L'oeil rouge Flashcards

1
Q

Ddx oeil rouge

A
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Q

Oeil rouge: définir

A
  • Le terme œil rouge fait allusion à une injection ou hyperhémie ou à une dilatation des vaisseaux superficiels de la conjonctive, de l’épisclère ou de la sclère.
  • Cette hyperhémie peut être causée par une atteinte directement de la conjonctive ou de l’épisclère, ou par des structures avoisinantes telles que la cornée, l’iris, le corps ciliaire et même la paupière
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Q

Oeil rouge: structures qui peuvent être atteintes

A
  • Le terme œil rouge fait allusion à une injection ou hyperhémie ou à une dilatation des vaisseaux superficiels de la conjonctive, de l’épisclère ou de la sclère.
  • Cette hyperhémie peut être causée par une atteinte directement de la conjonctive ou de l’épisclère, ou par des structures avoisinantes telles que la cornée, l’iris, le corps ciliaire et même la paupière
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4
Q

Oeil rouge: fréquence

A
  • Le problème de l’œil rouge représente une cause de consultation fréquente à l’urgence.
  • Il y a une grande variété de pathologies qui causent une injection conjonctivale dont certaines sont banales et auto-résolutives et d’autres très sérieuses.
  • Il est très pertinent pour l’examinateur de poser le bon diagnostic d’où vient le grand intérêt de ce chapitre
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5
Q

Oeil rouge: ce qu’il faut évaluer lors de l’examen physique

A
  1. Mesure de l’acuité visuelle
  2. Évaluation de l’injection conjonctivale
  3. Est-ce qu’il y a des sécrétions conjonctivales?
  4. Évaluation de la transparence cornéenne
  5. Test à la fluorescéine
  6. Évaluation de la chambre antérieure
  7. Évaluation des pupilles
  8. Mesure de la tension intraoculaire
  9. Évaluation des paupières et des orbites
  10. Évaluation pour proptose .
  11. Palpation des ganglions pré-auriculaires et sous-mandibulaires
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6
Q

Oeil rouge: évaluation de l’injection conjonctivale
- ce qu’il faut regarder

A
  • S’agit-il d’une injection sectorielle telle qu’on la retrouve dans les épisclérites et hémorragies sous-conjonctivales ?
  • Est-ce que l’injection est surtout au niveau du limbe (telle qu’on la retrouve dans les causes cornéennes ou uvéites) ?
  • Si l’injection de la conjonctive est plus marquée au niveau de la conjonctive palpébrale, ceci suggère plutôt une conjonctivite telle que la conjonctivite virale.

*Définition trouvée en ligne d’injection conjonctivale: Hyperhémie se manifestant par une rougeur (d’un rouge vif ou rosé) de la conjonctive, s’atténuant près du limbe.

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7
Q

Oeil rouge: évaluation de l’injection conjonctivale
- si injection au niveau de la limbe: quelles pathos?

A
  • S’agit-il d’une injection sectorielle telle qu’on la retrouve dans les épisclérites et hémorragies sous-conjonctivales ?
  • Est-ce que l’injection est surtout au niveau du limbe (telle qu’on la retrouve dans les causes cornéennes ou uvéites) ?
  • Si l’injection de la conjonctive est plus marquée au niveau de la conjonctive palpébrale, ceci suggère plutôt une conjonctivite telle que la conjonctivite virale.
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8
Q

Oeil rouge: évaluation de l’injection conjonctivale
- ce qui suggère une injection au niveau de la conjonctive palpérable

A
  • S’agit-il d’une injection sectorielle telle qu’on la retrouve dans les épisclérites et hémorragies sous-conjonctivales ?
  • Est-ce que l’injection est surtout au niveau du limbe (telle qu’on la retrouve dans les causes cornéennes ou uvéites) ?
  • Si l’injection de la conjonctive est plus marquée au niveau de la conjonctive palpébrale, ceci suggère plutôt une conjonctivite telle que la conjonctivite virale.
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9
Q

Oeil rouge: évaluation de l’injection conjonctivale
- types de sécrétions conjonctivales + pathos associées

A

Les sécrétions purulentes sont typiquement reliées à une conjonctivite bactérienne alors que les sécrétions séreuses sont associées à une conjonctivite d’origine virale ou allergique.

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10
Q

Oeil rouge: évaluation de l’injection conjonctivale
- pathos selon si sécrétions purulentes vs séreuses

A

Les sécrétions purulentes sont typiquement reliées à une conjonctivite bactérienne alors que les sécrétions séreuses sont associées à une conjonctivite d’origine virale ou allergique.

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11
Q

Oeil rouge: évaluation de la transparence cornéenne
- infiltration cornéenne suggère quoi?

A
  • La présence d’une infiltration cornéenne est évidemment le signe d’un ulcère de cornée.
  • La présence de dépôts sur la surface endothéliale de la cornée (des précipités kératiques) est le signe d’une inflammation intraoculaire telle qu’une uvéite.
  • S’il y a une perte diffuse de la transparence cornéenne, il pourrait s’agir d’un œdème cornéen tel qu’on le retrouve dans une crise de glaucome aigu.
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12
Q

Oeil rouge: évaluation de la transparence cornéenne
- si inflammaion intraoculaire

A
  • La présence d’une infiltration cornéenne est évidemment le signe d’un ulcère de cornée.
  • La présence de dépôts sur la surface endothéliale de la cornée (des précipités kératiques) est le signe d’une inflammation intraoculaire telle qu’une uvéite.
  • S’il y a une perte diffuse de la transparence cornéenne, il pourrait s’agir d’un œdème cornéen tel qu’on le retrouve dans une crise de glaucome aigu.
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13
Q

Oeil rouge: évaluation de la transparence cornéenne
- si glaucome aigu

A
  • La présence d’une infiltration cornéenne est évidemment le signe d’un ulcère de cornée.
  • La présence de dépôts sur la surface endothéliale de la cornée (des précipités kératiques) est le signe d’une inflammation intraoculaire telle qu’une uvéite.
  • S’il y a une perte diffuse de la transparence cornéenne, il pourrait s’agir d’un œdème cornéen tel qu’on le retrouve dans une crise de glaucome aigu.
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14
Q

Oeil rouge: test à la fluorescéine
- sert à quoi?

A

L’application d’un colorant à la fluorescéine sur la surface cornéenne met en évidence les déficits de l’épithélium de la cornée telles que des abrasions ou des érosions cornéennes.

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15
Q

Oeil rouge: évaluation de la chambre antérieure
- ce qu’on regarde

A
  • Est-ce qu’il y a présence de sang dans la chambre antérieure (hyphéma) ou niveau de pus (hypopion) ?
  • On retrouve des hypopions dans les infections oculaires catastrophiques telles que des endophtalmies ou des inflammations intraoculaires (uvéites) sévères.
  • On évalue également la profondeur de la chambre antérieure.
  • Les patients myopes ont généralement une chambre antérieure profonde et les patients hypermétropes une chambre antérieure étroite et donc sont très disposés aux crises de glaucome aigu
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16
Q

Oeil rouge: évaluation de la chambre antérieure
- patient hypermétrope vs myope

A
  • On évalue également la profondeur de la chambre antérieure.
  • Les patients myopes ont généralement une chambre antérieure profonde et les patients hypermétropes une chambre antérieure étroite et donc sont très disposés aux crises de glaucome aigu.
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17
Q

Oeil rouge: évaluation des pupilles
- interprétation si pupilles irrégulières

A
  • Les pupilles irrégulières pourraient être un signe d’uvéite antérieure avec la présence de synéchies postérieures entre l’iris et le cristallin.
  • Les uvéites se présentent généralement avec un miosis parfois irrégulier et les glaucomes aigus se présentent habituellement avec une mydriase.
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18
Q

Oeil rouge: évaluation des pupilles
- si uvéite
- si glaucome

A
  • Les pupilles irrégulières pourraient être un signe d’uvéite antérieure avec la présence de synéchies postérieures entre l’iris et le cristallin.
  • Les uvéites se présentent généralement avec un miosis parfois irrégulier et les glaucomes aigus se présentent habituellement avec une mydriase.
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19
Q

Oeil rouge: mesure de la tension intraoculaire
- interprétation si tension élevée vs basse

A
  • Évidemment, une tension intraoculaire élevée nous oriente vers un diagnostic de crise de glaucome aigu.
  • Une tension intraoculaire très diminuée est suggestive d’une perforation oculaire bien que ce diagnostic soit habituellement très évident avant la prise de la tension intraoculaire.
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20
Q

Oeil rouge: évaluation des paupières et orbites
- lagophtalmos

A
  • S’il y a une fermeture incomplète des paupières (lagophtalmos), ceci pourrait causer un œil rouge par kératite d’exposition.
  • Les causes fréquentes de lagophtalmos sont postopératoires (post-blépharoplastie), la maladie de Graves et la paralysie faciale (paralysie de Bell).
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21
Q

Oeil rouge: évaluation des paupières et orbites
- lagophtalmos: causes fréquentes

A
  • S’il y a une fermeture incomplète des paupières (lagophtalmos), ceci pourrait causer un œil rouge par kératite d’exposition.
  • Les causes fréquentes de lagophtalmos sont postopératoires (post-blépharoplastie), la maladie de Graves et la paralysie faciale (paralysie de Bell).
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22
Q

Oeil rouge: évaluation pour proptose
- définir proptose

A
  • Le terme proptose implique un déplacement antérieur du globe oculaire.
  • Une proptose aiguë pourrait être le signe d’une infection orbitaire sérieuse telle qu’une cellulite orbitaire ou même une atteinte au niveau du sinus caverneux. La cause la plus fréquente d’une proptose chronique est la maladie de Graves, mais un grand nombre de lésions néoplasiques de l’orbite peuvent également se présenter avec une proptose.
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23
Q

Oeil rouge: évaluation pour proptose
- proptose aiguë signe quoi?

A
  • Le terme proptose implique un déplacement antérieur du globe oculaire.
  • Une proptose aiguë pourrait être le signe d’une infection orbitaire sérieuse telle qu’une cellulite orbitaire ou même une atteinte au niveau du sinus caverneux.
  • La cause la plus fréquente d’une proptose chronique est la maladie de Graves, mais un grand nombre de lésions néoplasiques de l’orbite peuvent également se présenter avec une proptose.
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24
Q

Oeil rouge: évaluation pour proptose
- cause fréquente proptose chronique

A
  • Le terme proptose implique un déplacement antérieur du globe oculaire.
  • Une proptose aiguë pourrait être le signe d’une infection orbitaire sérieuse telle qu’une cellulite orbitaire ou même une atteinte au niveau du sinus caverneux.
  • La cause la plus fréquente d’une proptose chronique est la maladie de Graves, mais un grand nombre de lésions néoplasiques de l’orbite peuvent également se présenter avec une proptose.
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25
Q

Oeil rouge: Palpation des ganglions pré-auriculaires et sous-mandibulaires
- causes d’élargissement des ganglions pré-auriculaires ou sous-mandibulaires

A
  • Un élargissement des ganglions pré-auriculaires ou sous-mandibulaires est habituellement le résultat d’une atteinte virale au niveau de l’œil telle que la kératoconjonctivite à adénovirus (EKC) qui est très contagieuse.
  • Les infections bactériennes sévères peuvent également causer une adénopathie telle que la conjonctivite sévère à gonorrhée.
  • Le pathogène de la Chlamydia est un organisme qui est mi-virus et mi-bactérie et, comme ses confrères viraux, cause habituellement la présence d’une adénopathie.
  • De plus, la primo-infection à herpès simplex sera accompagnée de follicules au niveau de la conjonctive ainsi que d’un ganglion pré-auriculaire augmenté de volume.
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26
Q

Oeil rouge: Palpation des ganglions pré-auriculaires et sous-mandibulaires
- chlamydia

A

Le pathogène de la Chlamydia est un organisme qui est mi-virus et mi-bactérie et, comme ses confrères viraux, cause habituellement la présence d’une adénopathie

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27
Q

Oeil rouge: Palpation des ganglions pré-auriculaires et sous-mandibulaires
- herpès

A

De plus, la primo-infection à herpès simplex sera accompagnée de follicules au niveau de la conjonctive ainsi que d’un ganglion pré-auriculaire augmenté de volume.

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28
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: cause de conjonctivites

A
  • Les problèmes sur les rebords des paupières sont souvent la cause d’une injection conjonctivale.
  • De loin la cause la plus fréquente est la blépharite. La blépharite implique une inflammation chronique du rebord de la paupière qui en quelque sorte représente une variante d’acné chronique palpébrale.
  • D’autres pathologies palpébrales pourraient également être la source d’une conjonctivite tel que la présence d’un petit molluscum contagiosum.
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29
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: qu’est-ce que la blépharite?

A
  • Les problèmes sur les rebords des paupières sont souvent la cause d’une injection conjonctivale.
  • De loin la cause la plus fréquente est la blépharite.
  • La blépharite implique une inflammation chronique du rebord de la paupière qui en quelque sorte représente une variante d’acné chronique palpébrale.
  • D’autres pathologies palpébrales pourraient également être la source d’une conjonctivite tel que la présence d’un petit molluscum contagiosum.
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30
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- fréquence

A

La blépharite est une condition très fréquente de rougeur oculaire et d’inconfort.

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31
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- décrire l’oeil affecté

A

Elle se caractérise par une inflammation du rebord des paupières avec présence de croûtes au niveau des cils,
télangiectasies et congestion des glandes de Meibomius.

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32
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- sx

A
  • Symptômes : Paupières collées au réveil, hyperhémie conjonctivale, sensation de corps étranger.
  • Condition bilatérale.
  • Peut s’accompagner d’ulcération de la cornée périphérique que l’on nomme ulcère d’hypersensibilité à staphylocoque.
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33
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- pathogène en cause

A

Pathologie : Infection à Staphylocoque

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34
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- quoi éliminer si chronique?

A
  • Si chronique et unilatérale, référer en ophtalmologie pour éliminer une néoplasie de type carcinome des glandes sébacées
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35
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- tx

A
  • Traitement : Compresse humides chaudes, onguent antibiotique du type érythromycine ou acide fusidique et nettoyage des cils avec du Cil-Net ou blépharoshampoo.
  • Rarement, un traitement systémique à la doxycycline, minocycline ou azithromycine est nécessaire pendant plus de 3 mois.
  • La blépharite est une condition chronique et demande un traitement d’entretien à long terme.
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36
Q

Oeil rouge et inflammation palpérable: blépharite
- tx à long terme

A
  • La blépharite est une condition chronique et demande un traitement d’entretien à long terme.
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37
Q

Œil rouge secondaire à une fonction palpébrale anormale
- lien entre fonctions anormales des paupières et pathos

A
  • Il y a plusieurs maladies qui nuisent à la fonction normale des paupières et qui causent par la suite une exposition oculaire excessive.
  • Le terme lagophtalmos suggère une fermeture incomplète de l’œil que l’on retrouve chez les patients avec une paralysie du nerf facial ou les patients dans un coma.
  • La surface cornéenne est donc exposée (kératite d’exposition qui cause une kératite irritative et également une injection conjonctivale).
  • La maladie de Graves dans le contexte d’une dysthyroïdie peut causer également une rétraction palpébrale avec lagophtalmos.
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38
Q

Œil rouge secondaire à une fonction palpébrale anormale
- lagophtalmos: définir

A
  • Il y a plusieurs maladies qui nuisent à la fonction normale des paupières et qui causent par la suite une exposition oculaire excessive.
  • Le terme lagophtalmos suggère une fermeture incomplète de l’œil que l’on retrouve chez les patients avec une paralysie du nerf facial ou les patients dans un coma.
  • La surface cornéenne est donc exposée (kératite d’exposition qui cause une kératite irritative et également une injection conjonctivale).
  • La maladie de Graves dans le contexte d’une dysthyroïdie peut causer également une rétraction palpébrale avec lagophtalmos.
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39
Q

Œil rouge secondaire à une fonction palpébrale anormale
- lagophtalmos: causes

A
  • Il y a plusieurs maladies qui nuisent à la fonction normale des paupières et qui causent par la suite une exposition oculaire excessive.
  • Le terme lagophtalmos suggère une fermeture incomplète de l’œil que l’on retrouve chez les patients avec une paralysie du nerf facial ou les patients dans un coma.
  • La surface cornéenne est donc exposée (kératite d’exposition qui cause une kératite irritative et également une injection conjonctivale).
  • La maladie de Graves dans le contexte d’une dysthyroïdie peut causer également une rétraction palpébrale avec lagophtalmos.
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40
Q

Œil rouge: causes en lien avec la malposition palpérable

A

Entropion, trichiasis, paralysie faciale, dysthyroidie

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41
Q

Nommez les autres étiologies de l’oeil rouge

A
  1. chalazion et orgelet
  2. ptérygion et pinguécula
  3. conjonctivite
  4. hémorragie sous-conjonctivale
  5. kératite cononctivite sèche
  6. abrasion cornéenne ou corps étranger
  7. kératites
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42
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Chalazion et orgelet
- définir

A
  • Inflammation aigue des glandes à la base des cils (glandes de Meibomius).
  • Le chalazion se présente souvent dans le contexte d’une blépharite chronique et a tendance à récidiver.
  • « Le chalazion est provoqué par une occlusion non infectieuse de la glande de Meibomius, alors qu’un orgelet est habituellement provoqué par une infection de la glande.»
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43
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Chalazion et orgelet
- contexte de présentation clinique du chalazion

A
  • Inflammation aigue des glandes à la base des cils (glandes de Meibomius).
  • Le chalazion se présente souvent dans le contexte d’une blépharite chronique et a tendance à récidiver.
  • « Le chalazion est provoqué par une occlusion non infectieuse de la glande de Meibomius, alors qu’un orgelet est habituellement provoqué par une infection de la glande.»
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44
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Chalazion et orgelet
- différenciez chlazion et orgelet

A
  • Inflammation aigue des glandes à la base des cils (glandes de Meibomius).
  • Le chalazion se présente souvent dans le contexte d’une blépharite chronique et a tendance à récidiver.
  • « Le chalazion est provoqué par une occlusion non infectieuse de la glande de Meibomius, alors qu’un orgelet est habituellement provoqué par une infection de la glande.»
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45
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: images

A
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46
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- définir

A
  • Les ptérygions et les pinguéculas constituent des séquelles de dommages actiniques au niveau des surfaces cornéenne et conjonctivale.
  • La cause la plus fréquente est l’exposition aux rayons UV que l’on retrouve chez les travailleurs à l’extérieur.
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47
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- cause la plus fréquente

A
  • Les ptérygions et les pinguéculas constituent des séquelles de dommages actiniques au niveau des surfaces cornéenne et conjonctivale.
  • La cause la plus fréquente est l’exposition aux rayons UV que l’on retrouve chez les travailleurs à l’extérieur.
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48
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- définir pinguéculas

A
  • Les pinguéculas techniquement représentent une dégénérescence élastoïde au niveau de la conjonctive bulbaire souvent en nasal que l’on retrouve rarement chez les enfants, mais chez environ 30 % des adultes.
  • Le grand frère des pinguéculas est le ptérygion.
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49
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- différenciez ptérygion vs pingulécula

A
  • Les pinguéculas techniquement représentent une dégénérescence élastoïde au niveau de la conjonctive bulbaire souvent en nasal que l’on retrouve rarement chez les enfants, mais chez environ 30 % des adultes.
  • Le grand frère des pinguéculas est le ptérygion.
  • Le ptérygion est une membrane vascularisée de la conjonctive bulbaire en nasal qui envahit la surface cornéenne et qui peut causer de l’astigmatisme.
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50
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- tx

A

Habituellement, on pourrait observer ces lésions, mais s’il y a progression active d’un ptérygion vers l’axe visuel, il faudrait procéder à une exérèse chirurgicale.

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51
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ptérygion et pingulécula
- images

A
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52
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- définir

A
  • Le terme de conjonctivite est non spécifique et fait allusion à une dilatation des vaisseaux conjonctivaux quelle que soit la cause, que ce soit bactérienne, virale, allergique ou irritative.
  • La grande majorité des conjonctivites sont d’origine virale et elles sont associées à une IVRS et touchent habituellement les deux yeux.
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53
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- pathogène en cause

A
  • La grande majorité des conjonctivites sont d’origine virale et elles sont associées à une IVRS et touchent habituellement les deux yeux.
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54
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- images

A
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Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- pathogènes possibles en cause

A
  1. bactérienne
  2. virale
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56
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- BACTÉRIENNE: présentation clinique

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, sécrétions jaunes et vertes abondantes.
  • Agents : staphylocoque, steptocoque, haemophilus influenzae (enfants).
  • Antibiothérapie topique.
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57
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- BACTÉRIENNE: agents pathogènes possibles

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, sécrétions jaunes et vertes abondantes.
  • Agents : staphylocoque, steptocoque, haemophilus influenzae (enfants).
  • Antibiothérapie topique.
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58
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- BACTÉRIENNE: tx

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, sécrétions jaunes et vertes abondantes.
  • Agents : staphylocoque, steptocoque, haemophilus influenzae (enfants).
  • Antibiothérapie topique.
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59
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- VIRALE: présentation clinique

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, larmoiement.
  • Hx d’IVRS.
  • Ganglions pré-auriculaires et sousmandibulaires, follicules au niveau de la conjonctive bulbaire (réaction lymphocytaire).
  • Contagieux pendant 2 semaines après début des sx.
  • Éviter transmission, compresses froides, antibiotique topique prophylactique.
  • Possibilité d’opacités sous-épithéliales cornéennes affectant la vision et survenant 2 semaines après le début des sx.
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Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- VIRALE: contagieux combien de temps?

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, larmoiement.
  • Hx d’IVRS.
  • Ganglions pré-auriculaires et sousmandibulaires, follicules au niveau de la conjonctive bulbaire (réaction lymphocytaire).
  • Contagieux pendant 2 semaines après début des sx.
  • Éviter transmission, compresses froides, antibiotique topique prophylactique.
  • Possibilité d’opacités sous-épithéliales cornéennes affectant la vision et survenant 2 semaines après le début des sx.
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Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Conjonctivite
- VIRALE: tx

A
  • Rougeur conjonctivale, inconfort, larmoiement.
  • Hx d’IVRS.
  • Ganglions pré-auriculaires et sousmandibulaires, follicules au niveau de la conjonctive bulbaire (réaction lymphocytaire).
  • Contagieux pendant 2 semaines après début des sx.
  • Éviter transmission, compresses froides, antibiotique topique prophylactique.
  • Possibilité d’opacités sous-épithéliales cornéennes affectant la vision et survenant 2 semaines après le début des sx.
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62
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- définir

A
  • L’hémorragie sous-conjonctivale représente une accumulation de sang dans l’espace potentiel entre la conjonctive et la sclère.
  • Il peut s’agir d’un phénomène spontané ou traumatique que l’on retrouve chez les patients avec dyscrasie sanguine, anticoagulés ou avec hémophilie.
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63
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- causes possibles

A
  • Il peut s’agir d’un phénomène spontané ou traumatique que l’on retrouve chez les patients avec dyscrasie sanguine, anticoagulés ou avec hémophilie.
  • L’hypertension artérielle et le Valsalva peuvent causer ce type d’hémorragie.
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64
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- complications / risques

A

La grande majorité des hémorragies sous-conjonctivales sont sans conséquence visuelle, mais sont très inesthétiques et soulèvent beaucoup d’inquiétude de la part du patient.

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65
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- examen physique

A
  • À l’examen, on note une accumulation de sang dense, fréquemment sectorielle, dans l’espace sous-conjonctival.
  • Habituellement, aucun traitement n’est nécessaire et il y a résolution spontanée avec le temps et l’hémorragie disparaît habituellement en 1 à 2 semaines sans traitement.
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66
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- tx

A
  • Habituellement, aucun traitement n’est nécessaire et il y a résolution spontanée avec le temps et l’hémorragie disparaît habituellement en 1 à 2 semaines sans traitement.
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67
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Hémorragie sous-conjonctivale
- image

A
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68
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite cononctivite sèche
- définir

A
  • Il s’agit d’une insuffisance lacrymale (œil sec).
  • Il s’agit d’un problème fréquent particulièrement chez les femmes d’un certain âge et cause une conjonctivite et une kératite chroniques.
  • Elle est aussi associée aux collagénoses.
  • S’il y a présence d’une polyarthrite rhumatoïde avec également présence d’une xérostomie, on peut soulever la possibilité d’une maladie de Sjögren.
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69
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite cononctivite sèche
- population type

A
  • Il s’agit d’une insuffisance lacrymale (œil sec).
  • Il s’agit d’un problème fréquent particulièrement chez les femmes d’un certain âge et cause une conjonctivite et une kératite chroniques.
  • Elle est aussi associée aux collagénoses.
  • S’il y a présence d’une polyarthrite rhumatoïde avec également présence d’une xérostomie, on peut soulever la possibilité d’une maladie de Sjögren.
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70
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite cononctivite sèche
- pathos associées

A
  • Il s’agit d’une insuffisance lacrymale (œil sec).
  • Il s’agit d’un problème fréquent particulièrement chez les femmes d’un certain âge et cause une conjonctivite et une kératite chroniques.
  • Elle est aussi associée aux collagénoses.
  • S’il y a présence d’une polyarthrite rhumatoïde avec également présence d’une xérostomie, on peut soulever la possibilité d’une maladie de Sjögren.
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71
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite cononctivite sèche
- maladie de Sjögren

A
  • Il s’agit d’une insuffisance lacrymale (œil sec).
  • Il s’agit d’un problème fréquent particulièrement chez les femmes d’un certain âge et cause une conjonctivite et une kératite chroniques.
  • Elle est aussi associée aux collagénoses.
  • S’il y a présence d’une polyarthrite rhumatoïde avec également présence d’une xérostomie, on peut soulever la possibilité d’une maladie de Sjögren.
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72
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Abrasion cornéenne ou corps étranger cornéen
- physiopatho

A
  • Toute atteinte traumatique au niveau de la cornée pourrait certainement causer une hyperhémie des vaisseaux conjonctivaux.
  • Les causes fréquentes sont des abrasions traumatiques au niveau de la cornée et également la présence de corps étrangers incrustés dans la surface cornéenne ou sous la paupière.
  • S’il s’agit d’un corps étranger d’origine ferreuse on utilise le terme sidérose.
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73
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Abrasion cornéenne ou corps étranger cornéen
- causes fréquentes

A
  • Toute atteinte traumatique au niveau de la cornée pourrait certainement causer une hyperhémie des vaisseaux conjonctivaux.
  • Les causes fréquentes sont des abrasions traumatiques au niveau de la cornée et également la présence de corps étrangers incrustés dans la surface cornéenne ou sous la paupière.
  • S’il s’agit d’un corps étranger d’origine ferreuse on utilise le terme sidérose.
74
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Abrasion cornéenne ou corps étranger cornéen
- sidérose

A
  • Toute atteinte traumatique au niveau de la cornée pourrait certainement causer une hyperhémie des vaisseaux conjonctivaux.
  • Les causes fréquentes sont des abrasions traumatiques au niveau de la cornée et également la présence de corps étrangers incrustés dans la surface cornéenne ou sous la paupière.
  • S’il s’agit d’un corps étranger d’origine ferreuse on utilise le terme sidérose.
75
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Abrasion cornéenne ou corps étranger cornéen
- image

A
76
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératites
- définir

A

La kératite est un terme peu spécifique qui fait allusion à toute atteinte cornéenne dont l’origine peut être infectieuse, inflammatoire ou traumatique.

77
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératites
- types

A
  1. kératite infectieuse
  2. kératite inflammatoire
  3. kératite traumatique
78
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- ulcère: pathogène et FDR

A
  • La grande majorité des ulcères cornéens sont d’origine bactérienne et les facteurs de risque sont le port de verres de contact et la présence d’une pathologie cornéenne préexistante.
  • L’examen démontre un infiltrat cornéen blanc dense avec une injection de la conjonctive typiquement au limbe (dite ciliaire).
79
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- examen physique

A
  • La grande majorité des ulcères cornéens sont d’origine bactérienne et les facteurs de risque sont le port de verres de contact et la présence d’une pathologie cornéenne préexistante.
  • L’examen démontre un infiltrat cornéen blanc dense avec une injection de la conjonctive typiquement au limbe (dite ciliaire).
80
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- cause

A
  • Les verres de contact sont des corps étrangers qui causent un grand nombre de pathologies de la surface oculaire.
  • La pathologie la plus redoutée chez les porteurs de verres de contact est l’ulcère cornéen bactérien à Pseudomonas.
  • L’ulcère cornéen se présente habituellement avec un infiltrat cornéen blanc associé à une injection de la conjonctive
81
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- pathologie redoutée

A
  • Les verres de contact sont des corps étrangers qui causent un grand nombre de pathologies de la surface oculaire.
  • La pathologie la plus redoutée chez les porteurs de verres de contact est l’ulcère cornéen bactérien à Pseudomonas.
  • L’ulcère cornéen se présente habituellement avec un infiltrat cornéen blanc associé à une injection de la conjonctive
82
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- présentation clinique

A
  • Les verres de contact sont des corps étrangers qui causent un grand nombre de pathologies de la surface oculaire.
  • La pathologie la plus redoutée chez les porteurs de verres de contact est l’ulcère cornéen bactérien à Pseudomonas.
  • L’ulcère cornéen se présente habituellement avec un infiltrat cornéen blanc associé à une injection de la conjonctive
83
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: présentation clinique

A
  • Rougeur plus marquée près de l’ulcère.
  • Sensation de corps étranger.
  • Infiltrat cornéen avec déficit épithélial fluo +.
  • Uvéite secondaire avec hypopion possible.
84
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: cause possible

A
  • Uvéite secondaire avec hypopion possible.
85
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: microscopie

A
  • Infiltrat cornéen avec déficit épithélial fluo +
86
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: facteurs prédisposants

A
  • 30 000 ulcères/an aux États Unis dont 33% dus aux verres de contact.
  • Oculaire : blépharite, trichiasis, déficience lacrymale, érosion ou corps etranger au niveau de la cornée.
  • Systémique : diabète, néo, mx auto-immunes.
  • Agents : staph, strep, pseudomonas, serratia (verres de contact = gram-).
87
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: cause la plus fréquente

A
  • 30 000 ulcères/an aux États Unis dont 33% dus aux verres de contact.
  • Oculaire : blépharite, trichiasis, déficience lacrymale, érosion ou corps etranger au niveau de la cornée.
  • Systémique : diabète, néo, mx auto-immunes.
  • Agents : staph, strep, pseudomonas, serratia (verres de contact = gram-).
88
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: facteurs prédisposants OCULAIRES

A
  • 30 000 ulcères/an aux États Unis dont 33% dus aux verres de contact.
  • Oculaire : blépharite, trichiasis, déficience lacrymale, érosion ou corps etranger au niveau de la cornée.
  • Systémique : diabète, néo, mx auto-immunes.
  • Agents : staph, strep, pseudomonas, serratia (verres de contact = gram-).
89
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: facteurs prédisposants SYSTÉMIQUES

A
  • 30 000 ulcères/an aux États Unis dont 33% dus aux verres de contact.
  • Oculaire : blépharite, trichiasis, déficience lacrymale, érosion ou corps etranger au niveau de la cornée.
  • Systémique : diabète, néo, mx auto-immunes.
  • Agents : staph, strep, pseudomonas, serratia (verres de contact = gram-).
90
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: AGENTS PATHOGÈNES

A
  • 30 000 ulcères/an aux États Unis dont 33% dus aux verres de contact.
  • Oculaire : blépharite, trichiasis, déficience lacrymale, érosion ou corps etranger au niveau de la cornée.
  • Systémique : diabète, néo, mx auto-immunes.
  • Agents : staph, strep, pseudomonas, serratia (verres de contact = gram-).
91
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: traitement

A
  • Prélèvement si ulcère > 1 mm.
  • Fluoroquinolone topique (ofloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine) aux heures.
    • couverture pour les grams + avec érythromycine.
  • Ulcères rebelles : gouttes fortifiées.
  • Référer dans les 24 heures car tout ulcère cornéen possède le potentiel de dégénérer en catastrophe visuelle.
92
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: traitement - décrire antibio

A
  • Prélèvement si ulcère > 1 mm.
  • Fluoroquinolone topique (ofloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine) aux heures.
  • + couverture pour les grams + avec érythromycine.
  • Ulcères rebelles : gouttes fortifiées.
  • Référer dans les 24 heures car tout ulcère cornéen possède le potentiel de dégénérer en catastrophe visuelle.
93
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: traitement si ulcères rebelles

A
  • Prélèvement si ulcère > 1 mm.
  • Fluoroquinolone topique (ofloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine) aux heures.
    • couverture pour les grams + avec érythromycine.
  • Ulcères rebelles : gouttes fortifiées.
  • Référer dans les 24 heures car tout ulcère cornéen possède le potentiel de dégénérer en catastrophe visuelle.
94
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- résumé: traitement - indications de référer

A
  • Prélèvement si ulcère > 1 mm.
  • Fluoroquinolone topique (ofloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine) aux heures.
    • couverture pour les grams + avec érythromycine.
  • Ulcères rebelles : gouttes fortifiées.
  • Référer dans les 24 heures car tout ulcère cornéen possède le potentiel de dégénérer en catastrophe visuelle.
95
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère bactérien
- images

A
  • « L’image du haut montre un ulcère cornéen bactérien avec une opacité (manque de transparence) de la cornée et une rougeur de la conjonctive.
  • Une couche de pus est située à l’intérieur de l’œil tout en bas de l’iris.
  • L’image du bas montre une amélioration après 1 semaine de collyre antibiotique. »
  • Les stéroïdes topiques sont aux ulcères de la cornée, ce que l’alcool est à la conduite automobile : on peut s’en tirer parfois, mais un accident est inévitable lors d’abus répétés.
96
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère cornéen bactérien
- présentation clinique

A
  • « L’image du haut montre un ulcère cornéen bactérien avec une opacité (manque de transparence) de la cornée et une rougeur de la conjonctive.
  • Une couche de pus est située à l’intérieur de l’œil tout en bas de l’iris.
  • L’image du bas montre une amélioration après 1 semaine de collyre antibiotique. »
97
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Ulcère cornéen bactérien
- stéroïdes

A
  • Les stéroïdes topiques sont aux ulcères de la cornée, ce que l’alcool est à la conduite automobile : on peut s’en tirer parfois, mais un accident est inévitable lors d’abus répétés.
98
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite bactérienne
- FDR

A
  • Port de verre de contact (VC)
  • Risque ↑ avec durée du port i.e. port quotidien risque implique un risque inférieur que dormir avec VC
  • Risque ↑ si mauvaise utilisation des solutions à VC
  • Trauma : érosion cornée (déficit épithélial) = voie d’entrée infectieuse
99
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite bactérienne
- histoire

A
  • Douleur modérée à sévère
  • Baisse visuelle légère à sévère
  • Rougeur, larmoiement, sécrétions, photophobie
100
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite bactérienne
- examen

A
  • Infiltrat cornéen : “tache blanche” (parfois non visible à l’œil nu)
  • Captation à la fluorescéine
  • Hypopion : accumulation (niveau) blanchâtre dans la chambre antérieure lorsque l’infection est sévère
101
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite bactérienne
- évolution

A
  • Peut être très agressif selon le germe (perforation( ex Pseudomonas))
  • Cicatrice centrale ou para-centrale peut laisser des séquelles visuelles
  • Habituellement bon pronostic si traité rapidement et agressivement
102
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite bactérienne
- conduite

A
  • Référer rapidement en ophtalmologie
  • Si infiltrat < 1mm et non central, nous traitons avec une fluoroquinolone q 60 minutes
  • Si infiltrat > 1mm, nous prélevons pour culture et Tx avec antibio fortifiés Céfazoline + Tobramycine
103
Q

Autres étiologies de l’oeil rouge: Kératite virale
- étiologies les plus fréquentes

A

Les étiologies les plus fréquentes de la kératite virale sont :
* Herpès Simplex type I (rarement type II), « kératite herpétique »
* Herpès Zoster (zona ophtalmique)

104
Q

Kératite à Herpès Simplex type 1: structure touchée

A
  • Une kératite à herpès simplex implique une infection virale herpétique de la surface cornéenne.
  • La présentation classique est un œil rouge avec présence d’une lésion dendritique au niveau de la cornée.
105
Q

Kératite à Herpès Simplex type 1: présentation clinique

A
  • Une kératite à herpès simplex implique une infection virale herpétique de la surface cornéenne.
  • La présentation classique est un œil rouge avec présence d’une lésion dendritique au niveau de la cornée.
106
Q

Kératite à Herpès Simplex type 1: images

A
107
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): clinique
- structures touchées

A
  • Hx d’herpès labial ou palpébral
  • Conjonctivite folliculaire (primo-infection), rougeur
  • Ganglions pré-auriculaires
  • Kératite épithéliale dendritique ou géographique
  • Baisse de la sensibilité cornéenne (innvervation par le trijumeau)
  • Habituellement unilatérale
  • Peut récidiver et donner atteintes stromales, endothéliales et des uvéites
108
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): clinique

A
  • Hx d’herpès labial ou palpébral
  • Conjonctivite folliculaire (primo-infection), rougeur
  • Ganglions pré-auriculaires
  • Kératite épithéliale dendritique ou géographique
  • Baisse de la sensibilité cornéenne (innvervation par le trijumeau)
  • Habituellement unilatérale
  • Peut récidiver et donner atteintes stromales, endothéliales et des uvéites
109
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): épidémiologie
- âge

A
  • Virus acquis habituellement en bas âge
  • Atteinte oculaire est rarement primo-infection
110
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): primo-infection

A

Atteinte oculaire est rarement primo-infection

111
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): symptômes

A
  • Baisse visuelle légère à sévère
  • Douleur légère à modérée, photophobie, larmoiement
  • Sensation de corps étranger
112
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): trouvailles à l’examen physique

A
  • Kératite dendritique classique
  • Cependant plusieurs autres présentations +/- typiques
113
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): conduite

A
  • Référer en ophtalmologie dans les 48-72 heures du diagnostic
  • Dendrite classique : Trifluridine (Viroptic™) goutte 9x/jour
  • Autres présentations : traitement plus complexe nécessitant combinaisons d’agents thérapeutiques
  • Il est IMPORTANT de ne PAS donner de stéroides dans le traitement de la dendrite herpétique car il y a un risque élevé de provoquer une flambée de l’infection
114
Q

Kératite à herpès simplex (résumé): particularité

A

Il est IMPORTANT de ne PAS donner de stéroides dans le traitement de la dendrite herpétique car il y a un risque élevé de provoquer une flambée de l’infection

115
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- pathogène en cause

A

L’herpès zoster ophthalmicus est attribuable à une réactivation de varicella zoster

116
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- décrire comment on l’attrape?

A
  • Habituellement, l’exposition initiale à l’herpès zoster survient en bas âge, mais avec l’âge et une diminution du système immunitaire, il y a une réactivation spontanée.
  • Lorsque le virus est réactivé au niveau de la branche ophtalmique du 5e nerf crânien, on redoute des complications ophtalmologiques.
  • Le risque d’atteinte oculaire est plus élevé si le bout du nez est atteint (signe de Hutchinson).
117
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- dans quel contexte redoute-t-on les complications?

A
  • Lorsque le virus est réactivé au niveau de la branche ophtalmique du 5e nerf crânien, on redoute des complications ophtalmologiques. Le risque d’atteinte oculaire est plus élevé si le bout du nez est atteint (signe de Hutchinson).
118
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- zone touchée

A

Le zona se caractérise par une éruption de vésicules dans le territoire cutané du nerf trijumeau (5e nerf crânien).

119
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- facteur précipitant

A

On ne connaît pas les facteurs précipitants, mais le zona est plus fréquent chez les personnes âgées ou immunosupprimées.

120
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- population type

A

On ne connaît pas les facteurs précipitants, mais le zona est plus fréquent chez les personnes âgées ou immunosupprimées.

121
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- présentation clinique

A
  • Une attaque typique de zona ophtalmique commence par une fièvre modérée, et environ 48 heures après le début des symptômes, une très vive douleur se manifeste d’un côté au cuir chevelu, au front, à la racine du nez, accompagnée d’une impression de brûlure cutanée.
  • Les lésions vésiculaires s’arrêtent de façon très nette sur la ligne médiane.
  • Si le zona se présente chez un jeune patient, il faut suspecter une immunosuppression (ex : HIV).
122
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- particularité si patient jeune

A

Si le zona se présente chez un jeune patient, il faut suspecter une immunosuppression (ex : HIV).

123
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- traitement

A
  • Ces patients sont traités avec des antiviraux systémiques dès que le diagnostic est posé, pour abréger la durée des symptômes et prévenir la douleur chronique.
  • Les patients doivent être référés en ophtalmologie dans les 48 à 72 heures du diagnostic pour une évaluation ophtalmologique complète dans le but de détecter les complications oculaires.
124
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- prise en charge

A
  • Ces patients sont traités avec des antiviraux systémiques dès que le diagnostic est posé, pour abréger la durée des symptômes et prévenir la douleur chronique.
  • Les patients doivent être référés en ophtalmologie dans les 48 à 72 heures du diagnostic pour une évaluation ophtalmologique complète dans le but de détecter les complications oculaires.
125
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
IMAGE

A
126
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- nommez les complications

A
  • Les complications oculaires peuvent être multiples et variées, de la simple conjonctivite à la rétinopathie nécrosante.
  • Voici quelques exemples : conjonctivite, kératite pseudo-dendritique, ulcère neuroparalytique, uvéite, glaucome, sclérite, nécrose rétinienne et névrite optique.
  • Ces complications oculaires apparaissent dans 50 à 70% des cas, tout spécialement si les vésicules atteignent l’aile du nez (branche naso-ciliaire du nerf ophtalmique touché, signe de Hutchinson).
127
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- contexte où on voit des complications

A

Ces complications oculaires apparaissent dans 50 à 70% des cas, tout spécialement si les vésicules atteignent l’aile du nez (branche naso-ciliaire du nerf ophtalmique touché, signe de Hutchinson).

128
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- temps de guérison

A

Le temps de guérison des lésions cutanées est de 3 à 4 semaines et des douleurs fantômes dans le territoire du nerf trijumeau atteint peuvent persister au-delà d’une année et plus.

129
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- traitement

A
  1. Les antiviraux ORAUX doivent être commencés dès l’apparition des symptômes :
    * Valacyclovir 1g, 3 fois par jour pendant 7 jours.
  2. Antibiotiques topiques sur les lésions de la peau s’il y a signe de surinfection.
  3. Support analgésique et, en cas de détérioration de l’état général, s’assurer que le patient ne demeure pas seul et qu’il boit et s’alimente suffisamment.

Éviter les corticostéroïdes per os (grand risque d’augmenter l’immunosuppression et l’extension de l’infection).
Une référence à une clinique de la douleur doit être prescrite dans tous les cas de douleur vive et persistante.

130
Q

Herpès Zoster : Zona ophtalmique
- traitement: particularité

A
  • Éviter les corticostéroïdes per os (grand risque d’augmenter l’immunosuppression et l’extension de l’infection).
  • Une référence à une clinique de la douleur doit être prescrite dans tous les cas de douleur vive et persistante.
131
Q

Zona ophtalmique (résumé)
- épidémio

A
  • Doit avoir eu varicelle
  • Incidence ↑ avec âge
  • Risque ↑ si immunosuppression (ex. chimio, Sida, Mx systémique sévère)
  • Unilatéral
132
Q

Zona ophtalmique (résumé): histoire

A
  • Atteinte cutanée dans le dermatome V1 et/ou V2 et si touche bout du nez, ↑ probabilité atteinte œil
  • Douleur légère à sévère
  • Baisse vision légère à sévère
133
Q

Zona ophtalmique (résumé): examen physique

A
  • Kératite pseudodendritique
  • Cependant plusieurs autres présentations +/- typiques
134
Q

Zona ophtalmique (résumé): traitement

A

Débuter agents antiviraux PO, dès l’apparition des lésions cutanées
* Acyclovir (Zovirax™) 800 mg PO 5x/jour x 7 jours OU
* Famciclovir (Famvir™) 500mg PO TID x 7 jours OU
* Valacyclovir (Valtrex™) 1g PO TID x 7 jours

135
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: définir

A
  • Ces termes décrivent une inflammation au niveau de la chambre antérieure.
  • C’est l’équivalent d’une crise d’arthrite mais dans l’œil
136
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: examen physique

A
  • À l’examen clinique, on note une injection de la conjonctive surtout au niveau du limbe (dite injection ciliaire), ainsi que la présence de cellules inflammatoires en suspension dans la chambre antérieure et le dépôt de globules blancs sur la surface endothéliale de la cornée (précipités kératiques).
  • Les uvéites sont habituellement associées à un miosis (constriction de l’iris).
  • Souvent, l’uvéite va être confondue par le généraliste avec une conjonctivite et le patient sera référé après 7 jours de traitement antibiotique qui n’améliore pas la conjonctivite
137
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: confondue avec quoi?

A

Souvent, l’uvéite va être confondue par le généraliste avec une conjonctivite et le patient sera référé après 7 jours de traitement antibiotique qui n’améliore pas la conjonctivite.

138
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: symptômes

A
  • Inflammation uvée (iris, corps ciliaire)
  • Vision embrouillée, photophobie, spasme ciliaire
  • Rougeur ciliaire, miosis
  • Cellules dans la chambre antérieure, hypopion
  • Précipités kératiques
  • Déformation de la pupille parfois secondaire à synéchies postérieures
  • Récidives possibles
139
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: étiologies possibles

A
  • 70% sont idiopathiques
  • 30% associées aux maladies systémiques suivantes: spondylite ankylosante, Crohn, colite ulcéreuse, arthrite rhumatoïde juvénile, sarcoïdose, etc.
  • La pathologie la plus souvent associée à l’uvéite antérieure est la spondylite ankylosante.
  • 25% des spondylites ankylosantes et 25 à 50% des sarcoïdoses font des uvéites
  • 50 à 60% des patients avec uvéite antérieure sont HLA-B27+
140
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: traitement

A
  • Stéroïdes topiques aux heures pour quelques jours ensuite sevrage graduel et cycloplégiques
  • Référer en ophtalmologie dans les 48-72h du début de traitement
  • Complications : synéchies postérieures, cataracte, glaucome, oedème maculaire
141
Q

Iritis, iridocyclite, uvéite antérieure: image

A
142
Q

Épisclérite: définir épisclère

A

L’épisclère est une couche entre la conjonctive et la sclère.

143
Q

Épisclérite: définir

A
  • L’épisclère est une couche entre la conjonctive et la sclère.
  • Il y a parfois un développement d’une inflammation au niveau de l’épisclère dite épisclérite
144
Q

Épisclérite: présentation clinique

A
  • La présentation classique est une rougeur sectorielle avec sensibilité vis-à-vis la région inflammée et non associée à des sécrétions.
  • Il s’agit d’une maladie auto-immune relativement mineure avec peu de conséquences visuelles.
145
Q

Épisclérite: c’est quoi?

A

Il s’agit d’une maladie auto-immune relativement mineure avec peu de conséquences visuelles.

146
Q

Épisclérite: clinique

A

Rougeur sectorielle avec léger inconfort, absence de sécrétions et souvent récidivante

147
Q

Épisclérite: cause

A
  • Habituellement idiopathique
148
Q

Épisclérite: traitement

A
  • Larmes artificielles, AINS, per os, parfois stéroïdes topiques
149
Q

Épisclérite: image

A
150
Q

Sclérite: c’est quoi?

A
  • Le terme sclérite implique une inflammation, soit localisée ou diffuse de la sclère.
  • Il s’agit d’une maladie inhabituelle, souvent chronique, associée à une douleur sourde qui peut même éveiller le patient la nuit et souvent reliée à une maladie auto-immune systémique telle que la PAR, le lupus, la sarcoïdose, la maladie de Wegener et autres collagénoses.
  • Le traitement consiste à utiliser des corticostéroïdes topiques, systémiques et des antiinflammatoires non stéroïdiens systémiques
151
Q

Sclérite: étiologie

A
  • Il s’agit d’une maladie inhabituelle, souvent chronique, associée à une douleur sourde qui peut même éveiller le patient la nuit et souvent reliée à une maladie auto-immune systémique telle que la PAR, le lupus, la sarcoïdose, la maladie de Wegener et autres collagénoses.
152
Q

Sclérite: traitement

A

Le traitement consiste à utiliser des corticostéroïdes topiques, systémiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques.

153
Q

Sclérite: présentation clinique

A
  • Rougeur sectorielle à diffuse plus marquée et plus profonde avec douleur plus intense
  • Parfois nodulaire, parfois atteinte cornéenne associée
154
Q

Sclérite: cause

A

50% ont maladie systémique associée, surtout connectivites et parfois mortelle

155
Q

Sclérite: image

A
156
Q

Dacryocystite: définir

A

La dacryocystite est une infection du sac lacrymal. Elle se caractérise par une rougeur du canthus interne, de la douleur et des sécrétions augmentées lors de la palpation du sac lacrymal.

157
Q

Dacryocystite: présentation clinique

A
  • Elle se caractérise par une rougeur du canthus interne, de la douleur et des sécrétions augmentées lors de la palpation du sac lacrymal. Il existe un réel danger d’extension au sinus caverneux par la veine angulaire si l’infection n’est pas traitée par antibiothérapie topique et systémique.
  • On peut aussi procéder à un drainage de l’abcès si nécessaire.
158
Q

Dacryocystite: complication

A
  • Il existe un réel danger d’extension au sinus caverneux par la veine angulaire si l’infection n’est pas traitée par antibiothérapie topique et systémique.
  • On peut aussi procéder à un drainage de l’abcès si nécessaire.
159
Q

Dacryocystite: pathogènes en cause

A
  • Staphylocoque
  • Streptocoque
  • Diphtéroïdes
160
Q

Dacryocystite: traitement

A
  • Amoxicillin/Clavulanate : 250 à 500 mg, p.o. aux 8 heures pour 7 à 14 jours OU
  • Cephalexin : 250 à 500 mg, p.o. aux 6 heures pour 7 à 14 jours
  • Si la dacryocystite est sévère, le traitement doit être i.v. et le patient hospitalisé
  • Massage du sac lacrymal et compresses chaudes de préférence au drainage externe de l’abcès
  • Dacryocystorhinostomie est nécessaire si les voies lacrymales restent bloquées
161
Q

Dacryocystite: image

A
162
Q

Cellulte orbitraire: définir / décrire

A
  • Infection de l’orbite postérieure au septum orbitaire, habituellement secondaire à une sinusite frontale, sinusite ethmoïdale, une piqûre d’insecte ou traumatisme de l’orbite.
  • Danger si proptose, limitation de la motilité, diminution vision, leucocytose élevée, hémocultures positives
163
Q

Cellulte orbitraire: signes de danger

A

Danger si proptose, limitation de la motilité, diminution vision, leucocytose élevée, hémocultures positives.

164
Q

Cellulte orbitraire: prise en charge

A

Urgence médicale. Elle représente une menace sérieuse pour la vision et pour la vie par le risque d’extension méningée et de thrombose du sinus caverneux

165
Q

Cellulite orbitraire: image

A
166
Q

Cellulite orbitraire: pathogènes en cause

A

Varient selon l’âge
* nouveaux nés : S. aureus, bacille gram –
* 6 mois- 5 ans : H. influenzae, strepto. pneumoniae
* 5 ans et adultes : S. aureus, strepto. pyogénèse, strepto. pneumoniae

167
Q

Cellulite orbitraire: signes et symptômes

A
  • Rougeur oculaire et chemosis
  • Rougeur et œdème palpébral important
  • Proptose
  • Douleur à la mobilisation de l’œil
  • Limitation de la motilité oculaire
  • Léthargie, fièvre
168
Q

Cellulite orbitraire: traitement

A
  • Hospitalisation stat
  • T.D.M. sinus, orbite, cérébral
  • Cultures du naso-pharynx, hémoculture
  • Antibiothérapie intraveineuse : Ceftriaxone, 1 à 2 g. i.v. aux 12 hres + Vancomycine, 1 g. i.v. aux 12 hres ou Ampicilline/sulbactam, 3 g. i.v. aux 12 hres
  • Si le patient est allergique à la pénicilline/cephalosporine : Vancomycine 1 g. i.v. aux 12 hres ou Clindamycine 300 mg i.v. aux 6 hres + Gentamycine 5.0 mg/kg i.v. aux 24 hres
169
Q

Œil rouge: Diagnostic différentiel

A
170
Q

Œil rouge: décrire la ROUGEUR
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
171
Q

Œil rouge: décrire la PAUPIÈRE
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
172
Q

Œil rouge: décrire la VISION
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
173
Q

Œil rouge: décrire les PUPILLES
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
174
Q

Œil rouge: décrire la CHAMBRE ANTÉRIEURE
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
175
Q

Œil rouge: décrire la TENSION INTRAOCULAIRE (TIO)
- conjonctivite
- kératite
- uvéite
- glaucome

A
176
Q

Types de rougeurs oculaires

A
177
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur DENSE ET CONFLUENTE

A

hémorragie sous-conjonctivale

178
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur SECTORIELLE

A

épisclérite

179
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur CONJONCTIVALE

A

conjonctivite

180
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur CILIAIRE

A

uvéite, kératite

181
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur MIXTE

A

glaucome

182
Q

Types de rougeurs oculaires: pathos associées à la rougeur INTRA-OCULAIRE

A

hyphéma