Examen final 1626 Flashcards
lets do this bitches
GÉNÉRAL
Qu’est-ce que la chirurgie ambulatoire?
- Chirurgie d’un jour et d’un court séjour
- Dure moins de 2 heures et nécessite un séjour postopératoire de moins de 24 heures
- Nécessite peu d’examens paracliniques et peu de médicaments postopératoires
- Techniques peu effractives
GÉNÉRAL
Nommez des avantages de la chirurgie ambulatoire
1) Exposition réduite aux infections nosocomiales
2) Patient peut vivre sa convalescence à la maison
3) Nécéssite généralement peu de médicaments postop
PRÉ-OP
Quel est le rôle de l’infirmière lors de la période pré-opératoire?
o Enseignement préopératoire au patient
o Utilisation de techniques pour réduire l’inconfort et le stress
o Réadaptation postopératoire intensive comme alimentation et mobilisation précoce
o Prise de décision basée sur des résultats probants concernant les soins habituels
o Évaluer la réponse au stress du patient
o Évaluer les résultats des examens paracliniques préopératoires
o Déterminer les risques et complications possibles de l’opération
Pré-op
Quelles sont les 2 grandes étapes de la phase préopératoire en tant qu’infirmière?
1) Counseling pré-op (entrevue)
2) Évaluation de santé pré-op
PRÉ-OP
Quel est le rôle de l’infirmière dans l’entrevue préopératoire?
1) Obtenir des renseignements sur la situation de santé du patient
2) Fournir les informations sur la chirurgie prévue
3) Clarifier des informations qui pourraient ne pas être claires
4) Discuter des préoccupations du patient (ex: douleur, médicaments, anesthésie…)
5) Fournir des informations sur la convalescence postop (ex: présence de drains, sondes…)
6) Fournir des informations sensorielles sur la chirurgie (ce qu’il va voir entendre, ressentir)
7) Fournir des informations organisationnelles sur le jour de l’opération (obligations ex: jeun)
8) Fournir des informations sur les consignes: pas de vernis/maquillage, chemise d’hôpital, retrait des lunettes, pas de bijoux…)
Pré-op
En tant qu’infirmière, quels sont nos objectifs dans l’évaluation préop du patient?
- Confirmer l’identité du patient
- Déterminer l’état psychologique du patient
- Déterminer les facteurs physiologiques qui ont un lien direct avec l’intervention
- Établir des données de base pour comparer avec la phase postopératoire
- Déterminer et consigner le champ de la région opératoire
- Déterminer les médicaments que le client prend pour voir si il pourrait avoir des interactions médicamenteuses
- Consigner les résultats des examens paracliniques et les analyses de laboratoire
- Déterminer les facteurs culturels et ethniques qui peuvent exercer une influence
- Déterminer le niveau d’enseignement chez le patient
- Évaluation des données subjectives et objectives
PRÉ-OP
Quelles données subjectives collecter lors de la rencontre pré-opératoire?
- Évaluation psychosociale: facteurs de stress, présence de peurs (mort, douleur, altération image corporelle, anesthésie), attentes face à la chirurgie
- Évaluation du passé médical: troubles de santé, chirurgies subies, , antécédents familiaux (antécédents familiaux d’effets indésirables d’anesthésie par exemple)
- Évaluation de la prise de médicaments: antécédents pharamcologiques, liste de médicaments préop/postop, produits naturels
-
Évaluation de la consommation de drogues et d’alcool: important car peux influencer la quantité d’anesthésie nécéssaire (fonction hépatique réduite prolonge le métabolisme des anesthésiques)
-Évaluation du risque allergique - Examen de tous les systèmes (poser des questions sur les antécédents pour chacun des systèmes, VOIR CARTE SUR ÉVALUATION SYSTÈMES)
PRÉ-OP
Comment on fait l’évaluation subjective des différents systèmes (10)? (donner exemples d’infos qu’on veux aller chercher)
1) Système nerveux: évaluer la capacité du patient à avoir des pensées ordonnées
2) Système respi: demander si toux/dyspnée/asthme
3) Système cardiovasculaire: antécédents cardiaques
4) Système GI: évaluer l’état liquidien (vomissements, diarrhées), état électrolytique (prise de diurétiques) et état nutritionnel (carences?)
5) Système hépatique: insuffisance hépatique? (car fonction hépatique réduite = métabolisme anesthésistes prolongé)
6) Système génito-urinaire: troubles de miction?
7) Système tégumentaire: antécédents de troubles cutanés?
8) Système musculosquelettique: mobilité réduite peux affecter rétablissement postop et les mesures à prendre
9) Système endocrinien: diabète? hypo/hyperthyroïdie?(augmente risque réactions indésirables anesthésie+chirurgie)
10) Système immunitaire: prise d’immunosuppresseurs?
PRÉ-OP
Quelles données objectives collecter lors de la rencontre pré-opératoire?
- Paramètre physiologiques (poids, taille, SV, ECG, etc.)
- Examen physique
o Nerveux : orientation dans 3 sphères, changement dans l’état mental
o Respiratoire : Fréquence, amplitude, présence de toux/dyspnée/utilisation de muscles accessoires, auscultation des poumons, SpO2
o Cardiovasculaire : Inspection des veines du cou, PA, auscultation cardiaque, palpation des pouls
o Gastrointestinal : Palpation et auscultation de l’abdomen
o Urinaire : capacité mictionnelle, caractéristiques particulières de l’urine, enceinte ou non?
o Tégumentaire : État de la peau, examiner muqueuses, température/coloration peau, évaluation du site de la chirurgie (intégrité de la peau de la région opératoire)
o Musculosquelettique : Points de pression, évaluer démarche/mobilité/équilibre
o Endocrinien : Diabète?, prise glycémie au besoin - Examens paracliniques, tout dépendament de la situation du patient
ANESTHÉSIE
Quels sont les types d’anesthésie?
1) Anesthésie générale :
- Perte de sensibilité et de conscience
- Relâchement des muscles squelettiques
- Dépression possible des fonctions cardiovasculaire et respiratoire
- Utilisée pour interventions de longue durée, lorsqu’il faut positionner le patient d’une manière inconfortable, lorsqu’on veut un relâchement musculaire, lorsque le patient est trop anxieux
- Par injection IV (somnifère hypnotique, anxiolytique, agent dissociatif), inhalation de gaz anesthésiques ou une combinaison des deux
2)Anesthésie régionale :
- Perte de sensation dans la région de la chirurgie sans perte de conscience
- Anesthésique local injecté dans un nerf central ou un groupe de nerfs qui dessert uen région éloignée du point d’injection
- Appelé bloc nerveux
3)Anesthésie locale :
- Perte de sensation sans perte de conscience
- Interruption temporaire de la propagation de signaux le long des nerfs en modifiant l’introduction de sodium dans les cellules nerveuses (donc empêche les canaux sodiques de transmettre l’influx)
- Réaction dans l’ordre:
1) Interruption de la transmission des influx du SNA
2) Inhibition des influx sensoriels/moteurs
3) Blocage du SNA
4) Anesthésie
5) Paralysie des muscles squelettiques dans la région du nerf affecté
ANESTHÉSIE
Quels sont des avantages de l’anesthésie régionale/locale?
- Prolongation de l’anesthésie postop sans perturber les fonctions cognitives
- Moins de risque de dépression cardiovasc et respi
- Accélération de la récupération
- Congé plus rapide
ANESTHÉSIE
Quels sont des inconvénients de l’anesthésie régionale/locale?
- Gêne au point d’injection
- Risque d’injection IV accidentelle (si rentre dans la circulation: tachycardie, hypertension)
- Difficile de coordonner leur durée d’action avec la durée de la procédure
ANESTHÉSIE
C’est quoi l’anesthésie rachidienne?
- Type d’anesthésie régionale
- Injection d’un anesthésique local dans le liquide cérébrospinal de l’espace sous-arachnoïdien
- Bloque fonctions autonomes (sensorielles, motrices)
- Agit + sur le SNA que épidurale (surveiller signes d’inhibition du SNA comme hypotension, bradycardie)
ANESTHÉSIE
C’est quoi l’anesthésie épidurale?
- Type d’anesthésie régionale
- Injection d’un anesthésique local dans l’espace épidural (n’entre pas dans le liquide)
- Se lie aux racines nerveuses qui entrent/sortent de la moelle
- À faible dose: inhibition fibres nerfs sensoriels
À haute dose: inhibition fibres nerfs sensoriels ET moteurs
POST-OP
Quelles sont les étapes de la phase post-opératoire?
- Phase 1 : Admission à la salle de réveil et progression dans la salle de réveil
- Phase 2 : Préparation du congé (à l’unité de soins)
- Phase 3 : Préparation au congé (si soins prolongés)
POST-OP
Quelles sont les étapes de la phase 1?
1) Évaluation initiale
- A (Airway) : Dégagement des voies respiratoires - évaluer les signes d’une oxygénation/ventilation insuffisantes. Demander à la personne de parler
- B (Breathing) : Respiration - On évalue la fréquence, amplitude, auscultation des bruits respiratoires, oxygène d’appoint, saturométrie et FiO2
- C (Circulation) : surveillance de L’ECG, PA, température corporelle et de la peau, remplissage capillaire, couleur de la peau (cyanose?), pouls périphérique. Comparer les valeurs à celles obtenues dans l’évaluation pré-opératoire
- D : Évaluation neurologique - état de conscience, orientation, état sensoriel/moteur, taille/réaction/symétrie des pupilles
- État urinaire et gastrointestinal : mesure ingesta-excreta, équilibre liquidien, nausées, vomissements
- Site chirurgical : état des pansements, type et quantité d’écoulement, drains
- Surveillance continue
2) Signes vitaux
- Pourquoi? Évaluer les risques de complication, comme une hémorragie, une dépression respiratoire, de le fièvre ou de l’hypothermie
3) Soulagement de la douleur et de l’inconfort
- Pourquoi? peau et tissus ont été endommagés, spasmes musculaires réflexes atour de la plaie, anxiété et peur, positionnement, utilisation de dispositifs internes, efforts associés à respiration profonde/toux
- Peut contribuer aux complications : trouble immunitaire, trouble de coagulation, retard du retour des fonctions gastrique et intestinale, détérioration fonction repsi
- L’autoévaluation de la douleur demeure l’outil le plus fiable. Si pas possible, évaluer autres signes de douleur (échelle comportementale)
- Interventions : surtout utilisation d’analgésiques (peuvent être utilisés en combination)
4) Évaluation des systèmes
- Évaluer tous les systèmes pertinents selon l’opération qui a été faite
- Regarder le dos pour la présence de plaies
POST-OP
Quelles sont les étapes de la phase 2 (congé de la chirurgie ambulatoire?)
1) Déterminer si le patient est éligible au congé:
- Doit être mobile et alerte pour pouvoir prendre soin de lui
- Nausées/vomissements/douleur doivent être maitrisés
- Doit avoir retroué degré de fonctionnement semblable qu’en préop
2) Planification du congé avec patient et proche aidant
- Évaluation des besoins en soins à domicile
- Déterminer accessibilité à une pharamcie pour prescriptions
- Déterminer accessibilité à un téléphone
- Enseignement sur les signes/symptomes qui doivent être rapportés à l’urgence (ex: fièvre, écoulement de la plaie, douleur non soulagée…)
- Enseignement sur les soins de la plaie
- Enseignement sur médication à prendre/poursuivre à la maison
- Enseignement sur effets indésirables médication
- Enseignement sur activités permises/défendues convalescence
- Détermination date/lieu suivi
- Évaluation de la capacité du proche aidant à soutenir patient
- Aborder problèmes psychosociaux (anxiété, peur…)
- Renforcer sentiment de compétence du patient
- Période de questions et partage des préoccupations
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau neuropsychologique?
- Douleur : Évaluée à l’aide de PQRSTU ou PACSLACC
- Fièvre : Température buccale de plus de 38 degrés
- Hypothermie: Température buccale en dessous de 35,8 degrés, peau froide
- Délirium (risque plus élevé chez les personnes âgées)
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau urinaire?
- Rétention urinaire : Difficulté à vider complètement la vessie, 500ml et plus au bladder scan
- Infection urinaire : Peut causer douleur, changement de couleur de l’urine, fièvre
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau gastro-intestinal?
- Nausées et vomissements : le plus courant, PQRSTU pour nausées, observer les vomissements si possible
- Distention et flatulences
- Iléus paralytique : Absence de péristaltisme suite à l’opération
- Hoquet
- Vidange gastrique tardive (péristaltisme ralenti durant chirurgie)
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau respiratoire?
- Obstruction des voies aériennes
- Hypoventilation : diminution de la fréquence respiratoire, diminution SpO2
- Atélectasie : Affaissement des alvéoles/poumon, perte de volume d’air
- Pneumonie : Infection, fièvre
- Hypoxémie : diminution du taux d’oxygène dans le sang, cyanose possible
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau cardiovasculaire?
- Arythmies cardiaques
- Hémorragie : Saignement, baisse de la TA et hausse de la FC
- Hypotension : Baisse de la TA
- Hypertension : PA trop élevée
- Thrombose et phlébite : formation de thrombus dans la veine (caillot), montré par oedème, douleur, rougeur
- Embolie pulmonaire: Thrombus bloquant le vaisseau pulmonaire
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir au niveau tégumentaire?
- Infection de la plaie chirurgicale : MEASERB à effectuer, fièvre
- Hématome : lésion bleutée ou noire (comme ecchymose)
- Dénusion des sutures de la plaie et éviscération
- Formation de chéloïdes : tumeurs fibroblastiques correspondant à une réponse exagérée du tissu conjonctif suite à un traumatisme
Complications post-op
Quelles complications peuvent subvenir aux niveau liquidiens et électrolytiques?
- Surchage liquidienne : oedème, essouflement, hausse de la TA
- Déficit liquidien : baisse de la TA
- Déséquilibre électrolytique
- Déséquilibre acidobasique
Complications post-op
Qu’est-ce que l’atélectasie et ses facteurs de risque?
Atélectasie :
- Affaissement d’une partie ou de la totalité du poumon
- Perte volume d’air
- Obstructive : inflammation/corps étranger bloque -> diminue apport air -> affaissement
- Non obstructive : tumeur ou atteinte surfactant (compose celles des alvéoles)
Facteurs de risque:
- Intubation : réduit la respiration naturelle
- Décubitus dorsal : augmente la compression thoracique, réduit le volume expiré
- Tabagisme : hausse de mucus qui crée une obstruction des voies respiratoires, toux chronique, endommage et réduit la fonction respiratoire
Complications post-op
Quelles évaluations doivent être effectué pour détecter l’atélectasie?
Examen respiratoire
- Asymétrie du mvt/amplitude resp.
- Hypoxémie
- Cyanose
- Tirage
- Tachypnée
- Expansion asymétrique
- Frémissement tactile asymétrique ou réduit
- Matité lors de percussion
- Stridor, wheezing, ronchi
Examen paraclinique
- Rx des poumons afin de voir l’affaissement par opacité
Complications post-op
Quelles interventions peuvent être faites afin de prévenir l’atélectasie?
Cessation tabagique
- dès phase préop pour réduire risque de complication
Spirométrie incitative
- Encourager expansion
- Permettre d’excréter les sécrétions (exsudats)
Mobilisation précoce
- Permettre de réduire compression
- Hausser expansions et amplitude respiratoire
- Modifier position à assise au moins pour réduire compression (Fowler ou semi-fowler)
Complications post-op
Qu’est-ce que l’embolie pulmonaire et ses facteurs de risque?
- Thrombotique : thrombus dans vaisseau pulmonaire qui bloque partiellement ou totalement la circulation, souvent par TVP
- Non thrombotique : gazeuses, graisseuses, tumorales, corps étranger
Facteurs de risque:
Immobilité :
- Peut mener à TVP
- Augmente stase sanguine
- TVP = triade de Virchow : Stase, hypercoagulation sanguine, inflammation/dommage tissu endothélial des vaisseaux sanguins
Tabagisme :
- Endommage tissu endothélial vaisseaux
- Toxines -> processus inflammatoire -> à long terme endommage vaisseaux -> lésions peuvent causer début
de coagulation -> thrombus
- Favorise la formation de caillots de sang dans les vaisseaux sanguins, ainsi que l’accumulation de plaques dans les artères
Complications post-op
Quelles évaluations effectuer pour détecter l’embolie pulmonaire?
Évaluation respiratoire:
- Dyspnée
- Toux
- Tachypnée + respiration superficielle
- Cyanose
- Baisse de SpO2
- Fatigue respiratoire
- Auscultation : Bruits trachéo forts, bruits bronchiques + broncovésiculaires forts/modérés, murmures vésiculaires normaux et crépitants à l’inspiration
Évaluation cardiaque:
- Tachycardie compensatoire
- Dlr thoracique
Autres:
- Altération niveau de conscience
- Diaphorèse
Examens paracliniques:
- D-dimères : produits de dégradation de la fibrine -> démontrent coagulation/caillot
- TDM avec angiographie pulmonaire par scanner (angio-TDM) : examen de choix pour le diagnostic de l’EP -> permet de visualiser les artères pulmonaires et de détecter la présence de caillots sanguins qui obstruent ces vaisseaux
Complications post-op
Quelles interventions peuvent être faites pour prévenir l’embolie pulmonaire?
Mobilisation :
- Permet de stimuler le retour veineux (pompe musculo-veineuse)
- 5 heures hors du lit, marcher au moins 5 fois sans aide
Surveiller la possibilité de TVP :
- Chaleur, rougeur, douleur, mauvais retour capillaire
Surveiller les signes vitaux :
- FC supérieure à 110
- TAS inférieure à 100
- SpO2 inférieure à 90%
Gestion de la douleur :
- Afin de motiver à la mobilisation
Jambières de compression :
- Stimule la pompe musculo-veineuse afin d’assurer un meilleur retour veineux
Enseignement sur la cessation tabagique en pré-op :
- Élimination d’un facteur de risque
Administration d’anticoagulant en prophylaxie si prescrit
Assurer une bonne hydratation:
- Meilleure circulation sanguine, plus de volume sanguin et de retour veineux, moins de chance d’avoir des caillots
Complications post-op
Qu’est-ce que l’iléus paralytique et ses facteurs de risque?
- Pas de motilité/fonction intestinale : pas de péristaltisme intestinal
4 mécanismes:
- Neurogène
- Inflammatoire
- Hormonal : la chirurgie procure du stress, ce qui occasionne la libération de corticostéroïdes -> récepteurs adrénergiques -> inhibition motilité muscles lisses
- Pharmaco
Facteurs de risque:
- Douleurr postop -> stress -> cortisol/adrénaline
- Opioïdes (anesthésie + gestion douleurr) : Récepteurs opioïdes aussi présents dans TGI et peuvent avoir l’effet dépressif du SNC et réduire motilité intestinale
Complications post-op
Quelles évaluations effectuer pour détecter l’iléus paralytique?
Évaluation abdominale/gastro-intestinale :
- Auscultation : pas de péristaltisme (0 en 5min) ou hypoactif (< 5/min)
- Tympanisme à la percussion (gaz)
- Sensibilité + résistance à la palpation
- Constipation
- Ballonnement/distension abdo :
* Accumulation gaz
* Pas de gaz passés
* Ballonnement symétrique
- Nausées + vomissements
- Perte appétit -> pas de régime semiliquide/solide toléré
- Inconfort en décubitus dorsal
Examens paracliniques:
- RX abdo (couché + debout) : Révèlerait dilatation, pas d’obstruction physique
- TDM abdo : Révèlerait dilatation et baisse de péristaltisme
Complications post-op
Qu’est-ce que l’infection en contexte de chirurgie et ses facteurs de risque?
- Agent infectieux se lie aux cellules et se propagent
-Réponse immuno
Facteurs de risque:
- Chirurgie (incisions)
- Tabagisme :
○ CO affinité avec Hb -> perturbe O2
○ Vasoconstriction : réduit apport aux cellules pour combattre l’infection
○ Réduit fonction cellules immuno
- Chimio
○ Baisse de neutrophiles
○ Empêche phagocytose
○ Réduit capacité des leucocytes à proliférer
Complications post-op
Quelles évaluations doivent être faite afin de détecter l’infection?
Évaluation de la plaie:
- MEASERB : Mesure, Exsudat, Apparence, Souffrance, Espaces sous-jacents, Réévaluer, Bords
- Inspection
○ Érythème
○ Exsudat séropurulent ou purulent, écoulement de pus (pyorrhée)
○ Gonflement
○ Étendue des dimensions de la plaie + cavités
- Palpation
○ Induration
○ Dlr/sensibilité
- Fièvre
Examen paraclinique :
- Culture de plaie + antibiogramme
Complications post-op
Quelles interventions effectuer afin de prévenir l’infection?
- Surveillance signes d’infection
- Noter évolution plaie/drains
- S’assurer que le patient est en mesure de faire hygiène correctement
- Discussion/accompagnement dans acceptance de son nouveau corps (mastectomie) : Souligner forces
- Enseignement sur soins de plaie à domicile : Hygiène et limiter contact avec plaie
Complications post-op
Qu’est-ce que la thrombose veineuse profonde (TVP) et ses facteurs de risque?
TVP : formation de thrombus (caillot) dans la veine
Facteurs de risque:
- Chx : Abime les vaisseaux -> provoque une coagulation /inflammation, immobilisation prolongée
- Âge avancé : Mécanismes de coagulation baissent, mobilité réduite
- Arrêt d’anticoagulothérapie préop (comme d/c éliquis avant chirurgie ou autre)
Complications post-op
Quelles évaluations faire afin de détecter la TVP?
Évaluation vasculaire :
- Inspection MI + MS x2 :
○ OEdème unilatéral
○ Mollets pas de même circonf.
○ Dilatation des veines superficielles (visibles) + induration
○ Rougeur
- Palpation
○ Sensibilité
○ Chaleur
○ Retour capillaire > 3sec
○ Pouls périphériques +/- palpables + asymétriques
○ Test de Homans : dlr à la dorsiflexion du pied
Examen paraclinique :
- Écho Doppler : permet de visualiser les veines et détecter les caillots
Complications post-op
Quelles interventions peuvent être effectuées afin de prévenir la TVP?
- Bas de compression : stimuler retour veineux + empêcher caillots
- Mobilisation précoce : stimuler retour veineux par les muscles
- Hydratation adéquate : 3,8L suggérés chaque jour pour réduire la viscosité du sang
Complications post-op
Qu’est-ce que la thromboembolie veineuse et ses facteurs de risque?
- Englobe TVP et embolie pulmonaire
Facteurs de risque:
- Tabagisme : Nicotine = vasoconstricteur -> stase -> coagulation, augmente facteurs de coagulation
- Cancer : Chimio/Radio endommagent parois des vaisseaux -> coagulation
PS: Évaluations pareilles que TVP, et interventions même que TVP et embolie pulmonaire
Complications post-op
Qu’est-ce que la rétention urinaire et ses facteurs de risque?
- Difficulté à vider vessie
- Altération de capacité de miction dans 24h postop
- Volume de 500mL et plus au bladder scan
Facteurs de risque:
- Anesthésie générale
- Opioïdes : Les deux entrainent dépression du SNC, diminue les capacités du détrusor, innervé par le système nerveux autonome parasympathique. La capacité de volontairement contrôler la miction est donc inhibée, sous l’effet des opioïdes
Complications post-op
Quelles évaluations sont faites afin de détecter la rétention urinaire?
Évaluation du système urinaire:
- Inspection : globe vésical parfois visible
- Palpation : globe vésical (bosse), possible douleurr ou inconfort à la palpation, possible de palper distension à 200ml d’urine
- Percussion : matité à 150ml d’urine
Examen paraclinique :
- Bladder scan, permet de voir la quantité d’urine dans la vessie afin d’évaluer la pertinence de la sonde
Complications post-op
Quelles interventions peuvent être effectuées afin de prévenir la rétention urinaire?
- Mobilisation précoce : Pression sur vessie par avsos, gravité permet de drainer
- Sac d’eau chaude sur symphyse pubienne pour relaxer le sphincter (nécessaire pour miction)
- Limiter liquides PO à environ 300ml jusqu’à première miction (éviter surcharge car reçoit aussi IV souvent)
APSIC 1
C’est quoi une cholécystite et une cholélithiase?
Cholécystite:
- Inflammation de la vésicule biliaire (peut se limiter à la muqueuse ou envahier la paroi de la vésicule)
- Souvent associée à l’obstruction causée par les calculs
- Peut être acalculeuse (sans calculs) et avoir comme cause l’immobilité, le diabète…
- Vésicule peut se distendre en raison de l’accumulation de bile
- Canal cystique peut aussi être touché et s’obstruer
- Vient très souvent avec la cholélithiase (plus de 95% des cas)
Cholélithiase:
- Formation de calculs
- Survient lorsque déséquilibre entre le cholestérol, les sels biliaires, et le calcium en solution
- Bile produite par foie est sursaturée de cholestérol
- Donc bile dans la vésicule est sursaturée
- Donc précipitation du cholestérol
- Sels biliaires et autres composés (protéines, bilirubine, calcium) précipitent aussi et forment calculs
- Calculs peuvent rester dans la vésicule ou monter dans les canaux cystique ou cholédoque
- C’est ce passage qui cause la douleur
- La stase biliare peut entrainer la cholecystite
APSIC 1
Quelle collecte de données on ferait auprès d’un patient qu’on suspecte cholécystite ou cholélithiase?
1) Intolérance aux matières grasses?
2) Selles pâles?
3) Urine foncée?
4) Douleur QSD? Douleur omoplate?
5) Perte de poids rapide récente?
6) Démengaisons récemment?
APSIC 1
Comment se déroule le métabolisme de la bilirubine?
La bilirubine est un pigment dérivé de la dégradation de l’hémoglobine. Elle est insoluble dans l’eau.
Vu qu’elle est insoluble dans l’eau, elle se lie à l’albumine pour être transportée jusqu’au foie. On appelle cette forme de bilirubine la bilirubine non-conjuguée.
Une fois rendue dans le foie, la bilirubine est conjuguée avec l’acide glycuronique. Elle devient alors la bilirubine conjuguée.
Elle est maintenant soluble et est éliminée dans la bile jusqu’au duodénum.
Dans l’intestin, les bactéries métabolisent la bilirubine pour former l’urobilinogène.
Une partie de l’urobilinogène est éliminée dans les fèces, ce qui leur donne leur coloration brune.
MAIS, QUAND LA VÉSICULE ET SES CANAUX SONT OBSTRUÉS: la bilirubine ne peux plus se déverser. Alors l’excès diffuse et intègre le réseau sanguin pour être excrété par les reins.
APSIC 1
Nommez des manifestations cliniques de la cholecystite
Au début:
- Symptômes d’indigestion
- Douleur à la palpation dans le QSD qui irradie vers épaule + omoplate droites
- Douleur aigue
- Nausées/vomissements (mauvaise digestion à cause pas de bile)
- Diaphorèse (fièvre à cause de l’inflammation)
- Agitation (spasmes engendrés par mouvements calculs)
- Inflammation démontrée par leucocytose + fièvre
- Rigidité abdominale
Lorsque l’obstruction totale:
- Ictère obstructif: pas de flux biliare dans le duodénum
- Urine foncée : a bilirubine ne peut pas s’écouler jusqu’au duodénum, donc elle s’accumule dans le sang et s’excrète par les reins jusqu’à l’urine
- Selles argileuses: bilirubine ne peut pas se rendre jusqu’au duodénum (bilirubine donne pigment brun aux selles)
- Prurit: accumulation de sels biliaires et de bilirubine sous la peau, qui sont des substances irritantes
- Intolérance aux aliments gras démontré par une sensation de plénitude/nausées: bilirubine contribue à la digestion des matières grasses dans l’intestin grêle
- Tendance aux saignements: obstruction prolongée entraine malabsorption de la vitamine K. Ainsi la production de prothrombine est diminuée, entrainant une déficience des facteurs de coagulation
- Stéatorrhée: pas d’émulsion des matières grasses car pas de bilirubine, donc graisses dans selles.
APSIC 1
Nommez les manifestations cliniques de la cholélithiase
ATTENTION: peux provoquer de graves symptômes ou être complètement asymptomatique. Gravité des symptômes dépend du fait si les calculs sont stationnaires/mobiles et de la gravité de l’obstruction.
Lorsqu’un calcul bloque/se déplace:
- Douleur intense qui peut durer jusqu’à 1h
- Tachycardie
- Diaphorèse
- Prostration (faiblesse, inactivité totale)
- Sensibilité QSD une fois douleur finie
Lorsque obstruction totale:
- Ictère obstructif: pas de flux biliare dans le duodénum
- Urine foncée : a bilirubine ne peut pas s’écouler jusqu’au duodénum, donc elle s’accumule dans le sang et s’excrète par les reins jusqu’à l’urine
- Selles argileuses: bilirubine ne peut pas se rendre jusqu’au duodénum (bilirubine donne pigment brun aux selles)
- Prurit: accumulation de sels biliaires et de bilirubine sous la peau, qui sont des substances irritantes
- Intolérance aux aliments gras démontré par une sensation de plénitude/nausées: bilirubine contribue à la digestion des matières grasses dans l’intestin grêle
- Tendance aux saignements: obstruction prolongée entraine malabsorption de la vitamine K. Ainsi la production de prothrombine est diminuée, entrainant une déficience des facteurs de coagulation
- Stéatorrhée: pas d’émulsion des matières grasses car pas de bilirubine, donc graisses dans selles.
APSIC 1
Pourquoi les patients ont une dlr à l’omoplate droite?
La vésicule et l’omoplate droite partagent des connexions nerveuses, soit les même nerfs qui sont responsable de transmettre les signaux de la douleur.
APSIC 1
Quels-sont les facteurs de risques à la cholécystite?
- Les femmes sont plus à risques en raison des hormones
- La perte de poids rapide débalance les concentrations de cholestérol, ce qui peux mener à un déséquilibre des composés et leur précipitation. Des calculs peuvent ainsi se former. Aussi, des apports caloriques plus bas mènent à la contraction de la vésicule biliaire. La bile peut alors staser car il y a moins de place, ce qui augmente encore une fois les chances de cristallisation.
- Grossesse, car les facteurs hormonaux ralentissent vidange de la vésicule biliaire, ce qui est un facteurs de la formation de calculs biliaires.
- Contraceptifs oraux augmentent la concentration en cholestérol, donc risque de calcul
APSIC 1
Quels-sont les examens paracliniques pertinents à réaliser pour une cholécystite et quels-sont les résultats attendus?
- Échographie, voir l’épaississement de la paroie, les calculs et l’amas de mucus
- CPRE ( cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique ), permet la visualisation de la visicule, le canal cystique, le canal hépatique et le canal cholédoque
- AST + ALT, signe d’un dommage hépatique, le taux augmente lors d’une obstruction du flux biliaire
- Leucocytose, une nb élevé de leucocytes indiquent une inflammation et une infection
- Bilirubine directe, un nb élevé, provient de la dégradation d’Hb, les calculs causent une pression dans les voies biliaires, ce qui entraine la diffusion de la bilirubine directe dans la circulation sanguine
- Phosphatate alcaline, enzyme excrété, signe régénération osseuse, d’une maladie hépatique ou d’une obstruction biliaire
- Lipase, augmentation du à une obstruction
APSIC 1
Quels sont les résultats paraclinques anormaux en préop et pourquoi?
1) Leucocytes: signe d’inflammation de la vésicule/infection
2) Neutrophiles: signe d’infection de la vésicule/infection
3) Bilirubine directe: intègrent la circulation sanguine car impossiblité d’évacuer la vésicule en raison de l’obstruction (l’indirecte est ok car son métabolisme de déroule dans le foie, elle est conjuguée rendue dans la vésicule)
4) Phosphatase alcaline: produit par le foie et déversée dans la bile ; si augmente c’est parceque signe obstruction
APSIC 1
Quel est le traitement de la cholecystite?
1) Soulagement de la douleur (avec AINS surtout)
2) Contrôle de possibles infections avec antibio
3) Maintien équilibre hydro-électrolytique
4) Administration d’anticholinergiques pour réduire la sécretion de bile
5) Cholecystectomie possible
APSIC 1
Quel est le traitement de la cholélithiase?
1) Soulagement de la douleur
- Morphine
- AINS
2) Pharmacothérapie
- Vitamine liposolubles (A, D, E, K) car sont malabsorbées
- Sels biliaires pour aider à la digestion de ces vitamines
- Anticholinergiques (antispasmodiques)
- Cholestyramine pour soulager le prurit (résine qui se fixe aux sels biliares pour augmenter leur excrétion par les selles)
2) Cholecystectomie par laparoscopie = traitement de prédilection.
Comment on fait ça?
4 petites incisions sont faites. Endoscope avec caméra est inséré.CO2 injecté pour gonfler l’abdomen. Chirurgien sectionne vésicule et l’extrait de l’abdomen par une des incisions.
Sinon, CPRE avec sphinctérotomie. Permet d’extraire les calculs dans le canal cholédoque
APSIC 1
Comment la nutrition est affectée par ces affections biliaires?
Troubles digestifs puisque moins de bile pour digérére matières grasses.
On veux encourager un régime hypolipidique pauvre en gras saturés, riches en fibres et en calcium
APSIC 1
C’est quoi la complication principale de la cholécystectomie
Lésion du canal cholédoque
APSIC 1
Pourquoi boire 1L de jus la veille et 500 ml le matin avant la chx?
Afin de maintenir la glycémie lors du jeun (attention, ici on ne parle pas d’hypo, mais de l’équilibre des glucides) et de vider l’intestin, l’estomac et la vessie
APSIC 1
Quelles sont les consignes préop
1) Test de grosesse
2) Tests paracliniques
3) Rester à jeun sauf jus (éviter l’hypoglycémie tout en restant hydratée et éviter le débalancement électrolytique
4) Vider sa vessie pour éviter une rétention urinaire périop
5) Douche antisepctique
APSIC 1
Quelles-sont les interventions en post-op?
- Saturation – on cherche à rétablir une respiration indépendante suite au réveil – mettre en position semi-Fowler
- Jambière de compression intermittente –> éviter thrombose veineuse profonde
- Signes vitaux – vérification hypotension orthostatique, hémorragie, tachycardie/bradycardie, pression artérielle, saturation adéquate
Dépression fonction respiratoire–> intubation, respirateur artificielle–> s’assurer respiration revient –> bruits pulmonaires diminuer sur toutes les plages–> positionnements semi-Fowler
Effets secondaire médicaments: bradycardie, hypotendus, faiblesse, étourdissements
Hypoglycémie –> diabétique
Tolérance à ingérer liquides - Dépistage SARM et ERV – peut infecter les plaies donc vérifier pré-op avant op pour éviter risque d’infection et post-op peut ralentir congé et nécessite enseignement pour soins de la plaie
APSIC 1
Où se déroule la phase 1 postop et a quel moment peut-on faire le transfer à la phase 2?
À la salle de réveil où on surveille la fonction respi ( syst “endromi” car alvéoles en bronchoconstriction sous anesthésie et peut prendre du temps à se “réveiller”, brochodilater)
On transfer quand résultat de ALDRETE = 10 et buts atteints
APSIC 1
Quelles-sont les interventions inf. en phase 1 postop?
But : Identifier tout problème d’anesthésie ou associé avec la chirurgie
1) Évaluation initiale de la respiration, de la circulation, du rythme ECG, du niveau de conscience, des signes vitaux, de la douleur, de l’intégrité du site et de l’accès IV et de la médication donnée
2) Évaluation de de l’état gastrointestinal du patient et évaluation des bruits intestinaux et de la distension abdominale
3) Positionnement en semi-Fowler si possible
4) Évaluation de la douleur avec une échelle numérique (0 à 10). Le but est d’atteindre un niveau tolérable d’inconfort
5) Gestion de la nausée et des vomissements pour éviter la déshydratation. Possibilité d’utilisation d’hydratation IV
APSIC 1
Où se déroule la phase 2 et quel est le but?
À l’unité de soins postop et est la phase de mobilisation
APSIC 1
Quelles-sont les interventions inf. à faire en phase 2 postop?
Une fois que douleur/nausées/vomissements ont été gérés à l’aide de 1 ou plus intervention pharmacologique
1) Se concentre sur la mobilisation du patient (lit→chaise): favorise la reprise du transit intestinal et agit en prophylaxie des TVP
2) Encourager évacuation mictions: effet de rétention urinaire possible en raison de l’anesthésie générale
3) Commencer à investiger voir si patient est éligible au congé:
- SV normaux
- Étourdissements moindres
- Orienté x3
- Maitrise de la nausée/vomissements/douleur
- Capable de maintenir bon niveau d’hydratation
3) Surveillance très importante (signes d’infection, inconfort, capacités digestives, rétention urinaire…)
4) Regarder labos et vérifier si résultats anormaux
APSIC 1
Quel enseignement faire avant de donner le conger suite à une cholécystectomie?
1) Enseignement des soins aux sites d’incision: enlever pansements qui recouvrent les 4 incisons le lendemain de la chirurgie
2) Enseignement des changements nutritionnels: Prendre de petits repas qui contiennent de faibles teneurs en matières grasses: favorise la vidange de la vésicule (moins de chances de calculs). À suivre surtout les 4 premières semaines! Parfois nécéssaire d’ajouter des suppléments vitaminiques liposolubles
3) Instructions pour le retour AVQ:
- Ok de boire des liquides clairs
- Ok de marcher pour aller aux toilettes
- Éviter de soulever des objets lourds pendant 4-6 semaines
- Ok pour activités sexuelles
- Ok pour prendre sa douche
- Faire le tout de manière graduelle
4) Enseignement des signes infections à rapporter à l’hôpital
- Rougeur
- Enflure
- Exsudat couleur bile ou pus qui s’écoule de 1 ou plusieurs incisions
5) Enseignement des effets du CO2 résiduel dans l’abdomen: peux causer des douleurs qui irradient vers l’épaule en raison du CO2 résiduel. Il peux aussi irriter le nerf périphérique et le diaphragme ce qui peux causer une difficulté à respirer. Favoriser décubitus latéral gauche avce flexion genou droit pour favoriser éloignement du gaz du diaphragme
6) Enseignement des signes et symptômes à ne pas rapporter à l’hopital:
- Signes infections de la plaie
- Douleur abdominale intense non soulagée
- Nausées et vomissements
- Fièvre et frissons
7) Explication des ordonnances postop (voir carte)
8) Enseignement des signes d’obstruction à surveiller
- Ictère (peau et conjonctives au teint jaune)
- Modifications dans les selles (plus pâles et graisseuses)
- Démengaisons
APSIC 1
À quoi s’attendre comme manifestations qu’on considère normales au JOUR 0 POSTOP
1) Douleur
- Plaies chirurgicales
- CO2 résiduel dans l’abdomen
- Irradiation
2) Nausées et vomissements
- Effet secondaire fréquent de l’anesthésie générale dans les 24 premières heures
3) Abdomen légèrement distendu
- Segments de l’intestin sensibles sensibles à l’anesthésie générale car intégration neuronale inhibée
- Agents adjuvants (opioides) utilisé lors de la phase d’induction réduisent la motilité intestinale en stimulant récepteurs mu-opioides dans la sous muqueuse de l’intestin
- Récepteurs mu-opioides: leur stimulation a des effets inhibiteurs sur le tractus GI (ex: ralentit vidange gastrique)
- Douleur joue un rôle (voir carte iléus)
4) Possible hoquet
- Spasme intermittent diaphragme
5) Gaz ++
- Sécrétions GI s’accumulent dans le colon en raison d’un ralentissement du péristaltisme
APSIC 1
À quoi s’attendre dans les prochains jours postop comme manifestations cliniques
1) Diminution progressive de la douleur
2) Constipation si administration d’opioides
3) Diminution/disparition des nausées/vomissements
4) Diète progressive selon tolérance
5) Pleine mobilité (avec autonomie)
APSIC 1
Comment on utilise l’aide mémoire SERA? À quoi ça sert?
Acronyme pour s’asurer qu’on ne passe à côté de rien dans la planification du congé. Sert d’outil de décision pour vérifier si le patient est vraiment prêt à avoir son congé
S (soutien): patient a une personne-aide pour au moins 24 heures après le congé
E (environnement): est ce que le logement est adapté pour les restrictions de mobilité?
R (ressources): CLSC pour changements de pansements, aide avec les drains…, entourage qui peux aider
A (autonomie): autogestion de la médication, autogestion de la douleur, capable de se faire à manger/aller aux toilettes
APSIC 1
En quoi consiste l’anesthésie générale?
Le mode d’anesthésie privilégier pour chx de longue durée, car permet d’obtenir relaxation muscu. profonde et de faire surveillance fct. respi. Aussi utilisé quand patient est très anxieux
APSIC 1
Quels-sont les effets de l’anesthésie générale?
- Perte de sensibilité + conscience
- Hypnose + analgésie + amnésie
- Relachement des muscles squelettiques
- Dépressions possibles des fcts cardio et respi
- Supression de la toux + réflex pharyngé et nauséeux + vomissement + dépression syst. nerveux sympathique
APSIC 1
Quelles-sont les 4 phases de l’anesthésie générale et leur description?
Préinduction: début administration med. préop., préparation point accès IV ou IA et installation dispositifs de surveillance (électrodes)
Induction: début administration med. qui rend pt. endromi et pose dispositifs pour maintient voies respi ouvertes
Entretien: execution de la chx et prises de mesure pour maintenir voies respi. ouvertes
Émergence: Fin de la chx, préparation réveil patient et retrait dispositifs maintien voies respi.
APSIC 2
Qu’est-ce que le cancer?
- Croissance démesurée et incontrôlée de cellules anormales
- Regroupe plus de 200 maladies
- L’incidence augmente avec l’âge
- Première cause de mortalité au Canada
APSIC 2
Comment prévenir le cancer?
- Réduire les facteurs de risque et dépistage précoce
- Modifier les habitudes de vie au niveau de :
o Tabagisme (et fumée secondaire) à éviter
o Activité physique (30 mins par jour)
o Alimentation saine
o Limiter la consommation d’alcool
o Infections
APSIC 2
Nommez les facteurs de risque modifiables et non-modifiables du cancer du sein
Modifiables:
- Prise de poids et fluctuations de poids
- Tabagisme et alcool
- Exposition à la fumée secondaire
- Style de vie sédentaire
- Régime trop riche en lipides
- Exposition aux radiations (UV)
- Prise de contraceptifs oraux
Non-modifiables:
- Prédisposition génétique
- Facteurs endocriniens (hormones sexuelles peuvent être des agents promoteurs de tumeur)
- Vieillesse (surtout chez les femmes entre 50 et 69 ans)
- Sexe féminin (99% chez les femmes)
- Apparition précoce des premières règles (avant 11 ans)
- Première grossesse à terme après l’âge de 30 ans
- Grande taille à l’âge adulte
- Femme porteuse des gènes BRCA-1 et BRCA-2
APSIC 2
Quel est le rôle de l’infirmière dans la prévention du cancer?
1) Élimination des facteurs de risque modifiables
- Limiter alcool
- Éviter tabagisme
- Bien manger (réduction agents conservation, réduction aliemnts riches en graisses animales, ++ fruits/légumes/grains entiers)
- Dormir 6-8h par nuit
2) Enseignement sur les facteurs de risque et sur le dépistage précoce (modification des habitudes de vie)
3) Enseignement sur les bienfaits des examens de santé fréquents
4) Enseignement des 8 signes d’alerte du cancer
- voir carte
5) Être présente pour le patient et la famille en attente de diagnostic
6) Enseignement sur la réduction d’exposition aux cancérogènes
- Fumée cigarette
- Rayons UV
APSIC 2
Quels sont les signes d’alerte du cancer du sein?
o Masse palpable, surtout si elle augmente de volume
o Grain de beauté qui change d’aspect, de couleur ou de taille, ou qui saigne
o Saignement persistant (sang dans les selles, urine ou expectorations)
o Certains symptômes persistants plus de 3 à 4 semaines qui sont inexpliqués (toux, difficulté à déglutir, nausées et vomissements, etc.)
o Rétractation ou écoulement du mamelon
o Maux de tête récidivants et violents
o Fatigue extrême
o Perte de poids rapide et inexpliquée
APSIC 2
Comment détecter le cancer du sein?
- Mammographie est la technique la plus efficace pour la détection du cancer du sein
- Détection précoce : examen clinique et observation des seins (état à l’œil, toucher), important de reconnaître l’état normal des seins afin d’observer une anomalie
- Biopsie : seul moyen qui permet de diagnostiquer une affection maligne (tumeur cancérigène) = évaluation d’une échantillon tissulaire
- Souvent dans quadrant supéro-externe (concentration plus élevée de tissus glandulaires)
APSIC 2
Quelles sont les recommandations des programmes canadien et québécois de dépistage du cancer du sein?
- Les femmes âgées de 40 à 49 ans devraient discuter avec leur médecin de leur risque personnel de cancer du sein
- Les femmes âgées de 50 à 69 ans devraient passer un examen clinique et une mammographie tous les 2 ans
- Les femmes âgées de 70 ans et plus devraient discuter avec leur médecin des méthodes de dépistage qui leur conviendraient
- Les femmes de tous âges sont invitées à s’autoexaminer les seins. Important que les femmes sachent faire l’auto-examen des seins, rôle de l’infirmière de faire de l’enseignement sur celui-ci
APSIC 2
Comment se fait le retour au travail suite au cancer du sein?
- Les premiers 6 mois après le traitement sont considérés comme une période difficile pour les femmes, notamment une période transitoire
- Le retour au travail est considéré comme la fin de la maladie et la première étape du retour à la vie normale
- Patientes peuvent se senti incompétentes (désorganisation, mois réactives, moins bon processus décisionnel accumulation des tâches, rythme de travail trop rapide…)
- Le retour au travail se fait en trois stades :
1. Les femmes prennent conscience de se sentir à l’écart de leur lieu de travail alors qu’elles attendent le retour au travail
2. Pendant l’attente, ces femmes reconstruisent une routine normale afin de se préparer au retour au travail, et prenent des mesures par elles-mêmes afin de mieux réintégrer leur travail
3. Après le retour au travail, elles procèdent à des ajustements pour maintenir une routine au travail
APSIC 2
Quels conseils on peut donner à une patiente qui souhaite se préparer au retour au travail?
1) Groupes de support
2) Reprendre graduellement l’activité physique (marche, entrainement…)
3) Augmentation graduelle des tâches domestiques (ex: faire les courses)
BREF, créer une routine similaire à l’horaire de travail pour faciliter la transition
APSIC 2
Qu’est-ce que la douleur neurogène?
- Lésion primaire ou dysfonction du système nerveux périphérique ou central
- Descripteurs de douleur: Constante brûlure, décharge électrique, coup de couteau, allodynie, hyperalgésie
- Problèmes associés : Diabète, VIH, zona, fibromyalgie
- Est diagnostiquée à l’aide du questionnaire DN4
APSIC 2
Quels sont les traitements pharmacologiques utilisés pour la douleur neuropathique?
- Les analgésiques recommandés pour le traitement de première intention sont :
o Gabapentinoïdes (Gabapentine et Prégabaline)
o Antidépresseurs tricycliques
o Inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline - Le Tramadol et les opioïdes à libération contrôlée sont recommandés en deuxième intention pour la douleur modérée à grave
- Les cannabinoïdes sont recommandés en troisième intention
- La Méthadone, les anticonvulsivants dont l’efficacité est moins attestée (Lamotrigine, Lacosamide), le Tapentadol et la toxine botulique sont recommandés en quatrième intention
- Le traitement devrait être personnalisé selon la situation de chaque patient, compte tenu de l’efficacité, des effets secondaires et de l’accessibilité du médicament, y compris son coût
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En quoi consiste le traitement chirurgical contre le cancer (en général)?
- Retirer la tumeur et autant de tissus anormaux que possible par chirurgie
- Existe des chirurgies de prévention, mais avec des avantages et inconvénients
- Chirurgie de réduction du volume tumoral peut être pratiquée si la tumeur ne peut pas être enlevée complètement, en plus de la chimiothérapie et/ou la radiothérapie
- Peut être utilisée uniquement pour la préservation d’une bonne qualité de vie dans le cas où le cancer n’est plus maitrisable
- Chirurgie de réadaptation, souvent pour l’image corporelle à la suite d’une chirurgie pour retirer un cancer (comme reconstruction mammaire suite à mastectomie)