La connaissance de soi et l'estime de soi Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que « l’ensemble des idées, des croyances et des sentiments que chacun.e a à propos de lui.elle-même » ?

A

Soi

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2
Q

Quelles sont les composantes fondamentales du soi ?

A
  1. Cognitive
  2. Affective
  3. Comportementale
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3
Q

À quoi fait référence la composante cognitive du soi ?

A

a. Connaissance de soi
b. Idées qui nous définissent
c. « Qui suis-je »

Pensées reliées au soi

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4
Q

À quoi fait référence la composante affective du soi ?

A

a. Estime de soi (évaluations points forts et faibles)
b. Comment je m’aime

Sentiments

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5
Q

À quoi fait référence la composante comportementale du soi ?

A

a. Présentation de soi (aspect + extérieur à soi)
b. Actions lors d’interactions avec autrui
c. Ce qui est visible ; extérieur à soi : ce qui est mis de l’avant avec les interactions avec autrui.

Actions

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6
Q

Quels sont les points de vue sur la conscience de soi ?

Les expliquer.

A
  1. Soi privé : Aspects de soi invisibles (inaccessibles) pour les autres, telles les croyances ou les valeurs personnelles.
    - Ce sont les pensées profondes, désirs inavoués, sentiments personnels
    - Techniques visant la connaissance du soi privé (p. ex., médiation, introspection, analyse des rêves et des pensées, etc.)
  2. Soi public : Aspects de soi visibles pour les autres, tels l’apparence physique ou le comportement.
    - Organisation de l’espace, tenue vestimentaire, comportement
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7
Q

Qu’est-ce qui décrit le mieux le soi privé ?

A

Les composantes cognitive et affective du soi.

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8
Q

Qu’est-ce qui décrit le mieux le soi public ?

A

La composante comportementale du soi.

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9
Q

Qu’est-ce que la connaissance de soi ?

A

Ensemble des idées et des perceptions que chaque personne a d’elle-même

C’est ce qu’on connaît.

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10
Q

Vrai ou faux. Habituellement, nous définissons notre identité générale avec un concept (p.ex., être étudiante).

A

Faux. Pas un, mais DES concepts (idées) définissant notre identité générale

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11
Q

Quelles sont les sources d’informations sur soi ?

A
  1. Introspection
  2. Perception de ses propres comportements
  3. Appréciation directe ou indirecte des autres
  4. Comparaisons sociales
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12
Q

Quelle est la principale source de connaissance de soi ?

A

Introspection.

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13
Q

Qu’est-ce qui est souvent associé à la conscience du soi privé ?

A

Introspection.

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14
Q

L’introspection est une forme d’observation particulière puisqu’elle n’est pas basée sur une activité sensorielle. Quelles sont les 2 constatations de l’introspection ?

Explications ?

A
  1. L’observation introspective est personnelle : un état d’âme précis ne peut être observé que par la personne qui le vit (le regard intérieur est privé).
  2. Elle est plus interprétative : l’objet à observer, outre ses manifestations physiologiques, est peu tangible.
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15
Q

Qu’est-ce que le « Processus par lequel nous essayons de comprendre nos sentiments et états intérieurs en étudiant notre comportement observable » ?

Exemples ?

A

C’est la perception de soi.
P. ex., constater un plaisir à discuter avec autrui, défendre avec agressivité un point de vue, réagir calmement à un accident d’auto …

La perception de ses propres comportements

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16
Q

L’appréciation directe ou indirecte des autres

À quoi fait-on référence :
« Faculté d’une personne qui, pour élaborer sa connaissance de soi, utilise des éléments d’information correspondant à la façon dont elle croit être perçue par les autres. » ?

A

Jugement réfléchi.

17
Q

Pourquoi est-il important que l’information sur soi vienne de quelqu’un de crédible et s’intégrer à ce que l’on connaît déjà sur soi ?

A

Si ça vient de quelqu’un qui ne nous connaît pas et si l’info n’est pas en cohérence avec les infos que j’ai recueillies sur moi-même (série de faits recueillies depuis l’enfance) : risque de moins intégrer le commentaire / la perception reflétée.

18
Q

Quels sont les 3 postulats de la comparaison sociale ?

A
  1. L’individu a besoin d’évaluer ses habiletés et attitudes adéquatement;
  2. Si aucun critère objectif n’est disponible, il se compare aux autres pour s’évaluer;
  3. L’individu a davantage tendance à se comparer à des personnes semblables à lui.
19
Q

Quelles sont les fonctions à la comparaison sociale ?

A

a. Modification des idées que l’individu a de lui-même
b. Identité personnelle vs collective : renforcement de l’identité personnelle et collective (moi, membre d’une collectivité)

20
Q

Pourquoi est-ce important de se connaître soi-même?

A
  1. Avoir une meilleure connaissance de se forces et faiblesses ;
  2. AMéliorer la communication interpersonnelle ;
  3. Avoir une meilleure maîtrise de soi
21
Q

Quels sont les grands moyens pour maéliorer sa connaissance de soi ?

A
  1. Écouter les autres
  2. Se renseigner sur soi (aller chercher de la rétroaction en allant vers les autres)
  3. S’imaginer comment chacun voit autrui
  4. Se révéler aux autres
22
Q

À quoi fait référence la «composante affective du soi qui renvoie à l’évaluation subjective des aspects positifs et négatifs de soi-même. » ?

A

L’estime de soi

23
Q

Quels sont les déterminants de l’estime de soi ?

A
  1. L’écart entre ce que l’on est et ce que l’on voudrait être
  2. Les réussites en fonction de ses ambitions
  3. L’approbation des autres
  4. La comparaison avec autrui
24
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Différence entre soi idéal, obligé et réel ?

A
  1. Soi idéal : Vision de nous-mêmes qui englobe les traits que** nous souhaitons idéalement posséder**.
  2. Soi obligé : Vision de nous-mêmes qui englobe les traits que nous croyons devoir posséder.
  3. Soi réel : Vision de nous-mêmes qui englobe qui nous sommes.
25
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Quelles sont les conséquences d’un écart trop grand entre le soi réel, idéal et obligé ?

A
  1. Entre le soi réel et idéal : dépression (déception, frustration et insatisfaction)
  2. Entre le soi réel et obligé : anxiété (culpabilité, honte, amertume)

Cela peut mener à une estime de soi faible ou en basse.

26
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Selon Higgins (1989) :
Les « sois guides » (obligé et réel) = __________.

A

Selon Higgins (1989) :
Les « sois guides » (obligé et réel) = ______nos ambitions______.

27
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Selon William James (1890), l’estime de soi dépend des réussites. Nuance ?

Quels sont les facteurs des réussites ?

A

L’estime de soi ne se définit pas seulement avec ses succès.

a. Degré de difficulté de la tâche
b. Originalité de l’action et de son résultat
c. La reconnaissance sociale
d. Les ambitions premières

28
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Vrai ou faux. Certaines personnes sont insensibles au jugement d’autrui ?

A

Faux. Nous ne sommes JAMAIS insensibles au jugement d’autrui.

29
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Expérience de Gerfan (1965) : l’expliquer.

A

Expérience de Gergen (1965) auprès d’étudiantes de 1er cycle universitaire
- Évaluation pré-post plus « objective » possible de son apparence, ses habiletés sociales, etc.
- 2 groupes : 1 recevant des renforçateurs (approbation et renforcer les évaluations positives et désapprouver les négatives) et 1 contrôle
- Évaluation la plus objective de leur apparence et habiletés. Au moment de se décrire, l’évaluation avait des comportements auprès d’une partie des participantes

Renforcer évaluations positives (hochement de tête, sourires, etc.)

Si commentaire était de la désapprobation envers soi-même, l’évaluation démontrait du désaccord.

Renforcer les évaluations positives et désapprouver les négatives.

=> Groupe renforcé : participants montraient des effets positifs dans leur perception.
=> Auto-évaluation plus positive.
=> Se sentaient mieux.

30
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Expérience de Gergen (1965) : l’expliquer.

A

Expérience de Gergen (1965) auprès d’étudiantes de 1er cycle universitaire
- Évaluation pré-post plus « objective » possible de son apparence, ses habiletés sociales, etc.
- 2 groupes : 1 recevant des renforçateurs (approbation et renforcer les évaluations positives et désapprouver les négatives) et 1 contrôle
- Évaluation la plus objective de leur apparence et habiletés. Au moment de se décrire, l’évaluation avait des comportements auprès d’une partie des participantes

Renforcer évaluations positives (hochement de tête, sourires, etc.)

Si commentaire était de la désapprobation envers soi-même, l’évaluation démontrait du désaccord.

Renforcer les évaluations positives et désapprouver les négatives.

=> Groupe renforcé : participants montraient des effets positifs dans leur perception.
=> Auto-évaluation plus positive.
=> Se sentaient mieux.

31
Q

Les déterminants de l’estime de soi

Quelle expérience a mis en lumière l’importance de la comparaison avec autrui pour l’estime de soi ?

Explication ?

A

Morse & Gergen (1970) : Candidats dans une pièces remplissant des questionnaires
- Évaluation de l’estime de soi après arrivée de ‘’M. Net’’ et de ‘’M. Crasseux”

=> Se valoriser en se comparant (diminution de l’ES avec monsieur Net ; augmentation de l’ES avec monsieur Crasseux)

32
Q

Vrai ou faux. C’est une besoin fondamental de s’évaluer plus positivement quand on se compare à autrui.

A

Vrai.

Nous avons des biais avec le fait qu’on valorise le soi dans le traitement d’informations

33
Q

À quoi sont associés les biais liés à la valorisation de soi ?

A

Au besoin d’une estime de soi positive.

34
Q

Illustrez le double processus circulaire de l’estime de soi.

A

Une meilleure estime de soi => attentes positives => plus d’efforts et plus de confiance => succès => amour-propre => meilleure estime de soi
S’il y a de la désapprobation => attentes négatives et entrée dans le processus circulaire de la faible estime de soi.

Une faible estime de soi => attentes négatives => moins d’effort et plus d’anxiété => échec => blâme personnel => faible estime de soi
S’il y a de l’approbation après le blâme personnel => haute estime de soi et entre dans le processus circulaire de la haute estime de soi

35
Q

Comment conservons-nous une estime de soi positive ?

A
  1. Le biais de complaisance : Je suis responsable de mes réussites et mes échecs sont attribuables aux autres
  2. Le handicap intentionnel : Anticiper des conséquences d’un échec sur l’estime de soi.
  3. L’attention sélective autoavantageuse : Se concentrer sur ses points forts au détriment de ses points faibles.
  4. La surconfiance cognitive : Surestimation de la validité de nos idées.
  5. Le biais de la rétrospective : « Je le savais ».
  6. Le biais du faux consensus/de la fausse unicité : Surestimer/sous-estimer à quel point les gens se comportent comme nous (Faux consensus = croire que nos opinions ou nos conduites sont courantes ; fausse unicité = croire que nous avons fait la bonne action, que nous sommes uniques).
  7. L’illusion de contrôle : Expliquer les événements dus au hasard/inexplicables en faisant référence à soi
36
Q

Comment pouvons nous améliorer notre estime de soi ?

A
  1. Remplacer les croyances autodestructrices par des croyances constructives
  2. S’entourer de gens qui nourrissent
  3. Travailler à des projets qui ont des chances de réussir
37
Q

Expliquez ce que sont des croyances autodestructrices et des croyances constructives. Faire un lien avec l’estime de soi.

A
  1. Croyances constructives : Ensemble des croyances, portant sur soi ou sur le monde extérieur, qui renvoient une image positive de soi et qui renforcent l’estime de soi.
  2. Croyances autodestructrices : Ensemble des croyances, portant sur soi ou sur le monde extérieur qui renvoient à une image négative de soi et qui empêchent de bâtir des relations significatives et productives.

*Lien avec estime de soi : *
Les croyances constructives:
a. Renforcent l’estime de soi
Les croyances auto-destructrices:
a. Image de soi négative
b. Impact sur les relations interpersonnelles
c. Concernent la personnalité et le monde extérieur