I. 5) LIMITES DE L'ÉVALUATION STANDARDISÉE Flashcards
Quelles sont les principales sources de biais de l’évaluation en psychologie clinique ?
- l’observateur lui-même,
- les aspects culturels,
- le choix des sujets.
VRAI OU FAUX ?
Certaines sources de variabilité des résultats proviennent de l’observateur lui-même.
VRAI
Quels facteurs peuvent modifier les résultats de l’évaluation ?
- l’âge,
- le sexe,
- la situation socio-économique,
- le mode et les capacités de communication avec le patient,
- l’état émotionnel,
- la personnalité et la motivation de l’observateur,
- les choix théoriques implicites (ou explicites) du psychologue clinicien (critère fondamental).
En effet, la formation théorique et la pratique initiale du psychologue influent sur les relations entre, d’une part le [… des …] et l’[… …] des examinateurs et d’autre part, l’[…] et l’[…] des symptômes.
En effet, la formation théorique et la pratique initiale du psychologue influent sur les relations entre, d’une part le [choix des concepts] et l’[expérience pratique] des examinateurs et d’autre part, l’[observation] et l’[identification] des symptômes.
L’évaluation clinique standardisée permet donc d’identifier ces biais, qu’on retrouve bien évidemment dans le [… … …] du psychologue. L’existence de tels biais a pour conséquences nécessaires de [… les …], de mettre en place des [… de …] des [… d’…], et de se former à l’[… …].
D’autre part, les [… …] et le [… des …] sont également sources de biais de l’évaluation en psychologie clinique.
L’évaluation clinique standardisée permet donc d’identifier ces biais, qu’on retrouve bien évidemment dans le [travail clinique qualitatif] du psychologue. L’existence de tels biais a pour conséquences nécessaires de [savoir les reconnaître], de mettre en place des [études de fidélité] des [échelles d’évaluation], et de se former à l’[évaluation standardisée].
D’autre part, les [aspects culturels] et le [choix des sujets] sont également sources de biais de l’évaluation en psychologie clinique.
Selon Fombonne et Fuhrer (1991, op. cit.), les instruments d’évaluation créés dans un pays ou une culture spécifique sont développés avec des performances associées à un [… …]. Lorsque l’outil est transposé dans un contexte […], […] et […] différent, les utilisateurs ne doivent pas utiliser les seuils d’utilisation prédéfinis. En effet, cela reviendrait à faire l’hypothèse que la […] et la […] de l’outil sont égales d’un pays à l’autre. Or les recherches de [Qui ?] (1991) ont montré que l’[… …] influait sur les résultats aux tests, échelles et questionnaires utilisés en psychologie clinique.
Selon Fombonne et Fuhrer (1991, op. cit.), les instruments d’évaluation créés dans un pays ou une culture spécifique sont développés avec des performances associées à un [certain seuil]. Lorsque l’outil est transposé dans un contexte [linguistique], [culturel] et [social] différent, les utilisateurs ne doivent pas utiliser les seuils d’utilisation prédéfinis. En effet, cela reviendrait à faire l’hypothèse que la [sensibilité] et la [spécificité] de l’outil sont égales d’un pays à l’autre. Or les recherches de [Serban Ionescu] (1991) ont montré que l’[appartenance culturelle] influait sur les résultats aux tests, échelles et questionnaires utilisés en psychologie clinique.
S. Ionescu (1991) recommande, pour utiliser un outil clinique dans un nouveau contexte culturel, d’étudier l’équivalence de cinq dimensions majeures. Lesquelles ?
- les contenus,
- la dimension sémantique,
- la dimension technique,
- la dimension conceptuelle,
- les critères de choix.
L’équivalence des contenus signifie que chaque item d’un outil clinique doit être […] dans la culture où son utilisation est envisagée. Les items doivent […] et recouvrir la [… …]. Dans le cas contraire, il faudra […] ou […] certains items de l’échelle, et donc vérifier les [… …] de l’outil ainsi modifié.
L’équivalence des contenus signifie que chaque item d’un outil clinique doit être [pertinent] dans la culture où son utilisation est envisagée. Les items doivent [exister] et recouvrir la [même signification]. Dans le cas contraire, il faudra [transformer] ou [éliminer] certains items de l’échelle, et donc vérifier les [qualités métrologiques] de l’outil ainsi modifié.
L’équivalence sémantique s’étudie à partir de la […] de chaque item, qui doit être équivalente d’une […] à l’autre, après traduction, en référence à [l’… d’…]. La traduction peut poser des risques de […]. Il est essentiel également de connaître la [… …] des concepteurs de l’outil. On pratique ainsi une […], une [… de la … …] pour retourner vers la [… …]. Le processus est donc complexe – voire parfois impossible, puisque certaines langues culturelles sont […] ou […] lorsqu’il n’y a pas de [… …].
L’équivalence sémantique s’étudie à partir de la [signification] de chaque item, qui doit être équivalente d’une [langue] à l’autre, après traduction, en référence à [l’outil d’origine]. La traduction peut poser des risques de [contresens]. Il est essentiel également de connaître la [théorie psychopathologique] des concepteurs de l’outil. On pratique ainsi une [retro-traduction], une [traduction de la première traduction] pour retourner vers la [langue originale]. Le processus est donc complexe – voire parfois impossible, puisque certaines langues culturelles sont [minoritaires] ou [inadaptées] lorsqu’il n’y a pas de [langue écrite].
L’équivalence technique signifie que les experts interculturels doivent s’assurer que les résultats obtenus d’une culture à l’autre ne sont pas affectés par des variables liées aux […] . Certaines techniques adaptées à la culture occidentale ([…, …, … …, etc.]), peuvent être inadaptées dans des cultures dites « […] » et où l’accès à la […] est faible ; elles peuvent être aussi perçues comme […] ou […] (en particulier pour le […] des examinateurs). On appelle cette dimension la « [… …] » ou « [… d’… …] », nécessaire à prendre en compte dans le choix des [outils], des [… de … des …] et de l’[… … et …] de l’évaluateur.
L’équivalence technique signifie que les experts interculturels doivent s’assurer que les résultats obtenus d’une culture à l’autre ne sont pas affectés par des variables liées aux [méthodes] . Certaines techniques adaptées à la culture occidentale ([questions, directivité, notation écrite, etc.]), peuvent être inadaptées dans des cultures dites « [orales] » et où l’accès à la [scolarisation] est faible ; elles peuvent être aussi perçues comme [coercitives] ou [inconvenantes] (en particulier pour le [sexe] des examinateurs). On appelle cette dimension la « [désirabilité sociale] » ou « [besoin d’approbation sociale] », nécessaire à prendre en compte dans le choix des [outils], des [modes de recueil des données] et de l’[appartenance culturelle et sociale] de l’évaluateur.
L’équivalence conceptuelle signifie que l’outil doit évaluer la [… … …] d’une culture à l’autre. Il est important de connaître le [… …] à l’origine de la construction de l’outil clinique, afin d’évaluer si, transposé dans une culture différente, il reste […]. On procède généralement à [l’é… des …] entre l’outil clinique considéré, transposé de la culture A à la culture B, et des [… …] aux deux cultures.
L’équivalence conceptuelle signifie que l’outil doit évaluer la [même construction théorique] d’une culture à l’autre. Il est important de connaître le [référentiel théorique] à l’origine de la construction de l’outil clinique, afin d’évaluer si, transposé dans une culture différente, il reste [pertinent]. On procède généralement à [l’étude des corrélations] entre l’outil clinique considéré, transposé de la culture A à la culture B, et des [variables communes] aux deux cultures.
L’équivalence quant aux critères de choix correspond à l’interprétation des résultats par rapport à une […], dont il est nécessaire d’étudier l’[…] d’une culture à l’autre. En effet, il est nécessaire de réfléchir à la notion de culture, qui ne peut pas être réduite au [… de … … et …], mais qui doit prendre en compte le fait que les [normes sociales et culturelles varient d’une culture à l’autre], y compris dans les pays de [… … de … … et …].
L’équivalence quant aux critères de choix correspond à l’interprétation des résultats par rapport à une [norme], dont il est nécessaire d’étudier l’[équivalence] d’une culture à l’autre. En effet, il est nécessaire de réfléchir à la notion de culture, qui ne peut pas être réduite au [degré de développement technologique et économique], mais qui doit prendre en compte le fait que les [normes sociales et culturelles varient d’une culture à l’autre], y compris dans les pays de [même niveau de développement technologique et économique].
De même, lors de passations successives, on peut observer des [… de …], lorsqu’un sujet [… …] est évalué immédiatement après un sujet [… …].
De même, lors de passations successives, on peut observer des [erreurs de contraste], lorsqu’un sujet [peu souffrant] est évalué immédiatement après un sujet [très souffrant].
De plus, certains examinateurs ont tendance à [sur-estimer/sous-estimer] ou [sur-estimer/sous-estimer] les symptômes, ou à attribuer à l’ensemble des items une [note …] ([tendance …]) ou […] ([effet de …]), ou encore à donner des notes […] à plusieurs items ([effet de …]). La […] des psychologues cliniciens à la passation et à la cotation de ces outils permet de [augmenter/diminuer] ces variations d’évaluation.
De plus, certains examinateurs ont tendance à [sur-estimer] ou [sous-estimer] les symptômes, ou à attribuer à l’ensemble des items une [note moyenne] ([tendance centrale]) ou [similaire] ([effet de halo]), ou encore à donner des notes [voisines] à plusieurs items ([effet de proximité]). La [formation] des psychologues cliniciens à la passation et à la cotation de ces outils permet de [diminuer] ces variations d’évaluation.
Enfin, le mode d’utilisation de ces outils peut influer sur la […] des troubles psychopathologiques elle-même. Ainsi, par exemple, on joint systématiquement la passation d’une échelle […] lors d’un entretien […-…] à la passation d’une échelle […] lors d’un entretien […-…], modalités de passation susceptibles de modifier la […] de la relation clinique et donc l’[…] des différents […].
Enfin, le mode d’utilisation de ces outils peut influer sur la [sémiologie] des troubles psychopathologiques elle-même. Ainsi, par exemple, on joint systématiquement la passation d’une échelle [brève] lors d’un entretien [semi-directif] à la passation d’une échelle [longue] lors d’un entretien [non-directif], modalités de passation susceptibles de modifier la [qualité] de la relation clinique et donc l’[apparition] des différents [symptômes].