Les énergies renouvelables Flashcards
IRENA ?
Une agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA) a été créée en 2009, avec 148 états signataires (dont 70 ayant déjà ratifié ses statuts), et en France un baromètre des énergies renouvelables électriques est régulièrement publié par l’observatoire des énergies renouvelables.
Objectif 2030 ?
Pour rattraper le retard pris par rapport aux objectifs de Rio de Janeiro et Kyoto, l’ONU a proposé en 2011 un nouvel objectif pour que 30 % de l’énergie utilisée en 2030 soit a produit grâce à des énergies renouvelables.
Avantages escomptés ?
La civilisation moderne est très dépendante de l’énergie et spécialement des énergies non renouvelables, qui s’épuiseront tôt ou tard. Passer d’une ressource actuellement non renouvelable à une ressource renouvelable suscite des espoirs, certains justifiés, d’autres moins.
Avantages en termes géopolitiques et de sécurité ?
Les énergies renouvelables sont une source de sécurité dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux, surtout lorsqu’une gamme de sources complémentaires d’énergie est exploitée (par exemple l’éolien fonctionne mieux quand il n’y a pas de soleil et le solaire produit souvent plus quand il n’y a pas de vent).
Elles diminuent la dépendance aux ressources fossiles et améliorent l’indépendance énergétique, les énergies renouvelables participent à la réduction des conflits liés aux intérêts énergétiques.
Autres avantages
On attribue souvent aux énergies renouvelables des caractéristiques favorables (qu’elles peuvent mériter ou non), telles que :
• la sûreté (faible risque d’accident, faible conséquence d’un éventuel accident, régularité de la fourniture, …).
• la propreté (peu voire pas du tout de déchets, peu dangereux et facile à gérer : recyclables, par exemple)
• la décentralisation (développement local des territoires, réserve d’emplois locaux non décentralisables, etc.)
• le respect de l’environnement, lors de la fabrication, pendant le fonctionnement, et en fin de vie (démantèlement)
Pour ces caractéristiques, c’est chaque filière voire chaque cas séparément qu’il convient d’examiner pour vérifier si on peut ou non lui attribuer le bienfait supposé, et si oui, dans quelle mesure.
Relation Environnement - Ministtère de la Défense ?
Le ministère de la Défense a une responsabilité particulière dans le domaine de l’environnement. Il occupe en effet des espaces naturels importants, possède le premier parc immobilier de l’État, exploite des installations classées pour la protection de l’environnement, définit, met en œuvre et gère la fin de vie des systèmes d’armes.
Politique de l’environnement
A la suite du Grenelle de l’environnement, le ministère s’est doté, le 21 décembre 2007, d’un plan d’action environnement interarmées couvrant tous les sujets environnementaux. Ce plan d’action a été actualisé le 9 décembre 2009. Pour la période 2010-2014, il poursuit plusieurs objectifs
Objectif 1 ?
Intégrer la dimension environnementale dans les équipements de défense
Intégrer la dimension environnementale dans les équipements de défense ?
Le ministère de la Défense consacre chaque année 9 M€ de crédits de recherche à la dimension environnementale des équipements de défense (étude prospective sur les matériaux de substitution du chrome et du cadmium dans les futurs équipements de défense, étude sur l’autonomie des équipements)
Le ministère de la défense conduit par ailleurs actuellement 31 programmes d’armement éco conçus parmi lesquels le programme A 400 M (limitation du bruit et des rejets de CO2, identification, traçabilité des substances dangereuses), le programme BPC bâtiment de projection et de commandement (système de gestion intégré des déchets solides), le programme FREMM (épuration biologique des eaux usées, réduction en volume des déchets solides à bord
). Ces évolutions techniques participent aussi directement à l’amélioration de ces équipements (plus d’autonomie, moins de consommation d’énergie, fin de vie mieux préparée).
Objectif 2 ?
Démanteler les matériels militaires dans le respect de l’environnement
Démanteler les matériels militaires dans le respect de l’environnement ?
S’agissant de la fin de vie des matériels et des munitions, le ministère s’est doté en 2009 d’une organisation pragmatique sur le court et le moyen terme en désignant en son sein des maîtres d’ouvrage pour éliminer environ 250 000 tonnes de matériels. Un budget de 118 M€ sera consacré à cette tâche au cours des six prochaines années. Une attention particulière va être accordée à l’élimination des armes à sous-munitions sur la période 2010-2016. Le ministère éliminera dans les toutes prochaines années de l’ordre de 80 coques de navire, 400 cellules d’aéronefs, 5000 véhicules terrestres, 300t de déchets électroniques et de nombreux missiles.
Objectif 3 ?
Préserver la biodiversité des terrains militaires
Préserver la biodiversité des terrains militaires ?
Le ministère de la défense dispose d’un domaine de 250 000 hectares en grande partie utilisé pour l’entraînement des forces armées. Les terrains militaires, d’accès réglementé, ont échappé à l’étalement urbain, à certains modes d’agriculture intensive et à l’industrialisation et présentent de ce fait un intérêt faunistique et floristique souvent remarquable. 20% des terrains militaires sont ainsi classés dans le réseau européen de protection de la biodiversité “Natura 2000”.
Pour préserver cette biodiversité, le ministère a développé des accords de gestion écologiques avec trois principaux opérateurs :
• L’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
• L’office national des forets (ONF)
• Les conservatoires des espaces naturels (CEN)
Ces partenariats ont pour objet d’assurer la conciliation -dans le cadre de plan de gestion concerté - entre les activités de manœuvres et de tirs et la protection de la faune et de la flore. Ces plans de gestion comportent des actions d’expertise, des actions de gestion (débroussaillage, restauration de pelouse sèche, création d’une ferme de 550 ovins sur le camp de la Valbonne (Ain)) et de sensibilisation.
Objectif 4 ?
Mettre en œuvre des infrastructures et des activités respectueuses de l’environnement
Mettre en œuvre des infrastructures et des activités respectueuses de l’environnement ?
Le ministère a lancé 19 opérations immobilières appliquant la démarche «haute qualité environnementale (HQE) », sept opérations de rénovation de bâtiments à basse consommation (BBC) et deux constructions BBC (dont le projet majeur de regroupement de l’administration centrale et des états-majors sur le site de Balard) et deux opérations de bâtiments à énergie positive (BEPOS).
En s’appuyant sur une série d’audits, les audits environnementaux complets de 4 sites pilotes et des audits portant sur l’énergie et sur l’eau sur 23 sites (régiments, bases aériennes, base navale, hôpital militaire), le ministère s’est également engagé dans un programme d’optimisation énergétique (mise en place généralisée de compteurs à l’intérieur des sites de toutes les bases de défense, ces compteurs étant dotés d’un système de télérelevage, raccordement fréquent aux réseaux de chaleur urbain, optimisation des contrats exploitation-maintenance des installations de génie climatique, lancement si tout va bien d’un premier contrat de performance énergétique sur le site de Chambéry Roc Noir).
Dans le domaine des énergies renouvelables, sur le camp de La Courtine (Creuse), une nouvelle chaufferie bois (4500 tonnes de plaquettes forestières par saison de chauffe) sera mise en service fin 2011 : elle alimentera la totalité des 64 bâtiments, soit plus de 55 000 m².
Le marché correspondant a été notifié pour un montant de 2,93 M€.
Deux nouvelles chaufferies bois seront livrées à l’Ecole des transmissions de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) en 2012 et au 2ème Régiment étranger du génie de saint Christol (Vaucluse) en 2013. Le 516e RTRN d’Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) a été raccordé fin 2009 au réseau urbain fonctionnant à la biomasse.
Dans le domaine de l’énergie photovoltaïque, une centrale photovoltaïque de 143 MWc (400 hectares) sera mise en place dans le cadre d’un bail emphytéotique sur l’ancienne base sur l’ancienne base aérienne de Toul Rozière. (Meurthe et Moselle).