Attachement, personnalité et émotions Flashcards

1
Q

Qui a émis une première théorie sur l’attachement ?

A

John Bowlby (années 1960s)

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2
Q

Comment Bowlby explique-t-il l’attachement ?

A

Comme une connexion psychologique (besoin inné) qui perdure entre les êtres humains et les animaux et qui serait adaptative (servirait à garder initialement le petit près de sa mère pour augmenter ses chances de survivre).

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3
Q

Selon la théorie de l’attachement, qu’est-ce qui peut avoir un énorme impact sur le reste de la vie d’un individu et sur ses relations ultérieures ?

A

Les premiers liens relationnels entre le bébé et sa(ses) figure(s) d’attachement (FA ; donneur.s de soin primaire.s)

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4
Q

Qu’est-ce que la « qualité du lien » d’attachement ?

A

C’est la stabilité et la capacité du parent à répondre adéquatement aux beosins de son enfant.

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5
Q

Vrai ou faux. Dans les recherches ultérieures sur l’attachement, les chercheurs suggèrent qu’une bonne figure d’attachement doit répondre systématiquement aux besoins de son enfant pour que ce dernier développe un attachement sécure.

EXAMEN

A

Faux. De bons donneurs de soin = good enough FA. Les donneurs peuvent faire des erreurs.

EXAMEN

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6
Q

Quelles étaient les « sources d’inspiration » de Bowlby pour sa théorie ? Fournir des explications.

A

i. Les orphelins de guerre : pas de donneurs de soins individuels.
- L’absence de relations avec les parents ne peut être remplacée par le personnel de l’orphelinat, peu importe la qualité des soins.
- Importance d’une **relation stable **avec un parent pour garantir la sécurité, le développement et la survie de l’enfant
- L’ingrédient secret pour un attachement optimal : la stabilité de la relation

ii. L’attachement chez les animaux
- Étiologie animale
- Comportements mère-enfant.s visant à assurer la proximité physique & présence constance

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7
Q

Vrai ou faux. Les comportements d’attachement sont prévisibles tant chez les animaux que chez les humains.

A

Vrai.
Il y a un côté instinctif à rechercher une forme d’attachement chez le bébé pour favoriser l’établissement du lien de proximité (côté physiologique). Adaptatif.

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8
Q

Qu’est-ce qui correspond aux représentatoins mentales cognitives et émotionnelles structurant l’univers relationnel, les perceptions et les réponses ?

A

Les modèles intériorisés opérants.

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9
Q

Selon les modèles intériorisés opérants, qu’est-ce qui nous permet d’explorer avence confiance ?

A

Accessibilité de la figure d’attachement + réassurance qu’elle procure = sécurité = exploration en confiance

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10
Q

Selon les modèles intériorisés opérants, quel est l’élément fondateur de la conception de soi ? Cela dépend de quoi ?

A

La conviction d’être accepté par la figure d’attachement.

Dépend des premiers liens.

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11
Q

complétez la phrase
« Ces modèles intériorisés opérants persistent et façonnent […]. »

A

Ces modèles intériorisés opérants persistent et façonnent les relations interpersonnelles futures.

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12
Q

Mary Ainsworth est associée à quelle notion/concept ?

A

Aux modes de style d’attachement du bébé.
Situation étrange.

En 1978, Mary Ainsworth (psychologue) met en place une expérience simple permettant de classer les modes d’attachement des nourrissons avec leur mère.

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13
Q

Expliquez ce qu’est la situation étrange. Nommez ce qui était observé.

A

Expérience simple permettant de classer les modes d’attachement des nourrissons avec leur mère.

Ce que l’on observait : la réaction du bébé (au départ, pendant l’absence, mais surtout…) lors du retour de sa mère.
P.ex., la recherche de proximité, les réactions aux tentatives de réassurance, le délai pour un retour un calme

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14
Q

Quels sont les modes d’attachement trouvés par Ainsworth (1978)?

A
  1. Sécure
  2. Insécure-évitant
  3. Insécure-ambivalent
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15
Q

Quel est l’apport de Main et Salomon (1990) ?

A

Ajout d’un mode (style) d’attachement : Désorganisé.

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16
Q

Associer les réponses à la situation étrange aux bons styles d’attachement ?

  • Lors de la séparation : Peu/pas de détresse, poursuite de l’exploration
  • Lors de la séparation : grande détresse (appelle son parent, se dirige vers la porte), résiste aux tentatives de réconfort de l’étrangère allant parfois jusqu’à l’agressivité
  • Lors de la séparation : ± de détresse (préoccupé par l’absence de la FA: pleure, appelle son parent, regarde souvent la porte)
  • Lors de la réunion : Accueille sa FA, recherche de proximité, rapidement rassuré, retour à l’exploration
  • Lors de la réunion : Évitement de la proximité et des interactions avec la FA, poursuite de l’exploration, rejet des initiatives du parent
  • Lors de la réunion : recherche de proximité envers FA, mais demeure en détresse malgré le contact avec la FA, recherche de contact puis l’évite, résistance aux initiatives du parent, difficulté à reprendre l’exploration
  • Comportements contradictoires et qui traduisent une peur envers le parent. L’enfant adopte des réactions défensives visant à créer une distance psychologique avec le parent
A
  • Lors de la séparation : Peu/pas de détresse, poursuite de l’exploration ÉVITANT
  • Lors de la séparation : grande détresse (appelle son parent, se dirige vers la porte), résiste aux tentatives de réconfort de l’étrangère allant parfois jusqu’à l’agressivité AMBIVALENT
  • Lors de la séparation : ± de détresse (préoccupé par l’absence de la FA: pleure, appelle son parent, regarde souvent la porte) SÉCURISANT
  • Lors de la réunion : Accueille sa FA, recherche de proximité, rapidement rassuré, retour à l’exploration SÉCURISANT
  • Lors de la réunion : Évitement de la proximité et des interactions avec la FA, poursuite de l’exploration, rejet des initiatives du parent ÉVITANT
  • Lors de la réunion : recherche de proximité envers FA, mais demeure en détresse malgré le contact avec la FA, recherche de contact puis l’évite, résistance aux initiatives du parent, difficulté à reprendre l’exploration AMBIVALENT
  • Comportements contradictoires et qui traduisent une peur envers le parent. L’enfant adopte des réactions défensives visant à créer une distance psychologique avec le parent DÉSORGANISÉ
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17
Q

Si nous devions reproduire la Situation étrange : Décrire les réponses d’un enfant présentant un attachement sécure.

A
  • Séparation: ± de détresse (préoccupé par l’absence de la FA: pleure, appelle son parent, regarde souvent la porte)
  • Réunion: Accueille sa FA, recherche de proximité, rapidement rassuré, retour à l’exploration ; comportements de réassurance de la mère fonctionne.
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18
Q

Si nous devions reproduire la Situation étrange : Décrire les réponses d’un enfant présentant un attachement évitant.

A
  • Pendant : attention sur l’exploration, jouets ou l’étrangère. Peu d’interactions avec la FA (surtout instrumentale). Pas plus de préférence pour FA que pour l’étrangère
  • Séparation : Peu/pas de détresse, poursuite de l’exploration
  • Réunion : Évitement de la proximité et des interactions avec la FA, poursuite de l’exploration, rejet des initiatives du parent
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19
Q

Si nous devions reproduire la Situation étrange : Décrire les réponses d’un enfant présentant un attachement ambivalent.

A
  • Pendant : préoccupation constante envers FA, peur de s’éloigner, comportements d’exploration peu structurés, crainte de l’étrangère
  • Séparation : grande détresse (appelle son parent, se dirige vers la porte), résiste aux tentatives de réconfort de l’étrangère allant parfois jusqu’à l’agressivité
  • Réunion : recherche de proximité envers FA, mais demeure en détresse malgré le contact avec la FA, recherche de contact puis l’évite (ambivalence entre la recherche de la proximité et l’évitement), résistance aux initiatives du parent, difficulté à reprendre l’exploration
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20
Q

Si nous devions reproduire la Situation étrange : Décrire les réponses d’un enfant présentant un attachement désorganisé.

A
  • Totalité de la procédure : comportements inusités plus marqués en l’absence de la FA qui ne semblent pas avoir de buts spécifiques/nuisent au rapprochement avec FA
  • Comportements contradictoires
  • Comportements qui traduisent une peur envers le parent
  • Réaction défensive visant à créer une distance psychologique avec le parent
  • Comportements stéréotypés/bizarres reflétant un niveau élevé d’anxiété
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21
Q

Décrire le développement d’un attachement sécure.

A
  1. La sensibilité de la FA aux besoins de l’enfant (la FA est une source efficace de réconfort)
  2. Capacité d’expression de la figure d’attachement permettant d’adapter ses réponses aux réactions de l’enfant (l’enfant développement un sentiment de confiance envers sa FA)
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22
Q

Vrai ou faux. L’attachement est multifactoriel.

A

Vrai.

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23
Q

Vrai ou faux. Notre première figure d’attachement demeure la seule FA importante tout au long de notre vie.

A

Faux.

Apparition de FA au cours de la vie : des expériences réparatrices sont possibles.

P.ex., les amis et les partenaires amoureux peuvent procurer de la sécurité dans les relations affectives durables

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24
Q

À quelle période / âge observe-t-on une décentration du cercle familial pour se concentrer davantage sur les relations avec les pairs ?

A

À l’adolescence.

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25
Q

Quels sont les 4 styles d’attachement chez les adolescents ?

A
  1. Sécure
  2. Insécure-évitant
  3. Insécure-ambivalent
  4. Désorganisé
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26
Q

Quels sont les 4 styles d’attachement chez les adultes ?

A
  1. Sécure
  2. Craintif
  3. Détaché
  4. Préoccupé
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27
Q

Comment évalue-t-on le style d’attachement d’un enfant, d’un ado vs d’un adulte ?

A

Enfance/adolescence : En observant les interactions du jeune avec sa famille ; par les jeux dyadiques ; par des tests projectifs ; etc.
Adulte : questionnaires

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28
Q

Quels auteurs sont associés à la catégorisation des styles d’attachement à l’âge adulte ?

A

Bartolomew et Horowitz (1991)

29
Q

Bartolomew et Horowitz (1991)

Quels sont les 4 catégorises de modèles d’attachement adulte ?

A
  • Les personnes sécures (autonome) (// sécure)
  • Les personnes « craintives » (// anxieux-ambivalent)
  • Les personnes détachées (// détaché)
  • Les personnes préoccupées (//désorganisé)
30
Q

Bartolomew et Horowitz (1991)

À quel modèle d’attachement adulte associe-t-on les personnes sécures ?

A
  • Personnes autonomes
  • Aisance et sécurité émotionne
  • Accordent beaucoup d,importance aux relations affectives
  • Résolution de conflits saine
31
Q

Bartolomew et Horowitz (1991)

À quel modèle d’attachement adulte associe-t-on les personnes craintives ?

A
  • Personnes tourmentées affectivement : elles craignent le rejet
  • Désirent avoir des relations proches, mais craignent la proximité
  • Peur de perdre l’autre et anxiété d’abandon
32
Q

Bartolomew et Horowitz (1991)

À quel modèle d’attachement adulte associe-t-on les personnes détachées ?

A
  • Elles estiment ne pas avoir besoin des autres : indépendance affective
  • Peu de confiance envers les autres
33
Q

Bartolomew et Horowitz (1991)

À quel modèle d’attachement adulte associe-t-on les personnes préoccupées ?

A
  • Elles ont une insécurité affective : crainte de l’abandon
  • Elles pensent ne pas être dignes d’amour ou d’affection
  • Ont des cpts sans logique : les proches ne savent pas comment répondre aux besoins.
34
Q

Vrai ou faux. Selon Bartolomew et Horowitz (1991), il existe des similarités entre le style d’attachement avec le parent et avec le partenaire de vie

A

Vrai.

35
Q

Vrai ou faux. Selon Bartolomew et Horowitz (1991), il y a peu de chances de transmettre à nos enfant notre mode d’attachement.

A

Faux. Transmission intergénérationnelle probable.

Probabilités ++ à transmettre aux enfants nos modèles d’attachement.

36
Q

Quel est l’auteur associé à l’énoncé suivant ? :

« Une structure de personnalité consiste en l’ensemble des élément psychologiques stables et profonds qui sous-tendent le fonctionnement psychique manifeste (c.-à-d. qu’on peut observer).»

A

Bergeret (2021)

37
Q

Selon Freud, quelles sont les structures/états de personnalité ?

A
  1. Structure névrotiqe
  2. Structure psychotique
  3. État-limite (ou structure limite)
38
Q

Quelles sont les premiers stades de développement psychosexuels selon Freud ?

A
  1. Phase orale
  2. Phase anale
  3. Phase phallique
39
Q

Expliquer le développement psychosexuel selon Freud.

A

Selon Freud, le développement de l’individu dépend de la réussite/résolution d’enjeux propres à chaque phase du développement. En cas de non résolution, l’enfant développe une fixation. S’il y a résolution, il passe à la phase suivante.

40
Q

À quelle phase du développement psychosexuel appartient ces énoncés :
A) Enjeu : le contrôle des sphincters
B) Fixation : confusion identitaire, culpabilité
C) La personne se nourrit de l’autre et dépend d’elle complètement
D) Phase où l’enfant apprend la propreté

A

A) Enjeu : le contrôle des sphincters ANALE
B) Fixation : confusion identitaire, culpabilité PHALLIQUE
C) La personne se nourrit de l’autre et dépend d’elle complètement ORALE
D) Phase où l’enfant apprend la propreté ANALE

41
Q

Vrai ou faux. Le complexe d’Œdipe survient à la période scolaire.

A

Faux. Avant la maternelle souvent.

42
Q

Le complexe d’Œdipe est un conflit psychique. Expliquer.

A

L’enfant se retrouve dans un triangle affectif impliquant son désir sexuel pour le parent de sexe opposé ainsi que son désir d’éliminer le parent de même sexe, considéré comme un rival.

L’élément clé de ce conflit est l’ambivalence à l’égard des deux parents.
Le garçon a une angoisse de castration.

Complexe d’Œdipe

43
Q

Quel est le contexte de développement du complexe d’Œdipe selon Freud.

A
  1. Enjeux relationnels : individuation (« Qui suis-je comme individu ? Où est ma place ? ») ;
  2. Prise de conscience de la relation entre les parents.

L’enfant (garçon) comprend qu’il ne peut pas être le partenaire amoureux de sa mère.

Abandon des efforts de séduction envers la mère ET des comportements de rivalité avec le père.

L’enfant s’identifie avec le parent de même sexe et prend conscience des interdits et du tabou de l’inceste. C’est à ce moment que se forme davantage le surmoi.

La fixation est une grande curiosité seuxelle et une confusion quant à l’identité sexuelle.

44
Q

Quelle est la fixation associé au complexe d’Œdipe non résolu ?

A
  1. Grande curiosité sexuelle
  2. Confusion identité sexuelle
45
Q

Derniers stades de développement psychosexuels

Résumer les deux derniers stades de développement psychosexuels.

A
  1. La période latence (6 ans à puberté) : développement du Surmoi et suppression du ça, développement des passe-temps, compétences sociales, de communication et de la confiance enà
  2. La période génitale (à partir de la puberté…) : la libido redevient active et un fort intérêt sexuel se développe pour autrui et dure tout au long de la vie
46
Q

Définir le développement des structures de personnalité.

A

Le développement normal de la personnalité est caractérisé par l’intégration d’une perception cohérente de soi qui favorise :
1. Le développement de l’empathie
2. L’évaluation précise d’autrui
3. Un investissement approprié des relations interpersonnelles

47
Q

Quels sont les trois éléments favorisés lorsque le développement de la personnalité est caractérisé par l’intégration d’une perception cohérente de soi ?

A
  1. Le développement de l’empathie
  2. L’évaluation précise d’autrui
  3. Un investissement approprié des relations interpersonnelles
48
Q

Vrai ou faux. Les structures de la personnalité témoignent de troubles de la personnalité.

A

Faux. Les structures de la personnalité ne signifient pas que l’individu a un diagnostic.

Une personne peut avoir une structure de personnalité X, sans avoir une détresse cliniquement significative ou sans avoir des enjeux problématiques au niveau de son fonctionnement.

Diagnostic = interférence avec fonctionnement et détresse
Structure = classification selon trois structures de fonctionnement.

Les structures : dénotent un certain type de fonctionnement, mais peu importe sa structure de personnalité, l’individu est fonctionnel.

49
Q

À quel moment observons-nous certains traits/comportements pathologiques reliés à la structure de personnalité ?

A

C’est lors des décompensations/situations de stress intenses que nous pourrons observer certains traits/comportements pathologiques reliés à la structure de personnalité, aka les fissures de cristal.

50
Q

Quels sont les éléments avec lesquels ont peut caractériser les 3 structures de personnalité ?

A
  1. Le fonctionnement du Moi et des processus de pensée
  2. Le mode relationnel
  3. Les mécanismes de défense
  4. Les types d’angoisse
  5. Le niveau d’intégration identitaire
51
Q

Compléter la phrase :

Les diagnostics de troubles de personnalité se font à partir de 18 ans…
À l’adolescence, ces troubles sont ________________. Les traits de personnalité sont probables … et des traitements préventifs sont possibles.

Expliquer l’énoncé.

A

Les diagnostics de troubles de personnalité se font à partir de 18 ans…
À l’adolescence, ces troubles sont ________en émergence________. Les traits de personnalité sont probables … et des traitements préventifs sont possibles.

La personnalité se développe jusqu’au début de l’âge adulte.

52
Q

Quelles sont les trois structures de personnalité selon Freud ? Les définir.

A
  1. Névrotique
  2. Psychotique
  3. État-limite

____

Voir document Word

53
Q

Vrai ou faux. Selon Young et Beck, il est impossible d’avoir un schéma de la personnalité sans répondre aux critère de trouble de la personnalité.

A

Vrai.

54
Q

Définir ce qu’est un schéma.

A

Un ensemble de croyances à la base de notre compréhension de nous-mêmes, d’autrui, du monde qui nous entoure développées dans l’enfance à partir de nos expériences.

55
Q

Nos schémas se développent selon…. ?

A

Schémas sont développés très tôt avec nos expériences

56
Q

Combien y a-t-il des schémas précoces inadaptés identifiés comme étant sous-jacent aux TP par Young, suite à ses collaborations avec Beck ?

A

18

57
Q

Voir tablea pour les schémas de Young et Beck.

A

Fichier Word.

58
Q

Selon la théorie bowénienne, la famille est
un.e _____________.

A

Selon la théorie bowénienne, la famille est
un.e ______système_______.

59
Q

Que peut-on dire sur le modèle médical, la théorie bowénienne et les traitements.

A

a. Années 60s, modèle de traitement suivait le modèle médical = travailler avec le.la patient.e essentiellement. Les services patient.e & famille, lorsqu’elle en recevait, étaient séparés.

b. Thérapeutes ont remarqué que la famille pouvait influencer les progrès chez les patients = renforcer ou aller freiner : théorie des systèmes est née éventuellement.

c. Pour Bowen, la dynamique du système familial > les membres d’une famille (dont le.la patient.e) individuellement

60
Q

Combien de concepts ont été développés par Bowen pour comprendre et travailler les sytèmes familiaux ?

A

Huit

61
Q

Quels sont les concepts qui ont été développés par Bowen pour comprendre et travailler les sytèmes familiaux ?

A
  1. La différenciation du soi
  2. Les triangles
  3. Le système émotionnel de la famille nucléaire
  4. Le processus de projection familiale
  5. La coupure émotionnelle
  6. Le procesus tansgénérationnel
  7. La position dans la fratrie
  8. Le processus émotionnel en société
62
Q

Quel est le concept clé de la théorie bowénienne ?

A

Anxiété : elle varie et la manière dont nous la gérons fait émerger (ou non) des problèmatiques au niveau de la famille et de ses membres.

63
Q

Qu’est-ce que la différenciation du soi ?

A

balance recherchée entre 2 forces et besoins opposés, + différenciation = apprendre, penser et agir pour soi indépendamment du stress, des émotions dans la famille et de faire la différence entre émotions et rationalité.

Ne pas être en fusion
Départager ce qui vient de soi et de l’autre

64
Q

Qu’est-ce que la triangulation ?

A

Lorsqu’une 3e personne vient en renfort (apaiser les tensions, gérer l’anxiété) lorsqu’un conflit survient entre 2 personnes, souvent inconscient, compromet la différenciation, peut se faire avec une autre personne, une activité ou un objet.

Quand il y a trop de tensions entre deux personnes (p.ex., un couple) qui sont mal gérées => diffuser l’anxiété vers une autre personne

P.ex., intégrer un enfant dans une dynamique conflictuelle de parents ; se fait par le biais d’une partenaire, d’une activité, du travail, d’un enfant, etc

65
Q

Qu’est-ce que le système émotionnel de la famille nucléaire ?

A

Ce sont des systèmes qui guident les actions (balance recherchée).

Les actions des personnes sont guidés par des systèmes. Les membres des familles sont guidés par des système émotionnel ou intellectuel
1. Famille ++ différenciation = système émotionnel et intellectuel
2. Si fusion et triangulation : famille penche vers système émotionnel.

66
Q

Qu’est-ce que le processus de projection familiale ?

A

C’est la transmission de l’immaturité émotionnelle et des dynamiques familiales non résolues d’un.des parent.s à leur.s enfant.s., peut se traduire par un surinvestissement d’un.de plusieurs.s membre.s envers un autre et permettre le dégagement d’autres.

  • Surinvestissement
  • Dégagement de certaines personnes dans la famille : un parent s’implique énormément et l’autre se dégage de ses responsabilités parentales.
67
Q

Qu’est-ce que la coupure émotionnelle ?

A

C’est le contraire du survinvestissement.
Ca survient quand l’anxiété n’est plus gérable.

  • Couper les contacts
  • Couper émotionnellement ou physiquement
  • Comportements de retrait
68
Q

Qu’est-ce que le processus transgénérationnel ?

A

Lorsque des schémas familiaux (rôles, triangles) réapparaissent, se reproduisent (p. ex, un enfant bouc-émissaire et l’autre qui est la superstar, troubles)

Transmission des schémas de génération et génération.
Reproduction des schémas avec les même dynamiques

P.ex., un enfant champion et surinvestis => enfant de l’enfant devient cela

L’origine de troubles pour Bowen : il faudrait 3 générations pour le développement de la schizophrénie

69
Q

Comment la position dans la fratrie a un impact selon Bowen ?

A

Impact sur dynamiques de relations et de personnalités, certains enfants sont plus sujets à subir la projection de l’anxiété dans la famille (p.ex., aîné.e = rôle de sur-fonctionnement et cadet.te = rôle sous-fonctionnement).

Certains enfants sont plus prônent à vivre de la pression (p.ex., un enfant de superstar vers enfant le plus vieux de sous fonctionnement bouc-émissaire)

Attentes élevées ; attentes de surfonctionnement envers le plus vieux.