II - A - Les finances locales Flashcards
Les apports de l’acte I de la décentralisation
- Transformation de la région en CT ;
- Transfert du pouvoir exécutif au département et à la région ;
- Suppression de la tutelle administrative (a priori et en opportunité) au profit d’un contrôle de légalité a posteriori.
L’acte II de la décentralisation
LC du 28 mars 2003 :
- Organisation décentralisée de la République (art. 1er C) ;
- Région élevée au rang constitutionnel de collectivité territoriale (art. 72 C) ;
- Principe de l’autonomie financière des CT (art. 72-2 C).
Loi organique du 29 juillet 2004 relative à l’autonomie financière des collectivités territoriales :
- Détermine notamment les conditions de mise en œuvre de la règle (art. 72-2 C, al. 3) selon laquelle les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales doivent représenter, pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l’ensemble de leurs ressources.
Loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales :
- nouveaux transferts de compétences.
Disparition du terme « collectivité locale »
Avec la LC du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République, qui lui a substitué à l’article 34 C le terme « collectivité territoriale ».
Loi en matière de collectivités territoriales sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales :
- obligation pour toutes les communes d’appartenir à une structure intercommunale à fiscalité propre.
- création d’une nouvelle intercommunalité : la métropole ;
- création du conseiller territorial, appelé à siéger à la fois dans les conseils généraux et les conseils régionaux.
Les structures instituées en 2010 en matière de CT
Loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales :
- Métropoles composées de plusieurs communes et formant un ensemble sans enclave > 500 000 habs ;
- Création de pôles métropolitains, établissements publics constitués par des EPCI à fiscalité propre > 300 000 habs ;
- Regroupements envisageables entre départements ou régions et départements ;
- Possibilité de constituer des communes nouvelles par fusion de communes volontaires.
1° Texte instituant les conseillers départementaux.
2° A la suite de quelle réforme ?
1° Loi du 17 mai 2013 relative à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral
2° Elle abroge les dispositions de la loi du 16 décembre 2010 qui prévoyait l’élection de conseillers territoriaux communs aux départements et aux régions.
Loi MAPTAM :
texte
Apports
Loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles :
- Redéfinition du statut de la métropole de droit commun et de ses compétences ;
- Transformation automatique des communautés urbaines concernées ;
- Consécration de 10 métropoles, ainsi que de deux métropoles à statut particulier (métropole du Grand-Paris ; métropole d’Aix-Marseille-Provence), et d’une collectivité à statut particulier (la métropole de Lyon) ;
- Rétablissement de la clause générale de compétence des départements et des régions.
Réduction du nombre de régions en métropole
Loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral
→ Réduction de 22 à 13 du nombre de régions en France métropolitaine.
Loi NOTRe :
- Texte ;
- Apport.
Loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République :
- Suppression de la clause générale de compétence pour les départements et les régions ;
- Redéfinit les compétences des CT, dans le but notamment de les simplifier et de les clarifier, et d’améliorer la qualité du service public ;
- Relèvement du seuil de l’intercommunalité de 5 000 à 15 000 habitants au 1er janvier 2018.
Selon les cours de l’ENFiP :
- Engage l’action publique dans la voie de la dématérialisation totale de la chaîne comptable.
Attributs d’une collectivité territoriale
Elle dispose :
1° De la personnalité morale ;
2° De compétences propres confiées par le législateur ;
3° D’un pouvoir de décision qui s’exerce par délibérations au sein de conseils de représentants élus.
Définition de l’intercommunalité
Forme de coopération entre les communes :
- qui se regroupent au sein d’un EP…
- …soitpour assurerdes prestationsen commun,soitpour élaborer et réaliserdes projets en commun.
Les principes de l’intercommunalité
Principe de spécialité : les compétences transférées par les communes sont inscrites dans le statut des établissements publics de coopération intercommunale.
Principe d’exclusivité : les communes sont dessaisies des compétences transférées. Les EPCI sont alors seuls à pouvoir agir dans ces matières.
Les structures intercommunales
Les structures associatives :
- EPCI sans fiscalité propre : contributions des communes + revenus de leur activité ;
- SIVU, SIVOM, syndicats mixtes (collectivités de nature différente).
Les structures fédératives :
- EPCI à fiscalité propre (FDL) ;
- Compétences obligatoires ;
- Communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines, métropoles.
Les structures hybrides :
- Syndicats mixtes regroupant des intercommunalités à fiscalité propre ;
- Pôles métropolitains, pôles d’équilibre territorial et rural.
Les autres EPL
Les offices publics de l’habitat :
- EPIC rattaché à une CT, disposant d’un conseil d’administration qui nomme le directeur (= l’ordonnateur de l’OPH) ;
- La comptabilité peut être publique ou privée (DGFiP ou salarié privé).
Les CCAS :
- EPL rattachés à la collectivité ;
- Conseil d’administration présidé par le maire de la commune.
Les caisses des écoles :
- Environnement périscolaire ;
- Administrées comme les CCAS.
Les services départementaux d’incendie et de secours :
- Obligatoires dans chaque département ;
- administrés par un conseil d’administration qui nomme un directeur ;
- Le comptable est le payeur départemental.
Les hôpitaux :
- Etablissements publics de santé sans rattachement à une collectivité ;
- Le directeur est l’ordonnateur ; le conseil de surveillance l’organe délibérant.
Les établissements publics sociaux et médico-sociaux :
- Communaux, intercommunaux, départementaux, interdépartementaux ou nationaux, en fonction de l’autorité de création ;
- Conseil d’administration nommant le directeur (ordonnateur) ;
- Comptabilité tenue par un comptable public de l’Etat ayant la qualité de comptable principal.
Les collectivités territoriales en nombre, au 1er janvier 2021
Au 1er janvier 2020 :
34 965 communes (-3).
1253 EPCI à fiscalité propre (-1).
Seules 4 communes ne sont pas membres d’un EPCI à fiscalité propre : quatre îles mono-communales (Île d’Yeu, etc.).
Les départements (96 + 5 OM)
Les régions (13 + 5 OM)
Les collectivités à statut particulier :
1° la ville de Paris (75C) ;
2° le Département de Mayotte (976R) ;
3° la Métropole de Lyon (69M) ;
4° et 5° les collectivités territoriales uniques de Martinique (972R) et de Guyane (973R) ;
6° la collectivité de Corse (20R)
Une collectivité sui generis : la Nouvelle-Calédonie notamment.
Les COM : SP&M, W&F, Pol. fr, S-M et S-B.