II. EXERCICES TESTS COGN Flashcards

1
Q

Développement et évolution des tests d’intelligence : De Binet à Wechsler
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QUESTION No1
Restituez l’évolution historique et conceptuelle du concept d’intelligence en fonction de la notion d’Age Mental (Binet-Simon, 1905-1911) et du QI (Terman, 1916-1937) et ses révisions ultérieures (Zazzo,1949). Vous ferez une introduction, un développement et une conclusion. (⭐️10 points)
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Vous devrez connaître les grandes figures historiques et leur attribuer les tests qu’ils ont créés, la période historique à laquelle ils ont été publiés. Rappelez-vous que le concept d’intelligence a changé en fonction des théorisations. Il est donc nécessaire de les connaître, afin de ne pas faire de contre-sens historique.

A

SOLUTION No1
◽️ Introduction
Le concept d’intelligence a beaucoup évolué depuis les premières théorisations de Binet-Simon (qui créent la notion d’Age Mental et construisent l’Echelle métrique de l’intelligence) jusqu’aux propositions les plus récentes, qui conçoivent l’intelligence comme étant composée (selon Oléron, 1957, Reuchlin, 1964) d’une composante générale et de composantes spécifiques.
->1 point pour la restitution de l’évolution générale de la notion « d’intelligence », référencée aux auteurs.
◽️ Développement
▫️Le test de Binet et Simon (1905-1911) est un test qui mesurait les processus mentaux « supérieurs » chez les enfants à partir de 3 ans jusqu’à l’âge adulte, au moyen de l’indice de niveau intellectuel, qui devient ensuite « l’Âge Mental ». Les épreuves sont variées et reprennent des situations de la vie quotidienne ou de la vie sociale et des problèmes de type scolaire. Le niveau intellectuel d’un enfant correspond donc à un âge de développement pour lequel l’enfant a réussi l’ensemble des épreuves à l’exception d’une. En comparant l’Âge Mental (A.M.) et l’Âge Réel (A.R.) du sujet, on peut estimer son avance et/ou son retard intellectuel : c’est le principe connu sous le terme « d’échelle métrique de l’intelligence ». Au début du 20ième siècle, on conçoit donc l’intelligence comme une notion très large, une « intelligence globale », multiforme. Pour Binet, quatre processus sont à l’œuvre dans le fonctionnement intellectuel : la compréhension, l’invention, la direction et la censure. L’intelligence n’étant pas unidimensionnelle, sa mesure ne peut donc pas être réduite à une variable quantitative mathématique et/ou physique. Ainsi « l’Âge Mental » défini par Binet et Simon permet simplement d’apprécier l’intelligence et d’effectuer un classement. Ce refus de quantifier l’intelligence de façon fixiste tient sans doute à la formation clinique des auteurs. Binet et Simon insistent déjà sur le caractère clinique des épreuves et soulignent que la qualité du résultat dépend de la compétence de l’utilisateur.
->3 points pour la définition précise du concept “d’Age Mental” de Binet-Simon.
▫️Aux USA, en 1916, Terman (1877-1956) publie la Stanford Revision, une version adaptée du test Binet-Simon. Terman modifie l’indice « d’Âge Mental », qui devient alors un « Quotient Intellectuel » (Q.I.). L’auteur propose une modification de l’indice, de sorte qu’elle permette de comparer des sujets d’âges différents, ce que le Binet-Simon ne pouvait pas faire. Ainsi, le Q.I. correspond au Quotient Mental (A.M./A.R.) défini par William Stern (1871-1938) en 1912, et multiplié par 100 par Terman. Cette modification de l’indice de l’Âge Mental par Terman n’était pas justifiée par des considérations d’épistémologie clinique comme pour Binet et Simon. L’élaboration du Q.I. par Terman a été motivée par des questions de discriminations raciales et sociales. Les tests d’intelligence constituent pour Terman une méthode pour démontrer l’existence d’un lien entre race, classe sociale, « vices » et intelligence. En 1937, Terman propose une nouvelle révision, le « Terman-Merrill », qui étend les épreuves aux deux extrémités d’âge, précoce et adulte.
->3 points pour la restitution précise de l’évolution du concept « d’Age Mental » de Binet- Simon en « QI » de Terman-Merril.
▫️ Enfin, en 1949, en France, René Zazzo réalise un nouvel étalonnage du « Terman- Merrill », nommé « Révision Zazzo », qui sera utilisé dans le milieu scolaire. Puis, en 1966, Zazzo R., Gilly M. et Verba-Rad M. publient la “Nouvelle Echelle Métrique de l’Intelligence” – la N.E.M.I. – qui comporte 74 items pour 13 niveaux (3 ans à 14 ans et plus). Elle combine les épreuves du test Binet-Simon avec certaines du Terman- Merrill (répétition des chiffres à l’envers), et certaines de l’échelle de Wechsler (une partie du vocabulaire).
->2 points pour la restitution de l’évolution du QI en NEMI par Zazzo.
◽️ Conclusion
Le test Binet-Simon (1911) et ses dérivés, le Terman-Merrill (Terman et Merrill, 1937) et la NEMI (Zazzo, 1966) sont liés aux acquisitions scolaires. C’est D. Wechsler aux USA en 1939, qui propose la première échelle qui investigue les différentes composantes de l’intelligence, en faisant part égale aux épreuves verbales et non- verbales. Elle est connue sous le nom de Wechsler-Bellevue. Il s’agissait, pour l’auteur, de compléter la mesure de l’intelligence globale par la mesure d’une intelligence non-verbale. En cela, l’auteur développe le concept d’intelligence en le complexifiant.
->1 point pour la rédaction d’une conclusion qui articule entre elles les différentes conceptions de l’intelligence telle qu’elle est conçue actuellement.

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Q

Contenu, bases théoriques et interprétation de l’Echelle de Développement de la Pensée Logique de Longeot (1967)
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QUESTION No2
Expliquez les fondements théoriques de l’Echelle de Développement de la Pensée Logique, E.PL., de Longeot (1967), son contenu, son interprétation, ses apports et ses limites. Vous rédigerez une introduction, un développement et une conclusion. (⭐️10 points)
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Comme nombre d’exercices rédactionnels déjà proposés, vous devez rédigez une introduction, un développement et une conclusion. Concernant les connaissances des échelles et des tests, la méthode de passation et de cotation n’est pas à apprendre. Elle est expliquée, détaillée et publiée dans chaque Manuel de référence. En revanche, vous devez connaître le contenu (les catégories ou dimensions psychologiques évaluées), les grands lignes de l’interprétation des résultats, les apports et les limites de chaque outil.

A

SOLUTION No2
◽️ Introduction
L’Echelle de développement de la Pensée Logique – EPL – de Longeot (1967) se fonde théoriquement sur la notion de « stade » élaborée par Piaget (1918-1972), défini comme une séquence nécessaire de comportements à un moment donné du développement de l’enfant. Les fondements théoriques de l’EPL sont donc de l’ordre de la psychologie développementale. Nous allons les expliquer et en préciser les apports et les limites.
->1 point pour la restitution des fondements théoriques piagétiens à l’origine de la création de l’EPL de Longeot, 1967.
◽️ Développement
L’EPL est étalonnée pour des enfants de 9 à 15 ans et a pour objectif l’évaluation de la forme du raisonnement acquis par le sujet. Piaget conçoit le développement intellectuel de l’enfant selon trois grandes périodes, découpées en stades et en sous- stades. Ainsi, concernant l’EPL, la période de 2 (à partir de 9 ans pour l’EPL) à 12 ans est la période de préparation et d’organisation des opérations concrètes de « classe », de « relations » et de « nombre », et comprend les stades « préopératoire » et « concret ». La période au-delà de 12 ans est celle des opérations formelles et comprend le stade « formel ». Longeot a repris cinq des expériences de Piaget concernant les différents stades du développement intellectuel de l’enfant de 9 à 15 ans, c’est-à-dire relevant théoriquement des stades préopératoire, concret et formel. L’EPL se compose donc de 5 épreuves de raisonnement :
1) L’épreuve de conservation du poids, du volume et de la dissociation poids-volume.
2) L’épreuve de permutation, qui met en œuvre des opérations combinatoires. 3) 3) L’épreuve de quantification des probabilités, qui fait référence aux notions de proportion et de probabilité.
4) L’épreuve d’oscillation du pendule, qui fait appel à la logique des propositions.
5) L’épreuve des courbes mécaniques, qui évalue la coordination de deux systèmes de référence distincts dans la représentation de l’espace.
->(3 points au total. Comptez 1,5 points si vous avez défini précisément les fondements théoriques des stades piagétiens. Rajoutez 1,5 point si vous avez défini les 5 épreuves de raisonnement utilisées par Longeot).
▫️L’interprétation des scores de l’EPL permet d’évaluer les “structures de raisonnement” du sujet, c’est-à-dire les stratégies logiques qu’il emploie. Gibello (1984) a poursuivi les travaux de Longeot sur l’EPL, et a identifié deux syndromes chez des sujets dont l’efficience intellectuelle est normale, voir supérieure (Q.I. > 81), qu’il a nommé DCN et DCP, et un syndrome pathologique, le ROR (QI 3 points si vous avez défini chacun des trois syndromes identifiés par Gibello.
▫️Gibello (1984) propose que des recherches complémentaires soient effectuées sur les corrélations entre le niveau intellectuel (Q.I.) et le niveau d’organisation du raisonnement, car les ROR ne sont pas décelables avec les épreuves de Wechsler : ces épreuves n’ont en effet pas été conçues dans ce but. L’identification de ces deux syndromes, DCN et ROR, constitue un argument en faveur de la complémentarité des tests cognitifs.
->1 point si vous avez expliqué les apports de l’EPL (Gibello, 1984) par rapport aux épreuves de Wechsler).
◽️ Conclusion
L’EPL est pourtant loin d’être aussi utilisée que la W.I.S.C., pour au moins deux raisons, d’ordre théorique. D’une part, la théorie piagétienne repose sur une « épistémologie endogène », une construction de la logique se développant progressivement, en fonction de la mentalisation de l’action du sujet sur l’environnement, sans aucune intervention de l’environnement. Cette théorie ne rend pas compte de la notion d’apprentissage scolaire et de remédiation cognitive. D’autre part, la théorie piagétienne stipule une universalité des structures logiques de la pensée. Or la structure de la pensée du « stade formel » semble être spécifique aux sociétés occidentales, car il existe de grandes différences interculturelles au niveau des épreuves formelles.
->2 points si vous avez précisé les limites théoriques de l’EPL.

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Q

Echelles de Wechsler : l’évolution du concept d’intelligence
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QUESTION No3
Restituez la construction et le contenu communs à toutes les échelles de Wechsler : Que peut-on déduire quant à la définition du concept d’intelligence ? (⭐️10 points)
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE :
Dans la rédaction de votre réponse incluant une introduction, un développement et une conclusion, vous devez expliquer comment le concept d’intelligence est re-défini par Wechsler, en quoi il se distingue de celui de Binet-Simon, et développez les arguments qui expliquent cette évolution.

A

SOLUTION No3
◽️ Introduction
David Wechsler a théorisé et défini l’intelligence comme une notion globale qui peut se manifester sous plusieurs formes. Selon lui, l’intelligence serait la somme des compétence d’un sujet à agir dans un but déterminé, à penser rationnellement et à entrer efficacement en relation avec son environnement. Nous allons expliquer ce qui caractérise ses échelles, en développant leurs points communs.
->1 point pour la définition de l’intelligence selon Wechsler.
◽️ Développement
L’auteur élabore donc une échelle verbale et pratique en reprenant et en adaptant des épreuves utilisées auparavant pour la mesure de l’intelligence pratique (notamment le test des cubes de Kohs, créée en 1920 et réétalonné par G. Arthur, 1933). Wechsler contestait la notion « d’Âge Mental » élaborée par Binet et Simon. A l’aide de la méthode statistique, il propose un type d’évaluation en écarts-réduits (basé sur la moyenne et l’écart-type) et en classes normalisées. Il propose une évaluation en trois temps : le fonctionnement intellectuel global – le Q.I., l’intelligence verbale – le Q.I.V., et l’intelligence pratique – le Q.I.P. Le Q.I. de Wechsler, ainsi décomposé en trois notions, propose une nouvelle définition de l’intelligence (2 points pour avoir expliqué comment Wechsler obtient la décomposition du QI en 3 notions). Le Q.I. standard est calculé par comparaison avec la performance de sujets de même âge. Ainsi, les Q.I. ont une moyenne de 100 et un écart-type de 15. Un Q.I. de 100 représente donc une performance moyenne. Des Q.I. de 84 et 115 se situent respectivement à un écart-type en dessous et au dessus de la moyenne (plus ou moins 15). Des Q.I. de 70 et 130 se situent respectivement à deux écarts-types en dessous et au dessus de la moyenne. Environ 60% des sujets de Wechsler obtiennent des Q.I. compris entre 85 et 115. 95% des sujets obtiennent des Q.I. compris entre 70 et 130. 99% obtiennent des Q.I. entre 55 et 145 (à 3 écarts-types de la moyenne). De plus, Wechsler propose une évaluation spécifique (des notes standard) pour chacun des subtests de l’échelle. Ainsi, les notes standards obtenues aux différents subtests ont une moyenne de 10 et un écart-type de 3. Cette méthode d’évaluation est commune à toutes les échelles de Wechsler et présente trois avantages : elle permet de comparer les performances verbales et les performances pratiques d’un sujet ; elle permet de comparer les scores d’un enfant avec sa population de référence (en fonction de son âge réel) ; elle permet de comparer les scores d’un enfant avec des enfants d’âges différents.
->3 points : comptez 1,5 point pour l’explication de la distribution du QI dans une population, et 1,5 point pour l’explication de la méthode statistique commune à toutes les échelles de Wechsler.
▫️Dans une perspective développementale, Wechsler a conçu trois catégories d’échelles pour évaluer :
1) l’intelligence de l’adulte : la Wechsler-Bellevue (adaptation française, 1954) et sa dérivée actuelle, la W.A.I.S. – Wechsler Adulte Intelligence Scale (adaptation française, 1968) et la W.A.I.S-R (adaptation française, 1989).
3) l’intelligence des enfants d’âge scolaire : la W.I.S.C. – Wechsler Intelligence Scale for Children (1949-1958) et ses dérivées, W.I.S.C.-R (1982), W.I.S.C. III (1991) et W.I.S.C. IV (2006).
3) l’intelligence des enfants d’âge pré-scolaire : la W.P.P.S.I. – Wechsler Preschool ans Primary Scale of Intelligence (1967-1972) et sa dérivée la W.P.P.S.I.-R (1989, adaptation française 1995).
L’échelle de Wechsler-Bellevue mesure donc l’intelligence adulte. Elle a été très utilisée dans les années 50 dans les milieux hospitaliers pour évaluer la détérioration intellectuelle des adultes souffrant de pathologies somatiques. La W.A.I.S, publiée en français en 1968, puis sa révision, la W.A.I.S.-R en 1989, s’applique à des sujets âgés de 13 à 64 ans.
->1 point pour avoir cité les trois grandes catégories des échelles de Wechsler, et leur perspective développementale.
◽️ L’échelle comporte 11 sous-tests répartis en deux catégories
1) - 6 épreuves verbales et 5 épreuves de performance non verbales. Cette structure générale des épreuves verbales et non-verbales se retrouve dans toutes les échelles de Wechsler construites et/ou ré-étalonnées ultérieurement, pour adultes et pour enfants.
▫️Les 6 épreuves verbales sont :
✔️L’“Information”, une épreuve de connaissances générales.
✔️La “Compréhension”, une épreuve de raisonnement sur des situations de la vie pratique et sociale.
✔️La “Mémoire immédiate des chiffres”.
✔️Les “Similitudes”, une épreuve pour trouver la ressemblance essentielle entre deux termes.
✔️Le “Raisonnement arithmétique”.
✔️Le “Vocabulaire”.
▫️Les 5 épreuves non verbales sont :
✔️Le “Classement d’images”, dans l’ordre de succession temporelle.
✔️Le “ Complément d’images”, désigner la partie manquante dans une image. Les “Cubes”, ceux de Kohs, avec des problèmes différents.
✔️L’“Assemblage d’objets”, sous forme de puzzles.
✔️Le “ Code”, associer des chiffres et des symboles.
->2 points pour avoir citer le contenu des échelles de Wechsler.
◽️ Conclusion
La définition de l’intelligence par D. Wechsler se complexifie donc par rapport à celle proposée par Binet. Binet proposait une “Echelle métrique de l’intelligence”, comparant l’Age Mental à l’Age Réel, et permettant seulement d’estimer l’avance ou le retard intellectuel du sujet dans un groupe d’étalonnage. Les recherches de Wechsler suggèrent que l’intelligence, initialement conçue globalement par Binet, soit plutôt le résultat final de trois catégories “d’intelligence” : globale, verbale et pratique.
->1 point si vous avez expliqué en quoi la conception de l’intelligence de Wechsler diffère de celle de Binet.

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4
Q

De la WAIS à la WISC : l’évolution du test et de ses applications.
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QUESTION No4
Expliquez le développement de la WAIS et son évolution en WISC, et les raisons pour lesquelles cette évolution a été nécessaire. (⭐️5 points)
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Vous devez connaître les différentes versions des échelles de Wechsler, et leurs applications

A

SOLUTION No4
◽️Evolution de la WAIS en WISC : Devant le succès de la WAIS, Wechsler publie en 1949 une version pour les enfants d’âge scolaire, la W.I.S.C. applicable de 5 à 15 ans. En 1958, elle est adaptée et étalonnée pour une population d’enfants français. Révisée en 1981, elle prend le nom de W.I.S.C.-R. L’échelle permet d’évaluer l’intelligence des enfants âgés de 6 ans et 4 mois à 16 ans et 8 mois révolus. En 1995, une nouvelle version a été publiée sous le nom de W.I.S.C. III, pour évaluer l’intelligence des enfants âgés de 6 ans à 16 ans, 11 mois et 30 jours. Cette évolution de l’étendue du test est directement liée à celle de la W.P.P.S.I., le test pour les enfants d’âge préscolaire. En effet, les premières tranches d’âge de la W.I.S.C. III chevauchent celles de la W.P.P.S.I.-R, et les dernières, celles de la W.A.I.S-R. Ainsi, l’examinateur peut choisir, pour ces âges limites, l’instrument le plus adéquat.
->2,5 points pour avoir restitué l’évolution de l’étendue du test, de la WAIS à la WISC.
◽️ Applications :
- Il est plus judicieux d’utiliser la W.P.P.S.I.-R pour un enfant entre 6 ans et 7 ans 3 mois dont les aptitudes sont en dessous de la moyenne.
- Parallèlement, la W.I.S.C. III est plus adaptée que la W.A.I.S-R pour des sujets âgés de 16 ans qui ont des aptitudes plutôt faibles.
- Inversement, il est recommandé d’utiliser la W.I.S.C. III pour des enfants de 6 ans dont les aptitudes sont au dessus de la moyenne.
- De même, il est plus adéquat de choisir la W.A.I.S-R lorsque les aptitudes d’un sujet de 16 ans sont au dessus de la moyenne.
->2,5 points pour avoir restitué les choix d’outils en fonction de l’âge du sujet et de ses aptitudes.

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Q

Comparaisons entre la WISC-R et la WISC III
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QUESTION No5
Quelles sont les deux grandes catégories de changements entre les deux versions, WISC-R et WISC III ? Expliquez-les en quelques lignes.
->⭐️5 points
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Vous devez connaître les différences entre les deux versions, WISC-R et WISC III.

A

SOLUTION No5
◽️Introduction
La baisse des normes du QI : La W.I.S.C-R est utilisée actuellement en France, parallèlement à la WISC III. Les psychologues cliniciens travaillant en institution peuvent en effet être amenés à consulter le dossier d’un enfant ayant été évalué auparavant avec la W.I.S.C-R. Le psychologue doit alors se souvenir que le Q.I. évalué avec des normes anciennes est généralement plus élevé que celui évalué avec les normes actuelles. Ceci peut donner l’impression que la W.I.S.C. III est plus sévère que la W.I.S.C-R. Ce décalage pose des problèmes particuliers pour les sujets dont les notes sont dans des zones extrêmes. En effet, un sujet dont le Q.I. est de 80 à la W.I.S.C-R est en fait surévalué, car le Q.I. qu’il obtiendrait à la W.I.S.C. III serait moindre. Par conséquent, la note obtenue à la W.I.S.C-R, en apparence supérieure, peut donner lieu à des prévisions erronées. Le psychologue doit donc rester très vigilant quant à la norme utilisée. Il convient de rappeler ici que l’étalonnage régulier et constant des outils psychométriques est une nécessité, eu égard à l’évolution de la société, de l’environnement et des modes de vie.
->2 point si vous avez restitué le décalage du QI entre l’évaluation par la WISC-R et l’évaluation par la WISC III. Rajoutez 0,5 point si vous avez précisé que les normes évoluaient dans le temps.
▫️Un nouveau subtest de la WISC III par rapport à la WISC-R : “Symboles” Les recherches de Kaufman (1979) ont montré qu’il existait un facteur supplémentaire d’attention/concentration (« Freedom from Distractibility »), représenté par les subtests ✔️”Code”, ✔️”Arithmétique” et ✔️”Mémoire des chiffres”. Les auteurs ont donc rajouté dans la W.I.S.C. III un nouveau subtest, optionnel, qu’on nomme ✔️« Symboles ». L’ajout de cette nouvelle épreuve a fait émerger trois indices factoriels dans la version française (quatre pour la version américaine). Ainsi, on identifie un Indice de Compréhension Verbale - ICV, un Indice d’organisation Perceptive - IOP et un Indice de Vitesse de Traitement - IVT. Enfin, la W.I.S.C. III comprend également des changements au niveau du matériel : une modernisation culturelle, graphique et visuelle et des procédures d’administration plus détaillées.
->2,5 points pour la restitution des deux types de nouveautés du WISC III.

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6
Q

Indications, administration et aménagements de la passation du WISC III
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QUESTION No6
Restituez la méthode clinique de la W.IS.C. III : vous préciserez les indications de l’échelle, les conditions cliniques nécessaires à l’administration du test, et les aménagements possibles de la passation. Vous ferez une introduction, un développement et une conclusion. (⭐️10 point)
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MÉTHODE RÉDACTIONNELLE
Vous devez développer les trois points suivants concernant la méthode clinique de la WISC : les indications, l’administration et les aménagements de la passation du WISC III, et rédigez une introduction, un développement et une conclusion

A

SOLUTION No6
◽️Introduction
On rappellera ici, pour un bilan psychologique, la nécessité pour les psychologues de considérer l’histoire de vie d’une personne (son histoire individuelle, sociale, médicale et familiale, son bagage linguistique et culturel) comme faisant partie du processus d’évaluation, et comme étant l’une des composantes du choix des tests. La WISC III n’échappe pas à cette rigueur du bilan psychologique. Par ailleurs, les indications, les conditions cliniques et les aménagements de la passation font également partie de la rigueur du bilan psychologique.
->⭐️1 point si vous avez introduit le sujet et rappelé que le bilan psychologique n’est pas jamais équivalent à un outil.
◽️ Développement
Les indications pour une passation de WISC III peuvent être de 5 ordres : un projet d’orientation scolaire, une évaluation psychopédagogique, une suspicion de diagnostic de retard du développement, une évaluation neuropsychologique, une hypothèse de recherche.
->⭐️2 points
▫️De manière générale, les notes aux aptitudes intellectuelles et cognitives sont influencées par le comportement du sujet. L’administration du test est individuelle et doit s’effectuer dans un cadre rassurant et flexible, car des déterminants de l’intelligence qualifiés de « non intellectifs » interviennent dans les modalités d’expression intellectuelle. Ces facteurs incluent des caractéristiques psychologiques telles que la conscience du but, l’enthousiasme, la dépendance/l’indépendance à l’égard du champ du test, l’impulsivité, l’anxiété et la persévérance. Ils influencent la réussite du sujet à ces mesures. Wechsler précise que si les procédures standardisées doivent être rigoureusement suivies, la W.I.S.C. III ne doit pas être administrée de manière trop rigide. Pour que la passation soit cohérente, agréable et bien structurée, le psychologue adoptera un ton naturel, encouragera l’intérêt pour les tâches demandées et renforcera les efforts du sujet, . En revanche, l’examinateur ne doit jamais donner les réponses au sujet.
->️️⭐️3 points pour avoir préciser les modalités cliniques indispensables à la passation du test.
▫️ Lorsque le sujet souffre d’un trouble psychopathologique ou d’un handicap (moteur, auditif, visuel, etc.) des aménagements de la passation peuvent être nécessaire, car la psychopathologie et les handicaps influencent également le niveau des résultats et peuvent ne pas rendre compte des capacités réelles du sujet. (1,5 point pour les aménagements de la passation dus à des questions de psychopathologie). Bien que les subtests « Verbaux » et « Performance » soient administrés alternativement afin de maintenir l’intérêt de l’enfant, le psychologue doit parfois fractionner l’administration du test. Par exemple, les enfants présentant des troubles de l’apprentissage montrent souvent une faible résistance, et mettent en place des mécanismes défensifs (distraction, agitation, etc.) afin de mettre fin à la situation d’examen. Il est alors préférable de différer la situation d’examen, car l’évaluation du potentiel intellectuel serait faussée. La durée entre deux sessions ne doit pas excéder plus d’une semaine. Le psychologue tiendra compte de cette fragmentation lors de l’interprétation des résultats.
->⭐️1,5 point pour les aménagements de passation dus à des troubles de l’apprentissage.
▫️Conclusion
Compte-tenu de la complexité de l’administration et de l’interprétation du test, les psychologues qui utilisent la W.I.S.C. III doivent posséder une bonne expérience de l’examen psychologique de l’enfant, et une formation spécifique aux techniques psychométriques. Par ailleurs, la WISC III est un outil suffisamment consensuel qui permet la discussion avec les équipes soignantes.
->⭐️1 point pour avoir rappeler l’expérience professionnelle indispensable à l’utilité de l’outil.

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7
Q

EXERCICE N6 : Épreuves du WISC III.
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CONSIGNES : Complétez, de mémoire, le nombre et le nom des différentes épreuves du WISC III. Les contenus de chaque épreuve ne sont pas à retenir.
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TEXTE À TROUS
Le test comprend […] subtests avec […] épreuves verbales (dont une optionnelle, la […] ) et […] épreuves perceptivo-motrices de performances (dont deux sont optionnelles, […] et les […]).
Les subtests […] se constituent des épreuves suivantes :
◻️ ❓(n° 2) : il s’agit de 30 questions posées oralement qui évaluent la connaissance de faits ou d’objets ordinaires, d’endroits ou de gens connus. Les réponses sont notée 1 ou 0.
◻️ ❓(n° 4) : On présente oralement une série de paires de mots (19, la première étant un item d’exemple). Le sujet doit expliquer la similitude entre les objets ou les concepts proposés. On s’arrête après 4 échecs consécutifs.
◻️ ❓(n° 6) : il s’agit d’une série de 24 problèmes arithmétiques que le sujet doit résoudre par calcul mental et auxquels il doit répondre oralement.
◻️ ❓(n° 8) : On présente oralement une série de 30 mots que le sujet doit également définir verbalement. On s’arrête après 5 échecs consécutifs.
◻️ ❓(n° 10) : Sous forme de 18 questions, on demande au sujet de résoudre des problèmes de la vie quotidienne ou de comprendre des règles ou des concepts relatifs à la vie sociale. On s’arrête après 3 échecs consécutifs.
◻️ ❓(n° 12, optionnelle) : Des suites plus ou moins longues de chiffres sont lues au sujet. Chaque suite, après lecture, doit être répétée par le sujet exactement dans le même ordre, puis dans l’ordre inverse.
Les subtests […] sont constitués des épreuves suivantes :
◻️ ❓(n° 1) : Il s’agit de 30 images en couleur représentant des objets ou des situations familières auxquelles il manque un détail essentiel. La tâche du sujet consiste à identifier (verbalement ou gestuellement) en 20 secondes la partie manquante de chaque image. Les réponses sont cotées 1 ou 0. On s’arrête après 5 échecs consécutifs.
◻️ ❓(n°3) : Épreuve chronométrée sur 120 secondes, elle est constituée de deux niveaux : la partie A (enfants de 6-7 ans) dans laquelle le sujet doit faire correspondre 59 symboles graphiques aux formes géométriques correspondantes. La partie B (enfants de 8-16 ans) dans laquelle le sujet doit faire correspondre 119 chiffres à de simples symboles.
✔️ ❓ (n°5) : Il s’agit de 14 séries d’images en couleur présentées dans le désordre. Au dos de chaque carte figure un indice numérique et alphabétique. Le désordre est standardisé par une suite alphabétique. L’enfant doit arranger les images d’une série afin qu’elles racontent une histoire logique. L’arrangement correct correspond à une suite numérique.
✔️ ❓ (n°7) : 12 modèles géométriques en deux dimensions sont construits devant le sujet et/ou présentés en image. Le sujet doit reproduire à l’aide de cubes bicolores le modèle géométrique.
✔️ ❓ (n°9) : Il s’agit de 5 puzzles représentant des objets courants. Les pièces sont présentées au sujet après avoir été placées dans un désordre « standard » derrière un carton écran. L’enfant doit les assembler pour obtenir une forme cohérente. L’épreuve est chronométrée.
✔️ ❓ (n°11 ❓) : Epreuve chronométrée en 120 secondes, ce subtest présente deux niveaux de difficultés : la partie A (enfants de 6-7 ans) est composée de 45 items, dans lesquels le sujet doit décider si oui ou non, il retrouve un symbole isolé dans une série de trois. La partie B (enfants de 8- 16 ans) est aussi composée de 45 items, pour lesquels le sujet doit décider si oui ou non il retrouve l’un des deux symboles isolés dans une série de cinq symboles.
◻️ ❓(n° 13 […]) : Il s’agit d’un ensemble de 10 labyrinthes, de difficultés croissantes, que le sujet doit résoudre avec un crayon.

A

SOLUTION : Contenu du W.I.S.C. III
Le test comprend ✅13 subtests avec ✅6 épreuves verbales (dont une optionnelle, la ✅Mémoire des chiffres) et ✅7 épreuves perceptivo-motrices de performances (dont deux sont optionnelles, les ✅Symboles et les ✅Labyrinthes).
♦️Les subtests ✅Verbaux se constituent des épreuves suivantes :
✔️✅Information (n° 2) : il s’agit de 30 questions posées oralement qui évaluent la connaissance de faits ou d’objets ordinaires, d’endroits ou de gens connus.
Les réponses sont notée 1 ou 0.
✔️✅Similitudes (n° 4) : On présente oralement une série de paires de mots (19, la première étant un item d’exemple). Le sujet doit expliquer la similitude entre les objets ou les concepts proposés. On s’arrête après 4 échecs consécutifs.
✔️✅Arithmétique (n° 6) : il s’agit d’une série de 24 problèmes arithmétiques que le sujet doit résoudre par calcul mental et auxquels il doit répondre oralement.
✔️✅Vocabulaire (n° 8) : On présente oralement une série de 30 mots que le sujet doit également définir verbalement. On s’arrête après 5 échecs consécutifs.
✔️✅Compréhension (n° 10) : Sous forme de 18 questions, on demande au sujet de résoudre des problèmes de la vie quotidienne ou de comprendre des règles ou des concepts relatifs à la vie sociale. On s’arrête après 3 échecs consécutifs.
✔️✅Mémoire des chiffres (n° 12, optionnelle) : Des suites plus ou moins longues de chiffres sont lues au sujet. Chaque suite, après lecture, doit être répétée par le sujet exactement dans le même ordre, puis dans l’ordre inverse.
♦️Les subtests ✅Performance non verbaux sont constitués des épreuves suivantes :
✔️✅Complément d’images (n° 1) : Il s’agit de 30 images en couleur représentant des objets ou des situations familières auxquelles il manque un détail essentiel. La tâche du sujet consiste à identifier (verbalement ou gestuellement) en 20 secondes la partie manquante de chaque image. Les réponses sont cotées 1 ou 0. On s’arrête après 5 échecs consécutifs.
✔️✅Code (n°3) : Epreuve chronométrée sur 120 secondes, elle est constituée de deux niveaux : la partie A (enfants de 6-7 ans) dans laquelle le sujet doit faire correspondre 59 symboles graphiques aux formes géométriques correspondantes. La partie B (enfants de 8-16 ans) dans laquelle le sujet doit faire correspondre 119 chiffres à de simples symboles.
✔️✅Arrangements d’images (n°5) : Il s’agit de 14 séries d’images en couleur présentées dans le désordre. Au dos de chaque carte figure un indice numérique et alphabétique. Le désordre est standardisé par une suite alphabétique. L’enfant doit arranger les images d’une série afin qu’elles racontent une histoire logique. L’arrangement correct correspond à une suite numérique.
✔️✅Cubes (n°7) : 12 modèles géométriques en deux dimensions sont construits devant le sujet et/ou présentés en image. Le sujet doit reproduire à l’aide de cubes bicolores le modèle géométrique.
✔️ ✅Assemblages d’objets (n°9) : Il s’agit de 5 puzzles représentant des objets courants. Les pièces sont présentées au sujet après avoir été placées dans un désordre « standard » derrière un carton écran. L’enfant doit les assembler pour obtenir une forme cohérente. L’épreuve est chronométrée.
✔️ ✅Symboles (n°11, ✅optionnelle) : Epreuve chronométrée en 120 secondes, ce subtest présente deux niveaux de difficultés : la partie A (enfants de 6-7 ans) est composée de 45 items, dans lesquels le sujet doit décider si oui ou non, il retrouve un symbole isolé dans une série de trois. La partie B (enfants de 8- 16 ans) est aussi composée de 45 items, pour lesquels le sujet doit décider si oui ou non il retrouve l’un des deux symboles isolés dans une série de cinq symboles.
✔️ ✅Labyrinthes (n° 13, ✅optionnelle) : Il s’agit d’un ensemble de 10 labyrinthes, de difficultés croissantes, que le sujet doit résoudre avec un crayon.

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8
Q

Interprétation et Communication des résultats du WISC III
_________________________________
QUESTION No7
Restituez les trois temps de la méthode d’interprétation du WISC III (3 points) et la méthode du compte-rendu des résultats. ⭐️ 2 points
__________________________________
MÉTHODE RÉDACTIONNELLE
Vous devez absolument connaître les trois temps de la méthode d’interprétation des résultats des épreuves au WISC III. Par ailleurs, la communication (écrite et orale) des résultats d’une épreuve (et plus généralement intégrée à celle d’un bilan psychologique) est l’un des éléments constants du bilan psychologique. La question est sur 5 points au total, elle peut être couplée à une autre question connexe sur 5 points.

A

SOLUTION No7
La méthode d’interprétation s’effectue en trois temps :
1) Le premier temps est un temps d’interprétation quantitative : il vise à situer le sujet par rapport à ses pairs.
2) Le second temps est un temps d’interprétation qualitatif : il formule des hypothèses cliniques à partir de la problématique psychologique et/ou psychopathologique rencontrée, dans une perspective de remédiation cognitive.
3) Le troisième temps est un temps d’interprétation générale : il compare le niveau intra-individuel du sujet avec le niveau inter-individuel, c’est-à-dire il situe les notes standard par rapport à celles de la population générale.
⭐️3 points pour la restitution précise de la méthode d’interprétation.
▫️La communication des résultats s’effectue à l’écrit et à l’oral : La rédaction des résultats du test doit être précise. Dans ce document devront figurer aussi bien les trois temps de l’interprétation que les faits cliniques relevés au cours de la passation. D’autre part, le compte-rendu écrit est un élément important dans le dossier du sujet, afin de permettre une continuité des différentes prises en charge, éducative, sociale, psychopédagogique, voire médicale. Les résultats d’épreuves psychologiques sont des faits cliniques nécessaires à figurer dans le dossier de chaque patient. La restitution aux parents et à l’enfant est nécessaire, tant d’un point de vue clinique que pour envisager un diagnostic positif, un pronostic, des conseils éducatifs ou éventuellement l’étiologie des troubles cognitifs. La plupart des psychologues cliniciens recommandent une restitution orale, car une prise de contact directe permet de nuancer les explications. En outre, la restitution permet au sujet de s’engager dans un processus thérapeutique.
⭐️1 point pour chaque mode de communication, écrite et orale, 2 points au total.

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9
Q

Passage de la WISC III à la WISC IV
_______________________________
QUESTION No8
En quoi la W.I.S.C. IV (2006) est-elle innovante par rapport à la W.I.S.C. III (1995) ? Vous ferez une introduction, un développement et une conclusion. ⭐️ 10 points
________________________________
MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Ce devoir est un exercice de comparaison entre les deux versions de la WISC, III et IV. Vous devez donc, avant de le rédiger, connaître et avoir appris les fondements théoriques de la WISC III.

A

SOLUTION No8
◽️ Introduction
La nécessité d’actualiser l’échelle d’évaluation de l’intelligence des enfants de Wechsler a conduit les psychologues à proposer, après la version III de 1995 encore très utilisée, la WISC IV (2006 pour l’adaptation française). Cette actualisation a été rendue nécessaire en raison des apports théorico-cliniques de la psychopathologie développementale. La sensibilité et la variabilité de l’échelle ont augmenté : ces deux facteurs permettent d’intégrer des nuances dans la passation et les résultats de populations d’enfants plus spécifiques, par exemple, porteurs de handicaps, de déficiences ou à haut potentiel. Par ailleurs, l’actualisation de l’échelle se justifie pour éviter la surévaluation des performances qui augmentent en fonction du niveau de vie dans la population générale.
⭐️1,5 point pour une introduction qui précise la nécessité d’actualisation de la WISC.
◽️ Développement
Par rapport aux versions précédentes, l’échelle a donc intégré de nouveaux fondements théoriques. L’intelligence générale est conçue selon un modèle multifactoriel, composée d’une intelligence fluide indépendant de l’environnement ou du traitement intellectuel verbal, d’une mémoire de travail (à l’œuvre dans les problèmes d’apprentissage comme la dyscalculie ou la dyslexie), de la vitesse de traitement des informations, et du rapport entre processus mentaux et performances (les apports de l’Echelle K-ABC de Kaufman, 1993). La notion d’intelligence globale regroupe la manière dont les différents domaines de l’intelligence s’organisent entre eux. Les deux composantes les plus importantes qui ressortent sont l’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée. L’intelligence fluide est définie comme étant le traitement des informations, qui diminue au cours de la vie, et l’intelligence cristallisée comme étant des stocks de connaissances qui augmentent au début de la vie et se stabilisent (Horn et Cattel, 1966). L’association ou la dissociation de ces deux types d’intelligence dépend de la présence de pathologies somatiques ou de psychopathologies, et du contexte d’apprentissage. La notion d’intelligences indépendantes se fonde sur les conséquences de l’histoire développementale de l’enfant. Mais cette notion d’intelligences indépendantes ne fait pas consensus chez les professionnels : seule la diversité des intelligences est admise par tous.
⭐️4 points si vous avez restitué précisément les nouveaux fondements théoriques de la WISC IV, et donc la nouvelle définition de l’intelligence selon un modèle multifactoriel.
▫️ Le passage de la WISC III à la WISC IV a montré de très faibles corrélations entre les deux versions. En effet, les formes d’intelligence évaluées sont différentes, en particulier pour la notion d’intelligence fluide : seuls 6 enfants sur 10 auront la même variance d’une version à l’autre. De nouveaux subtests ont donc été intégrés à la W.I.S.C. IV., les épreuves ✔️« Identification de concepts », les épreuves des ✔️« Matrices », de la ✔️« Séquence Lettres-Chiffres », du ✔️« Barrage aléatoire et structuré » (avec un nouvel indice sur le contexte d’apprentissage adéquat pour l’enfant). Le test est plus sensible, par exemple pour l’épreuve des ✔️« Cubes », qui, selon le niveau de stress, peut être passé sans bonification de temps. Plusieurs stratégies de résolution de problèmes peuvent être identifiées : séquentiel-simultané, ascendant-descendant, synthétique- analytique, passage du global au détail et inversement. Le QI reste globalement stable et les variations de l’évaluation du QI s’interprètent à partir des résultats concernant l’agencement des Processus Mentaux pour un sujet donné. La notion de « compétences du sujet » a été introduite dans les réponses aux items, et la notion de « retard mental » a été supprimée, l’échelle évaluant le QI de « très faible » à « très supérieur ».
⭐️3 points si vous avez expliqué les différences entre la WISC III et la WISC IV.
◽️ Conclusion
La W.I.S.C. IV présente cependant des limites méthodologiques, dont la plus importante est celle du passage d’une culture à l’autre. Dans les populations souffrant de troubles, les hommes sont plus représentés que les femmes, et les enfants de migrants obtiennent encore des résultats inférieurs à la population d’enfant français (de 15 points en moyenne). Cette question de l’adaptation d’une culture à l’autre n’est donc pas encore résolue. D’une manière plus générale, les échelles de Wechsler, en raison de la théorisation du QI comme une « simple » accumulation de connaissances et d’utilisation fréquente, sont souvent peu adaptées à des enfants souffrant de troubles de l’apprentissage scolaire du fait de carences sociales, de handicaps, de troubles neuropsychologiques et/ou affectifs.
⭐️1,5 point si vous avez conclu en expliquant les principales limites méthodologiques de la WISC IV.

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10
Q

Bases théoriques et Applications du K-ABC de Kaufman (1978-1993)
________________________________
QUESTION No9
Restituez les fondements théoriques du K-ABC (Kaufman, 1978-1983, traduction française 1993) : en introduction, vous préciserez d’abord la définition du concept d’intelligence (⭐️1 point), puis vous rédigerez un développement qui définit les concepts fondamentaux (⭐️7 points) et vous ferez une conclusion qui restitue les innovations de cet outil (⭐️2 points)
________________________________
MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Comme nombre d’exercices rédactionnels déjà proposés, vous devez rédigez une introduction, un développement et une conclusion. La question posée ici est une question de synthèse, sur ⭐️10 points.
Le plan de la réponse est contenu dans la question, vous devez le suivre.

A

SOLUTION No9
◽️Introduction
Le K-ABC (Kaufman, 1978-1983, traduction française et étalonnage, 1993) est un test cognitif fondé sur la distinction théorique entre la résolution de problèmes et la connaissances des faits. A partir des résultats de recherche et des connaissances issus de la neuropsychologie et de la psychologie cognitive, Kaufman définit l’intelligence comme le style propre à chaque sujet de résoudre les problèmes et de traiter de l’information.
⭐️1 point
◽️ Développement
Deux types de stratégies de problèmes ont été identifiés : les Processus Séquentiels et les Processus Simultanés, que Kaufman réunit sous le terme Processus Mentaux Composites (PMC).
▫️Les Processus Séquentiels permettraient de traiter l’information, c’est-à-dire de manipuler mentalement des représentations selon un ordre temporel, sériel ou itératif. Lors des premières étapes du développement de l’enfant, les Processus Séquentiels interviendraient dans l’association des lettres et des sons, et dans le déchiffrement des mots, puis ensuite, par exemple, dans la compréhension de la chronologie des événements, dans l’application de la méthode scientifique et les compétences mathématiques. Ils seraient localisés dans l’hémisphère cérébral
gauche.
▫️Les Processus Simultanés permettraient la synthèse simultanée des informations, dans une première étape sous forme d’informations spatiales, puis à un niveau de développement supérieur, par exemple, extraire des informations d’un texte, faire preuve de créativité ou utiliser des schémas. Ils seraient localisés dans l’hémisphère cérébral droit.
⭐️4 points
▫️Les Processus Mentaux Composites résulteraient donc de l’intégration de ces grandes catégories de processus cognitifs. Kaufman propose donc que le stock d’informations n’est pas une intelligence en tant que telle, mais que les connaissances doivent être envisagées comme une forme « d’intelligence cristallisée » (Catell, 1971), privilégiant les procédures – les manières de faire aux contenus – les connaissances en tant que stock d’informations. Ces fondements théoriques amènent Kaufman à proposer que le développement de l’intelligence soit le résultat d’interactions dynamiques entre hérédité et milieu. De ce fait, les résultats au K-ABC doivent être également sensibles aux influences du milieu, et les propositions psychopédagogiques qui en découlent également (par exemple la remédiation cognitive).
⭐️3 points
◽️ Conclusion
Le K-ABC évaluant le fonctionnement cognitif fortement mobilisé au cours d’apprentissages nouveaux, il aiderait donc à mieux comprendre les échecs inattendus, ce qui permettrait de préciser les différents programmes de remédiation. Parallèlement, des équipes de chercheurs (Lemmel, Meljac et Gillet, 1994) ont montré que la WISC-R était plus adaptée pour identifier les capacités d’adaptation et les acquis généraux lorsque la demande de bilan psychologique est une demande d’orientation pédagogique. Le K-ABC est indiqué pour les enfants de 2 ans 1⁄2 à 12 ans 1⁄2. Il innove avec la création de subtests tels que « Personnages et Lieux connus » et « Fenêtre magique », et avec l’adaptation colorée de tests tels que « Matrices analogiques » (provenant de la psychologie expérimentale) ou « Mouvements de la main » (provenant de la neuropsychologie). Les influences cliniques – impulsivité, distractibilité, handicaps, etc., ont été statistiquement intégrées dans la validation et l’étalonnage du test, ce qui n’est pas le cas dans les échelles de Wechsler.
⭐️2 points

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11
Q

EXERCICE : Contenus de l’Echelle K-ABC de Kaufman, 1978-1993
________________________________
CONSIGNES : Complétez le nom des différentes épreuves de la K-ABC. Les contenus de chaque épreuve ne sont pas à retenir.
________________________________
TEXTE À TROUS
Le K-ABC se compose de 16 subtests répartis entre deux échelles principales : ❓, et ❓(Tableau des épreuves du K-ABC de Kaufman).
L’échelle des ❓est elle-même composée de ❓sous-échelles, les ❓et ❓:
♦️L’échelle globale des ❓ (❓ épreuves) :
✔️Les ❓(de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit reproduire, dans le même ordre une série de mouvements de la main (à raison d’un mouvement par seconde).
✔️ La ❓(de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit répéter, dans le même ordre, une suite de chiffres (à raison d’un chiffre par seconde).
✔️La ❓(de 4 à 12,5 ans) : Dans un premier temps, le psychologue énonce une suite ordonnée d’objets familiers, puis l’enfant doit montrer du doigt, dans le même ordre, les dessins correspondants. Dans un second temps, une double tâche est introduite. L’enfant doit dénommer pendant 5 secondes des pastilles de couleurs avant sa réponse gestuelle à la première tâche.
♦️ L’échelle globale❓ ( ❓épreuves) :
✔️ La ❓(de 2,6 à 4,11 ans) : Dans une fenêtre étroite, le psychologue fait tourner un disque sur lequel sont imprimés des stimuli, qui apparaissent pendant 5 secondes. L’enfant doit les identifier et les nommer.
✔️ La ❓ (de 2,6 à 4,11 ans) : Dans un premier temps, le psychologue montre à l’enfant la photo d’une personne pendant 5 secondes. L’enfant doit ensuite reconnaître cette personne sur une photo de groupe.
✔️ La ❓ (de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit reconnaître un objet ou une scène présentés sous forme d’un dessin incomplet. Il n’est pas nécessaire de nommer, la simple reconnaissance gestuelle ou fonctionnelle est suffisante pour réussir l’épreuve.
✔️ Les ❓ (de 4 à 12,5 ans) : A partir d’un modèle composé de plusieurs triangles présentés pendant 5 secondes, l’enfant doit assembler plusieurs triangles afin de reproduire ce modèle en 5 minutes.
✔️ Les ❓ (de 5 à 12,5 ans) : On présente à l’enfant une matrice de dessins (concrets et abstraits) incomplètes qu’il doit compléter par analogie.
✔️ La ❓ (de 5 à 12,5 ans) : On présente pendant 5 secondes une grille que laquelle des images sont imprimées à différents endroits. L’enfant doit rappeler gestuellement l’emplacement des images sur une seconde grille vierge.
✔️ La ❓ (de 6 à 12,5 ans) : On présente à l’enfant une série de photos d’un événement dans un désordre standardisé. L’enfant doit ranger les photos de l’événement dans un ordre chronologique.
L’échelle ❓composée de ❓épreuves, permet une évaluation du fonctionnement intellectuel des enfants ayant des difficultés de communication verbale (handicaps auditifs, enfants présentant des troubles de la parole et/ou du langage, enfants non-francophones, etc.). L’échelle globale non-verbale a donc été élaborée en sélectionnant les subtests dont la consigne peut être donnée par gestes et auxquels le sujet peut répondre gestuellement. Elle est destinée aux enfants de 4 à 12,5 ans. Les subtests sont : ✔️la ❓, ✔️les ❓, ✔️les ❓, ✔️les ❓, ✔️la ❓, ✔️les ❓, ✔️la ❓. Cette échelle ne fournit qu’une note globale et ne permet pas l’estimation séparée des ❓et des ❓.
❓permet d’évaluer les connaissances et les compétences acquises dans le cadre scolaire ou dans l’environnement social. Elle est composée de ❓épreuves (ou subtests) :
✔️ Le ❓(de 2,6 à 4,11 ans) : Le psychologue présente des photos d’objets que l’enfant doit dénommer.
✔️ Les ❓(de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit identifier des personnages connu, de fiction ou des monuments, à partir de photos.
✔️ L’ ❓(de 3 à 12,5 ans) : Au cours d’une histoire, le psychologue pose un problème arithmétique que l’enfant doit résoudre en mobilisant sa connaissance des chiffres, les concepts mathématiques, le savoir « compter et calculer », etc.
✔️ Les ❓(de 3 à 12,5 ans) : Le psychologue énonce à l’enfant une devinette. L’enfant doit trouver le nom du concept concret ou abstrait à partir de la liste de ses caractéristiques.
✔️ La ❓(de 5 à 12,5 ans) : L’enfant doit identifier des lettres et lire des mots qui lui sont présentés.
✔️ La ❓(de 7 à 12,5 ans) : L’enfant lit à voix haute un énoncé imprimé, puis doit mimer le texte écrit afin de montrer que la lecture a été comprise.

A

SOLUTION EXERCICE :
Le K-ABC se compose de 16 subtests répartis entre deux échelles principales : ✅l’échelle de Processus Mentaux Composites (P.M.C.), et ✅l’échelle globale de Connaissances (cf. Tableau des épreuves du K-ABC de Kaufman).
L’échelle des ✅Processus Mentaux Composites PMC est elle-même composée de trois sous-échelles, les ✅« Processus séquentiels », les ✅« Processus simultanés » et ✅l’Echelle « globale non-verbale » : L’échelle globale des ✅« Processus Séquentiels » (✅3 épreuves) :
1) ✔️✅Les « Mouvements de la main » (de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit reproduire, dans le même ordre une série de mouvements de la main (à raison d’un mouvement par seconde).
2)✔️✅ La « Mémoire immédiate de chiffres » (de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit répéter, dans le même ordre, une suite de chiffres (à raison d’un chiffre par seconde).
3)✔️✅ La « Suite des mots » (de 4 à 12,5 ans) : Dans un premier temps, le psychologue énonce une suite ordonnée d’objets familiers, puis l’enfant doit montrer du doigt, dans le même ordre, les dessins correspondants. Dans un second temps, une double tâche est introduite. L’enfant doit dénommer pendant 5 secondes des pastilles de couleurs avant sa réponse gestuelle à la première tâche.
L’échelle globale des ✅« Processus Simultanés » (7 épreuves) :
1) ✔️ ✅ La « Fenêtre magique » (de 2,6 à 4,11 ans) : Dans une fenêtre étroite, le psychologue fait tourner un disque sur lequel sont imprimés des stimuli, qui apparaissent pendant 5 secondes. L’enfant doit les identifier et les nommer.
2) ✔️ ✅ La « Reconnaissance de personne » (de 2,6 à 4,11 ans) : Dans un premier temps, le psychologue montre à l’enfant la photo d’une personne pendant 5 secondes. L’enfant doit ensuite reconnaître cette personne sur une photo de groupe.
3) ✔️ ✅ La « Reconnaissance de forme » (de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit reconnaître un objet ou une scène présentés sous forme d’un dessin incomplet. Il n’est pas nécessaire de nommer, la simple reconnaissance gestuelle ou fonctionnelle est suffisante pour réussir l’épreuve.
4) ✔️ ✅ Les « Triangles » (de 4 à 12,5 ans) : A partir d’un modèle composé de plusieurs triangles présentés pendant 5 secondes, l’enfant doit assembler plusieurs triangles afin de reproduire ce modèle en 5 minutes.
5) ✔️ ✅ Les « Matrices analogiques » (de 5 à 12,5 ans) : On présente à l’enfant une matrice de dessins (concrets et abstraits) incomplètes qu’il doit compléter par analogie.
6) ✔️ ✅ La « Mémoire spatiale » (de 5 à 12,5 ans) : On présente pendant 5 secondes une grille que laquelle des images sont imprimées à différents endroits. L’enfant doit rappeler gestuellement l’emplacement des images sur une seconde grille vierge.
7) ✔️ ✅ La « Série de photos » (de 6 à 12,5 ans) : On présente à l’enfant une série de photos d’un événement dans un désordre standardisé. L’enfant doit ranger les photos de l’événement dans un ordre chronologique.
L’échelle ✅« globale non-verbale », composée de ✅6 épreuves, permet une évaluation du fonctionnement intellectuel des enfants ayant des difficultés de communication verbale (handicaps auditifs, enfants présentant des troubles de la parole et/ou du langage, enfants non-francophones, etc.). L’échelle globale non-verbale a donc été élaborée en sélectionnant les subtests dont la consigne peut être donnée par gestes et auxquels le sujet peut répondre gestuellement. Elle est destinée aux enfants de 4 à 12,5 ans. Les subtests sont :
✔️ ✅ la Reconnaissance de personne,
✔️ ✅ les Mouvements de la main,
✔️ ✅ les Triangles,
✔️ ✅ les Matrices analogiques, la Mémoire spatiale, les Séries de photos, la Reconnaissance de formes. Cette échelle ne fournit qu’une note globale et ne permet pas l’estimation séparée des ✅Processus Séquentiels et des ✅Processus Simultanés.
✅L’échelle globale de « Connaissances » est composée de ✅6 épreuves (ou subtests) :
✔️ ✅ Le Vocabulaire courant (de 2,6 à 4,11 ans) : Le psychologue présente des photos d’objets que l’enfant doit dénommer.
✔️ ✅ Les Personnages et Lieux connus (de 2,6 à 12,5 ans) : L’enfant doit identifier des personnages connu, de fiction ou des monuments, à partir de photos.
✔️ ✅ L’Arithmétique (de 3 à 12,5 ans) : Au cours d’une histoire, le psychologue pose un problème arithmétique que l’enfant doit résoudre en mobilisant sa connaissance des chiffres, les concepts mathématiques, le savoir « compter et calculer », etc.
✔️ ✅ Les Devinettes (de 3 à 12,5 ans) : Le psychologue énonce à l’enfant une devinette. L’enfant doit trouver le nom du concept concret ou abstrait à partir de la liste de ses caractéristiques.
✔️ ✅ La Lecture et le Déchiffrement (de 5 à 12,5 ans) : L’enfant doit identifier des lettres et lire des mots qui lui sont présentés.
✔️ ✅ La Lecture et Compréhension (de 7 à 12,5 ans) : L’enfant lit à voix haute un énoncé imprimé, puis doit mimer le texte écrit afin de montrer que la lecture a été comprise.
L’échelle globale des Connaissances permet d’évaluer les connaissances et les compétences acquises dans le cadre scolaire ou dans l’environnement social. L’acquisition des connaissances est considérée comme le résultat de l’aptitude à intégrer les deux types de Processus Mentaux (séquentiels et simultanés) et les appliquer aux situations réelles de la vie. Elle permet une estimation du pronostic scolaire. En effet, son coefficient de validité prédictive concernant les performances futures de l’enfant est supérieur à celles des autres tests.

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12
Q

Méthode d’interprétation du K-ABC
_________________________________
QUESTION No10
Restituez la méthode d’interprétation du K-ABC, de façon précise et synthétique. ⭐️5 points
_________________________________
MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Rédigez une fiche de synthèse concernant l’interprétation de cet outil.

A

SOLUTION No10
◽️ La méthode d’interprétation du K-ABC s’effectue en deux temps :
1) Le premier temps est une interprétation quantitative : il consiste à situer les notes du sujet par rapport à la population des enfants de son âge (analyse inter-individuelle), à l’aide de trois indices – les notes, les rangs percentiles et les âges de développement.
⭐️ 1 point
2) Le second temps est une interprétation qualitative : il consiste à analyser le niveau intra-individuel, en approfondissant le profil cognitif de l’enfant, afin d’envisager des hypothèses cliniques précises sur sa problématique. L’analyse qualitative est faite à partir de différentes comparaisons : la comparaison entre les échelles de Processus Simultanés et de Processus Séquentiels sera interprétée en terme de préférences pour l’une ou l’autre des stratégies de résolution si la différence est « doublement significative » ; ou bien en terme de développement régulier des processus de traitement de l’information si la différence est « doublement non significative ».
La comparaison de l’échelle de Connaissances avec les Processus Mentaux composites, avec les Processus Séquentiels et avec les Processus Simultanés va permettre une interprétation qui différencie le niveau d’acquisition (le stock de connaissances) des aptitudes à traiter l’information (l’intelligence fluide). Enfin, l’interprétation de ces comparaisons d’échelles va être affinée par une analyse des points forts et des points faibles de l’enfant.
⭐️3 points
▫️ Les forces et les faiblesses d’un sujet ne sont relatives que par rapport à son niveau global de performances. En effet, une ou deux notes plus faibles dans un profil très brillant ne sont pas nécessairement un déficit par rapport à une population de référence. Il faudra donc relativiser les scores d’un enfant en le situant par rapport à la population des enfants de son âge.
⭐️1 point

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13
Q

Remédiation psychopédagogique du K-ABC
______________________________
QUESTION No11
Restituez l’intérêt de la remédiation psychopédagogique du K-ABC, de façon précise et synthétique. ⭐️5 points
_______________________________
MÉTHODE RÉDACTIONNELLE : Rédigez une fiche de synthèse concernant l’application principale de cet outil.

A

SOLUTION No11
◽️ Introduction
Le K-ABC a été conçu dans une perspective de remédiation psychopédagogique, puisque la conception théorique de l’intelligence (les Processus Mentaux) met l’accent sur les processus de médiation intervenant entre l’entrée sensorielle (l’input) et la sortie motrice ou verbale (l’output). Le modèle théorique « séquentiel-simultané » s’applique donc directement à l’apprentissage et à l’enseignement.
⭐️1 point
◽️ La stratégie de remédiation consiste à rééduquer les domaines spécifiques que l’enfant ne maîtrise pas (lecture, orthographe, mathématiques), en mettant l’accent, dans un premier temps, sur le processus privilégié du sujet. Par exemple, si la note standard en Processus Simultanés est significativement supérieure à celles des Processus Séquentiels, alors la remédiation des domaines qui en ont besoin privilégiera d’abord une méthode simultanée, globale, en utilisant l’imagerie et l’induction. Ensuite seulement, on abordera des tâches qui mobilisent en même temps les types de processus. Le but est d’abord d’affiner les compétences scolaires de l’enfant dans les domaines en difficultés, puis de renforcer les traitements délaissés par l’enfant.
⭐️2 points
◽️L’évaluation des connaissances et des compétences d’un sujet par le K-ABC doit donc permettre au psychologue de mettre en place un projet visant la rééducation des aptitudes dans les domaines qui font l’objet d’une faible évaluation. L’échelle de Kaufman n’est pas une batterie de tests cognitifs exhaustive. Elle est conçue pour être à la portée des enfants ayant des troubles de l’apprentissage liés à des carences sociales et/ou à des handicaps divers. C’est pourquoi les résultats à cette échelle doivent être complétés par d’autres tests investiguant notamment le graphisme, l’expression verbale phrastique et la créativité. Le K-ABC n’est pas une batterie de tests neurologiques. Il ne comporte en effet aucune épreuve purement sensorielle ou motrice. Les fondements théoriques neuropsychologiques de l’échelle permettent seulement d’indiquer une ou des hypothèses neuropsychologiques qui demanderont à être approfondies par des tests plus spécifiques.
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