ITEM 203, 359 : Dyspnée laryngée Flashcards

1
Q

Les principaux cartilages du larynx sont

A
  • Cartilage thyroïde
  • Cartilage cricoïde
  • Cartilage épiglottique
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Q

Triade sémiologique d’une dyspnée laryngée

A
  • Bradypnée
  • Inspiratoire
  • Stridor ou cornage
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3
Q

Localisation de l’anomalie si :

1) Dyspnée inspiratoire
2) Dyspnée aux 2 temps
3) Dyspnée expiratoire

A

1) Nasale, oropharyngée, laryngée
2) Trachéale
3) Bronchique ou trachéale basse

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4
Q

Localisation de l’obstacle si tirage :

1) sous-angulo-maxillaire, sus-claviculaire, intercostal, basithoracique
2) sus-claviculaire, intercostal, basithoracique
3) Basithoracique

A

1) fosses nasales, cavum, ou oropharyngée
2) laryngée
3) trachéale

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5
Q

Origine :

1) Wheezing
2) Stridor
3) Cornage

A

1) sifflement aux deux temps d’origine trachéale ou bronchique
2) bruit aigu d’origine vestibulaire ou glottique
3) Bruit rauque d’origine sous-glottique

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6
Q

L’analyse de la voix et de la toux :

1) lésion glottique
2) lésion sous-glottique
3) lésion sus-glottique

A

1) altération du timbre et dysphonie
2) voix conservée et toux rauque
3) voix étouffée/couverte et timbre conservé

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7
Q

Caractéristiques du larynx de l’enfant

A
  • Plus haut et proche du nasopharynx : l’enfant a une respiration nasale exclusive jusqu’à ses 6 mois
  • Proportionnellement beaucoup plus petit que chez l’adulte, en particulier au niveau de l’anneau inextensible du cartilage cricoïde
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8
Q

Signes d’hypercapnie

A
  • Astérixis
  • Hypercrinie = présence d’un excès d’acide urique dans le sang, observée particulièrement dans la goutte
  • Vasodilatation cutanée
  • Troubles neuro
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9
Q

1) Fréquence respi normale chez le nourrisson
2) Fréquence respi normale chez l’enfant

A

1) 40 à 50/min
2) 30/min

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10
Q

Examens paracliniques de la dyspnée chez l’enfant

A
  • Laryngoscopie par nasofibroscopie : avec tube très souple et anesthésie locale
  • Imagerie : Radiographie ou scanner, réalisé qu’après contrôle des voies aériennes

En cas d’inhalation avec dyspnée laryngée, l’imagerie médicale peut ne pas être effectuée : l’urgence est à l’ablation du corps étranger et au rétablissement des voies respiratoires.

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11
Q

Signes qui vont plus orienter vers :

1) Une dyspnée d’origine pharyngée
2) Dyspnée d’origine bronchopulmonaire

A

1) Si basse = expiratoire, voix de canard
2) Expiratoire

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12
Q

1) Étiologie principale d’une dyspnée laryngée chez le nouveau né
2) Par quel examen cette étiologie est confirmée?
3) TTT

A

1) Laryngomalacie : collapsus inspiratoire des structures supra-glottique qui vont causer un stridor qui régresse à 6 mois
2) Nasofibroscopie
3) Traité par simple surveillance ou ttt du RGO si nécessaire.
Chir uniquement si formes graves (retentissement sur la prise de poids et/ou sur l’hématose)

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13
Q

1) Étiologie principale d’une dyspnée laryngée chez le nourrisson < 6 mois
2) Par quel examen cette étiologie est confirmée ?
3) TTT

A

1) Angiome sous glottique : dyspnée qui se stabilise et régresse après 1 an
2) Endoscopie sous anesthésie générale
3) Propranolol. Corticothérapie au long cours doit être évitée

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14
Q

Citez les étiologies chez l’enfant > 6 mois et leur ttt

A
  • Laryngite sous-glottique : oedème de la région sous-glottique d’origine virale
    – diagnostic clinique
    – corticothérapie courte orale à forte dose (hospitalisation peut être nécessaire si intubation nasotrachéale)
    ne pas sédater sinon on tue le patient (logique)
  • Laryngite striduleuse : survient la nuit de façon brutale chez l’enfant ayant une rhinopharyngite
    – ttt : adénoïdectomie si récidives
  • Épiglottite : grave mais rare (Haemophilus influenzae b)
    – dyspnée, sialorrhée, voix étouffée, toux claire
    urgence vitale
  • Spasme laryngé : dyspnée lorsqu’un enfant pleure
  • Corps étranger : seule l’endoscopie permet à la fois la certitude diagnostique et le ttt
  • Croup de la diphtérie
  • Oedème de Quincke
  • Trauma du larynx
  • Brûlure par caustique
  • Tumeur bénigne comme la papillomatose
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15
Q

Antécédents à rechercher chez un adulte en cas de dyspnée laryngée

A
  • un traumatisme laryngé ou laryngotrachéal
  • une intervention chirurgicale cervicale ou thoracique récente
  • la notion d’un contage infectieux
  • une récidive de la lésion tumorale
  • une complication du traitement :
    – un oedème post-radique;
    – une complication de la chirurgie laryngée
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16
Q

Examens paracliniques en cas de dyspnée laryngée chez l’adulte

A
  • Laryngoscopie per nasofibroscopie : pour réaliser un examen complet des VADS
  • Au besoin, le bilan sera complété par une endoscopie des VADS sous anesthésie générale
  • Scanner cervicothoracique, peut être accompagné d’IRM

Attention !! Si signes de gravité, il faut enlever l’obstacle avant de chercher la cause

17
Q

Étiologies de dyspnée laryngée chez l’adulte

A
  • Cancer du larynx
  • Laryngites aiguës sous-glottiques, épiglottites
  • Œdème allergique laryngé
  • Larynx post-radique
  • Traumatisme laryngé
  • Immobilités laryngées bilatérales
  • Lésions bénignes du larynx : papillomatose, pseudomyxome laryngé
  • Corps étranger
18
Q

TTT en urgence d’une dyspnée chez l’adulte

A
  • Monitoring continu du patient (attention : la saturation est utile pour les problèmes bronchopulmonaires, non laryngés)
  • Position assise ou demi-assise.
  • Oxygène au masque ou lunettes nasales.
  • Aérosols : 2 à 3 mg adrénaline + 40 mg méthylprednisolone + 3 ml sérum physiologique en continu jusqu’à amélioration du patient.
  • Corticoïde en IV ou en IM, dose de 1 à 3 mg/kg.
  • Antibiothérapie en cas de suspicion de contexte septique.
  • Intubation ou trachéotomie en l’absence d’amélioration et avant épuisement
  • Désobstruction au laser pour les cancers ou trachéotomie.
19
Q

Cancer du larynx

1) FR
2) Examens paracliniques

A

1) > 50 ans, alcool, tabac
2) laryngoscopie per nasofibroscopie, endoscopie des VADS sous anesthésie générale si lésion suspecte, scanner
cervicothoracique avec injection de produit de contraste pour l’extension

20
Q

Épiglottite chez l’adulte :

1) Clinique
2) TTT
3) Examens paracliniques

A

1) débute par une douleur pharyngée, odynophagie avec parfois une otalgie réflexe, de la fièvre, une dyspnée plus ou moins intense, une douleur cervicale antérieure, une dysphonie avec voix couverte, une difficulté à avaler la salive
2) amox + ac. clavulinique
3) laryngoscopie per nasofibroscopie

21
Q

Causes d’immobilités laryngées bilatérales

A
  • une atteinte neurologique : syndrome de Guillain-Barré, sclérose latérale amyotrophique et autres pathologies neurodégénératives (ataxie cérébelleuse), neurosyphilis (syphilis tertiaire)
  • une tumeur maligne intéressant les deux nerfs laryngés inférieurs : cancer thyroïdien, cancer de l’œsophage ou cancer du larynx bilatéral ;
  • iatrogènes, après chirurgie ayant lésé les nerfs laryngés inférieurs : chirurgie thyroïdienne ou œsophagienne essentiellement.