt et al. (2007)
* National Longitudinal Survey of Children & Youth (Canada)
* 1401 enfants

A
  • Agression indirecte (ex., quand fâché dit des choses que les autres n’aiment pas; devenir ami avec quelqu’un d’autre pour se venger; dit des choses méchantes dans le dos, etc.)
  • Plus de filles sont dans la trajectoire élevée.
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13
Q

Différences sexuelles et
agression physique dans les
relations de couple (Fontaine et al., 2007)

A
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14
Q

Qu’est-ce qu’on entend par le sexe?

A

Différences biologiques (ex., génétiques, organes reproductifs; hormones, muscles, anatomie)

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15
Q

Qu’est-ce qu’on entend par le genre?

A

Différences attribuées par la société, basées sur les rôles, les expériences, le pouvoir, les comportements et l’identité (ex., travail, responsabilités familiales, salaire, expériences de victimisation, accès aux services)

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16
Q

Bem Sex Role Inventory, L’inventaire des rôles selon le sexe.

A
17
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque similaires de délinquance entre les hommes et les femmes (8)?

A
  • Impulsivité
  • Insensibilité
  • Difficultés familiales
  • Faible régulation émotionnelle
  • Pratiques éducatives incohérentes
  • Faibles habiletés sociales
  • Faible respect des normes sociales
  • Pairs délinquants
18
Q

Quels sont les principaux facteurs de risques plus présents auprès des filles/femmes (2)?

A
  • Difficultés émotionnelles (ex. sx. dépressifs, anxieux, idéations suicidaires) et relationnelles plus marquées chez les filles
  • Différences liées à la victimisation, particulièrement sexuelle, plus marquée chez les filles
19
Q

Quels sont les principaux facteurs de protection plus présents auprès des filles/femmes (6)?

A
  • Développement biologique
  • Développement cognitif
  • Développement du langage et de communication
  • Développement social-émotionnel (ex., empathie)
  • Socialisation
  • Autres sources de contrôle formelles et informelles
20
Q

Questions Quiz

Pourquoi les hommes sont
ils plus susceptibles de manifester des comportements antisociaux?

Hypothèse 1: Les hommes sont exposés à plus de facteurs de risque (c.à d., facteurs criminogènes)
a)Vrai
b)Faux

A

Faux..
Les hommes et les femmes ne sont généralement pas différent quant au nombre de facteurs criminogènes qu’ils rencontrent, sauf pour l’hyperactivité, l’adversité dans leur famille et les difficultés neurocognitives qui influencent les comportements délinquants.

21
Q

Questions Quiz

Pourquoi les hommes sont-ils plus susceptibles de manifester des comportements antisociaux?

Hypothèse 2: Les hommes sont plus vulnérables (sensibles) en regard de l’exposition à ces facteurs de risque en ce qui a trait à la délinquance
a) Vrai
b) Faux

A

Réponse: Vrai, les garçons semblent plus vulnérables à l’influence criminogène de certains facteurs de risque comparativement aux filles, mais pas tous!

22
Q

Si les études empiriques rapportent des similitudes, mais aussi des différences en regard des facteurs de risque et de protection liés à la délinquance, comment devrions-nous orienter les interventions auprès des adolescentes?

a) En ce qui concerne les similitudes:
b) En ce qui concerne les spécificités:

A
23
Q

Quel était l’objectif principal du programme Nurse-family partnership?

A
  • Grossesses – santé des mères
  • Santé et bon développement des enfants
  • Fonctionnement personnel et social des mères
24
Q

Les modalités du programme Nurse-family partnership.

A
  • Visites à domicile par des infirmières
  • Première grossesse, tôt dans la grossesse, jeunes femmes ayant un faible revenu, plus de difficultés
  • Infirmières ayant reçu une formation spécifique en lien avec le programme
  • Jeunes femmes suivies pendant 2 ½ ans
  • Évaluations régulières du développement de l’enfants sous plusieurs angles
  • Transport aux rendez-vous médicaux
25
Q

Effets positifs du programme Nurse-family partnership.

A
  • Meilleurs comportements de santé pendant la grossesse
  • Prévalence plus faible d’abus et de négligence
  • Moins de dépendance aux services d’assistance sociale
  • Grossesses plus espacées
  • Moins de comportements criminels chez les mères (notamment en lien avec l’alcool et les drogues)
  • Chez les enfants, moins de comportements antisociaux (incluant arrestations, verdicts de culpabilité), grossesses précoces, utilisation de psychotropes et de services des enfants (15 ans plus tard), surtout les filles
26
Q

Qu’elles sont les conclusions du programme Nurse-family partnership (2)?

A
  • Plusieurs processus sont en jeu pour expliquer la transmission intergénérationnelle de la délinquance.
  • L’intervention précoce ciblant des mères en situations de vulnérabilité est une stratégie d’intérêt.
27
Q

Ce qu’il faut retenir

A

– Plusieurs différences existent entre les hommes et les femmes en regard de la délinquance et compts. antisociaux, mais l’ampleur de ces différences varient en fonction des types de comportements, des mesures et de l’âge
– Le sexe et le genre renvoient à des notions distinctes. Il faut donc les départager et les examiner systématiquement
– En plus de certaines différences d’exposition des hommes et des femmes aux facteurs risque, ces facteurs tendent généralement à exercer des influences similaires sur leur délinquance, mais pas toujours…