Gestion de la douleur Flashcards
Nommez des méthodes non pharmacologiques pour les douleurs d’origine musculosquelettiques (4)
- Bienfaits de l’activité physique
- Stimulation cutanée (glace, chaleur, massage)
- Approches cognitivo-comportementales (relaxation, imagerie mentale, distraction)
- Gérer les stimuli douloureux
À quels endroits ont peut appliquer de la glace ou de la chaleur lors de douleurs musculo-squelettiques?
- Extrémités
- Cou
- Dos
Quand, pourquoi et qu’est-ce qui faut faire attention lors de l’application de la glace?
- Phase aiguë (inflammation)
- Diminue force de la réaction inflammatoire (incertain), diminue spasmes, soulage douleur
- Attention risques d’engelures cutanées
Quelles sont les méthodes de l’application de la glace? (3)
- Sac glace (glace concassée) = meilleur choix
- Initialement, sensation froid intense, puis brûlure avec picotements + légère douleur pouvant durer 5 min. Anesthésie temporaire région après
- Appliquer sur région douloureuse 10-15 min (pas plus que 20 min) aux 2h (pourrait être diminué qh) et éviter contact direct avec peau
- Contre-indications: urticaire au froid; problèmes circulatoire, diabète (si complications circulatoires et neurologiques), hypertension sévère, maladie de Raynaud
Quand, pourquoi et quoi faire attention de l’application de la chaleur?
- Phase subaiguë, réadaptation ou chronique
- Permet regagner max de mouvement, active guérison + soulage douleur (effet sur la circulation sanguine et sur les récepteurs de la douleur)
- Attention: augmente réaction inflammatoires (pas dans les premiers 48h), risque de brûlure (personnes âgées, diabétiques avec complications neurologiques ou personne avec autres problèmes neurologiques)
Quelles sont les méthodes de l’application de la chaleur? (3)
- Bain chaud ou douche, couverture électrique, sac magique, coussin rempli de gel, enveloppement thermique, coussin électrique
- Appliquer sur région douloureuse pendant 20 min (30 max) (éviter contact direct avec la peau)
- Contre-indications: saignements actifs, plaie, infection, maladie de peau, problèmes circulatoires, cancer
Donnez des exemples pour gérer les stimulus douloureux dans l’environnement du client
- Tendre + défroisser draps
- Repositionner oreiller
- Desserrer bandages gênants (sauf si comme pansement compressif)
- Changer pansements + draps mouillés
- Positionner client pour que son corps soit bien alignés
- Vérifier température applications chaudes ou froides, y compris eau du bain
- Soulever client alité, sans le tirer
- Installer bassin hygiénique correctement sous le client
- Éviter exposer peau ou muqueuses aux irritants (urine, selles, écoulement plaies)
- Empêcher rétention urine en maintenant sonde à ballonnet perméable et en permettant écoulement libre
- Prévenir constipation en invitant client à boire liquides, manger sainement et faire exercice, si possible
Nommez prévention des effets secondaires des opiacés (5)
- Constipation (persiste jusqu’à la fin: doit prise en compte dans le traitement médicamenteux (ajout émollient et/ou laxatif léger))
- Nausées et vomissements (souvent transitoire soit 48-72h, soulager PRN avec antiémétiques)
- Somnolence/ aussi changement de l’état mental chez la personne âgée (transitoire en début de traitement et lors de changements de doses, importance d’informer la personne et ses proches)
- Bouche sèche / effet anticholinergique (prolonge tout au long du traitement, importance des soins de bouches appropriés)
- Rétention urinaire / effet anticholinergique (peu fréquent et transitoire, personnes âgées plus sensibles, surveillance importante surtout en début de traitement)
Vrai ou faux : risques accrus de dépression respiratoire :
il faut connaitre la clientèle à risque (facteurs) et qu’il est rare chez les clients tolérants aux opioïdes ou qui en reçoivent depuis plus d’une semaines
Vrai
Nommez quelques clientèles à risques accrus de dépression respiratoire
-Bébé de - de 6 mois
-Personne âgée de plus de 70 ans
-Personne naïve à un opiacé
-Personne souffrant de maladie pulmonaire obstructive chronique
-Personne souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique
-Personne éprouvant une douleur intense qui cesse subitement
-Personne ayant subi un traumatisme crânien
Personne souffrant d’obésité (IMC>35)
-Personne qui prend d’autres médicaments ayant un effet dépressif sur le SNC
Décrit moi la progression de la dépression du SNC
Voir schématisation p.17
Quels sont les paramètres à évaluer lors d’une surveillance d’opiacé? (3)
- Intensité de la douleur
- Degré de sédation
s: sommeil normal, éveil facile
1: éveillé et alerte
2: parfois somnolent, éveil facile
3: somnolent, s’éveille mais s’endort durant la conversation
4: endormi profondément, s’éveille difficilement ou pas du tout à la stimulation - État respiratoire (sur 60 sec) (fréquence, rythme, amplitude, ronflements, SaO2)
Quelles sont les considérations cliniques de l’intensité de la douleur sur la surveillance d’opiacé? (2)
- Utiliser une échelle reconnue et validée
- Utiliser la même échelle
Quelles sont les considérations cliniques du degré de sédation sur la surveillance d’opiacé? (3)
- Meilleur indicateur que la FR
- Utiliser une échelle reconnue avec plusieurs degrés
- Sommeil: évaluer la respiration seulement (sauf si risque accru; ex. premières 24h)
Quelles sont les considérations cliniques de l’état respiratoire sur 60 sec. sur la surveillance d’opiacé? (2)
- SaO2 : fiabilité diminue lorsqu’il y a un apport en O2
- SaO2 : détecte seulement les conséquences tardives