Examen 2: Intervention en périnatalité et en petite enfance et DIVERSITÉ Flashcards
En quoi consiste les clés pour cerner le vécu migratoire des familles d’immigration récente et vulnérables ?
- Examiner avec les familles les circonstances migratoires et leurs motivations à immigrer.
- Examiner les conditions dans lesquelles s’est effectué leur processus d’installation ainsi que leur perception des pertes et des gains.
- Cerner leurs réseaux primaires et secondaires, d’affiliation et d’appartenance, présents et absents, à proximité et éloignés.
En quoi consiste les clés qui tiennent compte de l’identité culturelle des familles d’immigration récente en relation avec les aspects marquants de leur parcours ?
- Reconnaître qu’il y a autant d’écarts entre les membres d’une même communauté culturelle qu’entre les divers groupes culturels eux- mêmes. À certains égards, les immigrants récents de divers pays ont souvent plus en commun que des personnes d’un même groupe culturel, mais issues de vagues d’immigration différentes.
- Reconnaître qu’il existe des différences marquées entre les personnes issues de milieux ruraux et urbains, et ce, dans un même pays.
- Éviter les généralisations formulées à propos des traits culturels d’un groupe. S’abstenir de voir une représentation de caractéristiques applicables à tous les membres d’une même communauté.
- S’assurer d’aller au-delà du comportement et de comprendre le sens accordé à une pratique en regard du parcours de l’immigrant.
- Valoriser le maintien des pratiques traditionnelles sans risques dans le nouveau pays.
Quels sont les clés qui peuvent favoriser les processus d’intégration des familles d’immigration récente ?
- Reconnaître les pratiques bénéfiques dans chaque culture.
- Demeurer critique et éviter de croire que l’adoption de pratiques modernes aura nécessairement une influence positive sur la santé de la famille ou de l’enfant.
- Comprendre l’importance d’envisager de façon globale les pratiques liées à la santé afin d’aider les parents à identifier ce qui, dans un nouvel environnement, risque de nuire ou de s’avérer utile à conserver.
- Favoriser, au besoin, l’adoption de nouvelles pratiques porteuses de sens pour les nouveaux arrivants.
- Laisser le temps aux familles de s’approprier de nouvelles pratiques, les adapter à leurs valeurs et leur donner un sens.
- Aider les familles à faire un cheminement tenant compte à la fois de leur culture et de leurs acquis actuels, de leur projet de vie et aussi des atouts du milieu d’accueil.
Quels sont les clés qui aident à repérer les rapports minoritaires/majoritaires ?
- Être sensible à la menace que peut représenter l’intervenant aux yeux des nouveaux arrivants.
- Reconnaître la légitimité, parfois d’origine historique, des réactions provoquées par une situation de rapport majoritaire/minoritaire.
- Se livrer à une certaine introspection à l’égard de nos propres réactions comme groupe majoritaire.
En quoi consiste les clés qui permettent d’être en mesure de considérer sa propre identité professionnelle et culturelle comme intervenant ?
- Reconnaître que nos interprétations sont souvent influencées par notre culture et notre milieu de travail; s’interroger sur ces interprétations et réduire ou neutraliser cette influence en cherchant le sens accordé aux comportements observés.
- Prendre le temps de connaître sa propre culture et d’identifier les valeurs, les concepts, les faits qui y sont valorisés. S’interroger notamment sur le sens et l’importance de l’autonomie, de la communication libre et non hiérarchisée, du libre consentement et de la capacité d’agir des personnes.
Quels sont les clés qui permettent de considérer sa propre identité professionnelle et culturelle comme intervenant ?
- Observer et interpréter à partir du point de vue de l’autre groupe en recherchant d’autres hypothèses qui peuvent s’avérer tout aussi valables.
- Ne pas oublier que les valeurs et les pratiques d’ici ont elles aussi leur place et qu’en les connaissant mieux, on pourra mieux les expliquer.
Quels sont les 5 stratégies d’action ?
1) Offrir un espace d’expression aux parents
2) Valoriser les pratiques authentiques
3) Informer sur les pratiques d’ici
4) Favoriser le renforcement du réseau social
5) Comme intervenant, se distancer de sa culture
Dans l’accompagnement des familles en situation d’installation et d’intégration dans les phase d’accueil et d’arrivée du nouveau-né, comment peut-on offrir un espace d’expression aux parents ?
- Que représente la grossesse aux yeux des parents?
- Où s’inscrit-elle dans leur parcours migratoire?
- Que symbolise-t-elle en regard de leur intégration?
- Y a-t-il des motifs qui interdisent de parler de la grossesse?
- De quelle façon fait-on l’annonce d’une grossesse dans le pays d’origine?
- Cet enfant est-il le premier enfant du couple? Dans ce nouveau milieu?
- Est-ce que l’absence de préparation à la venue de l’enfant est liée à des rituels ou à des difficultés financières des parents?
Dans l’accompagnement des familles en situation d’installation et d’intégration dans les phase d’accueil et d’arrivée du nouveau-né, comment peut-on valoriser les pratiques authentiques ?
Quelles sont les pratiques dans le pays d’origine qui diffèrent de celles en usage au Québec?
Dans l’accompagnement des familles en situation d’installation et d’intégration dans les phase d’accueil et d’arrivée du nouveau-né, comment peut-on informer sur les pratiques d’ici ?
- Est-ce que les parents connaissent les façons de se préparer à la venue d’un enfant au Québec?
- Existe-t-il des pratiques que les parents doivent modifier dans ce nouvel environnement? Peuvent-ils les remplacer par quelque chose de similaire?
- Quelles sont les pratiques d’ici qu’il importe de faire connaître?
Dans l’accompagnement des familles en situation d’installation et d’intégration dans les phase d’accueil et d’arrivée du nouveau-né, comment peut-on favoriser le renforcement du réseau social ?
- Est-ce que les parents connaissent des personnes de leur communauté avec
qui ils peuvent échanger sur les préparatifs à la naissance? - Connaissent-ils les ressources communautaires qui favorisent l’obtention ou l’achat d’équipement de base pour le bébé? Y ont-ils accès?
Dans l’accompagnement des familles en situation d’installation et d’intégration dans les phase d’accueil et d’arrivée du nouveau-né, comment peut-on, comme intervenant, se distancer de sa culture ?
- Au Québec, quelles sont les réactions les plus fréquentes à l’annonce d’une
grossesse? - Quels sont les principaux préparatifs entourant la venue de l’enfant?
- Quelles sont les valeurs associées à ces préparatifs?
- En quoi les pratiques des parents immigrants peuvent confronter nos valeurs?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de favoriser le suivi en conformité aux attentes de la famille, comment peut-on offrir un espace d’expression aux parents ?
- Comment prépare-t-on une naissance dans leur pays d’origine? Quels rituels y sont reliés?
- Quelles sont les perceptions entretenues dans leur communauté à propos des soins prénatals au Québec?
- Comment réagissent-ils aux examens du suivi de grossesse?
- Considèrent-ils que ces examens comportent un risque pour la grossesse?
- Quelles sont les contraintes religieuses ou sociales qui interdisent certaines pratiques de soins?
- Comment perçoit-on un enfant handicapé dans leur pays?
- Comment voit-on la naissance d’une fille et celle d’un garçon?
- Dans le pays d’origine, existe-t-il des formules similaires aux rencontres prénatales d’ici?
- Que pensent-ils des rencontres offertes ici?
- Quels obstacles empêchent les parents d’y participer (climat, langue, culture, statut…)?
- Quels changements faciliteraient la participation d’un plus grand nombre de parents aux rencontres (groupes homogènes, horaires plus souples, halte garderie pour les autres enfants, par exemple)?
- Est-ce que le conjoint (ou toute autre personne significative) se sent à l’aise d’accompagner la femme à ces rencontres?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de favoriser le suivi en conformité aux attentes de la famille, comment peut-on valoriser les pratiques authentiques ?
- Existe-t-il des pratiques et des rituels que les parents désirent conserver? D’autres qu’ils veulent modifier étant donné leur nouvel environnement?
- Quelles pratiques alternatives au Québec, comme les sages-femmes en maisons de naissance, répondent le mieux aux attentes des parents?
- Est-ce que les parents conservent leurs façons de faire et leur savoir dans les domaines de la grossesse et de l’accouchement?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de favoriser le suivi en conformité aux attentes de la famille, comment peut-on informer sur les pratiques d’ici ?
- Est-ce que les parents sont bien renseignés sur les tests et examens prénatals? - Connaissent-ils bien les raisons de ces examens et les choix qu’ils peuvent faire?
- Quels sont les conceptions et les modes de préparation à la naissance au Québec? Les valeurs qui y sont associées? Les avantages?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de favoriser le suivi en conformité aux attentes de la famille, comment peut-on favoriser le renforcement du réseau social ?
- Les parents ont-ils eu des contacts avec d’autres membres de leurs familles, avec d’autres personnes qui ont vécu l’attente d’un enfant dans leur communauté?
- Connaissent-ils les adresses des ressources dans leur quartier, d’autres sources d’information ou de soutien? Les façons de s’y rendre?
- Veulent-ils être accompagnés?
- Souhaitent-ils prendre des décisions entre conjoints, avec d’autres membres de la famille ou avec un ministre du culte, etc.?
- Lors des rencontres prénatales, ont-ils eu l’occasion de briser la glace et d’échanger entre eux?
- Y a-t-il des ressources dans la communauté avec lesquelles les parents seraient plus à l’aise? Y a-t-il des ressources qui faciliteraient la participation des parents (ex.: halte garderie, service de transport…)?
- Est-ce que des femmes et des pères de la communauté pourraient être présents lors des rencontres ?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de favoriser le suivi en conformité aux attentes de la famille, comment peut-on, comme intervenant, se distancer de sa culture ?
- Quelles sont nos perceptions quant aux modes de préparation des
parents immigrants? - Qui peut suppléer à l’absence du réseau des parents au cours du processus pour réduire les anxiétés?
- Quelles sont nos perceptions relatives à la participation des conjoints au Québec? Des pères immigrants?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de recréer un environnement sécurisant lors de la naissance de l’enfant, comment peut-on offrir un espace d’expression aux parents ?
- Dans le pays d’origine, de quelle façon se déroulent les accouchements? Qui
accompagnent les femmes? - Les conjoints sont-ils invités à être présents?
- L‘accouchement est-il accompagné de pratiques culturelles ou religieuses (massages, prières, encensement) particulières?
- Les parents veulent-ils observer des rituels d’hygiène particuliers?
- Quels risques perçoivent-ils lors d’un accouchement?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de recréer un environnement sécurisant lors de la naissance de l’enfant, comment peut-on valoriser les pratiques authentiques ?
- Les parents sont-ils au courant qu’ils peuvent parler de leurs préférences en matière d’hygiène et de rituels au personnel de l’hôpital ou de la maison des naissances?
- Sont-ils à l’aise de l’exprimer?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de recréer un environnement sécurisant lors de la naissance de l’enfant, comment peut-on informer sur les pratiques d’ici ?
- La famille dispose-t-elle de toute l’information nécessaire concernant
l’accouchement au Québec? Quels sont les avantages qu’elle ignore? - Est-ce que les parents connaissent des alternatives aux façons de faire au Québec lors d’un accouchement?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de recréer un environnement sécurisant lors de la naissance de l’enfant, comment peut-on favoriser le renforcement du réseau social ?
- Les personnes choisies pour accompagner à l’accouchement sont-elles renseignées sur les pratiques généralement admises à l’hôpital ou à la maison des naissances?
- Est-ce que des parents appartenant à la même communauté et ayant donné naissance au Québec pourraient parler de leur expérience?
- Les parents ont-ils accès aux ressources qui accompagnent les futurs parents durant la période prénatale?
- Avoir recours à un interprète pourrait-il être de mise à l’accouchement?
Dans une période prénatale en contexte d’immigration récente, afin de recréer un environnement sécurisant lors de la naissance de l’enfant, comment peut-on , comme intervenant, se distancer de sa culture ?
- Quels sont les gains et les pertes perçus par les femmes et leur conjoint lorsqu’elles accouchent dans un centre hospitalier ou à la maison des naissances?
- Quels sont les valeurs et les rituels associés à l’accouchement au Québec?
Dans une période postnatale en contexte d’immigration récente, afin d’accompagner les famille à reproduire des rituels de bienvenue à l’enfant, comment peut-on offrir un espace d’expression aux parents ?
- Quels sont les rituels entourant la naissance d’un enfant dans le pays
d’origine? - Quelles sont les façons de procéder dans la famille?
- De quelle façon la famille souhaite-t-elle s’organiser pour reproduire ces rituels?
Dans une période postnatale en contexte d’immigration récente, afin d’accompagner les famille à reproduire des rituels de bienvenue à l’enfant, comment peut-on valoriser les pratiques authentiques ?
Ressentent-ils de la gêne à l’idée de préserver certains rituels, comme demander le cordon ombilical ou le placenta?