Examen final 1813 Flashcards
Quoi donner à l’infirmière vérificatrice lors de la DVI?
-Ordonnance médicale
-FADM
-Fiole du médicament
-Seringue
-Résultat de glycémie
-Étiquette
Quels bons la personne vérificatrice regarde-t-elle lors de la DVI?
-Bon médicament
-Bonne dose
-Bonne personne
-Bonne voie d’administration
-Bon moment
Qu’est-ce que le premier moment des 10 bons?
À quel endroit et moment se fait-il?
Quels bons sont vérifiés et comment?
- Quand ? Avant la préparation des médicaments : ordonnance individuelle ou collective et formulaire d’administration des médicaments (FADM) en main
- Où ? Au poste infirmier (en centre hospitalier)
- Évaluation de la conformité de l’ordonnance
o Présence de tous les éléments la constituant
o Comparaison entre l’ordonnance médicale et la FADM
-Bonne personne
-Bon moment
-Bonne indication
-Bon consentement
-Bon médicament
-Bonne dose
-Bonne voie d’administration
-Bon enseignement
Qu’est-ce que le deuxième moment des 10 bons?
À quel endroit et moment se fait-il?
Quels bons sont vérifiés et comment?
- Quand ? Avant la préparation des médicaments : FADM/ordonnance et médicament non déballé en main
-Où ? Se fait à l’espace de préparation des médicaments (salle dédiée à la préparation des médicaments, chariot à médicaments, etc.).
-Comparaison entre la FADM (ou l’équivalent, selon le contexte de soins) et l’information sur l’emballage du médicament (sachet, fiole, ampoule, bouteille, etc.)
-À ce moment que se fait la DVI
-Bon médicament
-Bonne dose
-Bon patient
-Bonne voie d’administration
-Bon moment
-Bon consentement
-Bon enseignement
Qu’est-ce que le troisième moment des 10 bons?
À quel endroit et moment se fait-il?
Quels bons sont vérifiés et comment?
-Quand ? Avant l’administration des médicaments : médicament avec son étiquette en main, auprès de la personne (p.ex. à son chevet)
-Où ? Auprès de la personne soignée (à l’endroit où elle se trouve)
-Comparaison entre l’étiquette collée sur le contenant du médicament (seringue, gobelet, etc.), le médicament (comprimé, volume de liquide, etc.) et la personne devant nous
-Bon patient
-Bon moment
-Bonne indication
-Bon consentement
-Bon médicament
-Bonne dose
-Bonne voie d’administration
-Bon enseignement
Qu’est-ce que le quatrième moment des 10 bons?
À quel endroit et moment se fait-il?
Quels bons sont vérifiés et comment?
-Quand ? Après l’administration des médicaments
-Où ? Se fait auprès de la personne soignée
-Bonne surveillance
-Bonne documentation
Quels médicaments requièrent la DVI?
Les médicaments qui présentent un risque de préjudice élevé, par exemple opioïdes, Insuline, KCl, sédatifs moyens par voie IV (Versed), antagonistes et agonistes adrénergiques, inotropes, agents anesthésiques généraux par voie IV (Propofol), antiarythmiques par voie IV (Atropine, Amiodarone, Cardizem), héparine, agent de blocage neuromusculaire (Succinylcholine), anticonvulsivant (Phénytoïne), Oxytocine et tout autre médicament identifié par le milieu de pratique
En quoi consiste le “bon patient”?
Procéder à la double vérification de l’identité. Considérer le niveau de conscience, l’aptitude, la présence d’un appareil de ventilation invasif, etc. pour évaluer si la personne est en mesure de valider son identité à l’aide de 2 mesures différentes.
En mesure de valider:
1.Demander à la personne de se nommer et de dire sa DDN
2. Comparer les informations fournies par la personne à celles du bracelet
Pas en mesure:
1.Obtenir le nom et la DDN de la personne en consultant son bracelet
2. Comparer les informations (nom et DDN) se trouvant sur le bracelet à celles figurant sur un document officiel (carte d’identité avec photo, FADM)
En quoi consiste le “bon moment”?
-Préparer le médicament le plus près possible du moment de son administration
-Privilégier le recours à un seul professionnel pour exécuter tout le processus de préparation et d’administration
-Respecter l’horaire prescrit
* Lorsque plusieurs médicaments doivent être administrés à la même heure ou au même moment et/ou lorsqu’un ordre particulier doit être respecté, préciser quel médicament doit précéder ou succéder l’autre
* Lorsqu’un médicament est prescrit en PRN, s’assurer de connaître le moment de la dernière administration de façon à planifier et valider le moment où il pourra être administré de nouveau.
En quoi consiste le “bon médicament”?
Connaître:
-Nom générique
-Nom commercial
-Classe
Vérifier la date de péremption
En quoi consiste la “bonne indication”?
-Connaître la raison spécifique d’administration (identifiée dans l’ordonnance) et comprendre les conséquences d’administrer ou non ce médicament sur la situation de santé de la personne soignée.
-Connaître les antécédents de santé, les allergies, les intolérances et toute autre condition pertinente (Ex. grossesse) devant être considérés dans l’évaluation de la situation de santé de la personne et les valider auprès de celle-ci et/ou de ses proches.
En quoi consiste la “bonne voie d’administration”?
-Connaître la voie d’administration prescrite et prendre en considération les particularités comme les exemples ci-dessous :
* PO : considérer la capacité physique de la personne à prendre le médicament.
* SC : considérer la nécessité de faire une rotation des sites d’injection, évaluer l’aspect du site choisi, etc.
* IM : considérer la nécessité de faire une rotation des sites d’injection, évaluer l’aspect du site choisi, considérer les conséquences fonctionnelles post injection
* IV : en présence de plusieurs accès veineux périphériques et centraux, identifier le meilleur accès.
En quoi consiste la “bonne surveillance”?
-Surveiller les effets attendus, les effets secondaires ET les effets toxiques
* Effets attendus : en lien avec la « Bonne indication »
* Effets secondaires : effets non recherchés, généralement transitoires et bénins
* Effets toxiques : effets néfastes ayant des conséquences nocives pour l’organisme
-Considérer le début, le pic et la durée d’action pour effectuer la surveillance
En quoi consiste la “bonne documentation”?
-Noter les informations dans le FADM, les notes d’observations infirmières, la feuille des SV, la feuille de l’évaluation du niveau de sédation, la feuille de suivi de l’administration de narcotiques, etc. selon l’établissement.
-Noter, la date et l’heure d’administration, le nom du médicament, la dose, la voie d’administration, les particularités reliées à l’administration du médicament, la raison d’administration, les effets attendus, les effets secondaires ou toxiques, l’enseignement, la compréhension de la personne.
En quoi consiste le “bon consentement”
-Aptitude à consentir : est évaluée en déterminant si la personne est en mesure de comprendre l’information en se référant aux 5 critères établis par l’Hospitals Act de la Nouvelle-Écosse
* En cas d’inaptitude, chercher la présence d’un mandataire ou d’une personne présentant un intérêt particulier pour le patient (consentement substitué). La situation permet-elle d’obtenir le consentement ? La vie du patient est-elle en danger ? S’agit-il d’une situation d’urgence ?
-Obtenir le consentement libre et éclairé
* Libre : donné de son plein gré sans pression exercée et sans contrainte.
* Éclairé : donné en toute connaissance de cause, en lien avec le « Bon enseignement »
Le consentement peut être :
Exprès : exprimé de manière explicite sous forme verbale ou écrite
Tacite : n’a pas été formellement exprimé, mais il est présumé avoir été accordé
En quoi consiste la “bonne dose”
-Vérifier la dose prescrite et s’assurer que la préparation et l’administration sont conformes à l’ordonnance et aux consignes particulières
-Ne pas déroger à l’ordonnance ou aux consignes sans l’accord écrit du médecin
-Connaître l’intervalle entre la dose minimale et la dose maximale pour déterminer si la dose prescrite est conforme à la posologie recommandée pour cette personne
-Comprendre la préparation du médicament
-L’information complète concernant la médication qui doit se retrouver sur l’étiquette : Nom et prénom de la personne, numéro de dossier et de chambre, nom du médicament, dose, voie d’administration, initiales de l’infirmier ou l’infirmière, date et heure
-Connaître les consignes spécifiques relatives à l’administration du médicament
-Ajuster un médicament : augmenter ou diminuer la dose d’un médicament de façon à obtenir l’effet thérapeutique sans les effets secondaires ou indésirables. Cela concerne plus particulièrement les médicaments à faible indice thérapeutique, c.-à-d. ceux dont la marge entre la dose efficace et celle où on note l’apparition d’effets indésirables ou toxiques est étroite.
En quoi consiste le “bon enseignement”
-Adapter l’enseignement selon le résultat de l’évaluation de l’aptitude à consentir effectuée lors de la vérification du bon consentement :
Personne apte à consentir:
* Situation non urgente (absence de menace à la vie) : Fournir l’information permettant un consentement éclairé incluant les effets possibles du médicament, les bénéfices VS les risques encourus, les traitements de remplacement ainsi que les conséquences d’une non-intervention à la personne. Lorsque la situation le permet, fournir l’information favorisant une auto prise en charge des soins par la personne. Adapter son enseignement au niveau de littéracie de la personne.
* Situation urgente (menace à la vie) : Cibler la pertinence de l’information fournie à la personne tout en permettant un consentement éclairé.
Personne inapte à consentir:
* L’enseignement peut prendre la forme d’une approche humaniste qui consiste à fournir un minimum d’information visant à la rassurer la personne soignée.
* Situation non urgente (absence de menace à la vie) + Présence du mandataire ou de la personne d’intérêt : Fournir l’information permettant un consentement éclairé incluant les effets possibles du médicament, les bénéfices VS les risques encourus, les traitements de remplacement ainsi que les conséquences d’une non-intervention à la personne soignée et à la personne d’intérêt. Lorsque la situation le permet, fournir l’information favorisant une prise en charge des soins par le mandataire ou la personne d’intérêt. Adapter son enseignement au niveau de littéracie de la personne d’intérêt ou du mandataire.
* Situation urgente (menace à la vie) + Présence du mandataire ou de la personne d’intérêt : Cibler la pertinence de l’information fournie au mandataire ou à la personne d’intérêt tout en permettant un consentement éclairé. Adapter son enseignement au niveau de littéracie de la personne d’intérêt ou du mandataire.
Étapes pour la prise de glycémie?
Étapes pré exécutoires:
1. Recherche la présence de signes cliniques d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie.
2. Détermine le site de la prise de la glycémie : face latérale des doigts (adulte) ou talon (nouveau-né < 6 mois). Évite les zones présentant de l’œdème, de l’inflammation ou ayant été ponctionnées récemment.
3. Vérifie les derniers résultats inscrits au dossier de la personne.
4. Détermine la profondeur de la ponction.
5. Au besoin, vérifie le calibrage de l’appareil servant à mesurer la glycémie capillaire.
6. Vérifie la date de péremption des bandelettes.
7. Se lave les mains avant d’entrer dans la chambre.
Étapes exécutoires:
8. Met des gants non stériles.
9. Dans le cas d’une personne en soins prolongés (CHSLD) ou en milieu de vie (domicile), demande à la personne de laver le site choisi à l’eau chaude savonneuse et lui préciser de bien sécher la peau avec une serviette propre.
Dans le cas d’une personne en soins aigus (hospitalisé), désinfecte le site choisi avec un tampon d’alcool et laisse sécher l’alcool complètement (au moins 30 secondes).
10. Allume l’appareil de glycémie.
11. Insère une bandelette d’analyse dans le lecteur du glucomètre.
12. Dans le cas d’une personne en soins prolongés ou en milieu de vie, insère une nouvelle lancette dans le stylo autopiqueur. Règle la profondeur d’introduction de l’aiguille.
13. Retire le capuchon protecteur de l’autopiqueur en le tournant.
14. Place l’autopiqueur sur l’extrémité latérale du doigt et appuie fermement.
15. Avise la personne « 1-2-3 j’y vais ». Éviter de parler de douleur ou de piqûre.
16. Presse le bouton déclencheur, puis retire le stylo autopiqueur.
17. Attend quelques secondes jusqu’à l’apparition d’une grosse goutte de sang. Au besoin, masse la main en prenant soin de relâcher la pression à intervalles réguliers pour favoriser l’écoulement du sang.
18. Essuie la première goutte de sang avec une compresse non stérile ou une ouate et continue de masser jusqu’à l’apparition d’une deuxième goutte.
19. Place la bandelette d’analyse perpendiculairement à la goutte de sang et attend que le sang soit absorbé par capillarité (quelques secondes seulement sont nécessaires).
20. Lorsque l’appareil émet un signal sonore, le dépose à un endroit sécuritaire et attend la fin de l’analyse (10 à 20 secondes).
21. Appuie légèrement sur le site de ponction au moyen d’une compresse non stérile ou d’une ouate pendant 30 à 60 secondes.
22. Note le résultat apparaissant dans la fenêtre de l’appareil au moment du dernier signal sonore.
23. Jette l’autopiqueur dans le bac biorisque.
24. Jette la bandelette et la compresse non stérile ou la ouate à la poubelle ou selon le protocole de l’établissement.
25. Discute du résultat avec la personne.
26. Se lave les mains en sortant de la chambre.
27. Inscrit le résultat sur la feuille de suivi des glycémies capillaires ou dans les notes au dossier.
28. Compare le résultat avec les valeurs antérieures et les valeurs normales.
Étapes pour la préparation d’insuline?
Avant:
1. Vérification de la FADM
2. Prise de la glycémie capillaire
3. Selon le résultat de la glycémie, vérifie l’ordonnance médicale afin de connaître la dose d’insuline à administrer.
4. Vérifie au dossier de la personne l’heure de la dernière administration d’insuline.
5. Rassemble le matériel nécessaire pour la préparation de l’insuline.
6. Se lave les mains.
Pendant:
7. Retire l’insuline du réfrigérateur et compare son étiquette avec la FADM. *Le type d’insuline doit être exactement le même, la même classe d’insuline n’est pas acceptable.
8. S’assure que l’insuline est à température ambiante au moment de l’administration.
9. Vérifie la date d’expiration de l’insuline ainsi que la date d’ouverture de la fiole.
10. Inscrit sur une étiquette 1) le nom et prénom de la personne, 2) le numéro du dossier médical, 3) le numéro de la chambre, 4) le nom du médicament, 5) le type d’insuline, 6) la dose préparée, 7) la voie d’administration, 8) la date et 9) l’heure de l’administration ainsi que 10) vos initiales
11. Si la fiole est neuve, retire le capuchon protecteur afin d’exposer l’opercule de caoutchouc stérile en évitant de le contaminer.
Écrit la date d’ouverture de la fiole.
12. Désinfecte soigneusement la surface de l’opercule avec un tampon d’alcool à 70 % en effectuant une friction avec mouvements circulaires du centre vers l’extérieur pendant 15 secondes.
13. Laisse sécher pendant 30 secondes.
14, Pendant que l’alcool sèche, ouvre l’emballage d’une compresse stérile 2x2 en conservant sa stérilité (éviter qu’il ne se referme). Sépare les deux épaisseurs de la compresse en les manipulant seulement par les coins. Dépose la 2e épaisseur de la compresse sur la partie supérieure de l’emballage.
15. De la main dominante, prend la seringue à insuline avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retire le capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que celle-ci touche le pourtour du capuchon.
16. Dépose l’ouverture du capuchon de la seringue à insuline sur une compresse stérile
17. Tient la seringue à la verticale et aspire le volume d’air équivalant au volume de médicament à prélever.
18. Dépose la fiole à plat sur une surface plane et propre.
19. Introduit le biseau de l’aiguille au centre de l’opercule de caoutchouc de la fiole et appuie légèrement sur l’aiguille pour la faire pénétrer à l’intérieur de la fiole.
20. Injecte l’air de la seringue dans la fiole tout en retenant le piston afin d’éviter qu’il ne soit repoussé vers l’extérieur.
21. Maintient la fiole entre l’index et le majeur de la main non dominante et la retourne.
22. Stabilise la seringue avec le pouce et l’annulaire de la main non dominante.
23. Laisse la seringue se remplir progressivement par la pression de l’air présente dans la fiole. Si le piston ne bouge pas, le tire légèrement en manipulant par sa base.
Répète ces deux gestes, c’est-à-dire injecter jusqu’à sentir une résistance puis lâcher le piston, le nombre de fois qu’il est nécessaire pour prélever le nombre d’unités requis.
24. S’assure que le biseau reste immergé dans le médicament en tout temps (sans quoi vous prélèverez de l’air).
25. Donne de petites chiquenaudes sur le cylindre de la seringue pour diriger les bulles d’air vers l’aiguille et les repousse dans la fiole.
26. Retourne de nouveau la fiole afin de la déposer à plat sur une surface plane et propre.
27. Retire l’aiguille de la fiole en tenant la seringue par le cylindre.
28. Tient la seringue à la verticale, à la hauteur des yeux et vérifie l’exactitude du volume prélevé. S’assure qu’il ne reste pas de bulles d’air ; le cas échéant, les expulse de façon stérile.
29. Couvre l’aiguille avec le capuchon protecteur en évitant que l’aiguille touche à son pourtour.
30. Demande à une autre infirmière ou infirmier de faire la double-vérification, de façon indépendante.
31. Appose l’étiquette d’identification sur le corps de la seringue de manière à ne pas cacher la graduation.
Comment faire l’administration de l’insuline?
1.Évalue la capacité de la personne à s’administrer elle-même l’insuline, si cela est possible.
2.Ne jamais laisser l’insuline au chevet de la personne sans surveillance, sauf si celle-ci participe à un programme d’autogestion des médicaments.
3. Vérifie la présence d’un bracelet d’allergie.
4. Vérifie les bons du troisième moment de la vérification des bons
5. Aide la personne à prendre une position confortable et appropriée en prévision de l’injection.
6. S’assure que la peau est intacte au site choisi pour l’injection.
7. Au besoin, découvre le site choisi tout en respectant la pudeur de la personne.
8. Met des gants non stériles.
9. Précise le site d’injection en palpant les sites potentiels. Évite ceux qui présentent une masse, de la douleur ou une atteinte à l’intégrité de la peau.
10. Assure une rotation des sites d’injection ainsi qu’une rotation des points d’injection à l’intérieur de ces sites d’injection.
11. Évite les sites où il y a lipohypertrophie.
Pour ce faire, inspecte visuellement les zones d’injection et tente de repérer une bosse. Palpe ensuite la peau de la zone en faisant un balayage circulaire avec les doigts. En présence de lipohypertrophie, la peau aura une texture différente (bosse caoutchouteuse, tissu plus dense).
12. Dépose une compresse de gaze non stérile non loin du site d’injection.
13. Avec un tampon de chlorhexidine et d’alcool à 70 %, désinfecte le site d’injection en effectuant un mouvement en spirale, du centre vers la périphérie. Couvre un diamètre de désinfection de 5 cm et attend au moins 30 secondes qu’il sèche entièrement, sans agiter la main, ni souffler sur le site, ni l’éponger avec une gaze.
14. De la main dominante, prend la seringue avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retire le capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que celle-ci touche le pourtour du capuchon.
15. Dépose le capuchon sur la table ou le jette directement à la poubelle.
16. Au besoin et selon le jugement de l’infirmier ou de l’infirmière, pince la peau avec le pouce et l’index de la main non dominante afin que l’injection soit administrée dans un pli cutané.
17. Introduit rapidement l’aiguille à un angle de 90 ° ou de 45 ° selon la longueur de l’aiguille et l’épaisseur du tissu adipeux du site choisi.
18. Injecte lentement le médicament en appuyant sur le piston avec la main dominante.
19. Si un pli cutané a été effectué, le maintenir jusqu’à la fin de l’injection.
20. Une fois l’injection terminée, laisse l’aiguille en place au moins 10 secondes.
21. Relâche le pli cutané.
22. Saisit la compresse de gaze non stérile de sa main non dominante.
23. Retire doucement l’aiguille en même temps qu’elle applique une légère pression avec la compresse sur le site d’injection avec sa main non dominante.
24. Évite de masser le point d’injection.
25. Jette la seringue avec aiguille dans le bac biorisque sans l’encapuchonner.
26. Retire les gants et les jette à la poubelle. Jette également l’emballage et le capuchon de la seringue à la poubelle, si ce n’est pas déjà fait.
27. Vérifie les bons suivants suite à l’administration du médicament : bonne surveillance et bonne documentation. Il s’agit du quatrième moment des vérifications des bons qui se déroule au chevet de la personne soignée et au poste infirmier.
28. Complète la FADM* correctement
Quels sont les sites d’injection de l’insuline? Lequel est le plus rapide?
Injection périombilicale (plus rapide) : se représente une horloge dont le point central serait l’ombilic. Délimite un espace d’une largeur de deux doigts (environ 3 cm) tout autour de l’ombilic. L’injection doit être administrée à l’extérieur de cette portion de 3 cm (plus loin que 3 cm de l’ombilic).
Injection dans le bras (moyen) : se représente une ligne reliant l’articulation du coude à celle de l’épaule et divise cette ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée dans le tiers médian de cette ligne.
Injection dans la cuisse (plus lent) : se représente une ligne centrale reliant l’articulation du genou à celle de la hanche et divise cette ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée dans le tiers médian de cette ligne.
Quelles sont les valeurs de glycémie capillaire normale 2 heures après un repas?
Entre 5 et 8 mmol
Quelles sont les valeurs cibles de la glycémie capillaire à jeun pour un adulte atteint du diabète ?
Entre 4 et 7 mmol
Quels sont les signes d’hypoglycémie?
Palpitations, tremblements, diaphorèse, céphalées, manque d’énergie subit, faim, ralentissement des fonctions cérébrales supérieures, irritabilité et modification de la personnalité, vision trouble, confusion et troubles de la coordination, stupeur, coma et convulsions, étourdissements, frissons, etc.