I - A - La performance Flashcards

1
Q

Définition des finances publiques

A

Les règles applicables aux opérations financières des personnes publiques, c’est-à-dire les ressources et les dépenses de l’Etat et, par extension, celles des collectivités territoriales, des administrations de Sécurité sociale et des institutions européennes.

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2
Q

Caractéristiques des finances publiques

A

Science pluridisciplinaire :

  • Considérations politiques : traduction de l’action du gouvernement ;
  • Sociales : leur contenu et leur portée varient au cours du temps, en fonction de l’évolution de la société ;
  • Economiques : interactions avec la situation économique de la nation ;
  • Internationales : mise en place de l’UEM, des règles du Pacte de stabilité et de croissance ou du TSCG ; économie mondialisée (vulnérabilité après la crise des subprime) ;
  • Soumise à des impératifs de gestion : efficacité des politiques mises en œuvre dans un contexte de moyens financiers limités.
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3
Q

Nouvelle gestion publique (origine anglaise)

A

New public management

Concept né dans les années 1970, réfutant ou minimisant d’éventuelles différences de nature entre gestion publique et privée.

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4
Q

Les trois croisements de la gestion publique

A

Droit + économie : élément européen qui contraint les règles du droit financier français.

Economie + gestion : optimisation des moyens par l’efficience et l’efficacité.

Droit + gestion : adaptations successives de l’ordonnancement juridique aux pratiques éprouvées du secteur privé, notamment avec l’instrument de la LOLF (certification, référentiel du plan comptable adapté aux spécificités des pouvoirs publics).

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5
Q

Schéma des composantes de la gestion publique

A

Droit ——— UEM ——— Economie

\ /

Certification Gestion publique Optimisation

\ / des moyens

\ /

Gestion

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6
Q

Distinction efficience/efficacité

A

L’efficience mesure les résultats obtenus par rapports aux moyens octroyés.

L’efficacité vérifie la correspondance des résutats obtenus aux objectifs fixés.

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7
Q

La notion de performance :

Causes

Modalités

Conséquences

A

Causes :

Les critiques contre l’inertie du service public → La mise en œuvre de la LOLF, puis de la RGPP, ont donné une nouvelle dimension à l’action de l’Etat.

Modalités :

  • Le citoyen, auquel on rend compte de l’utilisation de l’impôt, passe du statut d’usager à celui de client ;

L’évaluation ex-post est un élément indispensable pour mesurer l’atteinte des objectifs et le coût de leur réalisation.

Elle a des conséquences :

  • politiques : rôle des grèves à répétition dans les transports sur la popularité d’un gouvernement ;
  • économiques, dans un contexte de dette publique importante.
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8
Q

Le triangle de la performance

A

objectifs

**/ **

Moyens /______\ Résultats

Objectifs+moyens = pertinence

Objectifs+résultats = efficacité

Moyens+résultats = efficience

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9
Q

Les leviers de la démarche de performance

A

Il s’agit de moderniser la gestion publique en la faisant évoluer d’une logique de moyens vers une logique de résultat.

La lisibilité des finalités de dépenses :

  • la nouvelle nomenclature budgétaire présente des missions qui correspondent aux grands axes d’action des pouvoirs publics ;
  • la spécialisation des crédits des programmes par titres budgétaires précise les objectifs poursuivis ;
  • la nomenclature isole les montants consacrés aux dépenses de personnel dans un « titre II ». La prise en compte des résultats à atteindre ou obtenus :
  • les politiques publiques sont évaluées d’après les réalisations concrètes des acteurs (ministres et responsables des programmes) ;
  • et sur leurs résultats, mesurés à l’aide d’indicateurs, compte tenu des objectifs préalablement fixés ;
  • l’évaluation de la démarche de performance s’exerce dans le cadre des programmes, celui des missions correspondant à des volumes trop importants.
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10
Q

Les étapes de la démarche de la performance

A

Présentation de la stratégie :

  • élaborée au terme d’une réflexion approfondie : comparaisons internationales, concertation avec les services opérationnels ;
  • afin d’expliquer la cohérence globale des objectifs retenus ;
  • inscrite dans une perspective pluriannuelle.

Définition des objectifs stratégiques :

  • sélection resserrée, qui ne couvre pas nécessairement la totalité du champ d’un programme (le reste est envisagé sous la forme d’objectifs complémentaires) : priorités de l’action publique ;
  • éléments essentiels dans la conduite du programme :
  • correspondant aux attentes de la population envisagée dans trois fonctions : citoyens, usagers, contribuables ;
  • cohérents avec ceux des programmes connexes ;
  • répondant à des caractéristiques : clairs ; dépendant des activités du programme ; mesurables par des indicateurs chiffrés.

Détermination d’indicateurs :

  • cohérence avec l’objectif ;
  • aspect substantiel du résultat attendu ;
  • permettant de porter un jugement ;
  • donnée rigoureusement quantifiable ;
  • caractéristiques : se prêtant à des comparaisons, immédiatement exploitables par les administrations, compréhensibles.

Comparaison des objectifs et des réalisations :

  • évaluation de la gestion opérationnelle du responsable de programme ;
  • pertinence des objectifs.
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11
Q

La justification au premier euro

A

Elle remplace l’ancienne présentation des crédits (ord. du 2 janvier 1959) en services votés et mesures nouvelles.

Dans les projets annuels de performance, elle justifie les crédits et les effectifs alloués au regard des objectifs poursuivis = analyse du coût et de la performance de chaque programme et action en « base zéro », c’est-à-dire dès le premier euro.

Elle représente plus de 5.000 pages dans le projet de loi de finances soumis à l’obligation de dépôt avant le premier mardi d’octobre (art 39 LOLF).

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12
Q

Les objectifs de performance :
- caractéristiques

  • catégories
A

Caractéristiques des objectifs de performances :

  • en nombre décroissant, dans un travail de simplification engagé depuis des années (484 objectifs pour le PLF pour 2013) ;
  • correspondent à des aspects importants du programme ;
  • inscrits dans une perspective pluriannuelle pour plus de stabilité.

Catégories des objectifs de performances :

  • objectifs d’efficacité socio-économique : au bénéfice des citoyens ;
  • objectifs de qualité de service : pour les usagers ;
  • objectifs d’efficience de la gestion : pour les contribuables.
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13
Q

Les indicateurs

A

Ils permettent de vérifier la réalisation des objectifs.

Ils sont associés à des valeurs cibles, fixées à moyen terme (5 années environ).

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14
Q

Traitement de la démarche de performance dans les lois de finances

A

Prévue dans l’information financière des art 51 (projets annuels de performance) et 54 LOLF (rapports annuels de performance) :

  • les actions, coûts, objectifs, résultats obtenus et attendus sont présentés au moyen d’indicateurs ;
  • l’évaluation des dépenses fiscales ;
  • l’évolution des crédits par rapport aux dépenses effectives de l’année antérieure est justifiée ;
  • des échéanciers des crédits de paiement sont associés aux AE ;
  • la répartition prévisionnelle des emplois et la justification de leurs variations ;
  • la présentation des emplois rémunérés par les organismes bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public.
  • > Elle associe le Parlement à la définition des orientations stratégiques des programmes et à celle des résultats à atteindre, en vue d’un pilotage financier optimal des différents programmes.
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15
Q

Les comptabilités prévues par la LOLF

Texte

A

Selon l’article 27 LOLF :

  • La comptabilité budgétaire ;
  • La comptabilité générale ;
  • La comptabilité destinée à analyser le coût des actions.
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16
Q

Le renforcement des pouvoirs du Parlement avec la LOLF

A

Pouvoir d’amendement élargi : redéploiement des crédits entre plusieurs programmes d’une même mission (art 47 LOLF) ≠ pratique antérieure des services votés, qui reconduisaient quasiment tout le budget d’une année sur l’autre, la valeur ajoutée ne portant que sur les mesures nouvelles.

Information plus complète et lisible avec les états annexés aux projets de LF (art 51 LOLF) :

  • Justification au premier euro ;
  • PAP.

Le Parlement bénéficie de l’assistance de la Cour des comptes (art 58 LOLF).

Les commissions des finances disposent de la possibilité de faire valoir leur droit de communication et d’audition devant toute juridiction (art 59 LOLF).

17
Q

Documents annexés au PLF

A
  • Rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières de la nation (art 50 LOLF) ;
  • Prévisions des recettes et des dépenses fiscales (art 51, 4° LOLF) ;
  • présentation des mesures pour assurer le respect du plafond des dépenses du budget général voté par le Parlement (art 51, 4° bis LOLF) ;
  • Annexes explicatives (« bleus budgétaires », art 51, 5° LOLF) ;
  • Annexes générales prévues par les lois et réglements (jaunes budgétaires) : détaillant au sein d’un document unique les moyens octroyés au titre du budget de l’Etat dans un domaine d’intervention donné (art 51, 7° LOLF) ;
  • jusqu’à la LO du 17 décembre 2012, un Rapport retraçant l’ensemble des PO ainsi que leur évolution (art 52 LOLF) ; la LO a abrogé cet article et intégré son contenu au rapport de l’article 50 LOLF.
18
Q

Le changement opéré par la LOLF dans la description des dépenses de fonctionnement

A

Les dépenses de personnel :

  • étaient auparavant regroupées avec les autres charges de fonctionnement sous l’ord n° 59-2 ;
  • sont désormais retracées séparément dans la LOLF, selon la nomenclature exposée à l’article 5 dans un titre II intitulé « dépenses de personnel ».
19
Q

Texte fixant la mise en oeuvre progressive de la LOLF

A

Titre VI de la LOLF : « Entrée en vigueur et application de la loi organique »

Articles 61 à 68.

Introduction échelonnée qui sera complète en 2006.

20
Q

La soutenabilité des finances publiques

A

Elle porte sur la capacité d’un Etat à rester solvable.

Solvabilité d’une entité privée : se mesure à ses actifs et liquidités disponibles pour faire face, à un moment donné, à ses dettes.

Solvabilité d’un Etat : durée de vie illimité et capacité à pouvoir augmenter ses ressources : elle est au contraire appréciée sur longues périodes.

→ La question peut être plus délicate lorsqu’un Etat appartient à une union économique et monétaire.

21
Q

Définitions :

du déficit budgétaire

du déficit public

de la dette publique

A

Solde négatif d’un exercice budgétaire de l’Etat. Il est donc mesuré chaque année.

Déficit budgétaire + déficit des APUL et de la Sécurité sociale.

Un stock qui regroupe l’ensemble des dettes des administrations (Etat, CT, SS) sous forme d’emprunts contractés.

22
Q

Relation entre déficit budgétaire et dette publique

A

Aggravation réciproque (auto-alimentation de la dette) :

  • Le déficit budgétaire vient augmenter la dette publique ;
  • L’augmentation de la dette publique entraîne celle de la charge des intérêts de la dette publique ;
  • Finalement, la charge des intérêts de la dette publique vient augmenter le déficit budgétaire.
23
Q

Evolution de la structure des dépenses publiques entre 1960 et 2016

Types de dépenses :

  • Investissement
  • Fonctionnement
  • Prestations sociales
  • Charges d’intérêt
  • Autres

source

A

9% -> 6%
41% -> 34%

32% -> 46%

3% -> 4%

15% -> 10%

Insee

24
Q

Augmentation constante de la dette publique

A

Multipliée par 26 entre 1978 et 2013

25
Q

Prévisions de recettes du PLF 2016 :

IR

IS

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

TVA

A

72,3 Md €

32,9 Md €

15,6 Md €

144,7 Md €

26
Q

Montant du déficit budgétaire

Montant de la dette publique en 2014

(en euros et en % du PIB)

Source

A

85 Md€

3,9% du PIB

2 038 Md€

94,9% du PIB

Projet de loi de règlement pour 2016

27
Q

Montant du déficit budgétaire

Montant de la dette publique en 2015

(en euros et en % du PIB)

Source

A

79 Md €

3,6 % du PIB

2 098 Md €

95,6 % du PIB

Projet de loi de règlement pour 2016

28
Q

Montant du déficit budgétaire

Montant de la dette publique en 2016

(en euros et en % du PIB)

Source

A

75,9 Md €

3,4% du PIB

2 147 Md €
96,3% du PIB

Projet de loi de règlement pour 2016

29
Q

Annonce d’un plan de relance de l’économie par le PdR
Montant initialement prévu

Volets du plan

Critiques de la CdC

A

4 décembre 2008
26 Mds €

un volet « projets d’investissement » (plus de 1000 projets) et un volet de soutien aux « victimes » de la crise (exonération de charges patronales pour les TPE qui embauchent des salariés en les rémunérant jusqu’à 1,6 fois le SMIC), renforcement de la formation professionnelle, etc.

Critiques du Permier président de la Cour des comptes dans le cadre d’une audition par la commission des finances de l’AN, en septembre 2010 :

  • le montant s’est élevé à 35 Mds en 2010 ;
  • nombre d’emplois créés très en deça des 400 000 prévus ;
  • impact sur la croissance estimé à 0,5% en 2009.
30
Q

Données sur le grand emprunt :

  • Traduction juridique du lancement du grand emprunt ;
  • Montant ;
  • Compensation de la charge des intérêts du grand emprunt de 2010 ;
  • Un des objets du grand emprunt de 2010.
A

LFR pour 2010 du 9 mars 2010

35 Md €.

Annulation prévue, dans la LFR du 9 mars 2010, de 500 M € de crédits sur les budgets des ministères.

Objet : Financement des investissements d’avenir avec quatre priorités stratégiques :

  • Enseignement supérieur, formation et recherche ;
  • Industrie et PME ;
  • Le développement durable ;
  • Le numérique.
31
Q

Rationalisation des achats

A

En 2009, création du Service des achats de l’Etat, service à compétence nationale. Il devient la Direction des achats de l’Etat par le décret du 3 mars 2016.

D’après le rapport d’activité 2018 de la DAE, les administrations d’Etat et les établissements publics de l’Etat du périmètre de compétence de la DAE avaient réalisé en trois ans 2,1 Md€ d’économies achats dont près de 800 M€ en 2018.